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558 Q U A,1 X , .
luite. II peut alors arriver que -v — d x , .r <i x
foient des qiiandtés qu’on lacli« intégrer , quoique
l’on n’ait point de methode qui donne iimiicdialenient
A A'./a- - . ________
Si l’on cherche S d x S X d x , onia trouvera égale
« A- -î -Vt/.v —A.v A’ i/.v ,qui e(l une intégrale limple,
de même S A' d x S X ' d x = S X d x. S X ' dx —
5“ A ' d X , S X d .V, forme qui dans pluficurs cas d l
plus fimple.
Si par exemple on y = S ! x A 'J .v , on peut
faire y = x lx S X d x - S ^ S X d x , qui eft une
formule plus fimple , lorfque S X d x eü algébrique.
Voyez là-ddTus le calcul intégral de M. Euler, tome
premier^ chapitre 4 & fuivani de la premiere JcHiotu
Si l’on a de meme S A A ' J .r , 6c qu apres l avoir
égalé à A ^ S' A d x ^ — S X d x d x faifant d A
A B d Xy on ait cette fécondé intégrale égale à
S (S X d Xy A d x ) . B -
^ ^ SA /dT , A d xydB que ce dernier membre
foi: n S A’ A ' dx , on aura encore S X X ' d x ,
pourvvi qu'on connoifie S X d x $iS S X à x A 6 x,
ce qui arrive dans une infinité de cas ; fi on a S'
d x + B à x ) on peut la mettre fans cette forme
A d a: 4 - S B —d A d x ,\ e figne S fe rapportant à la
caraélcriHique d ; c'eft par ce moyen que M. de la
Grange eft parvenu à trouver les équations de
maximum, h'oyeieet article.
Enfin, dans le cas des différences finies, on a
S A' A V = A’ A — S .V A A — £ A AT il V. (0)
QUANTITÉ, ( Mufque. ) Ce mot, en mufique ,
de même qu’en profodie, ne lîgnifie pas le nombre
des notes ou des fyllabes , mais la durée relative
qu’elle doivent avoir. La produit le rhythme
comme l’accent produit l’intonation. Du rhythme,
de l’intonation réluke la mélodie. Voye'^ M é l o d
i e . ) Dicî.raif. des Sciences, & c . ( S )
§ QUARIATES, ( Gio^r. anc.) nom d’un peuple
dans la partie de la Narbonnoife que décrit Pline ,
fitucc entre le Rhone 6i les Alpes. C ’eff la vallée
de Queiras, fur la gauche de la Durance, au-deffous
de Briançon , Sc un peu au-deffus d’Embrun. Dans
l’infcripiiondeSufe, donnée parle marquis de Maffei,
on trouve le nom de Q_uadiatium , à la iuîte de celui
de VcfnbianoTum. Ceux-ci occupoient la Vallée de
Barceionnette : on trouve dans les titres Queiras ,
fous le nom de Quadratium. Il y a lieu après cela
d’être étonné qu’Honoré Bouche ait placé les Qua-
riates dans l’alignement d'Augufta-Tanrinorum à Sa-
yona, c'eff-à-dire , enavançant dans le Piémont, &
fort à l’écart des limites de la Narbonnoife.
Le nom de Cherafeo fur le Tanaro en aura im-
pofé à l’hiftorien de Provence. Not. Gall. d’Anv.
pa§. i jC . (C .)
QUARRÉE A QUEUE , ( ) on appello i t
que lque f oi s ainf i la l ongue, ^qy . L o n g u e ,
Dicl. raif. des Sciences , &c. ( D . C. )
§ QUARTE , i^Xlujlq.') la quartet^ la plus imparfaite
des confonnances,& dans plufieurs cas elle
eff même vraiment diffonante, comme dans l’accord
de quarte, autrement de quarte & quinte ou
onzième, ou elle efi toujours préparée & fauvee
comme une vraie diffonance; ce qui provient de
ce que fondamentalement c’eft la feptieme de l’accord
de dominante , comme il eft dit à ^article
Q u a r t e , {^Mujiq. ) DiUion, raifonné des Sciences
ôcc.
La quarte paroît encore comme diffonante dans
l’accord de iwxQ-quartt, lorfque celui-ci tient la
placed« l’accord ü’onzicme, q\x quarte ^ ce qui arq
u a
rive fouvent, fur-tout à la fin d’une piece. Voyt{
S i x t e , ( Mufiq. ) S u p p l.
Dans tout accord de fixtc-i/rrrtrre , renverfé de
l’accord parfait, de petite fixte majeure, 6c de petite
fixte mineure , la quarte eft confonnante & peut fe
redoubler : il n’y a qu’une iéule exception, c’eft:
lorfqu’en failant un point d’orgue on paffede l’accord
parfait à celui de (wtQ-qiiarie , de-là celui de fc])-
tieme qui fe fauve fur celui de fixtc-y«urr<r, 6c fe
termine fur l’accord partait ; car ici, bien loin de
pouvoir doubler la quarte , on eft obligé de l'éviter
abfolumcnt, fi l’on veut conferver un beau chant
aux parties lupérienires. fig. 4 .planche X î l l .
de Mufiq. Suppl.
La quarte diffonante doit toujours defeendre d’un
dégrc, 6c devenir tierce, la baft'e reftant, parce
qu'au fond elle n’cft qu’une fulpenfion de celte
tierce ; on îiouve cependant quelquefois la quarts
difionante l'auvée lur l'oftave ou fur la fixte , par
une marche de bafle. Quelquetois encore la
difibname fe fauve fur la tierce mineure, au lieu
de la majeure , la baffe montant d’un femi-ton mineur.
EoyciJtg. S , planche X I I I . de Mufiq. Supp.
Le dernier de CCS exemples prouve qu’on pour-
roit, en fubftituaiit la B. F. à la B. C. laiiver aulfi
la quatrième fur la cinquième , mais cela n’eft guère
d’ufage, probablement, parce qu’il en réfulte facilement
des quintes cachées.
Remarquons encore que dans l’accord de fécondé
qui réfuite d'un accord de dominante renverlé, la
quj'te doit naturellement le fauver en montant,
comme le triton , parce qu’ici elle en occupe la
place ; elle peutauffi relier 6c devenir fauffe-quinte,
dans l'accord fuivant.
La quarte diminuée n’eft:pas entièrementbanniecle
l'harmonie , comme on le dit dans l’article du Died,
raif. des Scïenc. maîson ne s’enfert que très-rarement,
& elle n'eft bonne que pour exprimer une profonde
trifteffe. Ltt quarte diminuée fe pratique fur la note
fenfible du mode mineur; elle s’accompagne delà
fixte , 6c n’ eft qu’une fufpenfion de la tierce fur
laquelle elle fe fauve; car elle fyncope ôc defcend
d’un femi - ton majeur , la baffe continue reftant.
Voye^fig. €. planche X I IL de Mufiq. Suppl.
En fiibftituant le triton 6c fon accord à la quant
confonnante 6c à fon accord , on paffe brufquement
d’un mode dans l’autre. L'oye:^fg. y. planche X III,
de Mufiq. Suppl. ( F. D . C. )
QUAKTENSIS LOCUS, ( Gh^r. anc. ) La notice
de l’empire place le commandant général de la
deuxieme Belgique, in loco Quarunjifve Hornenfi.
OrteUius place ce premier lieu à "Wert, fur la Meule,
au-delà deTongres, qui faifolt partie de la II® Germanie
; Sanfon au Crotoy à l’embouchure de U
Somme: c’eft Q_uart& fur la Sambre, dont Bavay,
chef-lieu voifin, eft à quatre lieues gauioifes. La
voie romaine de Bavay à Reims paffoit à Quarte :
un titre de la collégiale de S, Geri à Cambrai, de
r a n i i2 5 , défigne ainfi l’églife dtQuane, aliarede
Quand fupra Samhrarn. Not. Gal. d’Anv./■ . S\C.
QUARTER , v. n. ( Mufique.') c’étoit, chez nos
anciens muficiens, une maniéré de procéder dans le
déchant ou contre-point plutôt par quartes que par
quintes : c’etoit ce qu’ils appeÜoient auffi par un
mot latin, plus barbare encore que le françois,
diatefferonare. ( S )
§ QUARTIER,fim./iirriycw/i, (^cermede Blafon.)
quatrième partie d’un ecu, lorfqu’il eft écartelé.
On nomme auff quartiers , les dirilions d’unécu
en plus grand nombre de parties quarrees entr’cllcs.
Il y a meme des ecus divifés en feize 6c trente-
deux quartiers.
Les quartiers du haut font blafonnés les premiers,
Q U A
cnfiiitc les quartiers au-deffous, puis on finit par
ceux qui le trouvent en bas.
Les quartiers dans l’art héraldique Ont été ainfi
nommés , parce que chacun remplit le quart de l’cl-
pace de i’écu , lorfcju’ils le trouvent formés par la
ligne perpendiculaire du parti 6c la ligne horizontale
du coupé.
Et de même par la ligne diagonale à dextre du
tranché , Si. par la ligne diagonale à l'eneftre du
îEiifié.
Depuls,un plus grand nombre de divifions de
récit en parties égales emr’elles ont été nommées
quartiers.
Bonvihird’Auriac , de la Vernede, de la Croufilc
en Languedoc ; écartelé aux premier & quatr'icmc quar-
iteis d'arfcnt ; au deuxieme d''a\iir , au troificme de
gueules. Foyei Ba rti pour un plus grand nombre de
quartiers.
^ Q u a r t i e r , f. m. ( terme de Généalogie.) ccu
d’vme famille noble ,qui dans un arbre généalogique
fert de preuve. Il faiit-pkifieurs pour prouver
la nobleffe , lorfque l’on veut entrer dans des
chapitres qui exigent des preuves.
Ce mot quartier vient de ce qu’autrefois, on met-
toitfur les quatre angles d’un mauiolée ou tombeau,
les ceuffons du pere, de U mere , de l’aieul 6i de
raïciile du défunt ; ce qu’on a augmenté enfiike
julciu’à 8 , 16 6: 31.
Ces exemples font frécjuens fur les fépulmres
des maifons nobles en Flandre 6c en Allemagne.
( G . V . L. T.)
QUATORZIEME, f. f. ( ) répliqué ou
oéfave de la feptieme. Cet interva.le s’appelle qua-
torfitme , parce qu’il faut former quatorze fous pour
palier dia'.oniquem-'ni d’un de les termes à l’autre.
( i )
§ QUATUOR , ( Mufiq. ) Le quatuor demande
encore plus d’attention de la part du poète que le
trio 6c le duo , parce qu'il paroît bien plus hors de
nature que quatre perfonnes chantent enlemble lans
s’écouter que deux ou trois, il laurdonc, au moment
où le poète place un quatuor, un degré de paf-
fion de plus qu’au trio. Il faut encore que le quatuor
s’exécute par les quatre principaux perfonnages de
la piece, car un perfonnage lubalierne ne rtlîcni
aucune paffion affez forte pour un quatuor.
Quant au muficien, fa peins augmente en proportion
du nombre des parties. Au relie, un quatuor
peiLt très-bien avoir lieu réellement , car puilque
tout accord difibnant a quatre parties au moins ;
6: puifque le quatuor ne doit avoir lieu que dans
les momens de paillon 6cde déiôrdre,les accords
dlifonans y trouvent naturellement leur place. D’ailleurs
on peut faire un quatuor avec des accords
confonnans , 6c n’ayant par conléquent que trois
parties, en doublant tainôi Tune 6c tantôt l’autre
des confonnantes;alors le confifte aulli dans
la dift'èrenie maniéré dont chaque partie procédé.
Mais, dira-î-on, comment trouver quatre chants,
qui expriment chacun un fentiment, 6c qui pourtant
s’accordent ?
Si le poète trouve le moyen de faire avec raifon
chantera quatre jierfonnes les mêmes paroles, il
eft clair que c’eft au fond une même paliion modifiée
différemment qu’il veut exprimer. Le muficien
modèlera la mélodie principale lur cette pafiion ,
6c les différens dégiés de hauteur 6c de gravité des
voix joints à queU|ues autres nuances, compoferont
les modifications de cette palfion.
Au refte , le quatuor fe nomme qiiartello en italien,
6c trouve plus fouvent place dans les inter-
medes 6c dans içs opéra bouffons que dans le genre
fcricu.Xi
Q U E 559
Le vrai quatuor'tndvwmçMA devroit être à cpia-
tre parties récitantes ; cependant, on appelle afft-z
communément quatuor une piece à trois parties récitantes,
accompagnées de la baffe. Il j)eut y avoir
da.vrais quatuor quatre parties récitantes, 6c dont
chacun auroit un chant propre; mais il (eroir fi
confus, que rorcille la plus exercée, auroit bien
de la peine à diftmguer chaque partie. Le meilleur
moyen de faire un vrai quatuor, c’eft de le mettre
en l'ugue ou en canon. ( F. D. C. )
QUESTION , ( Méd, lég. ) Voyer^ T orture ,
(AfeV/. lég. ) Suppl.
OiJEVDES, (^Géogr. du moyen «ge.) village du
diocefe de Troyes, pres de Sezane, en Brie. S. Urfe,
évêque de T ro y es, y mourut en 426. Un ancien
martyrologe manulcrit de Provins annonce la mort
du faint prélat en ces termes '.El U. K al. Aug.in pa«o
Meldenji in centena Cupedenfii, Loco qui d'icïtur Lubias
depojino beau U fit Trecenfiis.Ets hiftoriens de T royes
ont été embarraffés pour déterminer la pofition de
ce Cubras : lesauteurs du martyrologe <le Paris l'ont
placé à Coupevrai,dans le diocefe de Meaux, à l’entrée
de la prefque-ille que forment la Marne & le
Morin , à lept lieues de Paris, cinq quarts de lieues
par-delà Lagni. Mais dans les actes, le nom de
Coupevrai c-il Surfis proiafii, ou Curia,Curfiis perverfa.
Helingaud , comte de Brie, ambafîadeur de Charlemagne
en Grece en 8 1 1 , fit à l’églile de S. Martin
donation d’une partie de les terres , entr’au-
tresdu canton de Cupede. In vicaria Copedinfe : les
annales de S. Berlin font mention de Cupedenfi.s à
l’an 8s8, en décrivant la route de Louis le Germanique
, quii fit une incurhon dans les états de
Charles le Chauve ; l'abbé de Longuerue6c Adrien
de ^ alois ne difent rien lur la pofition de ce canton,
D. bouquet le trouvant embarrafié pour la determiner,
confulta le lavant abbé le Beuf, qui s’étant
rendu lùr les lieux, fixa ce point de géographie en
1745, au village de Queudes : des litres poftérieurs
l’appellent Cubiù , Cubita , 6i p ir alteration Coudes
Si Codes. Quelques relies du tombeau du l'ainr évêque
s’y Ibnt- conlervés : dans un' champ , à trente
pas de l’cglile paroilEale , lont encore les ruines
d’une chapelle autrefois dédiee à S. Urfe.
Ce village 6c les enx irons font partie du diocefe
de Troyes , quoique les mêmes lieux mentionnés
clans la charte du comte Helingaud tuffent finies dans
le pays de Meaux in pago Meldico ; mais il faut ob-
lerver que le pagus Meldicus s’étendoit dans le diocefe
de Troyes jufqu’à la riviere d'Aube. Le bailliage
de Meaux comprenoit tous ces cantons ; èc
quoiqu’ils en aient été démembrés depuis, ils fui-
vent encore aujourd’hui la coutume de Meaux. C ’eft
un exemple qu'on peut ajouter à bien d’autres pour
prouver que la divifion eccléfiaftique n'eft pas toujours
contorme à la divifion civile. L'égiiie de
S. Martin de Tours jouit encore d’une grande partie
de ces domaines \ olfins de Sezane.
Ua terre de Queudes ctoit à la maifon; d'An-
gl'ire, au milieu du x iv . üecle ; elle pafi'a dans la
fuite à Jean de Vandieres , de qui les chanoines de
\'inceiines l'ont acqulfe en 1405. Ils en obtinrent
ramortifi'ement de Louis duc d’Ürieans, frere de
Charles VI , qui fe trouvoit feigneur uizèrtiTn ae
Queudes, à caufe du château de Sezane. ."^iem. de
l'aead.rov-des ir.J. t. IX. imix. i/~o , p. 47^- (^ )
QUEUE DE c h e v a l , f. f. marque de diftin-
ffion en Turquie; c’eft une pique, au-'.bout.de laquelle
eft attachée une queue de chei
Siiiv.ant la tradition , l’ongine en vient, de ce
qu’en Une bataille, l’étendart avant cie prts par les
ennemis ; le general de l'armoe coupa U queue de
fon cheval, à l'ayant attachée au bout d'urte pique,
il rallia les troupes qui otoient en détordre, lej