
tiennent souvent lieu de longs éclaircissemens ; mais tout n’est pas de nature à
etre éclairci de cette manière.
Nous avons dit précédemment que Je nombre des modes, ou circulations de
usique Aiabe est fort grand; cependant ceux dont l’usage a été le plus généralement
répandu et s’est conservé davantage jusqu’à ce jour! se bornent à douze
« On compte, dit le dernier auteur que nous avons cité, douze circulations
» qui sont o c h a q . f l j g j alousey ly k , ra s t, e 'r â q , isfahân, Zy r a fk e n d , b o u^ u rk
> le n k la , rahaotiy, hosseyny, lwgâz . Quant aux autres circulations, plusieurs ne
» sont point usitées, à cause des différences imperceptibles qu’elles offrent Néan-
» moins on emploie quelques-unes de leurs notes dans la composition des cir-
» culations, et elles y produisent un effet agréable (i).
» Parmi les autres circulations, quelques-unes sont les circulations usitées dont
» nous avons parle, mais dont les degrés sont changés. »
Nous aurions bien encore quelque chose à dire des‘circulations des n o u a i t
et quelques autres circulations mixtes composées, ainsi que de la divergé
des opinions sur la composition de ces circulations, sur leur usage, sur leur
effet et sur leurs noms ; mais tout cela ne feroit qu’occasionner plus de confusion
d incertitude dans les idées que nous en donnerions, sans ajouter rien de nouveau
a ce que nous en avons déjà rapporté. Nous passerons donc aux exemples
de la progression systématique et analogique des douze circulations dont il vfent
detre fait mention; cette sorte de paradigme musical qui enseigne à transpose!
par un seul et merne moyen très-simple, un mode quelconque dans tous les
d,x-sept tons différens de l’échelle musicale, divisée par tiers de ton, offre le
plus gi and intérêt sous le rapport de l’art.
S. l’on est étonné du grand nombre de modifications dont un même ton est susceptible,
on le sera bien davantage encore en considérant qu’il y a dans la musique
Arabe près dune centaine de tons différens; et l’on concevra aisément combL
les principes et les réglés de cette musique doivent être étendus, et "combien k
piatique de 1 art en doit être compliquée et difficile : conséquemment on découvrir
une des causes qui ont fàit en quelque sorte tomber cet art dans l'oubli en
Orient, depuis que le goût et l’amour des sciences n’y ont plus été favorisés.
■ Exemples de la Progression systématique et analogique des do„Ze Circulations principales
de la Musique Arabe.
MODE O CHAQ. Première Circulation
Tabaqah ou Gammes.
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