
Médius. 91,3 30,841.
22,811,805.
2,509,081.
3,261,8151 14* u d.
814,707. 6. 5.
89,610. a 9.
3 .« ',5 4 6 . 42.
804,649. 31.
88,503. 74.
( 19,445,486. 1 Du rayry sur 1 Des douanes.---------------------- > 19,638,959.
l'industrie les consome-t ) t *93,473* J mations. /] DDees c deruoxit sq curéi ésse p asro lnet siunlttaron-. 2,818,588.
1 duits et qu’il a sanctionnés. 354,258.
116,651,727. 4,166,133. 2. I. 4,114,699. 47-
Quelque considérable que soit le surplus des impositions publiques, comme
la perception en est faite pour le compte des beys et des autres personnages
auxquels le grand-seigneur est censé l’avoir accordée, elle ne donne lieu qu’à
des gestions privées.
Cette explication, qui sépare d’une manière précise les revenus du sultan d’avec
ceux des propriétaires et gens en place, qui confient la régie des leurs aux inten-
dans Qobtes, et sans laquelle on ne trouveroit que confusion et chaos dans
l’administration Egyptienne, nous conduit à quelques détails sur les fonctions du
rouznâmgy, trésorier général du grand - seigneur, et sur celles des effendy chargés
des recettes.
Le rouznâmgy étoit nommé par le pâchâ, sur la présentation du dyvân, et
choisi dans le ror/iameh, corps des effendy, introduit en Egypte par le sultan
Solymân, pour gérer les finances de la Porte. Le myry sur les terres, sur les
charges, sur l’industrie et les consommations, arrivoit dans sa caisse par les ver-
semens que les moulteffm et les gens en place en fàisoient entre ses mains ;
l’imposition personnelle y parvenoit par l’intermédiaire de l’aghà chargé spécialement
de cette perception. Ses opérations étoient dirigées par des réglemens,
qui distribuoient les diverses parties de son service à des effendy qui lui étoient
subordonnés.
Nous avons désigné les fonctions des principaux, tels que l’efïèndy de la Char-
qyeli, de la Gharbyeh, l’effendy chaher, celui des denrées (i), &c. Les charges et
divers droits assujettis au myry étoient détaillés dans un registre confié à un autre
effendy, dit halfâ. Dans toutes les mutations, les nouveaux inoultcjjm n’obte-
noient la jouissance des droits de leurs prédécesseurs, que par un titre appelé
tciâker el-temekinat, qui leur étoit délivré par le pâchâ, et qui devoit être enregistré
par cet employé. Ces effendy notifioient aux contribuables ce qu’ils devoient
acquitter : mais ils ne percevoient rien par eux-mêmes; ils se bornoient à délivrer
une décharge aux parties versantes, qui justifioient avoir payé au rouznâmgy le
myry dont elles étoient greyées. Les avis de paiement adressés aux moulteffm
énonçoient le montant de leurs impositions : mais le rouznâmgy ne les admettoit
qu’après qu’ils avoient été vérifiés ; il falloit qu’ils fussent conformes au registre
(i) Voyez page 336.
général des propriétés et des droits soumis au myry, tenu par le bâch-halfâ, premier
employé du rouznâmgy, parce que les livres qui servoient de base à la répartition
faite par les effendy, n’étoient que les sections et les copies de ce registre général.
Comme nous avons indiqué la portion des impositions publiques dévolue au
sultan, au pâchâ, aux beys, aux kâchef gouverneurs des provinces , et aux
autres officiers de l’État., il entre dans notre sujet de faire connoître les dépenses
publiques auxquelles ils pourvoyoient.
Nous les exposerons dans la section suivante.