J’en jure par cet objet chéri,
par sa vie et par tout ce qu’il possède
de talens, s’il "mé'rend une
visite clandestine, sa vue charmera
mes yeux et les comblera de plaisir.
r 2.
"■*— ^ Qasamân bihi ouhyâthoi
I j j tif* ^5 Ou bemâ haouâh min el fenoun
^ t 3j l ) <J^ Fn Turny metsattarân
® (“ ^ Qarret beqmrthou cl ayoun.
MODE N Y R Y S -G IR K E H .
Z a -h a - ra t a’ . Iey k a> g leyk - a sa-bâ - ba - ,y a a - b â - b a -
(l) kirdân.
ty Mm b a rdy ka - . - . nRÎ k â. ne . ta khâ - fy - ah A l - b a s - t a -
................................. tsaub as_se - qâm Youl-be-sak tsaub
Orthographe du T e x te , sui-
Texte Arabe. van£ ja prononciation des Traduction Française, par
M . Silvestre de Sacy.
i .
Mon amour que j’ai long-temps
tenu caché, a enfin éclaté à tes yeux;
tu in’as couvert du vêtement d’une
langueur mortelle ; puisses-tù être
enveloppé des vêtemens d’une parfaite
santéd-;
Égyptiens du Kaire.
/.
Zaharat a’ieyk sabâbaty
Min ba’dy kânet khâfyeh
‘rÎV Albastany tsaub às-seqam
*slall <-sy cLu-aL Youlbesak tsaub cl a’âjyth.
(l) Ici la modulation entre dans le ton de kirdân, oui ne mannuâm™ „ j , ,
est un ton à l’octave aiguë du rast. Le musicien qui nous (2) A nard d T . " M' Vî,totea“ -
dicla cette chanson «auquel nous la répétâmes quand nous ainsi ou’H a r r i v e 7" ^ mUSic!Cn 3 a' out“ >
eûmes copiée, craignantque nous ne pussions entonner cond couplet- ce sontTes’ d e '^ d “ Cmpr“ " ,é ^
cet intervalle avec justesse, s’écria, comme malgré lui au la minière l ’ • vers’ "lui ■ Par
moment où nous en fûmes à cet endroit, „bout d khdbn nous les avonsfidèî " ° " S ° " a PT ° nC& et tds 1 ue
c est-a-dire, attache le kirdân; et à sa grande surprise n ous nrP i element rendus par l orthographe, sont
, granue surprise, n ous presque meconnoissables. M. Villoteau.
L üXl JJÙj Ou laqad ata lak a’âchiqân
à__aîLu» Ü^l-- KOj Yergou ousâlak châfyeh
/ A Q , j^â-a3 Fabnour ougahak sydy
$ * La tafdahenn ayoübkou.
T O N d ’ e ’ r  Q .
T on amant vient à toi, animé
par l’espoir-de trouver la guérison
dans la jouissance de ce qu’il aime:
maîtresse de son coeur, il t’en conjure
par l’éclat de ton visage, ne
trahis pas ses foiblesses.
tag-dyd el a-frâh el a - el-Iâ-I qa - dym.
Texte Arabe.
Orthographe en français du
texte Arabe , suivant la
prononciation des Égyptiens
du Kaire.
Traduction Française, par
M . Silvestre de Sacy.
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Qoum a’a tiny serf et-tasnym
Malân cl kaous
Femà Ictagdyd el afrâk
Ella el qadym
Ouâse’y bihâ yâ snou el rym
Sa’y el a’rous
Oumorr fynâ bilâqdâh
ALarr en-nasym.
2.
Râhon bihâ a*lied et-taklym
Doumn alterous
Aiachkounah minhâ el a loua k
Qabl el kelym
To’ydfy-lakbâd el hyam
Oua fy-n-ncfous
Cal ^ Min qabl nichât cl arouâk
Rouh en-na’ym.
Lève-toi,, donne-moi le vin des
célestes demeures, remplis-en ma
coupe : rien n’est plus propre à ranimer
les plaisirs qu’un vin vieux.
O fille d’une tendre gazelle, présente
nous cette liqueur, comme
fait une nouvelle mariée ; fais circuler
la coupe entre nous, et que
son passage soit aussi doux q ue.
celui du zéphyr.
L e vin rappelle les entretiens
de Dieu- avec Moïse, et suggère
des paroles dignes d’être consignées
dans les livres. Avant le
temps de ce prophète, les tablettes
étoient déjà remplies des discours
qu’a voit inspirés cette précieuse
liqueur. Elle rend la vie aux coeurs
et aux amans malheureux, en les
animant du souffle de la joie-; et
ce pouvoir divin, elle a commencé
à l’exercer avant même que le
souffle du Créateur eût animé les
mortels ( i) .
(l) Cette strophe est fort obscure, et j’ai été obligé tion de l’homme, dont le corps fut anime par le souffle
de la paraphraser pour rendre les allusions exprimées par d.e Dieu : elle contient une exagération ou hyperbole
les mots taklym, alouâh et kelym, toutes relatives à l’en- outrée, du genre que les Arabes nomment ¿[>¿1 et y ê .
tretien de Moïse avec Dieu et aux tables de la loi. La M . Silvestre de Sacy.
seconde partie de la même stance fait allusion à la créa