S T A T IO N S .
Report. .
327-
333-
337-
340.
164,642.
3,5° ° .
600.
l,4oo.
800.
2,360.
800.
1,280.
341.
342.
5.® Tot.
Report. .
6.« Tût.
560.
160.
178,582.
2,270.
O R D O N N É E S
. DES L IEU X .
76. 8.
176. 6. o.
176. i l. 7.
177. 11.
180. 6.
179. 5.
57- 537-
57. 409.
57- 334-
57. 485.
799-
634.
282.
N O T E S H ISTO R IQ U E S E T G ÉO LO G IQ U E S .
la construction de presque tous les forts et châteaux qui
ont été ruinés, trois à quatre cents ans après, dans les
guerres des croisades.
A mi-distance des deux stations n.os 326 et 327 , commence
la plaine saline de Péluse. Cette plaine vaste, et
unie comme la surface des eaux d’un lac tranquille, dont elle
offre une parfaite image, est formée d’un sable humide et gras
à la marche. Toutes les parties n'en sont pas également fermes ;
car il en est de fangeuses et de mouvantes, dans lesquelles il
seroit dangereux de s’engager. Du sein de cette plaine s élèvent
les ruines de l’ancienne Péluse, que l’illusion du mirage
fait paroître comme une île : la longueur de la plaine est
de 4,640 mètres [2,379 toises], des bords du lac à ces dernières
ruines, dans la ligne directe de notre marche de
Teli-el-Her à Péluse.
A mi-distance des stations n.°* 333 et 334, commencent
les ruines de l’ancienne Péluse, qui s’étendent, de Vouest a
l’est, sur 2,760 mètres[i,4i6.toises]deIongueur.PrèsdeIeur
extrémité occidentale passe l’ancienne branche Pélusiaque,-
qui les longe au nord, et va se jeter à la mer, à une demi-
lieue au-delà.
Les ruines de Péluse, que les Arabes nomment aujourd’hui
Tell-el-Fadda [C olline d’argent], parce que l’on y
trouve fréquemment des pièces de monnoie, consistent dans
une chaîne de hauteurs couvertes de pierres, de briques,
de fragmens de grès, granit, marbre, de verre, & c . On
y trouve les restes d’une enceinte considérable, bâtie en
briques rouges; une porte de ville, au nord, est presque
entièrement conservée : cette bâtisse porte tout le caractère
des constructions Romaines. On trouve çà et là des
fragmens de colonnes et autres restes de monumens. Du
sommet et de l’extrémité occidentale de .ces ruines _, on
aperçoit,à l’ouest, \z château de T yn eh , qui en est distant
de 2,850 mètres; et à une distance de 2,500 à 2,600 mètres
de leur extrémité orientale, au nord-est, de nouvelles
ruines où M.Ie général d’artillerie Andréossy fixe la position
de el-Faramâ , ville Arabe.
L’ordonnée i8ods 6° o1 (n .°3 4 2 ) appartient à la laisse
de basse mer, et celle 179''* 50 o* à la laisse de haute mer
à T yn eh , bouche de l’ancienne branche Pélusiaque, sur la
Méditerranée; ces points spnt à une distance de 2,400 mètres
[1,231 toises] au nord de l’extrémité orientale des ruines
de Péluse.
Distance de Soueys à la naissance des vestiges du canal
au fond du golfe, de 2,270 mètres (parreport).
Distance totale de Soueys à T y n e h , par la ligne du
nivellement de l’Isthme.
Le nivellement de cette dernière partie, qui, de la station
n.° 209 à la station n.° 342, du Mouqfar a T yneh , comprend
81,465 mètres par la ligne des opérations, a été fait du
28 brumaire au 15 frimaire an 8 [du 19 novembre au 6 décembre
1799], par les ingénieurs Gratien Le Père , Saint-
Genis, Chabrol, présent l’ingénieur en chef Le Père.
S T A T I O NS.
208.
343-
365.
367.
I Total.
O RD O N NÉES
DES LIEUX . .
180. 6. o.
REPORTS. *5°* °- O.
30. 6.
Stations d’
Distances
pas ordinaires
2»793-
137-
I3°-
97-
1,430.
4,717-
a v an t.. . .
arrière. . .
différence.
157. 6.
157. i l .
62.
58. 634.
48. 726.
9. 9O8.
oJ. 8545.
o . 7080.
O. 1465.
51. 166.
51. 302.
54- 889.
J2. $53.
N O T E S H ISTO R IQ U E S E T G ÉO LO G IQ U E S .
R É S U L T A T
de la Différence du Niveau des deux Mers.
Méditerranée. Basse mer à Tyneh.
Mer Rouge.................Haute mer de vive-eau, à Soueys.
Mer Rouge supérieure à la Méditerranée.
Différence des Réfractions.
Sur le nombre de 342 stations du nivellement de la mer
Rouge à la Méditerranée, 69 seulement ont été prises à
des distances inégales de coups de niveau : le résultat des
différences du niveau apparent au niveau vrai et à la
réfraction terrestre, calculées d’après les tables de correction,
donne en parties décimales du pied, od.i465, ou
od i° 9* 09 ; différence qui n’a point été portée dans le
calcul des ordonnées, comme étant de trop peu de valeur
dans une opération de cette étendue.
II.e PA R TIE.
Nivellement du Mouqfar au Kaire.
S- V.
L e nivellement de cette partie de Soueys au Kaire, par
l’ancien canal, reprend au Mouqfar, et passe par Abou-Key-
cheyd, le Râs-el-Ouâdy, la vallée des Toumylât, par Bel-
beys, le canal d’Abou-Menegy jusqu'à sa prise d’eau dans
le N i l, au village de Beyçous, remonte le fleuve jusques
au-delà de Boulâq, et a été rattaché à la colonne du Me-
qyâs, à la pointe sud de l’île de Roudah : son résultat
donne la pente .du fleuve, du Kaire à la Méditerranée.
Toutes les distances des stations sont exprimées en pas
ordinaires. Plusieurs expériences ont fait connoître que 65
pas donnoient 50 mètres [environ 25 toises]. On ne s’est
presque servi que du niveau d’eau; ce qui a multiplié le
nombre des stations et prolongé la durée de l’opération.
Toutes les stations n.° 343 à 363 sont prises, partie le
long des vestiges du canal, et partie sur la digue nord. Les
stations n.°* 364 et 366 sont prises dans le fond du
canal. On peut remarquer qu’à mesure qu’on remonte la
vallée vers Belbeys, le sol a une pente inverse de celle que
devroit.. avoir la vallée, puisque les ordonnées font voir
que l’on descend continuellement depuis le Mouqfar.
Toutes les stations n.° 367 à 379 sont prises sur la digue
nord du canal. Les stations n.°* 3 8 0 - 1 -2 et 383 sont
prises dans le canal. On remarque une descente continue