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POIGNARD ou Dague , ( An mllltaln. ) Outre
l’épée,leschevaliers, lesgendannc-s, 6'f.avoient
tin poignard ou dague qu’ils poitoient à la ceinture
ou au côte , comme on porte aujourd’hui la baïonnette.
Cette arme cioit en iilagc parmi les Romains,
ôe ils l’appelloientpara\omum , parce qu'il étoit fui-
pendu ad {onam à leur ceinture. Les hilloricns François
qui ont écrit en latin, l’appellent cuUrum, Voici
le principal ufage de cette dague.
Lorfque, par exemple, un gendarme en avoitren-
verfe un autre de fon cheval, il quittoit Ion épée &
prenoit Fa dague , comme plus ailée à manler, &
cherchoit le défaut des armes pour la lui enfoncer
clans le corps. A la bataille de Bovines,un fort garçon
, nommé Cotnmou, ayant renverfé le comte de
Boulogne, lui avoit ôté l'on calque , & l’avolt fort
blelTc au vifage ; il voulut lui percer le ventre avec
la dague , mais les cottes de mailles étoient ^i bien
attachées aux pans de la cuiralTe, qu’il ne put le
blelTer. Cet ufage de la dague lui fit donner le nom
Ao. miféricorde ^ parce que dès qu’un chevalier cioit
ainfiterralTéparfon adverlalre, ÔC que cclui-ci tiroit
fa dague pour le tuer, il falloir qu’il demandât quar-
lier & miléricorde , ou bien il étoit tué. ( V')
§ POILS , f. m. ( Anat. ) ce qui croît fur ia peau
de l’animal en forme de filets déliés.
L’homme naît velu ; il l’efl dans le fein de fa mere,
& il naît couvert d’un poil folct prefqvie dans toute
• fa furface. Le vifage de la dame la plus délicate elt
couvert de ces poils. Il naît cependant de tems è autre
des enfans, où au lieu d’être courts ik d’une mollelTe
particulière, les poils du vifage 6z de tout le corps
font d’une longueur confidcrable. Ce font de teis
enfans qu’on a pris pour des linges.
Le Heu natal des poils , c’ell la grailTe ou la ceilu-
îolité. On en a trouve dans l'épiploon, dansi’ovaire,
dans des fidulcs&des antheromes. La ccllulofitc placée
fous la peau produit les poils naturels ; il y en a
cependant de plus foibles 6c de plus courts qui ne
paroiffent pas palTer la peau.
Les poils qui nailTent de la cellulofité fous la peau ,
commencent par un bulbe coloré , ovale ou rond.
Ces bulbes reçoivent du liffu cellulaire par uu hénii-
Iphere plus délicat ÔC plus vafculeux , desvaiîî'eaux ,
des nerfs même & des libres cellulaires. Je ne garaii-
lis que les dernieres.
Le milieu du bulbe efl recouvert par une enveloppe
dure , luifante, compofée de lames, plus tendre,
plus rouge & plus étroite du côté de la peau ,
fous le trou de laquelle elle fe terjnine ; U figm e du
bulbe efl oblique , & il eft très-vafculeux. Quand on
l’ouvre, il répand une liqueur fanglantc, qui doit
avoir été renfermée dans une cavité. On y diitingue
alors un antre bulbe plus étroit, plus cylindrique ,
6c qui cfl continu à l'hémiiphere vafculeux. Ce n'cfl
qu’après avoir ouvert ce grand bulbe que l’on découvre
le poil lui-même , encore mou ; entre lui 6i fon
bulbe intérieur il y a de la vifeolité. Je ne connois de
bien afl'uré dans l'homme que le bulbe 6i le /’oi/qu'il
renferme.
Quand le poil efl arrivé au trou de la peau par lequel
il doit paÜ'er, il perd fon enveloppe extérieure,
la fécondé accompagne le poil: il trouve dans la peau
, ou dans une glande fébacce , une ouverture par laquelle
il pafTe. Arrivé à répidermeilne la perce pas,
il devient conique, poulie l’épiderme devant lui, 6c
s’en fait une gaine extérieure , prei'que de la fubllan-
ce de la corne élaftlque & prelque indeflruélible ,
puifqu’elle fe conferve dans les momies. Quand on
ouvre la gaine on trouve un certain nombre de filets
clafliques, jufqu’à dix, unis entr’eux & avec leur
gaine par un tiffvi cellulaire. Ce tlffu en forme de
réfeau remplit l’elpace entre les filets. U cft abreuve
d’une vlfcofité.
Torn IF,
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II y a de la variété dans lesdidcrens animaux ; j ai
parle du poil de riioirunc. 11 ell cylindiâque au furtir
de la peau; fon extrémité d l conique, je n’y connois
m noeuds ni branches. Les polis noirs font les plus
épais , les pfiles les pltis minces.
Ils font d’une dureté fingulicre. Un feul cheveu
de 1 homme a foucenu io6p grains; leur force augmente
avec 1 age. Un poil eft tiois fois plus ton dans
la vieilleflc que dans 1 enfance. Les chiens qui digèrent
des os, ne digèrent pas les cheveux. La machine
de Papin même ne fauroules changer.
_ Leur couleur dépend du fuc, dont leur tiflu cellulaire
intérieur efi abreuve. Ils font blancs dans le
foetus , & les animaux en confervent la blancheur
dans les pays les plus froids , quoique les hommes y
aient les cheveux bruns. Dans des pays froids, mais
plus tempérés, ils font pfiles , blonds oü roux ; a
melure qu’un pays approche de l’équateur, ils deviennent
plus noirs , aulli bien que les yeux, ün ca
a vu de verds dans des villes où l’on travaille en cuivre.
Aucun quadrupède n’a le poil d’une couleur
vive , au lieu que les plumes jouiflcnt de la olus
grande variété Ôi du plus grand éclat dans leurs
couleurs.
Dans la vicillclTe les poils deviennent gris clans
tous les pays; il n’y relie que l’épiderme, & le fuc
de la moelle ccdlulaire a dilparu; ils deviennent en
même tems comme tranrparens.
Les cheveux des pays froids font droits, ils fe fri-
fent clans les pays chauds; le contraire règne dans la
laine qui efl frifee dans les pays froids, & roide dans
les climats les plus chauds.
_ Les cheveux croifent continuellement. Dans la
vieilleiTemêmeilsrenaiirentà mefure qu’on les coupe,
ün prétend qu’ils ont pris quelquefois de l’ac-
croiiTemeni dans les cadavres, lia rcvicimen: même
dans les cicatrices ôc dans le nouveau chevelu qui
fuccede à l'affreufe opération des fauvages. Les animaux
ont peu de poils dans les pays chauds, nos
chiens même y deviennent chauves.
Ils n’ont aucun fentiment. La douleur qu’on fent
lorfqu’on les arrache eft dans la peau.
Diftiüés ils donnent beaucoup d’cfpnt alkalin &z
un peu d’eau qui lent l ad. Aucune partie du corps
animal ne les égale pour la quantité du fel volatil.
Dans plufieurs animaux ils nalfi'ent fans autre
organe qu’une liqueur qui s’épaifdt en s’exhalant.
Uiie vifcoliré graft'e les fuit depuis le tiftù cellulaire
qui eft fous la peau , 6c les défend du djfféchement.
( I/. D. G . )
POILVACHE, (^Géogr. ) grande feigneurie des
Pays-bas Autrichiens, dans le comté de Namur, aux
bords de la Meufe : c’eft la premiere des douze pairies
du comté ; mais c’d l le (ouverain qui la poftede :
elle avoit autrefois une ville de fon nom , de même
qu’un château très-fort, que Marie , comtell'e d'Artois,
racheta de la maifon de Luxembourg, dans le
XV® fiecle , 6c dont on ne voit plus aujourd’hui que
les ruines. ( D . G. )
POINT, en AJironornu , fe dit principalement
des équinoxes ; équinoxiaux , des follliccs ;
polnrs foifticiaux, des apîlde.s ; polnc de la plus gran-
<le 6c de la plus petite dillance; du point de l'écliptique
, fitué dans le méridien ; point culminant ; enfin
du point d’égalité ou du foyer fupérieurd’unt cllipfe
pour lequel le mouvement d’une planete eft eft'e.n-
lieUcmcnt uniforme. FoyeiEQVAHT,punldur/: cquun-
ils , Suppl. ( M. DE LA L a n d e . )
* Po i n t -c h a m p a g n e , ( Blajon. ) Le points
ch.impagnc, dans le blalbn d’Angleterre , eft une
marque dcshonorable , ou une tache a ia nobiefte ,
qu’un gentilhomme ell forcé de porter dans l'es armes
, lorfqu'ii a tué un ennemi qui demandoit quartier,
Cette piece eft rare dans le blafon de France :
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