
Chant.
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* TEXTE.
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T R A D U C T IO N L IT T E R A L E .
Rômeka, Syrtas.
Vous êtes distinguée, ô mes yeux (aj!
Autant que sont distingués les astres,
Autant que se distingue Venise (3)
Entre les grandes places-fortes.
AUTRE CHANSON GRECQUE MODERNE.
{Mouvement modéré.]
M *L L
Ko - ri : ma - la :
Kam-mnis : tous : nious :
ko - ri : ma - la - ma
kam - mnis : tous: nious : ké :
(1) Nous avons orthographié, non conformément au
texte, mais suivant la prononciation vulgaire du grec,
qui est celle dont on s’est servi en nous faisant entendre
cette chanson : seulement, nous avons conservé l’usage
de rendre en français le % par .ch; mais ces deux lettres
doivent toujours se prononcer comme un k avec aspiration
, à peu près de même qu’on prononce en arabe la
lettre £ qu’on a coutume de rendre avec nos lettres par/</i.
(2) 0 mes yeux! expression de tendresse d’un amant
envers sa maîtresse.
(3) II est vraisemblable que ces chansons ont été composées
à Venise, et qu’elles sont Gréco -italiennes; du
moins, le caractère du chant et les paroles donnent lieu
de le soupçonner.
Ko - ri :
£ Prélude.]
d e l ’ é t a t a c t u e l
CHANSON GRECQUE MODERNE.
P L A G A L DU QUATRIÈME T O N ; MODE H Y POM IXO L YD IEN .
Rômeka, Syrtos.
Ko - ri :. ma - la . ma _ té - nia - mou: Ké : ' mar-ga - ri - ta - re -n ia : mou:
ICam-mnis: tous: nious: ké: ché - ron -, té : Tous : guérous : ké : trel - . l é - non - té :
[Premier mouvement.]
o : na: se : cha : Poi *- la : p ou:s’ a - g a - pô.
TEXTE.
i." Couplet. .
K û p i , jUCtPg./J.CL'rtViO, fM)V y
Ktff /JMfyAÇ/rretfèilA (MV,.
TC/iJJJIÇAC. THC VIOVÍ KCU VCLIPÇV70J ,
2.* Couplet.
Tòt, tyWpicL fx\S av Ta, 7rypeç,
ICof 'miç fj&\'olç <rov t o .
C H A P I T R E V.
De la Musique des Juifs d ’Égypte.
A r t i c l e p r e m i e r .
Du Chant des Juifs en général, et du Caractère de leurs Chants religieux
en particulier.
D e p u i s plus de dix-sept cents ans, sans patrie et errans, les Juifs ont cessé
d’avoir des chants nationaux. Dans tous les pays où l’industrie et le commerce
les ont appelés, ils ont été obligés, quand ils y ont été reçus, de se soumettre
aux usages qui y étoicnt généralement suivis, et de renoncer à plusieurs, de
ceux qui leur étoient propres. Un de ces usages qu’ils n’ont conservé nulle part,
c’est celui de leurs chants civils ; par-tout ils ont adopté, pour ces sortes de
chants, le goût des peuples parmi lesquels ils ont habité.
Il n’en est pas de même à l’égard de leurs chants religieux ; quoiqu’ils en aient
varié le style dans les divers pays, et qu’ils distinguent parmi ces chants ceux du
style Allemand, ceux du style Italien, ceux du style Espagnol, les chants du
style Oriental, et les chants du style Égyptien, ces chants leur sont toujours
propres, et n’ont réellement rien de commun avec les chants ou religieux ou
civils d’aucun des autres peuples, pas même avec ceux de la nation dont ils portent
le nom. Ils ne les appellent ainsi que pour distinguer seulement le style e
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