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^ contrôleur des denrées du m yry..
I du kourekgy..........
1 du kechydeh.. . . . . . . . A
des orphelins, &c. &c....................
du gouâly............................
21,436.
11,786.
13,398.
61,943.
99,694.
- "?,333>5° 6. OBSERVATIONS.
L’effendy des re?âq.
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T otal...................... 10,870,773. Faisant 388,2411 17* i0<i !
et en francs, 383,448f 79e.
Le pâchâ pourvu de la plus éminente de ces dignités étoit cessionnaire du
droit de halouân. A la mort d’un moultezim, son héritier n’ohtenoit le titre
nécessaire pour succéder à sa terre, à sa charge ou à ses droits, qu’en payant au
sultan trois années de son revenu net; il n’étoit tenu cependant, lorsqu’il héritoit
d’un village; qu’au paiement triple de son fàyz proprement dit. En Égypte, le
sultan cédoit ce droit au pâchâ, qui avoit en outre des droits sur les grains, sur
les comestibles, et sur tous ceux qui, promus à des emplois, devoient lui être
présentes pour être revêtus de la pelisse ou du qaftân.
Le defterdâr jouissoit d’une rétribution de mille médins par bourse, sur le prix
de la terre adjugée à un nouveau moultezim ; il en faisoit la perception en lui
délivrant le taxit, titre nécessaire pour exercer ses droits, soit que la mutation
eût lieu par succession ou par vente.
Les beys et les kâchef gouverneurs de province recevoient un traitement du
trésor public, et trouvoient un revenu assez considérable dans la portion des
droits de kouchouiÿeh qu’ils levoient à leur profit.
Le rouznâmgy jouissoit d’une remise sur chaque article de sa recette, recevoir
des présens, ou plutôt des pensions annuelles, du pâchâ, des ogâq, et généralement
de tous ceux qui avoient à traiter avec lui.
L interprète du dyvân retiroit une rétribution de toutes les personnes qui recevoient l’investiture.
Lemyn darb khânch , directeur de la monnoie, étoit nommé par la Porte
Les bénéfices qui] obtenoitsur la fabrication des espèces, formoient son traitement.
Outre Je myry de sa charge, il payoit quinze bourses au pâchâ. Son travail
netoit pas déterminé; il falloir seulement que les monnoies qu’il émettoit fussent
au titre requis. Depuis A’iy-bey, la Porte avoit cédé l’exercice de cette place au
pacha, qui en payoit le myry, et qui vendoit toujours son privilège au bev
çheykh el-beied du Kaire.
Les aghâ, cest-a-dire, les commandans des sept ogâq, jouissoient de divers
droits dans 1 intérieur de leurs corps. L’agbâ des janissaires, ayant la police de tous
les gens de guerre et de la ville du Kaire, en percevoit de multipliés sur les comestibles,
dont il fixoit le prix. L’aghâ des tchâouchych recevoit une somme égale
a celle du defterdâr, mille médins par bourse, toutes les fois qu’un nouveau
moultezim entroit en possession de sa terre.
Les ito'is kiâhyâ, c’est-à-dire, les bâch ekhtyar ou lieutenans des ogâq Gamoulyân,
Tâfekgyân et Sarâksey, étoient pensionnés par le pâchâ. Ce magistrat acquitte
actuellement le myry de ces trois charges, parce qu’à l’exemple d’un de ses prédécesseurs
il ne fait plus le paiement des pensions qui y donnoient lieu. Ils recevoient
un traitement de leurs corps.
Les effendy ou quartier-maîtres des sept ogâq avoient une remise sur les fonds
qui passoient dans leurs mains ; leurs corps leur faisoient en outre un traitement.
Le mahnargy bâchy étoit chargé de la direction de toutes les constructions
publiques; il recevoit par jour un sequin zer-mahboub, par atelier dont il
ordonnoit et surveilloit le travail. On voit qu’il étoit le chef du génie civil et
militaire.
Le qeebegy bâchy étoit chargé d’approvisionner les arsenaux de poudre et de
munitions. Le prix lui en étoit payé par le trésor public, à l’exception de ce qui
s’employoit à trois feux d’artifice qui avoient lieu à l’arrivée du pâchâ, au départ
de la caravane, et à celui du khazneh qui s’envoyoit à Constantinople. Il étoit le
chef de tous les ouvriers qui fkbriquoient la poudre. Ses revenus se formoient de
divers droits sûr le myry et sur deux villages de la province de Qelyoubyeh.
Le qâfleh-bâchy., inspecteur des caravanes qui partent de l’Égypte ou qui la
traversent, avoit le privilège exclusif de fournir les guides et les chameaux qui
leur étoient nécessaires. Chaque caravane lui payoit une rétribution. Il levoit en
outre un quart de pataque sur chaque farde de café qui se transportoit de Soucys
au Kaire.
L’emyn ehteçeb veilloit à ce que les marchands n’abusassent pas des poids et
mesures pour tromper le peuple. Son traitement se composoit de droits établis
en sa faveur sur les marchands. Le myry de sa charge ayant paru trop considérable,
un pâchâ le diminua de 174,519 médins, qu’il paya lui-même. Les successeurs
de ce dernier durent l’imiter, parce que les revenus du sultan ne peuvent pas
être diminués.
L’emyn a’nbar, en sa qualité de directeur des greniers publics, levoit des droits
en argent et en grains sur les moultezim qui payoient leurs impôts en nature.
Tous les employés attachés à son administration étoient à sa solde ; il étoit
autorisé à se servir, pour recevoir les grains des contribuables, d’une mesure un
peu plus forte que celle qu’il employoit dans les distributions qu il en faisoit
d’après les réglemens.
L’aghâ el-mechâq, fournisseur de lêtoupe, recevoit de vingt à cent médins,
par village, des moultezim de la basse Égypte. Il etoit tenu dexpedier à Constantinople
la quantité d’étoupe qui lui étoit demandée. On lui remboursoit le
prix de ses fournitures, pourvu qu’il produisit une attestation du qady de Boulaq,
qui en déterminoit la quantité et le prix.
Le serdâr de Girgeh étoit le lieutenant du bey gouverneur du Sa’yd. Cette
place lui donnoit le village de Bender el-Toubenet, et un traitement pris sur les
revenus du bey.
Les aghâ des châteaux recevoient un traitement du trésor public, et levoient