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par M. cl’HeulIand. Afin de rendre cette carte encore
p!us mile , M. de Scligni, officier de Manne ,
tira dis grand datnlogue Britannique de Flamfieed
la longitude & la Jatitiide d’environ 1000 étoiles,
& réduifit la longitude i\ l’année 175 5 , en ajoutant
5 4 ', 10" ponr l’intervalle de 6-5 ans écoulées depuis
l’année 1690, pour laquelle eft conllruit le catalogue
de Flanilked. ( M. de la Lande d it , J/ Ir.
72 0 ) , que le catalogue dont nous parlons eft une
nouvelle édition du catalogue d’étoiles zodiacales
de Flainfieed; mais je n’ai pu me le per(uader,en
lifaiit la brochure dont je vais parler. ) Le cat^o-
gue de M. de Seligni effi rangé non comme celui de
Flamffieed (/èc?./ .) , mais par ordre des confiella-
tions, &C il fe trouve gravé & orné de jolies vignettes
rcpréfentant les 12 confiellations zodiacales
dans un petit ouvrage, qui a pour titre : Nouveau
Zodiaque réduit a L'année lySS , avec Les autres étoiles
dont la latitude s’étend jiifqua 10 degrés au nord & au
fud du plan de Cécliptique , dont on pourra fe fervir
pour en mefurer les dijîancts au difque de la lune ou
aux plamtes , à Paris , de L'Imprimerie royale \y65.
Dans cette brochure qui eft devenue rare , le catalogue
dont nous parlons eft précédé par dilfércns
petits mémoires d’aüronomie intéreffans de MM. le
Monnier & de Seligni , & on y trouve, outreces
nsémoires, 1“ . la carte des pléiades conftruite par
M. l’abbé Oulhier , Sc prclcntée à l’académie en
1748 ; 2” . une cane pareille des hyades, drefice
par M. de Seligni; 3®. deux tables des principales
étoiles des pleïades & des hyades avec les différences
en afcenlion droite & en déclinailbn de ces étoiles
avec aldebaran ; 4® un catalogue de 78 variantes
ou pofitions d’étoiles tirées de la premiere
édition de 17 12 , du catalogue Britannique, pour
ctre comparées avec celles que M. de Seligni a données
l'elon le catalogue que Flamffeed a publié en
1725 dans fon troifieme volume de VHifoire Célefle ;
on a mis dans cetle lifte de variantes les longitudes
les latitudes telles qu’elles feroient en 1755 , lui-
vant l’édition de 1712 , & les différences que donne
celle de 1725. A la fin de la lifte font deux variantes
tirées du catalogue d’étoiles zodicales de
Flamfteed («®. /.de c t iv c fcUion') ^ duquel d’ailleurs
M. de Seligni ne fait mention nulle part ; 3®. la
table de la longitude ÔC de la latitude des 16 étoiles de
la premiere grandeur en 1755 »calculées furies ob-
fervations deM. le Monnier. ( Voyez Furdepremiere^
Seti. Du catalogue d’étoiles zodiacales de Al.
l'abbé de la Caille. On a l’avantage de trouver dans
ce catalogue immédiatement les pofitions defquelles
on a le plus befoin, les afcenfions droites & les
décllnaifons. Il eft compofé de ^15 étoiles, obfer-
vees h Paris par M. de la Caille , depuis le mois de
feptembre 1760 jufqu’au commencement de mars
1762,5c réduites par M. Bailly ait commencement
de 1765, par les petites équations de la préceffion ,
de l’aberration Si. de la nutation , il n’a été imprimé
que trois ans après la mort de M. de la Caille dans
le troifieme volume de fes Ephémérides pour les années
1765—1774. Nous y voyons neuf différentes
colonnes.
La premiere indique le numéro de l’étoile.
La fécondé,le nom delà conftellation.
La troifieme , le caraélere de Bayer ou celui de
M. de la Caille.
La quatrième, la grandeur.
La cinquième , en dég. min. fee. & 7^.
Le fixieme,fa variation annuelleen fécondés Si
La feptieme , l’alcenfion droite en heures, min.
Si fee.
La huitième, la dccllnaifon en dég. min. fee.
Si TT.
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La neuvième, fa variation annuelle en fécondés
& rir.
On lit dans un avertlffement qui eft à la fin ùu
catalogue, que M. de la Caille comptoit le com-
pofer de 800; mais que la mort l ’a empêché de terminer
l’ouvrage ; qu’il s’eft fervl pour déterminer
l’afeenfion droite de ces étoiles, d’un inftrument
de paflages, dont la lunette étoit de 50 pouces, &
qu’il a comparé chaque étoile trois ou quatre fois à
plufieurs étoiles zodiacales, dont la poficion a été
établie dans (qs fundarnenta. Enfin , que les déclinai-
fons ont été déduites desdiftances au zenith ,obfer-
vees trois ou quatre fois avec le même fextant de 6
pieds , dont il s’étoit fervi au Cap.
On peut confnlter fur ces deux inftrumens mes
Lettres jdßronomiques , pag. /4j).
Je me fuis fervi du catalogue d’étoiles zodiacales
de M. de la Caille pour former un catalogue d’environ
200 étoiles propres à déterminer les parties d’un
micrometre : il eft inl'éré avec quelques éclairciffe-
mens fur fon ufage dans le premier volume des
Nouvelles Ephémérides de Berlin. On y trouvera des
affortiinens de deux, trois, quatre étoiles ou davantage
, tellement voifines les unes des autres ,
qu’on peut commodément en obferver tucceftive-
ment deux ou plufieurs à la fois dans la lunette , Si
au moyen de leurs difterences connues en dcclinai-
fon , déterminer les diftances entre les fils paralleles
du micrometre. J’ai mis dans mon catalogue
tant les afcenfions droites que les déclinaifons en
176 5 , avec leurs variations annuelles , & j’ai dif-
tribué entre les affortimens plufieurs étoiles plus
confidérablcs,afin qu’on rifquat moins de le méprendre
en cherchant les petites étoiles dont on voudra
faire l’ufage indiqué.
Seclion y . Du catalogue d'étoiles ’ Ot/LzCrt/tfi de
M. Mayer. Ce catalogue n’eft pas encore publié
(mai 1774); mais il doit paroitre inceffamment
par les foins de M. Lichtenbeq, profeffeur de mathématique
à Gotiingue , que le gouvernement
de Hanovre a chargé de former un recueil des
manuferits laiffés par feu M. Mayer ; je l’ai vu en
manuferit en 1768 , Sc j’en ai parle dans mts Lettres
Aßronomiques. On y trouvera les afcenfions droites
& les déclinaifons en 175Ö de xooo étoiles zodiacales
, que M. Mayer a rangées pour la grandeur en
neuf claffes ; il y a auffi une colonne pour la diftan-
ce au zénith de Gottingue endégrés & minutes , 6c
deux autres qui font voir le nombre des obfervations
qui ont été faites, tant pour l ’afcenfion droite que
pour la dccllnaifon. M. Mayer a obfervé ordinairement
trois ou quatre fois les étoiles remarquables ,
mais rarement plus d’une fois les petites étoiles télef-
copiques;iI a fait ces obfervations avec un mural
de 6 pieds fait par Bird , 6c il en a rendu compte dans
un mémoire intitulé : Q_uadrantls muralis obfcrvatorii
Goettengenfis reclificationes & obfervationes ope illlus
inßitutce., Si qui eft auffi encore en manuferit.
Troifieme partie. De quelques autres catalogues d'é-
toiles p a r t i c u l i è r e s . partie à faire connoî-
ire les tables qu’on a formées des étoiles peu connues
telles que font les étoiles qui font voifines du pole
auftral ,6c toutes celles qu’on défigne par les noms
de nébuleufes , de changeantes Si d’autres noms
propres à les carafterifer.
Seclion premiere. Des catalogues des étoiles aufira-
Us o\x catalogue de Halley, i. Le premier aftrono-
me de diftinéllon qui entreprit une revifion Icrupu-
leufe du ciel auftral pevi connu dans nos climats ,
fut le célébré Halley. Il fit,étant fort jeune,un voyage
à nie de Sainte-Hclene, y obferva les étoiles
auftralcs 6c publia à fon retour un ouvrage /V2-4®,
intitulé ; Catalogus ficUarurn außraliarum ex obferva-
tionibiis in infiulaSancîte-Helen«.factis,Sic. Londinl^
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iGi;S. Je ne puis m’empêcher de remarquer que
cet ouvrage fert pour ainli-dirc de chaînon aux car-
rie’-es de deux des plus grands aftronomes qui aient
exifté; Hévélius, mort en 1687, a pu encore faire
ufage, dans fon fécond ou petit catalogue d’étoiles
générales pour 1700, des prémices utiles des travaux
de Halley, mort en 1743 ( Voyez fon Prodrô-
mus.'). Au refte, n’ayant pas eu occafion de voir
l’ouvrage de Halley, tout ce que je puis en dire
encore c’eft , d’après VHiftoire de l 'Afironomie de
JT eidUr, qu’il eft compofé de 3 50 étoiles obfervées
avec un fextant de 5 r pieds, conftruit pour le
commencement de 1 6 7 8 ,6c accompagné d’un ancien
catalogue de Bartfch pour fervir de comparai-
fon; enfin, qu’il a été réimprimé en françois à Paris,
in-iz, en 1679 , 6c que Hévélius l’a mis dans
fon ProdromiiSySi Kirch dans le premier volume
des Ephémérides de Leipfic pour 1682.
2. Catalogue des étoiles aujlrales de Sharp, Il
paroît par le titre de ce catalogue imprimé à la
luitc des deux catalogues de Flamfteed, (Part. I.
fecl. i.SiPart. Il.fecl. 1.) que Sharp , raffidu collaborateur
de Flamfteed avoit réduit tout le catalogue
britannique à l’année 1726 , mais fans le publier
; quoi qu’il en foit, ce catalogue des étoiles
auftrales eft conftruit pour l’année 1726 ,6c compofé
de 300 étoiles tirées en partie du catalogue britannique
, Si en partie de celui de Halley ; mais en n’empruntant
de ce dernier que les étoiles non vifibles en
Angleterre. On y trouve le nom , le caraéferefta grandeur,
l’afcenfion droite 6c fa variation en 72 ans,
la diftance au pole auftral Si fa variation en 72 ans,
enfin la longitude 6c la latitude.
3. Catalogue des étoiles aup.rales de M. de la
Caille. Voici encore une partie de l’héritage Inefti-
mable que nous a Iaiff*é M. l’abbé de la Caille. Un
des objets du fejour fi utile que ce grand aftrono-
ine fit au C a p , fut de dreffer un catalogue plus
complet & plus exaû des étoiles auftrales ; pour
cet effet, il partagea en 23 zones l’efpace compris
entre le pole auftral 6c le tropique du capricorne,
6c il obferva dans cette partie de l’hémifphe-
re auftral, au - delà de 10000 étoiles , en fe
fervant d’une pendule réglée furie temsfydéral,
6c d’une lunette de 32 pouces munie d’un réti*-
ciile rhomboïde 6c appliquée à la lunette fixe d’un
quart de cercle de 3 pieds de rayon. M. de la Caille
a été obligé de fe fervir de quatre réticules diffé-
rens , fuivant que les étoiles étoient plus ou
moins proches, foie du pole, foit du zenith. Les
principales étoiles avec lefquelles ces 10000 furent
comparées fe trouvent aiiffî dans le catalogue général
CiQS Fundarnenta, Si {onx. marquées d’un aïlé-
rifquc dans celui dont nous avons à parler. Toutes
ces obfervations ont été publiées en 1763 , après la
mort de M. de la Caille, par M. Maraldi, avec le
catalogue dont il s’agit, conftruit fur ces obfervations
, Si que M. de la Caille avoit déjà publié
lui-même dans les Mémoires de t Académie iySz,en
rendant compte en même tems de la méthode dont
ïl avoit fait ufagy , Si en préfentant à l’académie un
planifphere de fix pieds de diamètre, conftruit d’après
ce catalogue. Voici maintenant la forme qu’on
lui a donnée.
La premiere colonne indique le numéro ou le
rang que lotoile occupe parmi les 1942 étoiles,
dont le catalogue eft compofé.
La fécondé contient les noms latins des étoiles
rapportées comme à l’ordinaire aux confteilations
dont elles font partie ; parmi ces confteilations il y
cii^a plufieurs que M. de la Caille a formées lui-
même , Sc qui défignent des inftrumens relatifs
aux arts.
Tome IFt
t a b 9IS
La troifieme colonne comprend les caractère?
des étoiles Si leur grandeur. Les étoiles connues
portent les carafteres grecs ou latins de Bayer;
d’autres étoiles portent ceux que M. de la Caille
leur a donnes, un grand nombre n’en ont point
du tout, plufieurs enfin a\i nombre de 40 , font dé-
fignees par les marques Neb. A neb. Sic. que nous
expliquerons dans la feétion fuivanie. Quant à la
grandeur, c ’eft la plus petite que M. de la Caille
ait cru pouvoir leur attribuer. La plupart des étoiles
obfervées font de la feptieme grandeur, parmi
lefqueiles il y en a piufieurs que M. de la Caille
dit qu’il aiiroit pu ranger dans une huitième ou neu-
vieme claffe; mais on a exclu du catalogue toutes
celles qui paffent la fixicme grandeur , excepté les
nébuleufes qui font au nombre de quarante ou
quarante-deux.
Les colonnes IV & Venfin qui font les dernieres ,
contiennent les afcenfions droites Si les déclinaifons
vraies de ces étoiles réduites au commencement de
1750.
On trouvera dans l’ouvrage pofthume dont j’ai
parlé, tous les éclairciffemens qu’on peut defircr;
toutes les petites tables fubfidiaires que M. de la
Caille s’étoit formées pour réduire fes obfervations
plus fïicilemenr ; enfin quelques exceptions que
Ibuffre la defeription que j’ai donnée. Cet ouvrage a
pour titre ; Cxluni aufirale fielliferum , Jeu obferva-
tiones ad confiruendumfiellanim aufiralium cauitogum
inpituca. Au refte l’auteur n’attribue j.»as à ces obler-
vations une précifion de plus de 30^^ de grand cercle.
II faut ajouter auffi qu’on a réduit, dans cet
ouvrage , à une petite échelle le planifphere que M,
de la Lande avoit préfenté à l’académie.
Seclion H. Des étoiles nouvelles , changeantes,
doubles , nébuleufesSic. On connoît un grand nombre
d’étoiles qui offrent les fingularitcs dont ce titre
dénote une partie ; mais très-peu ont été renfermées
dans des tables particulières ; c’eft pourquoi nous
revenons prefqu’enticrement pour cette partie à
VAftronomie de M. de la J..ande, deu.xicme édition ^
article j 86 Si fuivans, où l’on trouvera, avec des
notices intéreffantes fur cette méthode , l ’indication
des livres qui fourniffent de plus grands détails. Il
ferolt à fouhaiter qu’on profitât de ces matériaux
pour conftruire des catalogues de ces diveiTes ef-
pec^d’étoiles, 6cque les aftronomes s’appliquaffent
enfuite à les augmenter & à les perfeèfionner par
leurs obfervations.
I. Etoiles nouvelles. Owz wotmvoi étoiles noiiveUe.<
des étoiles remarquables, en ce qu’elles fe font montrées,
pour ainfi dire , fubitement, fans qu’il fût
probable qu’elles eulTent feulement échappe juf-
qu’alors à l’attention des aftronomes. Quelques-
unes de ces étoiles ont enfuite difparu de nouveau ,
en forte qu’on pourrolt plutôt les mettre au nombre
des étoiles changeantes.
L’auteur qui le premier paroît avoir fait l’énumération
des étoiles nouvelles , c’eft Fon n n iu s Liceius^
dans un ouvrage de novis apris ; mais le P. Riccioli
cite encore , dans (o n A lm a g e f ie , tom. I I , pag. 1^0
quelques autres liftes de cette efpece, Si lui-mcine
en donne une qui eft fans doute la plus complette de
toutes, puifqu’elle s’étend jufqu’au tems oîi il écri-
voit ; cependant elle ne contient que feize étoiles
nouvelles, Si encore en regarde-1-il la plupart
comme peu certaines; ce qui fait qu’il ne difeute
plus amplement que trois de ces étoiles; favoir,
celles de 1 572 , de 1600, de 1604 & 1605. Il donne
plufieurs tables qui contiennent les obfervations de
ces étoiles , de leurs diftances à d’autres étoiles ,
fans oublier leurs parallaxes , leur grandeur , comparées
avec celle de la terre, Si d’autres futilités du
même genre, fur lefquelles il ne s’appefantit que
Z Z zz Z i)