
 
        
         
		1 9 0   A .   F   F 
 les  gens  de  là  chaloupe ,  apres  avoir  détalingifé  le  
 •grelin  de  la  petite  ancre,  reviennent  à  bord  avec  
 le s   avirons,  Ôc le  grêlin fe halle  du vaiffeau à force  
 de bras,  ' 
 Il  refte  encore  à  parler  de  la  façon  d’affourcker  
 a v ec  le  vàifleau,  lorfqu’on n’a  point  de chaloupe ,  
 ou   lorfqu’un  gros  teins  empêche  de  s’en fervir.  Il  
 faut  que  le vaiffeau ait fort peu d’air lorfqu’on lame  
 tomber  la  première ancre  ;  puis  en  filant  du  cable  
 i l   faut  continuer  à  gouverner  à  très-petites  voiles  
 fur l’endroit oii on veut mouiller l’ancre d’affourche.  
 Lorfqu’on y  eft rendu ,  il  faut amortir entièrement  
 l ’air  du vaiffeau avant de  la laiffer tomber ôc border  
 enfuite  l’artimon  pour  venir  vent  debout.  L ancre  
 d’affourche mouillée, on doit faire tete  deffus ÔC filer  
 -du  cable pour cela s’il eft néceffaire,  enfuite on vire  
 fu r   la  première  ancre  ;  ôc filant à mefure du cable  
 d’affourche , on met  le  vaiffeau  dans  le  pofte  qu’il  
 -doit  occuper.  Cette  maniéré  d'affourcker,  eft  très-  
 bonne  ,  &   elle  abrégé  le  travail ;  cependant  elle  a  
 ffes inconvéniens : il eft à craindre, par exemple, que  
 •l’épiffure qui joint les cables,  ne s’arrête a l’ecubier,  
 &   ne  faffe  traverfer  le  vaiffeau.  C’eft  pour  cette  
 •raifon  que  l’on  garde  fort  peu  de  voile  en  allant  
 mouiller l’ancre  d’affourche  ,  dans  la  crainte  que  le  
 ■ table né puiffe fê filer affez promptement. On n’auroit  
 point cela à  craindre fi le vent  ou la maree portoit à  
 ï ’endroit où l’on  veut mouiller  l’ancre  d’affourche ;  
 car  alors  après  avoir  mouillé  comme  à  l’ordinaire  
 la première  ancre ôc  fait tête  deffus,  on  fileroit  du  
 cable ,  &   on fe  laifferoit culer  fur cet  endroit pour  
 y   laiffer  tomber  l’ancre  d’affourche.  On  pourroit  
 même  dans ce dernier  cas  attendre que la maree eut  
 changé  de  direftion  avant  de  virer  fur  le  premier  
 cable,  parce  qu’alors il n’y   auroit  plus qu’à filer  le  
 cable à'affourché,  ôcâ v irer fans peine fur le premier  
 cable.  { M.  le Chevalier d e  l a  Coud r a y e -.) 
 AFFRAICHIR ou Af f r à ich e r ,  v. n.  ( Marine)  
 ce  terme  eft  écrit Afraischer  dans  le  Dict.  des  
 Sciences ,   &c. il ne s’emploie qu’en parlant du vent,  
 & il lignifie devenir plus frais ou plus fort. On ne fe  
 ïert plus  güere  dé  ce mot,  ôc il eft  remplacé par  
 celui de fraifehir. On l’emploie encore  cependant à  
 l’impératif, & on dit:  affraiche,   pour témoigner le  
 defir que  l’on a que le vent augmente.  {M. le Chevalier  
 d e  l a   Coü DR AY E.) 
 *  AFFRANCHIR,  v.  a.  (  Gramm. )  au  propre  
 donner  la liberté : affranchir un efclave :  s'affranchir  
 du  pouvoir d’un tyran ;  par extenfion,  exempter;  
 On l’a  affranchi de la  taille  au figuré, délivrer :  la  
 mort nous  affranchit de  bien des miferes. 
 * A F FRAN CHIR un tonneau, {terme de Marchand de  
 ■ vin) c’eft lui  ôter  un mauvais goût qu’il a. 
 * AFFRÉTÉ, Ée , adj.  ôc part, paffif, {termede Marine. 
  ) Une  tartane  affrétée,  eft  un  tartane  laiffée  à  
 louage. 
 AFFRETEMENT,  f. m., (  terme de Manne)  c’eft  
 faction d'affréter, ou le prix que paie au propriétaire  
 celui qui fe fert d’un navire qui ne lui appartient pas.  
 Sur la  Méditerranée  on  dit  hoüffement pour  affrètement. 
  Nolis eft fynonyme de fret.  {M.le Chevalier DE  
 LA   CoUD RAYE.) 
 AFFRETER,  v.  a. {terme  de Marine.)  c’eft  convenir  
 d’un prix avec le propriétaire d’un navire pour  
 fe  fervir de ce  bâtiment, ôc l’employer à fon ufage.  
 On  affrété  ordinairement  à  tant  par  tonneau,  par  
 mois  ou  par voyage. 
 -  11 ne faut pas confondre affréter avecfréter ; ÔC c’eft  
 à   tort  qu’on  emploie  affez  fouvent ces deux mots  
 l’un pour  l’autre.  Affréter,  c’eft fe fervir d’un navire  
 appartenant  à  un  autre.  Fréter au  contraire  ,  c’eft  
 être payé  pour  prêter  le  vaiffeau  à  celui qui  veut  
 lien fervir.  (M. le Chevalier DE  LA  CoUDRAYE.)  
 AFFRETEUR,  fi en.  {term$  de  Marine)  c’ejft  le 
 A  F  F 
 nom  que  fon  donne  à  celui qui paye pour fe fervïf  
 d’un navire qui ne lui appartient pas .{M. .le Chevalier  
 DE LA CoUDRAYE.) 
 * AFFRICHER, v. n-. {terme d'Agriculture.) Laiffer  
 une  terre  affricher,  c’eft négliger de  lui  donner des  
 labours  convenables.  ' 
 *  AFFRONT,  f. m.  {Gramm.)  injure,  outrage  
 par  paroles  ou voies  de  fait. Faire  ou  recevoir  uni  
 affront. Boire un affront,  le  fouffrir, le  fupporter patiemment. 
  On a de la peine  à digérer un  affront,  ou  
 à ne pas s’en venger. 
 \2 affront, dit  l’abbé Girard, eft un trait de  reproche  
 ou  de mépris lancé  en face  de témoins ; il piqué  
 ôc  mortifie  ceux qui font fenfibles  à l’honneur.  L’in-  
 fulte  eft  une  attaque  faite  avec infolence-; on  la repouffe  
 ordinairement avec vivacité. L’outrage ajouté  
 à  l’infulte un  excès de  violence  qui irrite.  L’avanie  
 eft un traitement humiliant qui expofe  au mépris ÔC  
 à la moquerie  du public. 
 Ce n’eft  pas  réparer  fon honneur  que de plaider  
 pour un affront reçu. Les honnêtes gens ne font d’in-  
 fulte  à perfopne. 11 eft  difficile de  décider  en quelle  
 occafion  l’outrage  eft plus  grand,  ou  de  ravir  aux  
 dames par  violence  ce qu’elles refufent,  ou de  re-  
 jetter  avec dédain ce qu’elles offrent.  Quand  on eft  
 en butte  au  peuple , il  faut  s’attendre  aux avanies ,   
 ou ne fe  point montrer. 
 *  AFFRONTER, v. a.  ( Gramm.) attaquer  âvec  
 hardieffe  ôc intrépidité  :  affronter l’ennemi, affronter  
 une  armée  entière  avec peu  de  monde ;  au figuré ,  
 s’expofer hardiment : affronter la mort,  les dangers. 
 Affronter , tromper, duper, fe dit fur-tout des  
 marchands qui vendent une marchandife fardée. 
 *  AFFRONTEUR, Affronteuse, adj. &  fubft.  
 ( Gramm. )   fe  dit du marchand ou d ’une marchande  
 qui  trompe  les gens-en  leur  vendant,une marchan-  
 dife qui, avec de  l’apparence, ne  vaut rien. 
 *  AFFÜBLÉ, ÉE ,  part,  paffif.  Voyc%_  ci -• après  
 Affubler. 
 *  AFFUBLEMENT,  f.  m.  ( Gramm.) terme familier  
 qui lignifie toute efpece de voile ou d’habillement  
 fingulier  qui  couvre  ôc  enveloppe  la  tête,  le   
 vifage  ôc le corps. 
 *  AFFUBLER,  v. a.  (  Gramm. )   Envelopper  la  
 tête,  le  vifage  ôc  le corps  de quelque vêtement ou  
 habillement.  Qui vous a affublé de  la forte  ?  S'affu-   
 bler d’un manteau. 
 AFFUT  des  nouvelles  pièces  de  campagne  OU  de  
 bataille ,  ( Art  Militaire ,  nouvelle Artillerie, planche  
 I I . )   U affût  des  nouvelles-pièces  de  campagne  
 ou de  bataille, différé autant  des  anciens  , que  
 les  pièces même  different de  celles auxquelles  elles  
 ont  fuccédé ( Voye^ Artillerie &  Canon  de  bataille  
 ,  dans  ce Suppl, ).  L’objet  principal  a  été- de  
 rendre les nouveaux affûts beaucoup plus légers que  
 les  anciens,  &   on  en  a  diminué  en  confequence  
 toutes les dimenfions.  Cette diminution  ne pouvant  
 pas fe concilier avec lafolidité qui leur eft néceffaire,  
 on les a  couverts Ôc prefqu’enveloppés de ferrures ,   
 enforte qu’ils pefent plus que les  anciens, à l’exception  
 de  celui de  la piece  de quatre, ôc  n’en ont ni la  
 folidité, ni  la  fimplicité :  car  plus  les  flafques font  
 minces, plus les alternatives de féchereffe ôc d’humidité  
 doivent  les altérer ;  la  précifion ôc la  propreté  
 des ferrures qui les couvrent ôc les chargent, exigent  
 de l’intelligence ôc des foins  de la part des ouvriers,  
 dont tous ne font pas capables ; d’où naît la difficulté  
 des radoubs  dans les occafions  où , n’ayant pas d’ex-  
 cellens ouvriers à portée  de foi,  on eft obligé d’em-  
 ployer ceux qu’on trouve fous fa main. Ils font donc  
 moins  fimples,  plus  fragiles  que  les  anciens,  ôc  
 coûtent davantage. 
 Les  effieux  de  fer ne  font  pas  d’un  fervice  auffi  
 commode  que  ççù*  de  bois  ,  auxquels  on  les  a 
 A  F  F 
 fùbftitués: les effieux de bois fe fuppléent aifément, au  
 lieuqueceux.de fer,caffant dans des marches, dans  
 des  affaires, ne peuvent pas  fe réparer fur le champ,  
 &  la piece eft hors de combat. Si l ’on fe propofe d’en  
 porter  une grande-quantité de  rechange,. on perd de  
 vue  la première intention, qui- étoit  d’alléger beaucoup  
 les  équipages d’artillerie. 
 L’encaftrement  de  route ƒ ,  où  fe  logent  les tourillons  
 de  la p ièce, lorfqu’on eft en marche,  eft pris  
 des étrangers, &  fert à  repartir le  poids  de  la  piece  
 fur Y affût ôc l’avant-traîn,  ôfi à  rendre par-là  la voiture  
 plus  roulante ;  mais  il  eft  inutile  dans  les mo-  
 mens où le charroi eft le plus vif, le plus embarrafl’ant  
 ôc le  plus difficile, c’eft-à-dire, à portée de  l’ennemi.  
 Én  effet,  lorfque  la  piece. tire  ôc  qu’il  eft  queftion  
 de  la  porter avec célérité,  dans une  autre  pofition,  
 auroit-on le  tems  de  faire  nager  la piece,, entre  les  
 flafques, pour faire occuper ce fécond encadrement  
 par  les.tourillons,  ôc  de la  ramener,  étant  arrivée  
 fur fon  terrein,  dans  les encaftremenS e ,  où les tourillons  
 doivent  être  placés  lorfque  la  piece  eft  en  
 àftion | 
 Les flafques arrondis à  leur extrémité  inférieure,  
 en forme  dé traîneau,  ont moins  de  frottement  fur  
 la  terre ,  ôc  donnent  plus de facilité  aux canonniers  
 pour tenir lacroffe élevée, par le moyen des  leviers  
 qu’ils paffent dans les anneaux de manoeuvre m, lorf-  
 qu’il  faut  aller  en  avant  ou  en  arriéré ;  mais  cette  
 coupe  de la  croffe  contribue  à augmenter  le  recul,  
 auffi-bjen que  les boîtes  de  fonte,  placées  dans  les  
 moyeux des roues. 
 Le  coffret  s  contient cinquante coups tout faits,  
 à  boulets  ou  à  cartouches  :  il  fe  place  dans  les  
 marches,  entre  le flafque  w,  Ôc  fur  l’avant-train,  
 lorfque la piece eft en action. 
 La charge  de poudre  de ces. coups  tout  faits , eft  
 renfermée dans  un fac  ou  gargouffe  de ferge  ou de  
 camelot, lequel eft attaché ôc fixé à un culot de bois,  
 fur lequel pofe  le boulet ou la boîte de fer-blanc qui  
 contient  la  mitraille.  Ces  coups tout  préparés  ont,  
 comme  toutes leschofésde ce monde, leur avantage  
 &   leur inconvénient. Ils-font avantageux en ce qu’ils  
 rendent  le  fervice  très-prompt  ôc  très-fur  ;  très-  
 prompt,  puifque  la poudre  ôc  le  boulet  ou la  cartouche  
 , fe  mettent  en  un feul tems  dans  la  piece ;  
 îrès-fûr ,  parce  que  la poudre  étant  enfermée  dans  
 un  fac, il  ne  s’en répand  point,  ôc  on  évite  par-là  
 les inconvéniens  des traînées  de  poudre,  qui peuvent  
 s’allumer,  porter le feu aux barils &   occafion-  
 ner de grands accidens : mais d’un autre côté, les gar-  
 gôuffes  fojtrniffent  toujours  une  charge  égale pour  
 toutes les oirconftances, ôc il en eft où il feroit avantageux  
 de  la  diminuer,  lorfqu’il  feroit  utile,  par  
 exemple, de tirer à ricochet. 
 Les  roues  plus  baffes  des  anciens  avant-trains  
 étoient préférables  aux roues hautes des nouveaux,  
 pour tourner fort court dans certains chemins qui ne  
 permettent  pas  de  faire  autrement.  Le  long  timon  
 fiubftitué aux limonnieres, eft également nuifible dans  
 ce cas,  &  il fe  préfente fouvent dans le cours d’une  
 campagne ;  il eft d’ailleurs difficile de  remettre Yaffût  
 fui:  l’avant-train,  tiraillé à. droite  ôc  à -gauche ,  par  
 deux chevaux attelés de front :  ce qui s’exécute aifé-  
 mènt  avec un avant-trâin  à  limonniere  ôc  un  feul  
 cheval,  que  le  charretier fait  avancer  ôc  reculer aifément  
 ôc qu’il conduit avec facilité dans tous les cas.  
 Cette maniéré d’atteler  avec des timons  ôc des chevaux  
 de  front,  eft  très-bonne pour  les grandes routes, 
   mais  elle  eft  impraticable  dans  les chemins  de  
 traverfe-, ferrés  &  difficiles. Tout officier d’artillerie  
 conviendra,  écrivoit M. de  Mouy, lieutenant  génér 
 a l des arnrées duroi, officier d'artillerie, d’une expérience  
 confommée, dans  le compte qu’il  rendoit  de  
 ces  nouveautés,  « que  l’avant-train à  timon  feroit 
 A  F  F  ,191 
 »  très-embarra fiant pour  conduire  du canon  en bat-  
 ».terie dans un  fiege,  où le  charretier  fe  couvre  de  
 >>  fon limonnier  contre le  feu de Paffiégé, ce qu’il ne  
 »  peut faire  avec  un  avant-train  à  timon,  puifqu’il  
 »  faut  quil  monte  à  cheval.  Qu’on  ne dife pas que  
 » 1 équipage  de  campagne  eft indépendant  de  celui  
 >>  de^  fiege ;  nous  pouvons citer les campagnes  ter-  
 >>  minées par la. paix d’Aix-la-Chapelle , ou les fieges  
 »  ont  été extrêmement  fréquens,  &  ne furent exé-  
 »  cutés qu’avec  les  chevaux attachés  à,l’équipage de  
 »  campagne. "On  n’en  feroit  pas  venu à bout,  fi on  
 »  n’avoit eu dès limonnieres harnachées, convenable-  
 » ment,pour conduire  les pièces  de canons en  bat-  
 » refie ,  avec  des avant-trains  à  limonniere  &   des  
 »  charretes,  pour  y   tranfporter  la  poudre  & ,le s   
 >>• balles,  lefqyelles on ne  peut  efpérer de  faire  dé-  
 »  charger  à  la main, fous le feu ,  fouvent  très-vif,  
 » qui  part  de  la  place.  Le  feul bien  cLu  fervice  &   
 » notre  longue  expérience, ajoutoit  ce. refpefrable  
 » militaire, nous forcent, à infifter fur ce point ». 
 Nous n’entrerons pas. dans un plus grand détail fur  
 les affûts du nouveau fyftême d’artillerie. La planche  
 I I  repréfente celui de la piece de douze avec  la plus  
 exafte  précifion;  ceux  de  huit  ôc  de' quatre  n’en  
 different que dans leurs proportions. La légende  qui  
 fuit,  rapporte le  nom  de  toutes, les  pièces  qui  les  
 compofent,  ôc les dimenfions des principales font indiquées  
 dans la table que nous y  ajoutons. 
 A .  Flafques  de  Y affût.. 
 B.  Entretoife de  volée. 
 C.  Entretoife  de  fupport. 
 D . Entretoife de lunette. 
 E.  Semellé de pointage. 
 F.  Moyeux des roues. 
 G.  Rais des roues. 
 H.  Jantes couvertes de leur bandage." 
 I.  Armons. 
 K .  Saffoire. 
 L.  Petite faffoire, couverte d’une bande de fer. 
 M. Volée. 
 N. Paloniers. 
 O. Timon. 
 P.  Volée du devant, placée au bout du timon, pour  
 atteler quatre  chevaux. 
 Q. Coffret portant les munitions de  la piece. 
 R.  Le même coffret, vu intérieurement. 
 S.  Le même coffret fermé ,  il  eft couvert de tôle. 
 T.  Bras du coffret, fervant à le placer fur Y affût dans  
 les marches;  ôc fur l’avant-train,  lorfque la piece  
 eft en action. 
 V.  Délardement  des flafques  ou encaftrement pour  
 loger le coffret. 
 Ferrures. 
 X .  Boulons  rivés pour  empêcher  les flafques  de  fe  
 fendre. 
 T.  Boulons  d’affemblage  qui  refferrent  les  flafques  
 ôc  concourent  avec  les  entretoifes  à  empêcher  
 leur écartement. 
 Z .  Crochets où les canonniers attachent leurs traits ,  
 pour  aller  en  avant.  Foye^ planche  I II.  des  rna-  
 \ noeuvres. 
 &.  Double crochets où les canonniers attachent alternativement  
 leurs  traits,  pour aller en avant Ôc e.n  
 arriéré. Voye^ planche III. 
 a.  Rofette  fervant  de  contre-rivure  aux  boulons,  
 lefquels font  à écrou. 
 b.  Tête  de Y affût. 
 c.  Bouts à!affûts. 
 d.  Recouvrement du talut des flafques. 
 e.  Sous-bandes pour l’encaftremènt  des  tourillons,  
 lorfque la piece tire. 
 f .   Sous-bandes po.ut  l’encaftrement des  tourillons,  
 dans les  routes.