
 
        
         
		attitude  qui  augmentent  fa force, 1’ ,traînée tirent  la  
 oorte à elle le plus .qu’elle pouvott, pendant que le na-  
 ttiralifte tiroit auffi de fon côté, de façon que dans cette  
 efpece de combat, la porte  s’ouvroit 8c fe refermoit  
 alternativement. L’araignée bien determ.nee  a  ne pas  
 céder, ne lâcha prife  qu’à  la  derniere  extretnite,&  
 lorfque M.  de  Sauvages eut entièrement louleve  la  
 trappe, alors  elle fe précipita au  fond defon trou. 
 11 a fouvent répété cette  expérience >  K   u a tou  
 iours obfervé que  l’araignée accourott  lur  le  champ  
 pour  s’oppofer  à  ce  qu’on  ouvrit  la. porte  de  ta  
 demeure  Cette promptitude ne montre-t-ellepasqpe  
 par  le moyen de la toile qui tapiffe  fon habitation,  
 elle Lent ou connoît du  fond de fa  demeure  tout  ce  
 qui fe paffe vers l’entrée ; comme Varaignée ordinaire,  
 qui par le moyen de fa toile, prolonge, fi cela fe peut  
 dire  fon  fentiment  à une  grande  diftance  d elle.  
 Quoi qu’il en foit,   elle ne cefle  de  faire  la  garde a  
 cette porte, dès qu'elle y entend ou y  fent la moindre  
 chofe;  &  ce  qui  eft’ vraiment  fmgulier,  ceft  que  
 pourvu  qu’elle  fut  fermée  ,  M.  l’Abbe  Sauvages  
 pouvoit  travailler  aux  environs  &   cerner  la  terre  
 pour enlever une  partie du trou, fans  q u e \araignu  
 frappée  de  cet ébranlement ou du fracas qu elle, en-  
 tendoit,  &   qui la menaçoit  d’une  ruine  prochaine ,  
 fongeât  à abandonner fon  pofte ;  elle fe  tenoit tou-  
 iours  collée fur  le  derrière de fa porte,  &  M.  Sauvages  
 l’enlevoit a vec, fans prendre  aucune  précaution  
 pour l’empêcher  de  fuir.  Mais fi  cette araignée  
 '  montre  tant de force &  d’adreffe  pour  défendre fes  
 foy ers,  il n’en eft  plus de.  même  quand on  len  a  
 tiree : elle  ne  paroît  plus  que  langiuffante ,  engourdie  
 , &  fi elle fait  quelques pas,  ce n’eft qu en chancelant. 
  Cette circonftance, &   quelques  autres,  ont  
 fait penfer à notre obfervateur qu elle pourroit bien  
 être un infeûe noaurne que la clarté  du jour  bleffe ;  
 au moins ne l’a-t-il jamais vu forar de fon trou d elle-  
 même , 8c Iorfqu’on  l’expofe  au  jour,  elle  paroît  
 être  dans un élément etranger.  \ 
 Cette araignée fe trouve fur les bords des chemins  
 aux  environs  de Montpellier; on  la rencontre  auffi  
 fur les berges de  la petite nviere du L e z, qut pâlie  
 auprès de  la même ville. On n’a pas  de connoiuance  
 qu’on  l’ait  encore  découverte  aiUeurs  ;  peut-etre  
 n’habite-t-elle que les  pays chauds. La  maniéré fin-  
 guliere dont fe loge cet infefte, fi different des autres  
 araignées ,  infpire naturellementla cunolite de favoir  
 comment il v it ,  comment il vient  a bout  de  fe  fabriquer  
 cette demeure, &c. mais il faut attendre  de  
 nouvelles,  obfervations.  Jufqu’ici  quelques  efforts  
 qu’ait  faits M.  l’abbé  de  Sauvagês  pour  conferver  
 ces araignées vivantes,  il n’a pu pouffer plus  loin fes  
 découvertes fur  leur maniéré  de  vivre.  Il  faudroit  
 neut-être,  pour  parvenir  à  les  mieux  connoitre  ,  
 enlever tout-à-la-fois leur demeure  &  une  portion  
 confidérable de la terre qu’elles habitent,  qu’on placeront  
 dans  un  jardin : alors,  comme  on  les  auroit  
 fous les  yeux, on  pourroit  plutôt  découvrir  leurs  
 différentes manoeuvres. (+ ) 
 ARAINE, f.  f.  {Luth.)  Les  trompettes fe  nom-  
 moient anciennement amines. {F. D . C. ) 
 AR A L,  (  Géogr. ) grand lac d’Afie,  dans, la Tar-  
 tarie indépendante, à l’orient  de  la mer  Cafpienne ;  
 il eft  au milieu du  pays, habité  indiftinftement par  
 les Turcomans, les Caracalpacs ou Calmoucs blancs  
 &   les  peuples  de  la  Cafatcha-horda.  Il  a  environ  
 trente  milles d’Allemagne  du fud au nord &  quinze  
 dé l’eft à l’oueft. 11 reçoit deux grands fleuves, l’ancien  
 Jaxartes, appellé aujourd’hui Sir-Daria; &  l’ancien  
 Oxus, nommé Amu-Daria* Ses  eaux font  très-  
 falées,  &   les  poiffons  qu’on  y   trouve  font  de  la  
 même  efpece  que  ceux de ( la  mer Cafpienne.  Les  
 peuples qui  habitent  fes  bords  pratiquent  près  du  
 rivage des canaux larges,   mais peu profonds f  dans 
 lefquels ils font écouler fes eaux pour en tirer je   f e l  :  
 ce  qui  réuffu  très-bien  à,1a  faveur  d e s   exhalations  
 occafionnées  par  le  foïeil.  On ignore  de  quel cote  
 font les iflues de ce lac ;  ce qu’il y  a de  certain, c elt  
 qu’il en fort dés rivières qui viennent tomber dans la  
 mer Cafpienne.  (C. ^ .) 
 §   A R A  LIAy  ( Botanique.)   en  François, angeu-  
 que  baccifere ;  en  Anglois,  berry-bearing  angelica;   
 en Allemand, beertragende angeLica. 
 Car a clere  générique.- 
 Ses fleurs  qui  naiffent  en  ombelles ,  font  pourvues  
 de cinq pétales &  de cinq étamines ; le piftil eft  
 formé d’un embryon arrondi qui fait partie  du c a l ic e , 
 &   qui  eft  furmontéde quatre  ftyles  obtus : cet embryon  
 devient une baie  fucculénte,  où font renfermées  
 cinq femences dures , de  forme oblongue.  
 Efpcces* 
 1. Angélique  b a c c ifë r e   en arbriffeau,  â   tige  &   a   
 pédicules épineux.  . 
 Frutex  i. Angélique épineufe.  . ;   ,   . 
 Aralia  arboréfeens  caulibus  pediculifquet fpinojis.  
 Non.  Colomb.  ,  , 
 AngeLica  tree. Quatrième  efpece de 1 article A ra-  
 l ia  ,  du Dicl. raif. dés Sciences, &c. 
 2. Angélique baccifere, à tige nue. 
 Plante. Aralia caille nudo. N on. CLiff.  i 13.  _ 
 Berry-bearingangeLica rtitha nakedjlalk. DeuxiemS 
 efpece du Dicl. raif. des Sciences, & c .   j 
 3. Angélique1 baccifere,  à tige  unie,  herbacee  & 
 garnie  de  feuilles.  . 
 Plante. Aralia caillé foliofo ,  herbaceo,  Icevi. Norti  
 Upfal.  yo.  . 
 Canada  berry-bearing  angelica. Deuxieme  efpece  
 du Dicl. raif. des Sciences, &C. 
 U aralia caulefoliofo & hifpido qui eft  la  troifieme  
 efpece de l’article A r a l ia  du Di&.râif. des Sciences,   
 &e. pourroit bien n’être que notre première. 
 Varalia  n°  1  porte  fes  fleurs  en  gros  bouquets,1  
 compofés de cent ou cent cinquante petites ombelles,  
 formées par la réunion de vingt, vingt-cinq ou trente  
 fleurs d’un blanc-verdâtre  qui dans nos  climats pa-  
 roiffent tantôt en été| tantôt en oftobre. Nous tirons  
 ces particularités  du  Traité des  arbres  & arbuftes de  
 M.  Duhamel : nous  n’avons  pas  encore  vu fleuri^  
 cet arbufte dans nos jardins; 
 Sa tige eft  groffe  &  fort moëlleufe ; elle eft  couverte  
 d’épines courtes, larges parleur bafe, &  dont  
 la pointe eft  courbée vers le bas : les pédicules  des  
 feuilles y  font très-fortement  attachées  par une  efpece  
 de cuilleron  ou genou qui l’embraffe ; ces  pédicules  
 font ordinairement d’un pied &  demi de long,  
 ils font armés d’épines rares placées fans ordre ; d’ef-  
 pace en efpace  ils ont des protubérances ou articulations  
 ,  d’oii partent  au nombre  de  deux  ou  trois de  
 petits pédicules qui  s’élèvent &  qui portent des folioles  
 ovales pointues &  entières.  kt 
 Si  les  fleurs de  ¥ aralia, ont  quelque mente ,  ceft  
 plutôt par leur maffe que par leur couleur : fes feuilles  
 prodigieufes font d’un très-bel effet; comme elles  
 font encore très-vertes  en oftobre, il convient d employer  
 cet arbufte  dans  les  bofquets  d’ete  &  d automne  
 ;  il  aime  une  terre  légère &   fraîche, &   un  
 emplacement un peu  ombrage. 
 Ni  en France,  ni  en  Angleterre.fes baies  ne  parviennent  
 à une  parfaite maturité ; on  les  envoie  de  
 l’Amérique , mais  comme  elles n’arrivent  que vers  
 le mois  de mars,  leurs  graines  qui  font allez  dures  
 ne germent que le.printems fuivant :  alors il faut ar-  
 rofer avec  foin les caiffes  où on les  a femées,  &   les  
 parer de  la plus  grande  chaleur  par quelque  légère  
 couverture, en leur donnant par gradation plus d’air  
 U  de lumierç, Les deux loyers fuivans, on les mettra 
 dans. 
 dans des caiffesà vitrages ;  les étés, on les enterrera  
 contre un mur expofé  au levant ;  le  troifieme prin-  
 tems  , on tranfplantera  chaque  petit arbriffeau dans  
 un pot, &  on continuera de les traiter de la maniéré  
 que nous vénons de  dire, &  fur-tout de  les  àrrofër  
 louvent. 
 Au  printems  de la  fecpnde  année,  d’après  cette  
 tranfplaritation, peu avant la pouffe, on les enlevera  
 avec leur motte,  &  on les plantera à  demeure. 
 Les jeunes pouffes de cet arbufte étant fort tendres,  
 il  conviendra de  l’empailler  les deux  ou  trois premiers  
 hivers  qui fuivront cette  derniere tranfplanta-  
 îion;  que  par la  fuite  ils  fé trouvent  endommagés  
 par  des froids  rigoureux, c’eft  à quoi  l’on ne  peut  
 parer ;  mais  les mâîtreffes  tiges  réfifteront :  quand  
 même  elles  périroient,  les  racines  qu’on aura  toujours  
 foin  de  couvrir de  litiere /poufferont de nouveaux  
 jets,  &  une fois  que cet  aralia  eft  parvenu à  
 une certaine force, il produit à une certaine diftance 1  
 de fon pied , des furgeôns dont  on pourra  fe fervir :  
 cela me conduit à penfer qu’il  feroit facile de le multiplier  
 comme la campanule pyramidale &  le bonduc,  
 par des morceaux de racine plantés dans des pots fur  
 couche ;  c’eft un  effai  que nous nous  propofons  de  
 faire. 
 Les  autres  efpeces  font  des  plantes dures,  elles  
 aiment  l’ombre  &   l’on  peut lès'planter fous  des arbres  
 ;  elles, fe multiplient aifément de  graines  qu’on  
 doit femer en automne, dès qu’elles font mûres. Çes  
 aralia n’ont nul  agrément v on ne  les fouffre dans un  
 jardin qu’en faveur de la variété , ou pour apprendre  
 à les  connoître;  mais c’eft une  fort  bonne  connoif-  
 fance à  faire, fi,  comme  le dit M.  Sarrafin,  la  dé-  
 coâion  de.,leurs  racines  guérit la leucophlegmatie.  
 (  M. le Baron D E   TSCHOUDÏ. ) 
 1 *  §   ARAM ,  ( Géogr. facr.  )  ville de  la Méfopo-  
 tamie de  Syrie. Dicl. des fciences, &c. c’eft une mé-  
 prife ;  A  ram  n’étoit  point une ville, de  Syrie, mais  
 la Syrie  même.  Lettres-fur  VEncyclopédie. 
 ARA MAC A , f. m. (Hifi. nat. Ichthyologie.') efpece  
 de  foie .  ainfi  nommée par  les habitâns  du  Bréfil  ,  
 figurée  paffablement  par Marcgrave , dans; fon Hif-  
 foire  naturelle, du Bréfil,  liv,  IV •, chapitre 18 , &  en-  
 fuite copiée  par Jonfton &   Ruyfch, pag. 138, planché  
 X X X V I , figure  2.,  de leur Hifoire naturelle  'des  
 -poiffons. 
 Ce  poiffon, que  les  Portugais  appellent  encore  
 lingoada &   cubricuncha,  a  la  forme applatie  de  la  
 foie,  que  les Hollandois  appellent tonge , fon corps  
 a une fois &   demie  plus  de  longueur  que  dé  largeur, 
   &   les  yeux placés  tous  deux  fur  la gauche ,  
 c’eft-à-dire,  fur  le  côté  qui  eft  grisâtre,  pendant  
 .que  le  côté droit  qui  eft  blanc  en  eft  dépourvu;  
 ces  yeux  font  de  la  grofleur  d’un  pois ,. à prunelle  
 cryftalline,  environnée  d’un iris  en .croiffant bleuâtre  
 ;  fa  bouche  eft  petite  fans  langue,  &   garnie  
 .de  petites dents  très-aiguës,  l’ouverture  dès  ouies  
 eft  affez  grande. 
 /'..Ses nageoires font au nombre  de fept,  dont deux  
 ventrales ,j très-petites,  placées1 âu-deffous • de.  l’ouverture  
 des o.ùies,  &  au-devant des deux peftorales  
 qui  font  affez  longues,   &   terminées  chacune  par  
 un  filet "en  forme  de.poil;  la nageoire  anale , c’eft-  
 .à-dire  de  l’anus,  commence,  au-deffous  de  l’ori-  
 .gine dè(s  peflorales / pendant  que  la  dorfale  com-  
 .mencè .au-deffus des  deux ventrales,  &  toutes deux  
 s’étendent jufqu’à  la queue ; celle-ci en eft diftinfte,  
 &  vin peu arrondie  à  fon  extrémité  :  tout  fon corps  
 'eft couvert  d’écailles  fort  petites. " 
 .  Moeurs.  Uaramaca  vit  dans les fonds fablonneux  
 /de  la  mer  ^u  Bréfil  ;  il  fé  mange,-fa  chair  eft  de  
 bon  goût.  ( M.  A d a n s o n .  ) 
 .ARAN, :(iïï/2. facrèe. f   frere  d’Abraham ,  fut  
 4’aîné  des  fils de Tharé :  il mourut  ayant fon pere,  
 Tome  I. 
 S i   c e   fut  le  premier  des  hommes  qui ne furvécut  
 point  à  l’auteur  de fes jours ;  fa mort prématurée  ,  
 félon  S.  Epipharie,  fût  une  punition  de  Dieu  qui  
 Voulut  châtier Tharé d’avôir  fdrgé des  dieux  nouveaux. 
   Les Rabbins difent  qu’ayant  refufé  d’adorer  
 le  feu ,  fön pere qui  fut fon juge  &   fon  äccufateur*  
 le  fit  précipiter  dans  une  fournaife  ardente ; d’autres  
 affurént  qu’ayant  voulu  éteindre  le feu  qu’A-  
 braham  ävöit  mis  àilx  idoles  de  fon  pere  if  fut  
 dévoré  par  les flammes.  (  T— iv. ) 
 ARANAPANNA ,  f. m. (  H  foire  nat.  Botaniq.  )   
 efpece  de  fougere  du  Malabar,  gravée  fous  ce  
 nom  affez bien,  mais  fans détails ,  par Van-Rheedé  
 dans fön Hortus Màlabaricus, volume  X I  f  page 6t i"  
 planche JS-XXI. 
 D’une  tige  traçante  fous  terre,  fous  la  forme  
 d’une  racine  garnie  de/ fibres  capillaires,  s’élèvent  
 plufieurs-feuilles  ailées une  fois  feulement fur deux  
 rangs  de  folioles  à pédicule  commun cylindrique  
 ligneux,  roide ,  rouge-brun,  luifant, marqué  d’un  
 large &   profond  fillon  fur  fa  face  Supérieure  ou  
 intérieure;  fes  folioles  font  au  nombre  de  trente  
 ou  environ,  placées- de  chaque  côté  alternatives  
 ment  fur  un même  plan  ,  longues  de  cinq  à  fix  
 poucës,  dix  à  douze, fois'moins  larges,  marquées  
 de  chaque  côté  de  quarante  à cinquante  crenelures  
 rondes prefque  fefîiles,  à  bafe  arfondie,  pointues  
 à  leur  extrémité ,  fermes , &  d’un verd  v if  &   luifant, 
  fur-tout en deffous où elles font relevées d’une  
 côte  longitudinale  fort  épaiffe. 
 Chaque  foliole  ou  divifion  de  feuille, porte ert  
 deffous  deux  rangs  de  paquets  de  fleurs,  chaque  
 rang de  quarante  à cinquante paquets ;  chaque paquet  
 eft  placé fous  la  fente  qui  fépare  deux  crenelures  
 l’une de l’autre ;  il  eft  arrondi, d’un  jaune-  
 brun  d’abord  ,  enfuite  rougeâtre,   compofé  d un  
 amas de globules qui  paroiffènt nuds fans enveloppe  
 &   fans  anneau ;  le  deffus  de  la  feuille  eft marqué  
 de  petites  taches correfpondantes  à  ces paquets &   
 affez  agréables  à  la  vue. 
 Ufages.  On  n’ en  fait  aucun ufage  dans  le  paysi 
 Remarque.  Van-Rheede  ne  dit  pas  précifément  
 que  les  paquets  de  fleurs  de  Varanapanna  font  
 nuds ,  mais  il  donne  à  entendre  qu’ils  font  fans  
 enveloppe ;  ainfi on  ne  peutguere douter que cette  
 plante  ne  foit  une  efpece  du  genre  du  polypode*'  
 ( M.  A d a n s o n .  ) 
 ARANAS  ,  ( Géogr.  )  petite  riviere  d’Efpagne  
 qui  â  fa fource  à Salvatierra,  dans  les  montagnes  
 du  Guipufcoa,  .&   fon  embouchure  dans  l’Arga  :  
 elle coule  de  l’oueft  à  l’eft.  ( C .A .  ) 
 ARANCEY ou  ARANCY , ( Géogr.)  petite ville  
 du  Luxembourg, au  gouvernement  de  Metz :  elle  
 eft  fur  la  riviere  de  Crune,  au  fud-eft  de Mont-  
 medy,  &  au nord-eft de  Dampville ; c’eft  une  des  
 cinq  petites prévôtés  dont  l’Efpagné  fit  ceffion  à  
 la  France,  par  le  traité  des  Pyrénées  de  1659.  
 Long.,  , 5o ,  Lat. 45),  32. 
 A R A N IM E G IE S ,  ( Géogr. )   jolie  petite  ville  de  
 la  Hongrie ,  dans  le  comté  de  Zatmar ;  elle  eft au  
 milieu.d’une  plaine  entre  la  riviere  de  Samos  &   
 celle de T u r ,  à trois lieues  ail  nord-eft  de Zatmar.’  
 Long.  4 S ,  z o .  lat. 4 7 , 62. {C .A .) 
 ARANJUEZ,  ( Géogr. )  petite  ville  de  l ’Amérique  
 feptentrionale,  dans  la  nouvelle  Efpagne ,  
 province-  de  Coftarica  ,  audience  de  Guatimala ;  
 :elle  eft au fud-eft  du  lac  de  Nicaragua ,  &   à  cinq  
 ou  fix  lieues  de  la mer du fud.  Long. 290.  lat.  10.  
 { C . A . ) 
 ARARA ,  f.  m.  (  Hifi.  nat.  Omitholog. )   nom  
 Brafilien  d’un  efpece  de  perroquet  ou  d’ara,   décrit  
 par Mar cgrxve, page 207  de fon Nfoire  naturelle  
 du Bréfil,  &  par  Jonfton, page 142 de  fon Hif-  
 toire naturelle  des  oifeaux, fous le nom de  maracana