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la (Ufficultc^ qu’il y éprouve dans I expiration. Le
hiouvement mtilculairc ne hu paroît qu une atirac-
îion plus vive des elcmens» cxcitce par le lue nerveux
qui agir comme un Simulant. La choroïde ne
raurcit erre, i'elon lui, le iiege de la vilion, puîfque
dans le poifl'on les rayons do la lumière ne peuvent
parvenir )ulqu’;\ cette tunique. La contraôioii de
l’ellomac eft la premiere cauie du vomifl'ement. Le
véritable oeuf des quadrupèdes ell inconnu, de paroît
être d’une figure alongce. Une fuite d’oWerva-
tions fur la formation du coeur & du poulet entier.
Le coeur commence par n’avoir qu’un ventricule
viftble 6c qu’une oreillette, les autres cavités le développent
dans la fuite. L’apparition (uccelfive de
toutes les parties de l'animal, les melurcs & les dates
des accroilfeincns, l'origine des couleurs, des laveurs
, de l’irritabilité dans l’embryon, les caufes du
développement du coeur. Une autre fuite d’expériences
fur la formation des o s , le période n’y
a aucune part, 6c les noyaux odeux , femblables en
tout l’os original, lé forment fans période. Les
mefures $c les époques des accroiffemens 6c de l’en-
durcifiément de la gelée qui devient cartilage & os.
Le mouvement du coeur qui ponde le fang dans les
arteres , ed la caufe unique du développement des
parties de l’os. L’aclion du diaphragme dans l’animal
vivant, &C les phénomènes des noyés. Une fuite d’ob-
fervations l'ur les yeux des poidbns, des quaciru-
pedes 6c des oifeaux, avec les corollaires phydolo-
giques de ces obfervaiions. Une autre fuite fur la
formation des quadrupèdes, elle ed plus tardive
que les auteurs ne l’ont faite. Les corps jaunes n’exi-
flent pas avant la conception , & font une dégénéra-
tion d’une véficule, de laquelle le véritable oeuf ed
forti.
J. Frédéric Schreiber, jatromathcmaticlen. Il donna
une théorie du fang , 6c commença une phyfio-
logic.
François Nicholls, anatomide, & Stahlien. Il donna
un abrégé de phyjiolonic rempli d’hypothefes ; il
foutint que les deux ventricules du coeur ne battent
pas enfcmbic : il crut que les mufcles pyramidaux
clt'veni la velTie, & lui donnent la podtion nécedaire
pour fe contradfer. L’ame s’irrite, clifoit-il, des efforts
mal penfés des médecins, 6c fait tout de travers.
Jolie Weiibrecht fut le premier qui refufa à la
dilatation des arteres le mouvement qu’on appelle
pouls : il nia que l’iris fût irritable, ou que fes mou-
vemens foient mufculaires.
Alexandre Stuart fit des expériences pour prouver
que la bile ed néced'aire pour exciter le mouvement
pcridaltique des intedins, 6c pour procurer le
fommcil. Il donna une hypothefe lltrla caufe du mouvement
du fang, avec des expériences faites fur l’animal
en vie. Dans une autre hypothefe il condrui-
fit le coeur d’un plan de fibres parallèles , roulées fur
elles-mêmes, felon des loix qu’il expofe.
Job IJader a donné des oblervations fur la formation
des os. Il ne croit pas que les coraux foient con-
druits par les polypes, qui en font les habitans. Il a
écrit fur la génération. C ’ed dans la mere qu’il cherche
l’origine du foetus.
Bryan Robinfon, jatromathcmaticien. Il fît des
expériences fur des iydémes de vaifTcaux, jilus ou
moins amples, plus ou moins libres,plus ou moins
longs, n trouva la vîted'e ( produite par une caulé
commune, la pefanteur) en raifon fous-doublce
inverfe des longueurs & des diamètres, ü a cru avec
Bellini, que la vîteffe augmente dans les vaidéaux
libres, quand une partie des vaifléaux du corps animal
ed obdruée. Il n’a reconnu dans les tendons
qu’un fentiment obfcur. 11 explique la fecrétionpar
riiuraélion fpcciHque que les glandes exercent fur
(les particules déterminées de nos humeurs. Dans
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fes expériences fur la tranfpiration il l’a trouvée
moins abondante que l’urine. Il a fait d’autres expériences
fur l’effet que didérenies liqueurs font fur les
fibres folides, ou fur les cheveux qu’on y met en
macération. Une théorie nouvelle des humeurs. M.
Robinfon a comparé la quantité de nourriture dans
différons animaux 6c dans différentes perlonnes. Il
a donné des tables fur la proportion differente du
coeur 6c du foie dans différens animaux, elles font
immenfes l’une 6c l’autre. Le coeur ed grand dans
les animaux fauvages & dans les animaux à fang
chaud, le foie l’ed dans les animaux domediques ôc
dans les poidbns. Il a traité encore du vomilfcinent,
du nombre des pouls dans la fievre , des effets de
la bile, de la refraéHon differente des humeurs de
l’oeil.
Antoine Ferrein, anatomide. Il a donné un mémoire
fur Us mouvemens de La machine Inferieure6c
pludciirs mémoires anatomiques. 11 fut illudré par le
Nouveau fyjiérne de la voix, dont il explique les tons
par la feule icnfion plus ou moins grande des liga-
mens de la glotte.
François Quefnai a beaucoup écrit fur la phyjiolo-
gie. 11 a réfuté Sylva, & fait peu de cas de la révul-
fion 6c de la dérivation. 11 admet une contraélioii
convulfive des arteres. Il traite des humeurs, il eu
compte quatre , & met la gelée à la place de la bilô
noire. Il luit fouvent Boerhaave fans le nommer, 6c
le réfute en le nommant. 11 admet la férié décroiffan-
tc des globules. 11 croit à la conviilfion du période
6c de la diire-merc.
Jean Pnngle, prcficlent de la fociété royale, a fait
d’importantes expériences fur la piitréfaélion des
humeurs, qu’il didingue de l’alkalelcence.
Lamorier en a fait fur la caufe qui empêche le vo-
miffement dans les chevaux, fur les douleurs "que
l’on fent dans une partie amputée, 6c qu’il attribue
au nerf comprimé par l’artere fa compagne.
J. André Segner, l’éditeur de Nieuu'etydt, a calculé
la force que perdent les mufcles en agiffant. II a
donne une Théorie fur Us trois ordres des ■ valvules dit
colon.
Guillaume Porterfîed, jatromathématlcien , 6t
Stahlien. Son ouvrage principal traite de l’oeil. Il
croit un changement intérieur de l’oeil ncccffaire, &
l’attribue à l’ame qui , félon lu i, ed également la
caufe des mouvemens vitaux, quoique la volonté ait
perdu fon influence fur ces mouvemens par l'habitude.
Brov/ne Langrish a donné des analyfes de l’iirine
& du fang, & des expériences fur l’effet de l’eau do
laurier caufé de la vapeur du foufre. Il a donné im
Traité fur U mouvement mufciliaire ; il a fenti que les
fibres ne font pas des chapelets des véficules,& il dérive
le mouvement du dimulus, que l’efprit éthérien
applique aux élémens des fibres. Il a écrit fur le
mouvement du coeur.
Les oblervations de M. Ryo, fur la tranfpiration
fanéforienne , faites fur lui-mcme, font ires-exaéles.
Il a trouvé la proportion de l’iirine la tranfpiration
ade/ différente de celles de Sanélorius.
Jofeph Lieuiaud a donné plufieurs mémoires fur
la phyjiologie, fur les efprits 6c fur la fccréiion. U
n’attribue le vomiffement qiiM rdlomac même. La
rate ell faite, félon lui, pour fe remplir de fang dans
les intervalles de la digellion, & pour fournir une
plus grande abondance de fang , pendant que cette
fonélion dure.
Les expériences de Jean Bclclner, fur la teinture
rouge, que la garance donne aux os des animaux, ont
été vérifiées dans tous les pays de l’Europe & par
nous-mêmes.
François du Hamel du Monceau , utile citoyen, a
vérifié des premiers ces obfervations , 6c les a
variées. U a cru pouvoir alfurcr cpie Icpcriolle eff
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l’organe & même la matière dont fe forment les os,
dont les lames feroient des lames intérieures du pc-
riofte endurcies. Il a fait d’autres expériences l'ur
l’ente animale, telles que celle des éperons entés fur
la tête d’un chapon.
Michel Chriffophle Hanow a fait des expériences
pour trouver la force avec laquelle le fouffle éleve
le poids attaché il une velfie. Il a écrit fur la phyjîo--
logie. Il eff Stahlien, mais il admet l’irritabilité.
Jofeph Zinanni s’eft élevé contre l’opinion qui
attribue aux polypes la formation des coraux.
André Paffa a vu le mouvement du lang, qui dépend
de fa pefanteur. Il a écrit fur l'origine des
réglés.
François Boifllcr de Sauvages, jatromathémaii-
cien des principaux du fiecle, 6c zélé Sfahlien. Il a
calculé les forces du coeur, 6>C trouvé qu’elles ne
peuvent pas être l’eff'et des nerfs. Il a fait voir que
dans un fyftême de vaiffeaux, la vîtefl'e ne s’accroît
pas dans les vaillcaux libres , lorfqu’il y en a d’ob-
ilrués. Il croit que dans le pouls la nouvelle quantité
de fang poulTéc dans l’artere entre pour peu de
diofe : il évalue et fort peu la prcfiîon latérale. Il regarde
l’elprlt animal comme clcélrique, & c’cil par
cette qualité qu’il ex[>lique le mouvement mufeu-
laire. Il a écrit lur la coniraêlion des arteres : il ne
croit la fonime des lumières de toutes les branches
artérielles qu’oélnple de la lumière de l’aoric. C ’efl
de l’adhéfion qu’il dérive l’operation des mcdica-
mens. 11 a fai: des expériences fur la facilité avec
laquelle la peau fe prête l’cxtenfion. L’artere liée
ne fe contrarie pas; l’aorte liée ne produit point de
paralyfie, félon M. Boiffier. Il efl du fentimenr de
^Hambcrger fur les points contcflés de la rcfpiration.
Sur le gonflement du cerveau dans l’expiration, il
cfl de mon fcniiment. Il croit la religion catholique
intérieurement lice ù l’hypoihefe de Stahl. 11 calcule
la vîteffe du fang, & fa diminution dans les vaifi'eaux
capillaires. Il cherche la raifon qui empêche les veines
d’avoir un pouls.
Abraham Kaauw, neveu de Boerhaave, a laiffc
quelques écrits du premier mérite. Il n fait des expériences
fur l'cfi'et de ropiiim , l'ur les blelî'ures de
la diire-mere , fur les nerfs, fur les élémens du corps
animal.
Claude Nicolas le Cat n’a pas été en garde contre
les hypothel'es, il s’en efl permis d’abfolument improbables,
telles que l’origine de la mucofité noire
de l’oe il, attribuée au mélange du foufre 6c du mercure.
Il a donné un Mémoire '^Jur le mouvement mufeu'
lairc, qu’on a couronne il Berlin. Il y a quelques cx-
péricnec.s 6c beaucoup d’hypothefes, les expériences
même font outrées au-delà du vrai : l’hypothde eff
à-peu-près celle de Stenon. Il a combattu l’infcnfibi-
lité des tendons, de la dure-mere ; il a cependant vu
6c rajjporté lui-mcme les expériences qui la prouvent.
Il ajoute une ame végétable à Famé ordinaire.
Dans une autre hypothele," il dérive les règles d’une
phlogofe vénérienne. Daas une autre encore il fait
le fuc nerveux des nègres noir, 6c explique par-là
ïa noirceur (le l’épiderme de ces hommes.
Jean Etienne Berticr a tait pliificurs expériences ,
que les autres phyfiologifles n’ont point ratifiées.
Il arejotté le mouvement pcridaltique des intcllins;
d attribue à l’air clallique , contenu dans le l'ang, le
mouvement progreffit & la circulation.
Henri Baker a écrit fur le polype 6c fur les plîéno-
mcncs du iang dans les vaiffeaux capillaires. 11 a
décrit la refulcitation de l’animal à race, apres une
inort qui paroît parfaite.
Chfton ^Viluringham, premier médecin du roi
d’Angl(îtcrre,afaitde nombreufes expériences pour
déterminer les diflcrens dégrcs de réfillance , que les
arteres oppofetit à l’air forcé dans leur cavité :
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recherche entièrement nouvelle. Il a trouvé dans la
foibleffe des arteres du baflîn , 6c dans la dureté des
veines qui y répondent, la véritable caufe de la
congeffion du fang dans la matrice, 6c des regies. Il
a fait des obfervations fur l’oeil 6c l'ur les forces re-*
fringantes de les différentes humeurs.
Benjamin Hoadley, bel efprit, a écrit fur la ref-
piration, & il a ciefendu une ma uvaile caufe avec
bcaucouj) de pUnifibilitc. Il foutenoit la préicnee de
1 air entre la pleure &. les poumons.
Joleph Exuperc Benin combattit le nouveau fy-
Itcme de Ferrein fur les cordes vocales. Il a écrit fur
1 utilité des fibres tendineules, des mufcles droits,
lur les branches qui dans le foetus naiffem de la veine
ombilicale & qui rraverfent le foie , fur la circulation
des efprits animaux ; fur le mouvement alternatif
du iang dans les veines du foie, dont la caufe eff
dans la reljiirarion.
Jacques Parlons a écrit fur le inouvcmcnt mufeu-
laire, 6c fur-tout fur la phylionomic, dont la caufe
ell dans 1 aélion j)erpétuée des niulcles, qui caraéléri-
fent la palîion dominante. Dans un ouvrage fur la
génération il s’oppofe à M. deBufi'oii, 6c l'outlent
que la mere forme l’enfant. Il explique les phénomènes
des polypes, des parties du cor])s animal, qui
renalilent d eiles-memes. Ce font des germes préexi-
ffans qui fe développent, 11 a traité de la formation
des coquillages,
Antoine Petit, célébré anatomiffe &: accoucheur,
a donné une nouvelle théorie de la caufe de l’acco:i-
chement. Les fibres répandues fur la furface de la
matrice cedent, rant que le col de cet organe peut
fqimiir de ces fibres: quand le col n’en peut plus
fouimr, ni s’émincer davantage, les fibres de la
matrice irritées Je coniraaent, 6c Je coi aff'oibli ne
réfiffe plus.
François David Hcriffanr a fourni pliifieiirs mémoires
phyfiologiques lur la formation des dents, lur
celle des os 6c des coquillages. Un îiiVu cellulaire
fait le fondement de l’os 6c de la coquille, 6c une
terre crétacée e.xtravaice dans ce tiflu leur donne la
dureté.
Théophile (le Bordcii a écrit lur les glandes, fur
le tifi'u muqueux ( cellulaire ) , où il a un peu trop
négligé de citer ceux qui avoient fait connoitre l’im-
p()i tance de ce tillii. Chaque glande a fa v ie , félon
iu i, 6c la compreliion ne contribue pas au movivc-
mcntdes fucs , à celui de la falive. Il admet avec la
Cale une aélion 6c réaéfion du tiffu cellulaire 6c de 1 oflomac. Il s oppofe , 6c avec raifon aux expériences.
Il a enrichi la Icmeiotique d’une quantité de
nouveaux pouls. Il regarde le corps huiiuin comme
parti en deux parties égales.
De diii'ércns aviteurs qui ont travaillé fur les proportions
des naiffances 6c des morts, fur les probabilités
de la vie, 6c lur l’ordre avec lequel le genre
humain rentre dans le fcpulcre, le plus complet cft
L. Pierre Sulmilch.
Jean Linings a donné deux mémoires fur la tranf-
puaiion , & des tables drell'ées lur fa propre expérience.
Sur le tout il croit l’urine plus abondante que
la tranlpiratioii.'
M. de Giandjcan de Fouchy a montré , par le
calcul, combien peu le (yüêine des monllres accidentels
eff probable.
Charles Bonnet a beaucoup travaillé fur clifferens
points importans de la phyfiologie. Il a veillé tres-
exadfemcnt lur les pucerons, depuis le premier moment
de leur v ie , 6c les a trouvé fécondes, fans
avoir jamais été accouplés. Ils loiit vivipares dans
la chaleur, ovipares clans les mois plus tempérés.
Il a divilé des vers aquatiques , qui fe font
réintégrés lans penne , 6c dont la nature a rétabli
la tête, 6c tous les organes. L’cffai analytique fur