
 
        
         
		;v  A  V E  R  T I S  S 'E M  E  N  T. 
 L’article  B agne  éit de  M.  C h o q u e t,   Ingénieur  de  la  Mariné  à  Breft,  ainiî  qüe  les  
 belles  planches  qui  l’accompagnent.  Le  Bagne  de  Breft  eft  fon  ouvrage,  & célébré  mietlx 
 la gloire  de  fon  Auteur,  que  nous  ne-le pourrions  faire.  _  . 
 M.  C h a b r o l ,  Chirurgien  de  l’École  du  Génie  ‘à ;Mezieres,  nous  a  envoyé  dehofmes  
 Obfervations  concernant  fon  Art  qu il  exerce aveu diftinétion.  ( 
 L’article  A llaitement  eft  de  M.  G runwald  ,  Médecin ,  qui  continue  avec  fucces la 
 S H S M   a  fait"  l’article  H y p p i a t r i q u e ,  oit il  a  raffemblé  la  fubftance  des:  
 connoiffances: répandues  dans  fon  grand  Traité  £  Hyppiatrique ,  &  dans  fon  excellent  
 Dictionnaire  'de  la  même  Science,  qui  vient  de  paraître. 
 La  partie  des  Arts  Su  des  Métiers  a  été  foigneufement  revue  &  luppleee. Un trouvera  
 ici  plufieurs  Arts  &  Métiers  omis  dans  l’Encyclopédie-,  &  des  additions  conftdérablës  »   
 d’autres  oui  y  font  traités  beaucoup  trop  fuperficiellement.  V o y a   Br iq v e h e r ,  C ir e  ,  
 C h aufo urnier ,  C olle  f o r t e ,  C o rd o n n ier ,  C outurière ,  C o u v reur  ,  D oreur  
 su r   c u ir ,  L in g ë r e ,M arch an de  de  m o d e s ,  Pi p e ,  P o r c e l a in e ,  Verm ic elier-,  6te.  
 &  beaucoup  d’autres  articles  dépendans  de ceux-là. 
 Ce  (impie  énoncé'des  noms &  du  travail  desSavans  qui  ont  concouru, avec  autant de  
 ïele  que  d’habileté, à cette entreprife  littéraire,  nous  difpenfe  d’entrer dans  de  plus grands  
 détails.  Puifle  cet Ouvrage ,  en répandant  la  lumière  des  Sciences  dans les efprits,  etendre  
 fur  les  coeurs  l’empire  de  la  Vertu 1 
 E X P  L I C A T I O N   des  lettres  &  autres  marques  qui  font  à  la  tête  ou  à  la  
 fin  de  chaque  Article. 
 C haque  Auteur devant répondre  de  fes  Articles,  il  eft néceflaire qu’il y   foit  ou nommé  ou  défignê;  
 Ceux  qui ne  font  point  nommés,  font défignés  par  les  lettres  fuivantes.- 
 M .d e l a   R o z i e r e ,'  ( M .D .L .R .) 
 M. Ma-RET,  (M .M . ) 
 M. C o URTEPÉE,  (£•) 
 M.  i>É  PÀ'uvr,  £•) 
 M. En g e l ,  ■ ) 
 M. de  C a s t i l Lo n *  fils, 
 M .G r u n w a l d ,  (£ • ) 
 M .G a s t e l ie r   de  l a T o u r ,  (G .D .L .T .)  
 M. le Baron de Ha l l e r ,  (H .D .G .  Y 
 M. J.  BERNO ULLI, 
 M. De C a s t i l l o n ,  perè,  (/ . D . C.) 
 M.L.  CASTILHON, 
 M. M O N TIG NY,  ( 
 M. d’A l e m b e r t ,  •  ( O ) 
 M.le Marquis  j?e  C o n d o r c e t ,  ( o ) 
 Articles extraits  du  jDictionnaire de Mufique de  
 M. J.  J.  R o u s s e a u ,  .  (& ) 
 M. T u r p in ,  ( T —,n. ) 
 Auteurs qui ont defiré de garder l’anonyme, (AA?) 
 Les  Articles  à  la  fin  defquels  on  trouve  la  marque  ou les  lettres Vivantes : 
 (+ )   (S. C.)  r c .c .)   (LJ.)  {D ’A .)   (D ,  F.)  (D .  G.)  (G. Ml)  (H.)  (H.  D .  A )   (/.)  (P.)  (P.  B.)  {T.)  
 I T .D .  G.)  (F .A .L . ) 
 font tirés des  éditions  étrangères' de l'Encyclopédie ; mais on y  a fait  quelques  changemens,  retranchemens  
 &  additions.  Comme  les  Savans  qu’elles  défignent ne  fe  font  point  fait  connoitre,  nous  tommes  dans  
 l’imooffibilité de  les nommer. Nous nous contenterons de  dire  que  ces Articles nous ayant yaru bien faits , I  
 intéreffans,  propres  à  contribuer  au  progrès  des  Sciences  &  des Arts,  nous  avons  juge  à  propos  de 
 les  faire  paffer  dans ce  Supplément.  .  .  .  ,  .,  _  I   H H   tÀn, 
 Les  Articles qui  n’ont  point  de  lettres  à la fin,  de  ceux qui  ont  une  étoile  au  commencement,  font  
 de  l’Éditeur. Il a fait les premiers  comme  étant  un  des Auteurs  de  cet Ouvrage;  il  a  fupplee  les autres 
 La  marque  §  en  tête  d’un  Article,  annonce  que  c’eft une  fimple  addition  ou  corte&on  à  1 Article  
 qui fe trouve fous le même mot dans le Dictionnaircraifonné des Sciences ,  des  Ares  & des  etiers. 
 C e Supplément eft compofé  de  quatre  volumes de  Difcoürs &  d un Volume  de Planches.  
 Le  prix  de  chaque, volume  de  Difcoürs  èft dé  14  liv.  &  celui  du  volume  de  Planches  
 de  48  liv.  On  paie,  en  recevant  le  premier  &  le  fécond,  qui  paroilfent■ actuellement,  
 <So  Uv. dont  11 liv. à valoir fur le volume  de Planches. On recevra le  troifieme  en Décembre  
 1776,  en  payant 24 livres;  &  le  quatrième  avec  le  volume  de  Planches  en  Juillet  17771?  
 en  payant  60  liv.  .  :  , 
 A  | 
 , f. m.(Gramm.)eû la première  
 lettre de l’alphabet dans toutes  
 les langues connues, fi l’on en  
 excepte  l’éthiopique  ,  où  il  
 n?eft que la treizième'. 
 A  &  a   voye£  A lpha  &  
 OMÉGA  dans  ce  Supplément.  
 A ,  (’Antiq.)  Cette lettre eft  
 une  abréviation  qui  fé  trouve  fréquemment  danfc  
 l’hiftoire  &   fur  les moriumens  anciens  ,  foit  feulé  
 avec un point Du fans point,  foit double  ou  triple,  
 foit  accompagnée  de  quelques  autres  lettres.  En  
 Tjoici quelques  lignifications omifes dans  les  articles  
 A  ( Numifmalique ou Monétaire ) &  A (Lapidaire') du  
 Dictionnaire des Sciences y &  c. 
 A feul lignifie  Aulus ,   Aula  ,  noms  propres ;  ou  
 Augujl'alis,  Impérial ;  annusy  année \argeïitüm,  argent; 
   àitrum, or ; dger, champ ; àmiçuy, amkà, ami,  
 amie ; anima y  àme ; album ,  régître ; a s ,  monnôie,  
 argent ;  ararium, tréfor public ; cédés, maifon,  tem~  
 p ie ; tédilis,  oe délit as, édile ,  édilité. 
 AA double, pour Aiigûjlàle’s , de la maifon dé l’efn-  
 pei-eur  ;.ou aurum & argéntuiii,  'or &   argent ;  àpud  
 dgrum,  dans le  champ. 
 Miles A  ou A l ,  pour miles aies.,  foldat d’une  dés  
 ailes de  l’armée, quoique Ifidore prétende que miles 
 A.  lignifié un jeune foldat. 
 A.  B. V. -à bofio virOy par un homme de  bien. 
 A. G.  ahimograto,  par reeonnoiftance ;  ou Aulus  
 Gellius,  nom propre; 
 A. K .  ante kalendas,  avant les calendes. 
 A.  P. M.  amico pofuit mohumentum  ,  a  élévé  ce  
 tombeau  à  fon ami.  Dicl.  abrégé d.'Antiq,  par E.  J.  
 Monchablori. 
 AB. ABN. &c. Voyeur article Abréviation, Dicl.  
 des Sciences,  &  c. Suppl. 
 Ay(MuJîquè.') cetté lettre niajufcule écrite fur l’en-  
 veloppe  d’une  partie  de mufique  ,  Ou fur là  partie  
 même ,  indique  la  haute-contre  ( alto  Lorfque  
 ^dâns le  courant  de  la  bafle-continiie  (B. C.)  d’une  
 piece  de  charit  à  plufieurs  parties,  on  trouve  la  
 lettre  A -,  elle  indique  que  la  haute-contre  chante  
 feule. (F. D . C.) 
 A A 
 * A A ,  (Géogr.)  ce nom qui ; félon Hefyche, iigni-  
 ■ fioit. anciennement  un  amas  d’eaux,  eft  commun  à  
 plufieurs rivières peu confidérables.  Il eft parlé dans  
 le  Dictionnaire  des  Sciences,  d’une riviere de  France  
 de  ce nom ;  en latin Agnio. Il faut  y  ajouter les  fui-  
 vantes  qui  font dans les  Pays-bas,  en  Suifle  &   en  
 Allemagne. 
 A a g« Aade ^ petite riviere du Brabant Hollandois,  
 qui a fa  fource  aux  confins du pays  de  Liege &  de  
 la Gueldre, arrofe la ville d’Helmont,  fe groflit des  
 Tome f. 
 À  À 
 éaiïx  de  plufieurs ruifteaux,  &  va  fe  jetter dans  fé  
 Dommél  au-delfous de Bois-le-Duc. 
 A a ,  deux  petites  rivières  des  Provinces-unies,  
 qui fortent du marais Bourtang, au pays de Drente.  
 Après  avoir coulé féparément vers le nord,  elles fè  
 joignent dans  le Wefterwold,  oi\elles  prennent  le  
 nom  d e Wejlerrwold-A a , &  vont fe  décharger dans  
 le golfe deDollaert, vers les confins du Comté d’Emb-  
 den.  Ayant leur  jonftion  ,  la  plus  occidentale  fe  
 nomme Müffel-Aà  ,  &  la plus  Orientale R. ut en-A a. 
 Aa & Havelter-A a , petite riviere de l’Overyf-  
 fe l,  coule .dans,le comté aé Drente où elle prend la  
 fourçe , baigne la petite ville de Meppen, &  fe joint  
 au^ e ch t à Swarte-Sluys,  un peu  au-deflus  de fon  
 embouchure dans le Zuyder-zée. 
 A a  ,  autre petite riviere de l’Overyflel qui baigne  
 la ville  de  Zivol &   fe  décharge, dans  le WeCht,  un  
 peu  au-deflbus de  la  même  ville - 
 A a &  Nieuwe-AA , petite rivière  des Provinces-  
 unies,  qui coule dans l’Overyflel , baigne Steenwicfc  
 oii elle change de nom, pour prendre celui de Steen-  
 wicker-Aa, le partage enfuite eh deux branches dont  
 la plus méridionale eft appellée Old-Aa : elles fe jettent  
 l’une &  l’autre  dans le lac de Gieter, pour aller  
 fe décharger  avec  lui  dans  le  Zuyder-zée  près  de  
 Blockzyl. 
 A a ,  A lpha ou AlpH ,  riviere  de Suifle, qui à la  
 foiirce au mohtBrènner dans le Comté d’Underv/àld ,   
 qu’elle traverfe du fud au nord, &  va jetter fes eaux  
 dans le  lac de  Lucerne  bîi elle  forme un petit golfè  
 noiiimé Alph-fée  ou la mer d’Àlph. 
 A  A , autre riviere de Suifle, qui fort d’iiiie montagne  
 au nord-ouêff dé  la ville de Lucerne,  coule vers  
 le feptentrion, forme deux petits lacs dans fori cours,  
 arrofe la ville  de  Leritzbourg,  &  va  fe  perdre  peu  
 après dans la riviere d’Aar  entre Aarbourg &  B ruck,  
 à deux lieues au-deflivs de cette derniëirè ville. 
 A A, troifieme riviere de ce nom dans la Suifle, au  
 cantOn de Zurich,  oîi elle  ai-rofe  la v ille de Grunin-  
 gen ;  au midi  de  laquelle  elle a  fa fource , &   va lé  
 jetter  dans  le  lac  appelle  Greiffen-\èe. 
 A a oïl V el icèr-A a ,  riviere  d’Allemagne, dans  
 le cercle de WeAphalie ,  qui  a  fa fource  auprès  de  
 Velen  dans l’évêché de  Munfter,  baigne  les petites  
 villes de Gemen, Borcken &  Bockholt, &  va fe rendre  
 dans l’Y ffe i,  entre Anholt &  Ulft au comté  de  
 Zutphen. 
 A a  ou ALte -A A ,  autre  riviere  de  ’Weftphalie,  
 dans l’évêché de Munfter, prend fà foiirce un peu au-  
 deflus  d’Aahus,  baigne  cetté  v ille ,  puis  celle  de  
 Goer au pays deTwente; &  Va fe  joindre auWecht  
 un peu  au-deflbus  de  la  ville d’Ommen dans le pays  
 de  Sallant. 
 A a, autre riviere dela'Weftphalie, prend falburce  
 dans, le comté  de  Steinfort,  traverfe  ce comté dans  
 A