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820 S P A Broom with trifoUau fmooth Uavcs Jîttîng clofc to
thi branchts vhkk an angular and unarmed and
frnooth pods.
9. Span-genit à feuilles ternes foÜtaires, h rameaux,
à lix pans, àlommités fleuries. Span-ginît
ti’Orienc.
Spanlnm foUis foUt.iriis tcrnaiifqui , ramis fexangu-
Urïhus aplcc Jlorifcris. Linn. Sp. pl.
Eajlir.’i broom with round , fmooth compreffid
pods.
P 10. Span-genSt ù feuilles ternées, à rameaux
Tindrci^
anguleux , épineux , cytile épineux.
SparilumfoUis urnatis^ ramis angulatis
fpinojîs. Uort. Cüÿ.
Prickly cyiifus.
II. Span-genci à tige d’arbre rameufe,
épineule, à feuilles formées en coins &
grouppées , à fleurs lülitaires latérales.
Spart-genct des Itidts orientales à feuilles
d’arroche.
Spartium cault arborejanu y ramofo y
acuUato , foliis cund-formibus confenis ,
jloribus foiuariis Lauralibus. Mill.
Prickly broom with purjîaln leaves , or
Kibofiy o f the w:(l-Indies.
La premiere efpece elt le genêt d’Efpagne commun,
dont on fe fert depuis trcs-long-tems pour
l’ornement des jardins ; les hivers rigoureux qui le
font l'ucccdés depuis quelques années ayant fait périr
les pieds qui éioient expolés à tous les vents, l’ont
rendu moins commun qu’autrefois; on connoît l’elfet
agréable de ce grand arbrilTeau , lorfque fes branches
fouples & inclinées, femblables au Icirpe, appelle
commiincmcnt jonc, font chargées des bouquets de
grandes fleurs d’un jonquille brillant, qui mêlent
une odeur fi douce aux parfums de l’été ; on en a
deux variétés, l’une anciennement connue nous eft
venue d’Efpasne, l’autre a été apportée du Portugal.
Le premier de ces fpart-genét a de plus grofTes
branches, des feuilles plus larges, déplus grandes
fleurs, d’un jaune plus foncé que le fécond; tous
deux s’élèvent à huit ou dix pieds & donnent des
fleurs, quand la faifon n’ed pas brillante, depuis le
mois de juillet, quelquefois depuis la mi-juin juf-
qu’en feptembre : on les multiplie parleurs graines,
qu’il faut femer au printems, dans une planche de
terre ombragée , elles lèvent très-aifément : l’automne
fiiivanre on tranfplantera les petits genêts en
pépinière, à un pied les uns des autres, dans des
rangées disantes de deux pieds ; on fera choix d’un
emplacement bien abrité, ayant foin de les enlever
avec labeche ou la truelle , & de ne pas bleffer leurs
racines qui fe déchirent aifément ; ils pourront être
plantés à demeure au bout de deux ou trois ans, car
plus âgés ils ne fouffrent plus la tranfplantation. Si
au lieu d’établir ce femis en pleine terre , on le fait
dans des cailfes portatives, fon fuccès fera plus alluré
par la facilité qu’on aura de les mettre le premier
hiver fous une caifl’e vitrée ; la petite pépinière doit
être couverte durant le froid d’une charpente légère
fur laquelle on pofera de la fane de pois ; lorfque ces
arbrifleaux feront plantés , il conviendra de mettre
toutes les automnes de la litiere autour de leurs
pieds.
On cultive depuis quelque tems un genêt d’Efpagne
à fleur double de la plus grande beauté ; les
fleurs dans lefquelles on reconnoît à peine la forme
papilionacée , parla quantité des pétales qui jail-
liffentdu fond, font auflî belles que des jonquilles,
n’ont rien perdu de leur fiiave odeur; elles ont
même le mérite de fe fuccéder plus long-tems que
les fimples ; mérite particulier aux fleurs doubles ,
dont les pétales ne peuvent fe débarraffer de la foule
S P A
qn'iles prelTe que fuccelîiveinem & avec une forte
d’effort à tous ces agrcmens : cet arbuüe, un des
plus beaux dont on puiflé décorer les jardins, joint
encore le prix de la fingularité , car la famille des
plantes légumlneules n’offre prefque point de fleurs
doubles : cette précieufe variété le muhiplie par les
marcottes &même par les boutures ; mais plus fiire-
ment en la greffant en approche ou en fente fur des
genêts d’Elpagne â fleur fimple, de la même maniéré
dont on greffe les jafmins ( k'oye^ Variiclc Greffe
S u p p l.y , ils doivent former un des plus beaux orne-
mens des bofquets d’été.
La fécondé elpece naturelle de l’Inde ne laiffe pas
que de fubfifler en pleine terre dans nos climats,
rarement s’éleve-t-elle au-defl'us de trois pieds; les
tiges dii'perlent au loin leurs branches & forment un
gros buiffon; les feuilles formées en alêne font ùil-
pofees en rayons autour des branches; à leur bout
naiffent en petits bouquets fes fleurs jaunes, mai^
de moitié plus petites que celles du n'^. 1 : elleslont
inodores, 6c il leur luccede de petites filiques veluus
contenant deux ou trois petites lemences rénifor-
mes ; cette elpece veut être femee en automne ; fi
l’on attend jufqu’au printems, les graines ne lèveront
le plus fouvent qu’un an après, à moins qu’on ne
les contraigne à la germination, en les traniportant
fucceffivement fur des couches récentes.
La troifieme elpece s’élève à fix ou lept pieds de
haut fur des tiges grêles & flexibles qui pouffent des
branches menues femblables au feirpe ; les fleurs
font très-petites 6c d’un jaune foncé, il leur luccede
des filiques courtes 6c enflées qui contiennent une
feule femence large 6c rénifbrme : cette efpece croît
nauirellemcnt en Efpagne 6c en Portugal, ainfl que
la fuivante ; celle-ci s’élève fur une groife lige, dont
l’écorce de la troifieme année devient canneléc,grife
6c comme fpongieiife, à la hauteur de huit ou neuf
pieds ; il part de cette tige nombre de branches d’iui
verd-blanchâtre , très-grêles , fcirpacces , garnies de
loin en loin de très-étroites feuilles argentées; ces
feuilles fortent quelquefois au nombre de trois de
l’aiffelle des dernieres ramifications ; les fleurs naif-
fent aux côtés des branches en très-petits bouquets,
elles font blanches 6c petites, il leur fuccede de
grolfes foliques qui contiennent une feule grofle
femence ; les femences font fujettes, ainfi que les
haricots, à fe pourrir en terre, pour peu que contrariées
par un tems froid elles y demeurent oifives ;
c’eft pourquoi il ne faut les lui confier qu’en avril »
& attendre même plus long-tems, fi l’air n’efl pas
encore fiiffifamment échauffé; il faut les planter à un
pouce de diftance les unes des autres dans des caiffes
emplies de bonne terre légère, on fera paflèr l’hiver
à ces caiffes fous des maffifs ; le printems d’après on
tranfplantera ces jeunes fp a n -g e n ê ts , chacun dans un
pot, qu’on abritera les hivers fuivans. La troifieme
ou quatrième année on en peut tirer les arbuftes
pour les fixer à une bonne expofition ; mais à tout
événement on en confervera toujours deux ou trois
individus dans des pots, afin d’être affuré de n’en
pas perdre l’efpece.
Le /2°. 3 eft le genêt commun de nos bois, il mérite
d’être cultivé dans les jardins , il fait un effet
charmant pendant tout le mois de mai par fes gerbes
de fleurs d’un fi beau jaune ; lorlqu’il eft cultivé, il
s’élève fur un tronc robufte à près de neuf pieds ; il
faut en jetter des buiffons vers le milieu des maffifs
des bofquets printaniers, 6 c en border les taillis
dans les deferts à l’angloife & les ailées des parcs ;
il fait un point de vue charmant lorfqu’il eft planté
en mafte au bout d’une allée droite, qui fe continue
par une bifurcation.
Lafixieme efpece croît naturellement en Portugal 6c en Efpagne ; fa tige eft plus robufte que celle du
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S P E
genêt precedent ; les branches viennent plus droites
6c font creufees de cannelures plus profondes ; les
feuilles qui ont toutes trois folioles (ont beaucoup
plus larges , ainfi que les fleurs, dont le jaune eft
pliisintenfe, ôc qui ont de plus longs pédicules; mais
ce ge.net n’efl pas fi dur.
Le n'^. 7 nous vient de Portugal, il a la même
taille 6c le même port que le précédent ; mais il eft
plus garni de feuilles qu’aucune des autres efpeccs ;
les fleurs font jftus ferrées, plus grandes ôê d’un
j.iune [)Iiis foncé.
C’ert la même contrée qui produit la huitième
efpece ; fes tiges 6c lés branches font grêles, angu-
leufes, unies 6c garnies du bas en haut de feuilles
étroites, ternées & affifes ; les fleurs naiffent en longs
épis au Ijout des rameaux ; elles font grandes 6c d’un
jaune éclatant, il leur fuccede de petites filiques
comprimées ; ce fpart-genêt eft un cyiife dans Tour-
nefort.
Le n°. c) habite l’Orient ; fes tiges 6c fes branches
relevées de fix arêtes, font grêles 6c fouples ; elles
font garnies feulement vers le bout d’un petit nombre
de feuilles, tantôt fimples, tantôt à trois folioles ;
les fleurs font petites, d’un jaune pâle, 6c naiffent en
épi lâche, terminal.
La dixième efpece eft une produéfion maritime
des côtes d’Italie 6c d’Efpagne ; fes tiges s’élèvent à
cinq ou fix pieds ; elles pouffent des branches flexibles
& anguleufes, armées de longues épines qui
portent des feuilles ternées; les fleurs pourvues de
longs pédicules naiffent en grappes au bout des
branches ; elles font d’un jaune brillant, & fonifui-
vies de filiques courtes 6 c ligneufes, qui ont une
bordure épaiffe fur leurs arêtes fupérieures, elles
contiennent trois ou quatre femences; cet arbriffeau
ne peut fubfifter en plein air dans nos contrées fep-
tentrionales 6c occidentales, à moins qu’on ne lui
donne un emplacement très-chaud ; il faut en tenir
quelques pieds en pots , qu’on placera l’hiver avec
les myrtes 6c les lauriers.
Le n'^. Il eft très-commun à la Jamaïque 6c dans
pUifieurs autres contrées des Indes occidentales ; ce
petit arbre s’élève à douze ou quatorze pieds fur une
tige couverte d’une écorce brune 6c rude, elle fe
dlvifeen plufieurs branches prefqu’horizontales, qui
font armées d’épines courtes , brunes 6c courbées ;
les feuilles font roides & fortent par bouquets ; les
fleurs naiffent folitaires aux côtes des branches fur
des pédicules déliés , elles font d’un jaune brillant,
il leur luccede des filiques lenticulaires qui contiennent
une feule femence qui fert à multiplier ce
genétfû demande la même éducation 6c le môme
régime que les plantes des pays les plus chauds ;
c’eft-à-dire, qu’il faut le femer dans des pots fur une
couche deian , & le tenir conftamment, meme au
plus fort de l’été , dans la ferre chaude, fix femaines
après que les graines font levées ; il faut mettre chaque
individu dans un pot particulier, qu’on plongera
dans une couche chaude, ayant foin de les ombrager
convenablement jufqu’à parfaite reprife; cet arbrif-
feau demande d’être arrofé tous les deux ou trois
jours; fon bois fournit l’cbene d’occident qui eft
d’un beau brun-verd, il prend un poli irès-agréable ;
on s’en fert pour plufieurs ufages, 6 c les luthiers en
font grand cas, étant très-dur & très-durable : l’ébene
noir vient d’orient, 6c c’elf un arbre d’un genre différent
; nous devons à Miller les détails qui concernent
les efpeces de ce genre qui ne font pas fous nos
yeux. ( M. le Baron DE T s c h o u d i . )
§ SPECULUM U T E R I , ( Chirurgie. ) L’objet
du fpeculum uteri eft de trouver plufieurs puiffances
qui écartent &foutiennent uniformément les parties
de l’orifice du vagin , & le vagin même à une certaine
profondeur ; voici un nouvel inftrumeni de
S P E Sar
cette efpece qui nous paroît avoir des avantages fur
celui de Scultet, & les autres qu’on a inventés juf-
qu’ici.
_ Cey^ecü/uw , trcs-fimple en chacune de fes parties,
ne paroît compolc qu’à l’afpeft de toutes les
pieces réunies. Ces pieces font toutes femblables 6c
ne font qu’au nombre de fix, qui fe meuvent par
un feul 6c même moyen fix fois répété.
La façon la plus fùre de m’expliquer clairement,
eft de ne confidérer qu’une piece à la fois. Fig. u
planche I I . de chirurgie dans ce Suppl.
Il ne taut voir d’abord qu’une branche droite de
deux pouces trois lignes de roi de longueur ,infinuée
dans le vagin ; 6c par quel fecours on peut la remener
du centre à la circonférence.
( Pour les perfonnes maigres ou celles d’un embonpoint
ordinaire , les branches doivent avoir un
peu plus de deux pouces de longueur; mais pour
celles qui font fort graffes, dont les levres de la
vulve font extrêmement épaiffes , les branches doivent
être d’un pouce ou un pouce 6c demi plus
longues. C’eft ce qui m’a fait penfer qu’il faut en
avoir de trois longueurs, 6c les monter à vis. )
Chaque branche de cette efpece bien proprement
arrondie dans fa longueur , 6c par le bout, a deux
lignes de diamètre réduites à une ligne à fon extrémité.
En tirant la branche courbe b , par la chaîne d ,
qui paffe fur un tourillon c, cette branche courbe
vient fe noyer dans la portion du cercle creux Z",
dont on voit le profil g , Pl. II. fig. , Cr 2.
1! ne s’agit plus que d’expliquer comment les fix
chaînes des fix branches droites feront tirées également,
6c en même tems. C’eft une fécondé idée à
réunir à la premiere, & alors tout le méchanifme
eft rendu fenfible.
Sur les tourillons où paffent les chaînes , fe place
un fécond cercle plein , qui loge l’épaiffeur de chaque
chaîne dans une rainure intérieure, où elles
font toutes attachées féparémenr. Le cercle a refte
fixe , le cercle b eft mobile,/’/. II.fig . j .
Le cercle a eft tenu d’une main, Ôc de l’autre
on fait mouvoir le cercle b.
On aura une jufte idée de ce mouvement, fi l’on
prend d’une main le fond d’une tabatière ronde 6c
fermée , 6c que de l’autre on faffe mouvoir le
deffiis.
Une troifieme 6c derniere explication , c’eft le
moyen d arrêter le fécond cercle au degré qu’on
juge à propos. Le premier cercle, toujours tenu
fixe, porte les pas d’un cliquet fur un quart de fa
circonférence, étendue bien plus grande que tout
le développement poflible. Le cliquet pofé fur le
cercle mobile en fuit & en arrête fucceffivement le
mouvement. Pour le relâcher après, tout le monde
connoît l’ufage d’un cliquet à queue.
On voit fig. 4 , le développement entier du fpe~
culum uteri dont l’intelligence eft facile. Ces principes
déterminés, on peut conftruire le même infiniment
de differentes façons. Celle dont je donne le
deffein m’a paru la moins compofée. Mais, pour
plus d’aifance & de force , on peut ajouter un barillet
fur lequel une chaîne fe dévidé par le moyen
d’uneclef pareille à celle d ’une montre. Cette chaîne
de trois pouces de longueur eft arrêtée à l’extérieur
du cercle mobile par une de fes extrémités , & par
l’autre au barillet. Le barillet porte un rochet, avec
fon cliquet ajufté fur le cercle immobile qui en arrête
le mouvement à l’endroit où l’on veut borner
la dilatation du vagin. C’eft ainfi qu’eft conftruit le
modèle.
Les branches & le cercle qui les fupporte font
d’acier, & le cercle mobile eft de cuivre jaune. Je
penfe que le loutferoit mieux en argentjles parties