
m U W j j W , 1 11J W T W:
au niveau des e a u x , on en a narlé A » 1« •» . . ’ CL u c ,Mer Clans le canal. Q u a n t
. ’ a parie dans les premiers commentaires.
vers i’É g y p te , ainsi q u T I s 1 V o m h l i t a l i o Î e t K b I ^
c o n tig u s ; on y trouve en core la v ille de P ha g ro r io p o lis , dans la p réfec ture de ce om Ü
, : t r a s r : d a; s k r r R o u g e > e s t a u b o u r g d e B F
^ S s S ï ï B S S S S ?
J . Paulmie r, un des commentateurs de S trab on , dit q u e cette, op inion e t 1ÉSÉ ce lle de P lin e m,f V
a rn c le , son t les mêmes : « c a r , ajoute en core P au lm ie r , si l’on / e û t pa's R o . ! / T '
. » é le v e e , on n au roit pas eu lieu d e craindre q u e l ’eau, du fleu v e fû t g â té e E n effet / T a u x de fl
» q u i c o u len t sur u n terrain q u i es t p lus b a s , n e p eu v en t pas être r f . é e .
» v é e s , e t q u ’en se je tan t dans la Z , T ^
» par c e c an a l dans le N i l , i l est b ien év id en t q u e la mer au ro it été plu , Z l Z Î Z
» les paroles de Strabon on t p u induire en erreur quelques savans ou i o n t n ™ feSte’
: 2 q U ’H a t im P ° SS^ ' d / w ’ Z u Z î Z
” T USM “ .* Ce q u e Pr0DVe g é o g r a p h e , en c e q u e les P tolémées o b t in ^ n t c e rT s Ultat M
” 7f p e f e ; m é ’ § | ? j â p -
» relation de son v o y a g e en E g y p te , si ce t auteur a v o it c o n çu la chose autrement’ co T T " ' ^ *
» des in g én ieu rs à q u i Da rius confia r e tr .v o il , . au trem en t, con tre le sentiment
» de ' W , e t avo ir pris exactement le nivea’u d e T e / T d T h T J Z T É M Ü 'Ce“ e
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” na* suPe r ,e u r> e t ré cipro quement. C ’est une machine aujourd’hui t r è s - c o n / é 1 » !
» g r a n d nombre dans la B e lg iq u e » ( i ) . c o n n u e . on p eu t en voir un
IV. P l in e (liv. v i , chap. 2p).
Du Canal A p rè s le g o lfe É lan itiq ue i l y a u n autre g o lfe q u e les A rab es ap p ellent I ,
le q u e l est située la v ille des H é r o s . . . . O n trou ve ensuite le p o r t de DaZl v ’
n a v ig a ble q ui condu it au N i l , en p a rco u ran t, de ce port
[6 2 ,0 0 0 p a s , ou 4 6 , 8 7 2 to is e s ] ; c e q u i es t la distance qu’il y a entre le fleu v e e t L p
S e so s tn s , le p remier, en co n çu t an ciennement le p ro je t; D a r iu s , roi des P erses eut a u s / l f '
e" ,ui d8°nnant cem pieds au moins deIareeur> E p
(1) Voyei la traduction Latine de Strabon, par G. Xylander,
avec des notes de Casaubon, édition Grecque et Latine d’AI-
meioveen ; Amsterdam, ,7o7 ; Ur.xVIl. (TraductionFrançaise
des auteurs du Mémoire.)
W Quelques éditions marquent 40 pieds, le nombre de 30
étant de,à exagéré pour le canal proprement dit; car on
ne dort pas parler de la profondeur qu'on trouvoit dans les
acs amers, qui fanoient partie de la navigation du canal, de
la mer Rouge au Nil.
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trou v é e , en ce t en d ro it, supérieure de trois coudées au sol de l’E g yp te . Q u e lq u e s auteurs en donnent
un e autre raison : suivant e u x , l’on c ra ign it de g â t e r , par cette c om m u n ica tion , les eaux d u N i l ,
fleu ve q u i , s e u l , en E g y p te , donne des eaux potables. G . L . P .
V . M . L e B e a u (Histoire du Bas-Empire, t. X I I , liv. l i x , p. jpo).
L a côte de Farmâ n’étoit é lo ign é e de la mer R o u g e q u e de 70 milles [5 2 ,9 2 0 to is e s ]. C e t intervalle
étant u n e plaine très-unie , e t peu é levé e au-dessus du niveau des deux mers, Amrou forma le p roje t
de les joindre par un canal qu’il au roit rempli par les eaux du N i l ; m ais, Om a r s’y étant o p p o s é , dans
la crainte d’ouvrir aux vaisseaux Ch ré tien s l’entrée de l’A r a b ie , Am rou tourna ses vues d’u n autre côté.
Il y avoit un ancien canal, nommé Trajanus amnis, q u ’A d r ien avoit fait co n d u ire , du N i l , près de Bab y -
lo n e , jusqu’à Pharboethus, aujourd’hui Belbeys ; il rencontroit en c e t endroit u n autre canal commencé
p ar N é c o s , et continué par Darius fils d’H y sta sp e , e t q ui-a lloit se d écha rger a v e c lu i dans une la gun e
d’eau s a lé e , au sortir de laqu elle P tolémée-P hilad elp he avoit fait cons truire un la rg e fossé qui condui-
soit les eaux jusqu’à la v ille d’A r sin o é ou C le o p a tr is , à la poin te du g o lfe où est aujourd’hui Suez.
' T o u t ce c an a l, comblé par les sab les , étoit de v en u inutile d u temps de la fameuse C léo p a tre . Amrou
ne fu t p oint arrêté par l’ancien p r é ju g é , q u i, supposant les eaux de la mer R o u g e p lu s hautes que' le
sol de l’E g y p te , faisoit craindre de leur ouvrir un p as sa g e ; il fit nettoy er ce c a n a l,e t le rendit nav ig able
p our transporter en A rab ie les blés de l’E g y p te ; c’est ce q u ’on nomme maintenant le K h a lid y , q ui
passe au travers du Kaire : mais il n e condu it q u e jusqu ’à la la gu n e q u e l’on nomme le lac de Schéib
(d an s la carte de d’A n v ilIe ) ; le re s te , ju squ’à la mer R o u g e , es t entiè rement com b lé , q uo iq u ’o n en
d is tingue quelques v estiges.
VI. M . d e T o t t (Mémoires sur les Turcs, parties 111 et iv).
L e sultan Mus tap h a traita a v e c u n grand intérê t le p ro je t de la jon c tion des d eu x mers par l’Isthme
de S u e z ; il vou lu t même ajouter aux connoissances q u e j’avois à c e t é g a rd , celles des différens
commissaires q ui avoient été en E g y p te ; e t l’on v e r r a , dans la quatrième partie de ces M ém o ire s , que
si Mus tapha avoit assez v é cu p ou r entreprend re ce trav a il, il eû t tro u v é , dans le lo c a l , des facilités
q ui l’auroient mis à même d’op ére r la plus g rand e ré volution d o n t la p o litiq u e soit susceptible...........
C e su ltan , d on t l’esprit coinmenço it à s’é c laire r , m’a fait faire u n travail sur c e t o b je t im p o r tan t, d on t
il réservoit l’exécution à la paix.
Dan s les différens travaux q ui on t illustré l’ancienne E g y p te , le canal de communication entre la mer
R o u g e e t la Méditerranée mériteroit la première p la c e , si les efforts du g én ie en fav eur de l ’utilité p u b
liq ue étoient secondés par les générations destinées à en jo u ir , e t si les fond emens d u bien social
pouvoien t acquérir la même solidité q u e les p ré ju g é s q ui tendent à le détruire.
V o ilà cependant l’ab rég é de l’his toire , e lle n’offre q u e ce tableau ; c ’est celui de toutes les n ation s,
celui de tous les siècles. Sans ces continu elles destructions . . . , la pos ition la p lus heureuse auroit
dicté des lois immuables , e t le canal de la mer R o u g e eû t été cons tamment la base du droit p ub lic
des nations.
L e s opinions les moins fo n d é e s , mais q u i pré v alen t pre sque tou jours sur les obse rvations les mieux
faite s, ont établi assez g énéra lement des doutes sur l’existence de ce c an a l; on en a nié jusqu’à la
p o s sib ilité : cependant D iod o re de Sicile en atteste l’ex istence ; e t q u o i qu’on puisse p enser de ce t
au teu r , rien n’autorise à rejeter les faits d o n t il a été le témoin. V o ic i comme il s’e xp liq u e dans son
Histoire universelle :
cc O n a fait un c a n a l, & c. » Voye% plus h au t, p . i y y , n.9 I I , le p as sa ge c ité de ce t auteur.
II est démontré par ce p a s sa g e , q u e les écluses servo ient en core du temps de D iod o re de S ic ile :
on retrouve aujourd’hui le radier sur leque l elles étoien t établies ; e t c e m onument a été découve rt
près de S u e z , à l’entrée du c a n a l, q ui existe e n c o r e , e t qu’un lé g e r travail rendro it navigable sans y
employer d é c lu s e s e t sans menacer l’E g yp te d’inondation. R ien n e p eut en effet justifier la crainte des
ingénieurs de D a r iu s , lors même q u e leurs nivelleinens eussent été pris au moment des plus hautes
marées. II n est pas moins important d’obse rver q u e toute cette partie de l’Isthme offre le terrain le plus
favorable aux e x ca v a tio n s, dans le p etit espace de douze lieues q u i sépare le g o lfe Arab ique des bras
du N i l , q ui s en rap p ro ch e, et se je tte ensuite dans la M éd iterranée à T yn eh .