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Aouhachtcnâ y à genenâr
Yâ gemyl yâ rpkhy el e’%$r
Ou seyfak fy Masr dâr
A ’là-1-ghou^ ou aid cl e’rbân.
Y â snlâtn !
4.
T u nous rs fait soupirer par ton
absence, ô Général ( i ) charmant,
et dont les joués sont si agréables,
t.oi dont le glaive a frappé, dans
la capitale de l'Egypte, les Turcs
et les Arabes !
Saint!
Aouhachtcnâ yâ gamhour
Yâ gemyl yâ râkhy-ch-cha'our
5 -
T u nous as fait soupirer par ton
absence, ( représentant de la) République,
si charmant et dont la
. . . ¿-i* chevelure est si belle ! Depuis le Afen youm geyta Masrfyha mur g g j p f tu „ entré iu PKaire s
Z,y qandyl mm balhur, ,Î A " 1“ ,'d'" ne H È
semblable (a) à celle dune lampe
Y â salâm ! de cris,aISalut
!
3) ■5U l
g
Ya gamhour a’skarak dâyr farhân
Fy qata’ el ghouQ ouâl-e'rbân
Yâ salâm B o u n â b a r t e h
Yâ salâm malek cl salâm.
Y â salâm !
6,
O [représentant de la] République,
tes soldats pleins de joie
courent de toutes parts (3) pour
frapper les Turcs et les Arabes.
Salut, B o n a p a r t e ! Salut, Roi
.de paix (4) !
Salut !
( jilftj ld' j»'
A o i t A 5>. AjlXÀ
L
Yâ rasoul el gharâm qoum
H at ly a h y a f el qaouâm
E lla jj en nahad yqoum
Ymna’h rpdfahou el qyâm.
Y â salâm !
Messager d’amour, lè v e - to i,
amène-moi cette beauté à la taille
légère, que le poids de sa croupe
empêche de se lever, quand elle
veut se redresser et se tenir debout
(5].
; Salut !
( 1 ) j lw . genenâr est une corruption de J î général,
(2) tSj, dans le langage vulgaire de l’Egypte, est synonyme
de J&>. M . Silvestre de Sacy.
(3) Le premier vers de ce couplet me paroît trop long :
je crois qu’il faut ôter , ou plutôt, à cause de la
rime, M. Silvestre de Sacy.
(4 ) Dans l’original on lit seulement pour le quatrième
vers de ce couplet ja^LJl (¿LU melih es-salâm. J’ai ajouté
auparavant les mots j*ôL*. L» ; je ne sais si j’ai bien fait.
M . Silvestre de Sacy.
Dans une autre copie Arabe de cette même chanson,
on lit ,y â salâm B o UN AB AR T EH melek eLislam; ce qui
s ign ifiesalut, BONAPARTE, roi de l ’islamisme : mais
alors le quatrième vers est trop» court,pour le chant; ce
qui prouve qu’il y aune erreur.
La correction de M. de Sacy fait disparoître la faute
qiu’on a commise, et donne à ce. vers la mesure que le
chant exige. M. Villoteau.
(y) Une grosse croupe étant considérée comme une
beauté par les Orientaux, je pense avoir bien rendu la
fin de ce couplet. Je trouve une traduction bien différente
dans les brouillons de M. Villoteau: « Messager d’amour,
»cours me chercher un amant leste et expéditif; car le
” tnien, avec ses larges épaules, ne peut agir. » Mais
le texte n’est pas susceptible de ce séns. Dans la traduction
Italienne je lis, il quale volendo levarsi per al-
t/irsi, itnpedisce di replicare l’aljata'; l’àuteur de cette
traduction paroît n’avoir pas compris le sens du mot
dsïj. AI. Silvestre de Sacy,
N . B. De&diffîcuït és qui ne pouvoient être de nature
à embarrasser un orientaliste tel que M. de Sacy, nous
avoient forcés à nous écarter sciemment de la lettre du
texte., i.° Nous ne songions pas que les Égyptiens, dans
leurs chansons,, en parlant de leurs maîtresses, étoient
dans l’usage, comme l’a très-bien remarqué M. de Sacy,
de ne les désigner que par le masculin. 2.0 Le mot
r— V W |°^ Qoum benâyâ sydy neskar Allons ensemble, seigneur,
U \ \. - r » , nous enivrer à l’ombre des jas-*
o * Taht 7ell el ~ \ jy âsmjy n mi.n s.- *NTo us cuei.l.l.e rons »la pê& ch1e
^ J e ^ p i ! v_ikiü N aqtafel khokh men alla ommfiou ^ur ,’^ bre ^ Porte » à ** vu*
w m Oual a’ouâ^el châyfyn.
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de nos rigides censeurs,
Salut {
Y â salâm !
A u t r e c h a n s o n s u r l e m ê m e a i r ( i ),
Mah - bou - by
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fa - yt •a’ - ley - yeh fCalIemthou
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mâ radd a’ - ley yeh Kachmy - rhou
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, • bi - - mi - â a’ - da - di - yâh
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Mâ-hlâ qou-mhou fy iabs al
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. yah. Yâ salâm. - Y
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â sa - Iâm ma ba - nam.
MEME C H A N S O N , MODE N AOU Â.
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Mah-bou-by fa - yt a’ - ley - yeh Kallem - tliou mâ radd a’ - le,y ■ - yeh
Kachmy - rhou bi-mi - â a’da - di - yah Mâ-hlâ qou-mhou fy labs al hen - di-yah.
•yâ, r, nâ ah yâ hâly ah-yâ hâ - ly ah yâ hâ - Iy
ley Iey-Iy ley - ly leyl ya iy-
,3^ 1 qui signifie une taille légère et dégagée, pouvant se
prendre aussi dans le séns de prompt, alerte, courageux,
nous avions préféré ce dernier sens, parce qu’il convient
mieux à un homme, et nous avions abandonné
la première significationparce qu’une taille légère,
loin d’être recherchée en Egypte, n’inspire que la pitié
ou le mépris, comme étant un indice de la misèrè et des
privations auxquelles la personne est exposée. 3.0 Quoique
nous eussions bien senti l’acception du mot ô à j , nous
n’avions pu saisir le mot équivalent en français; mais il
É. M,
ne pouvoit échapper à M. de Sacy. Ce sont-là les raisons
qui nous ont portés à penser qu’il ne s’agissoit que d’un
hommeque le poids de son corps empêchoit de se mouvoir
et de se lever. Au reste, M. de Sacy, en nous communiquant
ses observations critiques, ne fait qu’user d’un
droit qui depuis long-temps lui est acquis, et nous en
avons la plus vive reconnoissance. AI. Villoteau.
(i) 11 paroît que les airs de la musique Arabe éprouvent
quelques variations, suivant qu’ils sont appliqués
à des paroles de mesures différentes. M . Villoteau.
X x x x a