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PinfenltbUîté des tendons, de la dure-mere, dés liga-
mens, &c. celles de M. J. Dieteric Walfdorf démontrent
la üaifon de la rcfpiration avec les mouvemens
du cerveau, ion gonflement dans l’expiration , &
fon afFaiflement dans l’inlpiration : celles de M. I.
Adrien-Théodore Sproegel développent l’aétion des
poifons. L’opium détruit l’irritabilité, non pas de
i’eflomac ou des intellins, mais de l’iris. M. Pierre
Detlef a Fait des expériences convainquantes liir la
format! 011 du ca l, qui très-ceiîalnement efl une gelée
c\vFr le prend & s’endurcit j)ar degrés , & qui
n’eft pas un alongement du période. iM. J. Henri
de Brunn a fait voir que la ligature du nert rend le
mufcle infenfible fans lui ôter l’irritabilité : il a remarque
que prefque toutes les ligatures des nerfs
font mortelles dans les animaux. J. Chridophle
Kuhleman a fait des expériences laborieufes fur les
brebis couvertes. 11 a vu le progrès de la fécondation
fur la véficule de l’ovaire , fa déchirure , le corps
jaune qui naît au-dedans de la vcficule, 1 apparence
tardive du véritable oeuf, la formation fucceflive du
nouvel animal. M. Joachim-Jacques Rhades a tiré du
véritable fer de la chaux du fang, qui rejoint au phlo-
giftiquê, a repris la forme métallique & malléable.
M. Emmanuel-Jean Evers a fait des expériences iur
les animaux, qu’il noyoh en les tenant fous l’eau :
il a trouvé de l'eau dans l’edomac & dans les poumons
; l’on n’a jamais réiifli è rendre la vie à ces
animaux. M. Jean-Georges Runge a vérifié & confirmé
les expériences des cordes vocales; elles ont
réulü comme dans les elTais de M. Ferrein. M. Arnold
Duntre a trouvé par l’expérience, que les animaux
foutiennent fans périr une chaleur fupérieure
à celle de leur fang , de a confirme l’infenfibilité de
la dure-mere. Tous ces jeunes médecins font des
éleves de M. Haller ; & les expériences, à l’exception
de celles de M. Dumre, ont été faites fous fes
yeux : il tfichoit de multiplier les expériences & les
recherches exaéles d’anatomie, en adignant à chaque
candidat une quedion Aqphyjlolore ou d’anatomie.
M. JeatdÜs a vérifié l’exidence des polypes , dont
la pulpe animale fert comme de moelle à des végétaux,
dont les têtes fortent par des ouvertures d_e
récoice. Les éponges font compofées de fibres animales
gélatineules.
Guakher von Deeveren a fait des expériences fur
l’infenfibillté de la dure-mere & des tendons. Une
partie a eu le même fuccès quelle a entre les mains
de M. de Haller; d’autres fois M. von Doeveren a
cru voir des réfultats contraires. Il s’ed déclaré pour
les mondres originaux.
Jacques Chrétien SchælFer a travaillé fur les in-
fefles : il a coupé la tête d des limaçons & l’a vu
renaître. U a vérifie les expériences des polypes de
plufieurs efpeces.
Dans les petits ouvrages de M. Baltliafar Spren-
ger , on trouve des expériences iur les oifeaux mulets
qui font redés féconds, quand leurs parens ont
été du même genre , fans être de la même efpece.
George-Philippe Schroeder a fait des expériences
fur la bile , qui ne font pas favorables à la théorie de
Boerhaave. La bile ne diflbut point les huiles Sc ne
les mêle pas d l’eau; elle n’empêche pas le lait
d’aigrir.
M. Pierre Wargentin a tiré un grand parti des
tables mortuaires qu’on drelTo en Suede par autorité
publique. Les réfultats fur la durée de la vie ne font
pas les mêmes que chez Halley.
M. Alexandre Monro, le fils, dérive tous les
vaifieaux lymphatiques du tid"u cellulaire : il a fait
de nombreufes expériences fur les edets qu’a l’opium
fur l’animal vivant : il eft mortel même lorfqu’il n’ed
appliqué qu’extérieuremeni, L’efprit-de-Yin fait un
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effet moins violent, & le camphre eff encore pUs
dangereux.
Peruval P o d , chirurgien, a décrit le déplacement
fucceffif des tedicules , après que l’enfant ed venu
au monde , & leur fortie de la cavité du péritoine.
S. A. D. T iflb t, célébré praticien, a écrit fur
l’irritabilité & fur l’infenfibilité qu’il a confirmée par
des expériences. Frédéric-Guillaume Mulmann en
a fait, dont les réfultats font les mêmes. Urbain
Tofetti les a vérifiées en grand nombre &: avec
beaucoup d’exafHtude fur les tendons , la dure-mere
& les membranes.
Cefario Pozzi a trouvé les mêmes réfultats dans
un grand nombre d’expériences faites à Florence.
Il a démontré la figure fphérique des globules du
fang.
Emmanuel Perdot, le médecin, a fait fur l’infenfi-
bilité des expériences conformes à celles que je viens
de rapporter.
Percivac Pod, chirurgien, a décrit le déplacement
fuccedif des tedicules , après que l’cnfant ed
venu au monde , & leur fonie de la cavité du péritoine.
Guillaume Vaughan a vu une expérience, faite
en préfence de M. W hytt, Se dans laquelle le tendon
n’a pas paru être fufceptiblc de Icntiment. Mais
le favant dont les expériences font les plus nombreu-
fes Se les plus exaèfes, c’ed M. Caldani, premier
profeffeur en médecine de Padoue : le réiultat général
a été l’inlenfibilité des tendons, delà dure-mere
Se des membranes. Les expériences lur l’irritabilité
ont eu le même fuccès, & il a réulTi de même à
tranfporter aux cavités gauches du coeur la prérogative
de conferver leur mouvement plus long-tems
que toutes les autres parties du corps animal. U a
fait voir les caufes étrangères qui en ont impolé aux
adverfaires de l’infenfibilité. Il a expofé les inconfé-
quences de M. le C a t , Sc le peu de fondement des
hypothefes qu’il s’ell permil'es. Saphyjiologis efl très-
exaéte , a plufieurs nouvelles vues.
M. Meiflerafaitdes expériences très-fines fur les
vaiffeaux & les globules que l’on apperçoit en clignant
dans des plans qui fe préfenient devant les
yeux.
Horace-Marc Pagani & Camille Bonloli, ont fait
de nombreufes expériences qui prouvent que les
tendons font dépourvus de fentiment & de nerfs ,
que les capfules articulaires, la pleure , la moelle
font également Infenfibles. Ils ont achevé de déterminer
Icfiege de l’irritabilité, & de prouver le mouvement
des inteflins arrachés du corps. Les expériences
de MM. Cigna 6c Verna ont eu le même
fuccès. Plufieurs auteurs, recueillis à Bologne , font
dans un fyflême contraire, mais ils fe font beaucoup
plus appuyés fur le raifonnement que fur l’expérience
, &M.Laghi s’efl fait honneur en révoquant fes
affertions.
François Cigna a donné plufieurs Mémoires phy-
fiologiques fur la refpiration, en faveur de l’irritabilité
, & fur la couleur du fang qu’il attribue à l’air.
Antoine de Haen , praticien , s’eft élevé contre
l’irritabilité 6c contre rinfenfibilitc. Il a fait voir que
le nombre des pouls 6c de la chaleur de l’homme ne
font pas conftamment proportionnés. 11 a rapporté
des expériences qui prouvent que l’eau injedée dans
le reÛum revient par la bouche. II s’cll oppofé aux
nouvelles efpeces de pouls de M, Bordeu , & a fait
des expériences qui prouvent que l’animal noyé ne
peut pas être rappelle à la vie.
Laurent Becker, Matthieu Geuni & Iman-Jacqiies
Bos, foutiennent que toutes les parties du corps
animal font irritables, qu’il y a du fentiment dans
les tendons, dans le péritoine, qu’il y a un nerf dans
la dure-mere.
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M. Tenon a fait de bonnes expériences fur la maniéré
dont le lue olTeux le durcir par degré , 6c
remplit les pores de l’o s, 6c M. Jacques Eberhard
Andreae a fait de bonnes expériences fur l’irritabilité
animale.
J. Baptifle Gaber a éclairci la théorie de la putré-
faéfion des parties animales. L’alkalefcence y eft
jointe fans luivre les mêmes proportions. Il a fait
des expériences fur le ferum 6c fur la coenne du
fang.
M. Fougeroux a foutenu la part que le périoÜe
doit avoir à la formation des os.
Charles Frédéric Wolf a donné des obfervations
fur la formation du poulet qui mènent à l’cpigenelé.
II a fait voir que dans la formation du lion la nature
a tout facrifié à la force, 6c dans celle de l’homme à
la factlité& à retendue du mouvement : les mufclcs
fi éminemment robufics du lion n’ont que de très-
petits nerfs ; M. Wolf convient à cette occafion du
peu d’influence des nerfs fur le coeur. Il a donné encore
une defeription exaéfe d’un oeuf à deux jaunes
& à deux embryons.
Georges-Chrétien Reichel a écrit fur la formation
des o s , qui fe fait par un fuc coagulé , 6c a fait des
expériences lur le mouvement du fang 6c fur fes
glolntles.
M. Perenotti 6c M. Bordenave ont fait des expériences
qui confirment l’infenfibillté des tendons 6c
des membranes, & M. Bordenave s’etl oppofé à la
formation des os par le périofie. M. HoulFcr a fait
des remarques fur les expériences de M. Jaufierand
& Tandon, dont il a relevé le défaut d’exaétitude.
II a fait des expériences fur l'infenfibilité des tendons
de la dure-mere, &c. Par d’autres expériences il a
cherché le fiege de la caule des convullions qui fur-
viennent aux bleffures ; il la trouvé dans les corps
cannelés.
Félix Fontana, homme de beaucoup de génie , a
fuivi de point en point les objections de M. Laghi,
& en a donné la folution. Il a vu dans toutes ies expériences
les tendons, la dure-mere, 6c les iigamens
infenfibles. 11 a fait voir la différence de la nature
éleélrique 6c de celle des efprits animaux. Le coeur
fe raccourcit dans fon action dans tous les animaux.
II a fait voir par des expériences que l'iris efl infenfible
à la lumière, qu’elle ne change point de diamètre
, lorfqu’elle feule elt frappée par la lumière ,
6c quelle ne fe rétrécit que lorfque la lumière aiFeétc
la rétine. Il croit le rétrecifTcment de la prtinelle
naturel, & la dilatation mufciilaire. Il confirme Ls
animaux fpermatiques de la femence. Il a donné un
mémoire fur l’irritabilité 6c fur fes loix. Le coeur bien
vuidé perd Iricontlnent le mouvement, 6c pour une
nouvelle contraétion il fait une nouvelle irritation.
Il refte de l’irritabilité dans le mufcle relâché t elle
fe renforce peu-à-peu, 6c parvient à devenir aétive.
Un autre mémoire très-bien écrit fur la vlpere , fait
voir que le poifon de cet animal n’etl ni acide , ni
acre , 6c qu’il paroit agir en déiruifant l’irritabilité.
Charles-Philippe Gefner, premier médecin du roi
de Pologne, 6c J. Baptifle Moretti ont confirmé
l’infenfibilité de la durc-mcrc , &c. que M. Grima
M. Girard de Villars ,* 6c M. Jaufierand ont attaquée.
J. Frédéric Lobfleln a perfectionné les recherches
fur les hernies denailîancc, fur le changement de
pofitlon des tcflicules, lur les cliangemens de la valvule
d’Euftache, fur la non-exiflcnce des nerfs de la
dure-mere. Ceux qui ont cru en voir, s’en font lailTé
impoier par des arteres qu’ils avoient négligé d'injecter.
Il a trouvé la dure-mere infenfible.
. expériences de J. Martin Bautt, fur l’exhalation
du fang, méritent d’êire lues.
Antoine Martin a donné de très-bonnes expéiieniome
IP'.
P H Y 363 ces fur le degré de chaleur des étuves de la Finlan-
de ( 147 degrés de Farh. ) , Jur la diminution de la
chaleur par l’ouverture du ventre 6c par le fomineil;
fur la madere hill'antc des poilFons. 11 a fait des remarques
originales fur l’clarglflémcnt alternatif de
la j>oitrine 6c du bas-ventre.
M. Rudülphe Burckhard a trouvé dans l’homme,
la dure-mere, & les tendons infenfibles.
_La ihefe de 1 homas Younge , fur l’analyfe du
lait, efl pleine d’expériences.
_ Le chirurgien vander Lott a donné des expériences
fur l’anguille électrique de Surinam; 6c M.
Schilling a prouvé que la ilupeur qu’elle caufe efl
analogue au choc éleftrique , 6c que cette anguille
cft défbrmce par l’aimant qui l’attire. °
Wenceflos Népomucene Langsvert a donné deux
ouvrages de mathématique fur les affections des
arteres , des veines , des vaifleaux lymphatiques,
fur la fecrétion, le tiflii cellulaire 6c les tempé-
ramens.
Jean Storm & Henri Kronauer ont écrit fur le
fang : le premier fur la couleur rouge qu’il attribue
au fer , l’autre en faveur des fibres du fang.
Henri-Augufle Wircisbeny a écrit fur les petits
animaux des infiifions. Ces animaux font attachés
par leur queue au corps qui pourrit : ils s’en détachent
, 6c s’agitent avec un mouvement d’ofcilla-
tion. Il a vu dans la putréfaction fort a\ ancce de
petits globules, qui peii-â-peu acquièrent du mouvement:
d’autres animaux plus gros & plus lents,
& des polypes. II a fait des recherches lur la caufe
de la premiere refpiration. Il a donné les poids 6c
les accroiffemens fucceflifs du foetus depuis le douzième
jour après la conception , jufques aux cent
trente.
MM. du Tillet 6c du Hamel ont vu une fille fup-
porter pendant quinze minutes une chaleur plus
forte que celle de l’eau bouillante.
Jea:i le Bas eit 1 auteur d’une controverfe qui a
partagé les médecins 6c les chirurgiens en France. Il
a pris la defenfe d’une naiflance tardive, éc ila lo u -
tenii qu lin entant peut naîire dans le courant du
onzième mois , 6c conferver la vie.
M. David MaebriJe a perleCtionnc le fyflême de
M. Haies fur l'air fixe , qui compolè eflentiellement
une partie de l’animal, 6c qui fe développe par la
fermentation ou par la pourriture. I! ramene dans
l’oeconomie animale la fermemation.
Ferdinand Martini, fans adopter l’infenfibilité des
tendons, l’a cependant obfervée dans fes expériences.
Laurent Sicin l’a fuiv/i dans fes expériences 6c
l’a confirmée. Il a fait celTer le mouvement du coeur
en le vuidant, 6c l’a rappelle en y introduifant du
fang.
Lazare Spallanzani, un des principaux phvfiolo’-
gifles , qui ont fait lérvir le microfco|^e à la découverte
de la vérité , a commencé par les animalcules
microlcopiques, qui ne naiffent pas par la pourriture
, qui ont leurs j>arens , qui n’ont jamai> été des
végétaux ou des parties de végétaux , mais dont les
germes ne font pas détruits par la chaleur de l’eau
bouillante. Les vermifl'eaux de la femence font de
véritables animaux, & la queue en efl une partie
eflentielle. M. Spallanzani a apporté beaucoup de
foin aux expériences fur les globules du (ang, 6c fur
leur mouvement dans les vaiffeaux capillaires. lia
vu à-peu-pres les mêmes chofes que M. de Haller:
il en différé par une obfervation unique des globules
alongés, vus dans une lalamandre ; par la couleur
jaune qu’il croit étrangère au (img ; par les défonires
dans le mouvement du fang qui precedent la mort,
6c qu’il croit n’avoir pas apperçus , 6c par quelques
autres particularités. Dans un autre ouvrage il expofe
Z . : ,
kil
H
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