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notre égard pleinement judidcc. Je vois maintenant
que s’il le dérobe à nous & qu’il nous cache il nous-
mêmes, c’eiJ qu’il importe i\ fes deficins que nous
ibyons libres 6c que nous méritions.
^ 1 1. Fui{'que nous tommes dellincs mériter ,
nous avons néceflairement des devoirs à remplir &C
même des lacrifices à faire. Mais quels Aicrifîces
faut-il que je fatTe ? Do quels devoirs luis-je tenu
de m’acquitter? Ici je me trouve encore en défaut.
Il ell vrai qu’une voix lecrete nous avertit que nous
nous devons à la pratique des vertus morales; nous
fentons que , pour répondre à ce que la nature
même exige de nous, il faut que nous foyons judes,
vrais, bons , fideles à nos engagemens; mais que
ce fCit à cela que le bornaient nos devoirs, les
deffeins de Dieu paroîtroiem eux-mêmes bien bornés.
Quels mérites en effet pourrions-nous acquérir
en acquiefçant à ce que notre coeur , d’accord avec
notre raiton , nous inTpire ? 11 nous en coiiteroit
pour nous y réfuter. Mais de plus , puifque nous
Ibmmes clellinés à mériter , il ell évident qu’il faut
que nous méritions le plus qu’il ell polïïble. Dieu
ne pouvoit, tans déroger à l'a lageffe , préférer le
moins bon au meilleur ; il falloit donc qu’aux loix
de la nature , que nous t'uivons toujours fans peine ,
bc fouvent même avec plaitlr. Dieu en aioutat d’autres
dont l’obtervance nous cofitât des etforrs &c des
facritices ; mais ces loix , qui ont du être entées lur
celles qui fe trou voient déjà gravées dans nos coeurs,
ne le manifellcnt point par elles-mêmes ; cependant
elles obligent ; il tant donc qu’elles aient été noii-
fices. Auiii les annales les plus accréditées que nous
ayons ^ jullirient - elles que de tour tems Dieu a
manifellé les volontés d’une maniéré authentique.
Nous la\ons même qu’un peuple, illullre par l'an-
ciemierc de fon origine , reçut de lu i, 6c la forme
de l'on gouvernement , 6i quantité de loix particulières
accommodées à fes befoins, 6c propres à le
contenir dans les bornes du devoir ; loix d’ailleurs
dont l’autorité fut conllatée par les prodiges inouis
qui en accompagnèrent la promulgaiion.
Ainlî , lotlque d’un coté je trouve qu’il étoif né-
ceffaire que Dieu parlât, j ’apprends de l’autre qu’en
effet il a parié ; heureux accord qui me raffiire contre
rinconvenient des méptifes ; car fi les faits donnent
un nouveau degré de force aux railonnemens qui les
exigent, les raifonnemens à leur tour donnent un
nouveau degré de certitude aux faits qui les appuient.
Aurefte , que Dieu honorât les Hébreux d’une
attention particulière de fa part, je n’en fuis pas
furpris ; eux feuls failbient prpfelîion de l’adorer de
concert.
Mais quoi ! faut-il donc que nous cherchions la
réglé de notre conduite dans ce que pratiquoit ce
peuple authentiquement inllruit? j’en doute. Qu’on
examine avec attention les annales des Juifs , il fera
aifé de s’appercevoirque leur lo i, quoique marquée
au Iceau de la D ivinité, ne leur fut cependant donnée
que provifionnellemcnt, 6c pour les préparer aux
obfervances d’une loi plus parfaite ; ils le favoient
eux-mêmes : un Meffie leur étoit promis ; c’étoit à
lui qu’il étoit refervé de rappeller l'homme à l’excellence
de la deftination. On ne doit donc prendre
aucun parti, qu’on ne fâche fi ce Meffe qu’atten-
doient les Juifs ell venu , ou lî on doit encore
l’attendre.
Mais je vois qu’une fociété nombreufe & répandue
de toutes parts depuis plus de dix-fept fiecles,
fe flatte d’avoir atteint le terme de les elpérances;
elle croit trouver dans la peribnne de Jefus , fils de
Marie , tous les carafleres auxquels le Chrift , le
defiré des nations , devoir être reconnu.
Jl falloit que le Meffic fût de la race de David :
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o r , ( a ) de l’aveu même des Juifs , les regifires
publics faifoient foi que c’étoit de ce prince religieux
que la famille de J. C. tiroir Ion origine. 11 falloit que par le Melfie , par l’efficace de fa
parole , les peuples les plus recules fuffeni appelles
â la connoiflance du vrai Dieu (/’ ) , & qu’il n’y eût
aucune nation qui ne lui fournît des adorateurs; cc
qu’on fait être , 6c avoir été le fruit de la publication
de l’évangile.
D ’ailleurs les chrétiens font voir que la vie de J. C.
fut l’accompliffement de tout ce que les prophètes
avoient dit du Mellie. Il étoit dit de lui qu’il naîtioit
dans Bethléem (r) ; qu’un précurfeur, dont la voix fe
feroit entendre dans le defert (<^), l’annonceroit ;
que le fécond temple de Jériilalem , édifié fur les
ruines du premier, & depuis dcmiit par Titus, feroit
honoré de fa préfence; qu’il s’offriroit en holocaulle
l^our l’expiation de nos crimes (t^) ; que pour prix
de Ion facrifice une nombreiife pollérité leroit fou-
mile û Ion empire ; que ton peuple qui l’auroit méconnu
, 6c qui lui aiiroit ôté la vie (ƒ ) , cefferoit
d’être fon peuple ; qu’en punition de Ion crime, la
ville 6c le temple de Jérufalem léroient totalement
détruits ; prophéties dont raccoinpllffcmcnt prouve
i\-la-toiS, 6c la divinité de la (burce dont elles étoient
émanées , 6c la réalité de l’avénement de celui û qui
feul elles pouvoient s’appliquer. Elles le caraéléri-
Ibicnt de façon, qu’infailliblemcnt elles fuffent devenues
l'ufpeéles par trop d’évidence, li les Juifs,
ennemis du nom chrétien , n’en avoient eux-mêmes
été les dépolitaires. II ne falloit pas moins qn’une
telle garantie pour en affurer rauthenticitc.
Mais , ajoutent les chrétiens, quand les oracles
qui regardoient le Meffie n’aiirolcnt pasdéligné J.C.
auffi clairement qu’ils le délignoienr, lés oeuvres
feules auroient plus que fiiffi pour l’annoncer : c’elt
qu’en effet la nature enriere partit Ibiimife à fou
pouvoir; les vents lui obéirent ; il appaifa les tempêtes
; les eaux s’affermirent tous les pas ; les infirmités
de ceux qui réclamèrent fon lécours dilpa-
(a) Egn'dietur virgj de r^dice Jcjfc , & flos de rjdice ejus
jfeendet ....
Et requiefeet fuper cuni fpintus Domini, fpiriius fnpientiee 6>
inteiUflus , fpintus confilu & forntudinis , fpiriius Jdeiuice 6«
In die ilia radix Jeffe, qui flat in f l gaum populorurn , ipfum
genies dcprccabuntur.( fia. cap. ii. b ) Eece dedi te in luccrn gentium, ut fis flalus mca ufque ad
extremum ten'a.. lia. cap. 49.
( c ) £/ tuBcthleem Ephrataparvulus es in milUbus Juda : ex te
mïhi egredienir qui flu dorninator in Ifrud , 6* egreffhs ejus ab
initio, li diebus suernitaiis.
Et flabir, 6* pafèet in foriitudine Domini, in fublimitate nomi--
nis Domini Dei fui : & convertentur, quia mine magnijicabitur
ufque ad lerrninos terra.. Midi. cap. s-
{djVox clarnamis in deferio, parate vi.im Domini.... El rcvelabiiur gloria Domini, (fa. t.i]). 40.
Ecee ego mitto angelum meum, & preparabit viam ante faciem
tneam ; & flatim veniet ad tcmplurn ftium dorninator quem vos
quxritis , & angelus reflarnenti quem vos vullis. Mala. cap. 3.
El rnovebo omnesgenles , & veniet deflderaïus cunüis gentibus , & implebo domum ijl.im gloria....
Magna erii gloria domus iflius novifllmcc plufquam prima, Agg. cap. 2.
{ ej l^erè langores noflros ipfe tulit, & dolores rwflros ipfe
poriavit : & nos puiavimus cum qtufl leprofum, & perciifjitm à Deo
& humiliaium. Ipfe auiem vulneratiis ejl propter iniquitates noflras,
atlrirus efl propter fcelera noflra. Difcipllna pacis nojlrx fuper
eum , & livore ejus fanati futnus. Omnes nos qttafi oves crravimus
unitfquifque in viam fuam decUnavit : & pojiiii Dominus in eo
iniquitaicm omnium no(lrum.......
Oblaïus efl quia ip/e voluit, Ù non aperuii osfuurn :flctit avis ad
occflionem ducetur , 6* quafl agnus corain tondente fe obmutefcet ; &
non aperiet os fuurn........
De anguflia (y de judicio fublalus efl ; gcncraiionern ejus quis
ena(r ƒra )b ii Ifa. cap. ÇJ. Occidetur Chriflus : & non erii populus , qui eum negaturus
efl. Et civitatcm & fanBuarium difllpabit populus cum duce ventura
, & finis ejus vaflUas. Et pofl flnem belli flatuta defolaüo.
Daii. cap. 9.
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furent; il rendit les morts à la v ie; lui-même il fortlt
glorieux de l'on tombeau ; 6c , après avoir encore
coiiverlé l’clpace de quarante jours avec les di.'ci-
pies, il monta triomphant au ciel en leur préfence ;
tous faits attcllés jiar des témoins oculaires , d’une
faîntetc reconnue , 6c de qui, ni les affronts les plus
fanglans, ni les tourmens les plus cruels , ne purent
jamais arracher le moindre défaveu.
Ce n’ell point par une Itmple tradition orale que
les faits , dont ils attellercnt la vérité , nous ont été
tranlniis ; leurs témoignages font encore fublîllans :
nous avons ieitrs écrits, reconnus pour tels par leurs
contem[)orains , par ceux même qui dès la naiffance
de l’Eglifc s’oppolerent aux progrès de l’évangile.
Ainfi parlent les chrétiens ; 6c je fens , j’éprouve
enfin par moi-mêinc , que , pour qui les écoute , la
milfion de J. C. ell pleinement juflifiée.
Il ne me relie donc de parti à prendre que celui
de chercher dans le chrillianifme les fecours dont
j ’ai bel'oin pour répondre lûremcnt à ma dellination.
§ III. Maintenant que Je confidere la religion
chrétienne avec toute l’attention qu’elle me paioît
mériter, je commence à m’appercevoir que les principes
fur lefquels elle fe trouve appuyée ,font parfaitement
conformes à ceux que me fournit ma
raifon.
Et d’abord , puifque nous fommes deflincs à mériter
le plus qu’il ell pofiîble , 6c que d’ailleurs ma
raifon me dit que nous devons faire hommage à
Dieu de tout ce que nous tenons de fa main bienfai-
fante, je conçois qu’il ne peut y avoir aucune forte
de facrifice que nous ne foyons obligés de lui faire ;
auffi vois-je que c’d l de ce principe qu’émanent les
obligations qu’impofe au chrétien la religion qu’il
profeffe. Elle exige de lui que , par la pratique des
vertus qu’elle confacre , il facrifie fes goûts, les
plus doux penchans de fon coeur , fes plus tendres
affections ; elle veut qu’à ces facrifices douloureux
il joigne celui des lumières de fon efprit ; qu’il leur
préféré les obfcurités myllérieufesde quantité de doo-.
mes capables d’étonner l'a raifon ; enfin, parce qu’il
ne devoir relier au Chrétien aucune faculté exempte
de lui fournir la matière de quelque facrifice , la
religion offre encore aux yeux de la foi un objet
augulle que voilent de fpécieufes apparences (<2),
6c de la réalité duquel il ne peut s’affurer s’il ne facrifie
le témoignage de fes fens. Ainfi la religion
chrétienne^ s’étend à tout ce que l’homme don à
Dieu ; mais je vois qu’elle s’étend aulfi à tout ce
que Dieu fe doit à lui-même.
Comme rien ne manque à l’Être infiniment parfait
, ç’a été avec une pleine 6c enriere liberté qu’il
a tiré l’univers du néant ; mais parce que l’ordre
demandoit que les opérations , quoique libres, fe
rapportaffent à fa gloire (fl) , il falloir qu’il trouvât
moyen d’annoblir fon ouvrage, & de le rendre digne
de lui; c'ell auffi ce qu’il a fait par l’union de l'on
l'cx(e.1ic)i ceP udief qluaeq ueDlliee un onues nneo ufos yao nds oonbnliég éasu dcue nleu i ffaaciruel tléio mde- ilunia gree,ffuufve nqt uolei ffea crreitfriacne chdeur otnécm loeisg nSaagcer admec ilnenuirrse sf,e uesu x? qNuei vdoeivciieicn-tl lsi npcaosm:qpuleet .par cette réferve , le culte qu’ils lui rendent iiomCem ens’ cjfut gqeunet , fnuor nle-f ctuémlemoieginua gdee cdee sq ufein esf lq,u em laai sp elunpcaorrte d dees de celuiP 'oUùit nêotrues ;m mece tltao nRse-lnioguiosn d apnasr ruanp ppooirnt ta due S vaucere dmifeinert ednet enno sc iaixu-tmelcs;m eosn, Sdcé mquo’enntr efu pqpuoef annocu qs unee l av omyaotinèsr ep oni’cnxt ifletâsc c poarpss,
C1 aS ppel , le qbmie nn, ofuusp pforfaopnpse qnut’ enp oeuffrerto iDenietu éng'eaCliet mcreénét auncouuns <n oeisi^ sc ofr Up s uqnu ea rtnioclues dce rofoyio dnes. leauprp enrocne-vcoxiril l, cênic eq,u qeu leal Rfcealingdiaolne ne fem.r-cc pas pour le commun des hommes ?
Siloni operatus cjî Dominus. Patab.
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Verbe à la nature humaine. Jefus-Chrill n’a paru que
dans la nlénuiide des tems, mais il étoit le premier
né des créatures dans les deffeins de Dieu ( a ).
Si la prévarication d’Adam, & la tache impri-
m ce (ê ) à la malhcurculc pofiérité de ce pere reb
els entrèrent dans l’ordre de la j)rovidenc- f r ) ,
c cil que la gloire que Dieu devoir tirer de la réparation
qui iui étoit due , 6c dont fe chargeoit ioa
propre tlls (a ') , l’cmportoit lui-celle qu’il le leroit
proeiircc, en prévenam la chiite volomaire du pre-
imer homme.
^ L’Homme-Dieu par fon immolation rendoit iia
tcmoignagc édatant à la fuprême majetlé de fon
pere , à l'ctendue de l'a jullice , mais fur tout à l’excès
de fes milcricordes 6c de fa libéralité ; car Jefiis-
Chnll payant pour nous la dette que nous avions
conrraélee, nous devenions fa conquête; ce qui
nous elevoit à un rang infiniment tiipétieiir à celui
dont nous étions déchus, c’ett qu’unis à notre chd',
& affoclcs à fon mimtlere , la balTeffe de notre
condition naturelle ne nous empêchoit plus de rendre
à Dieu des hommages dignes de ‘lui ; rhollie
lainte qu 1! nous ccoit permis de lui prefenter, con-
facroic notre culte 6c le divinifoit.
Quelle grandeur dans le projet de la rédemption
du genre humain] les richeffes de l’ouvrage qu«
Dieu devoir confoinmer , épuifoient tous les tréfors
de fa fagefi'e 6c de t'a puiffance ( c ).
Je le demande maintenant, le hazard auroit-il lié
les^ parties d’un fytlême auffi magnifique que celui
qu offre la religion chrétienne ? ou bien auroit-il été
poffible de concevoir un plan plus digne de D ieu ,
que celui dont ii auroit fait choix ? ’
PHIÎNÉE, (^Myihûl.) fils d’Agénor , régnoîf ;'i
Salmidcffe dans la Tlirace : il avoir cpoiité Cléobule
ou Cléopâtre , fille de Borée 6c d’Orithie , dont il
eut deux fils, Plexippe 6c Bandioii ; mais ayant répudié
dans la luite cette princeffe pour époufer Idea
fille de Dardanus , cette marâtre , pour le défuire de
fes deux beaux-fils, les accula d’avoir voulu la déshonorer
, 6c le trop crédule P/nnéc leur fit crever les
yeux. Les dieux, pour l’en punir, fe lervirent du
minillere de TAquilon pour raveiigler. On ajoute
qu il tut en même tems livré à la perfécurion des
Harpies qui enlevoient les viandes fur la table de
Phinéc, ou infeéloient tout ce qu’elles touchoient,
& lui firent Ibiiffrir une cruelle famine. Les Argonautes
étant arrivés en ce tcnis-là chez Phlnk en
furent favorablement reçus, & en obtinrent’ des
guides pour les conduire au travers les roches Cya-
nées. En reconnoiffance , ils le délivrèrent des Harpies
, auxquelles ils donnèrent la chaffo. Diodore
dit qu’Hcrcule lollicita la liberté des jeunes princes
que Phink tenoit en prifon, 6c que, n’ayant pu le
( a ) Primogenitiis oninis creatura, quoniam ia ipfo condita funt
univerfain coelis 6’ in ierra.S. Paul aux Coloff. ch. i. v. 15 & 16.
dev(obi)r àQ luuei- mDiêemu ee, ûitl veollu clula inro qtrue’é btainent ifnafnins iémgeanrdt lààg cee &qu 'iinl ffio
qnuime etnotu ps ulieffsa ihu o,m lems ecsh,o ffeasn sl e celfefreori cdn’êt trceo mlibbirneése,s aduer omieannt iéînré- fpieilrldibenlctm üesm p reréfqpioien dtuo uàs ? leNuor nd, eülai nfaotiio niie. pPeouutr qcuoomi bdaottnrce lfae rpaoifuorn ia, egllleo bnee ,c opmoubr,.vt uq uqeu ’enno sm pêrméjueg téesm. pQs uneo tDrei eIuo nf adféi’ep entoduet ld’oe rld'iriela ;g c6 c qlu’heo mnomues ,f asi’liol nfes pdeer dn,o tnre’a lpilbuesr tàé f, et opulati nrdernen qeu de adnes lui-(mtê)m eL.a foi nous apprend, & la raifon nous dît, que rien n’a(rcri/v) c contre l’ordre de ia Providence. Sacrificiwn & obl.uioncm noluifli , aures autem perfecifll
mihi , kolocaiijîum & pro peccato non poflulafli , tune dixi ego
v,n,o. PC.
(Orb)l atAuusf efij} ql’uÉigal iipléfe sv'oélcur'i.te. -tI-feal.l ec . d5a3n. sv . u7n. faine tranfjjort -• O
certè nccejfanum Adee pcccatum, quod Chrifli morte delctum efl ! i
/dix culpa qua taUm ac tantum meruit habere Redemptorem!