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 leurs anciennes  proportions, &  dé leur faire occuper  
 ,  cotiime  autrefois,  des  polirions  bien faifies ,  
 •où  elles  puiffent  battre  en flanc, de  revers, s’il eft  
 .poffible,  ou  au moins  d’écharpe. 
 140.  Que la  pièce  ancienne  de 4 ,  portant  plus  
 ■ loin  &  plus  jufte  que  la  pièce  nouvelle  de  8,  &  
 prefqu’auffi  loin  que  celle  de  12.  nouvelle,  que  
 pefant moins  que  la  piece  nouvelle de 8 ,  &  portant  
 mieux la  cartouche que la piece à  la fuédoife >  
 il feroit  défavàntageux  de  la  réformer. 
 I 5<?* Que  le  nouveau fyflême d'artillerie  eft plus  
 Jdifpendieux que  l’ancien. 
 160.  Que  la  nouvelle  artillerie  gâtera  plus  les  
 chemins  que l ’ancienne,  rendra  les marches  plus  
 pefantes,  &  pourrait  même  empêcher le  fu'Ccès  
 d’une affaire qui dépendrait de la célérité d’une marche  
 (r). 
 Nous  lâiffons  au  le&eur  à  juger  de  la  fôlidîté  
 des motifs  &   dés  raifons  des  partifans  de  la  nouvelle  
 artillerie , &  de la  force  des  objections  qu’on  
 leur  a  faites. On v oit,  d-ùncote, l’attachement qui  
 nous  lie  à  d’anciens  üfages,  attachement  d’autant  
 plus cher,  qu’il eft plus anciennement contra Clé,  &   
 qui  n’eft  pas  facile  à  détruire;  de  l’autre  part,  le  
 charme  des  nouveautés,  toujours  fi  puifiant  &  fi  
 capable de produire des illufioiis, de  l’enthoufiafme  
 meme.  Que  feront  les  militaires impartiaux  entre  
 ces  deux  écueils  ?  Ils  attendront  que  le miriiftere  
 décide  la  queftion  ;  ils  fe  perfuaderont  qu’elle  eft  
 d’une  affez  grande  importance  pour  mériter fon  
 attention ;  ils fe  conformeront  aux  ordres qui leur  
 feront  donnés ;  &   fi  la nouvelle  artillerie  prévaut  
 pour  la  guerre  de  campagne  ,  ils  n’auront  plus  
 d’opinion, &  chercheront à employer les nouvelles  
 pièces avec le  même  ze le ,  &   s’ils  peuvent,  avec  
 le  même  fiiccès  qu’ils  eurent,  en fervant  avec  les  
 anciennes.  Le  fem  chagrin  qui  leur  reftera  ,  fera  
 d’avoir  vu  régner  trop  long-tems  une  guerre  in-  
 teftine  dans  le  corps  de  Vanillerie,  &   qu’une  di-  
 verfité  d’opinion  en  ait  troublé  la paix  &   l’union  
 qui firent autrefois fa  force , &  qui  le rendirent,  on  
 ofe  le  dire, redoutable  aux  puiffances  étrangères.  
 Ils  attendront,  avec  impatience,  que  les chefs  de  
 ce  corps,  qu’ils  refpe&ent  encore  plus  par  lafu-  
 périorité  des  talens  qu’ils  leur reconnoiffent,  que  
 par l’éminence  de  leur  grade,  rétabliffent  la concorde  
 &   la- paix  qui régnèrent autrefois  entre  tous  
 les  officiers particuliers, perfuadés que cette douce  
 union peut  feule  faire renaître &  maintenir l’ancien  
 efprit  du  corps  ,  en  même  tems  qu’elle  fera  le  
 bonheur  de chacun  des officiers  qui  le  compofent.  
 Tels  font  nos  fentimens,  tels  font  nos  voeux  fin-  
 ceres  ,  tels  font  nos  defirs  les  plus  ardens,  en  
 attendant  que  les  lumières  &   l’autorité  de  nos  
 maîtres  dans l’art  de  la  guerre  ,  détruifent  toutes  
 les  fources  de  divifion.  ( A A . janvier  iÿy3-  ) 
 Il ne  nous  refte plus  qu’à donner  une  idée  des  
 manoeuvres de  la nouvelle artillerie. 
 S e r v i c e  d'unè piece de bataille du calibre de i z   
 par huit hommes du  Corps Royal > & fept de  
 rinfanterie. 
 ' POSI TIONS  des  canonniers  & fervans,  à  droite  
 de. la piect. 
 Premier canonnier  d éjig n è par Un  triangle 
 N°.  1.  En marchant  en  avant il  tient  des  deux  
 mains le levier de  lunette a  de la droite de la piece  
 (fig. 1. plane. 111, nouvelle artillerie, dans ceSuppl.') i  
 il tient le même levier feulement de la main droite, 
 (r) Ces Maximes font tirées  pour  la plupart  de l’Eflai  fur  
 fufage de  l’artillerie,  & d’un Mémoire de feu M.  de Mouy,  
 lieutenant-général des armées. 
 A R T 
 en marchant en retraite  (fig. 2.  ) :  pendant Paéliônj  
 c eft-à-dire  lorfque la piece. tire,  il  eft  placé  entré  
 les  deux  leviers  de  lunette  ( a  ,  b^fig.  3. ) :  il  a  
 attention qûê le fécond canonnier &  tous l^s fervans  
 foient à  leurs poftes :  il  fait  alors  le  feul  commandement  
 charge? ■:  pendant qu’on  charge  la, piece, il  
 la dirige  avec les leviers  de  lunette,  qu’on  appelle  
 auffi  dé pointage;  avant  qu’on  mette  le  feu,  il  fe  
 retire à droite ou à gauche,  félon  le côté d’où vient  
 le Vent,  pour  ôbfèrver fon coup,  fans être incommodé  
 par  la  fumée. 
 Premier  canonnier fervant déjignè par  un quarrè  j  j  | 
 fil0. 2.  Il  porte une bricole  longue ( c , fig. 4. ) ,   
 pendante à  fa  gauche :  il  eft  chargé  de  l’écouvillon  
 qu’il tient de la  main gauche  en marchant,  &   qu’il  
 appuie à fon épaule : il accroche fon trait ( d,fig. 4. )  
 au crochet 1 de la tête de l'affût en marchant (fig. /.),  
 &   il  l’attache  au  crochet \ du  bout  de  l’effieu  en  
 marchant  en  retraite  (fig.  2 .) .  La  piece  étant  en  
 aftion ,.il  eft  placé  en  avant  hors  dé  l’alignement  
 des roues ; il tient horizontalement l’écouvillon, des  
 deux mains ; an commandement charge1 ,  il fe  porté  
 à la bouche  de  la  piece  par  un  grand  pas  du  pied  
 gauche ;  &  pofant le pied  droit  à  même  hauteur ,   
 les talons  éloignés de  18  pouces,  il fe trouve placé  
 parallèlement à  la piece qu’il  écouvillonne :  il  aide  
 enfuite à enfoncer la cartouche dans le canon, puis  
 il  fe remet à fa première  pofition  en  avant  (k  hors  
 de  l ’alignement  dé  la  roue. 
 Second canonnier fervant  déjignè par  un  quarrè  | 2^ 
 N°. g.  Il eft  chargé  du  fac  aux  lances à feu  qu’il  
 porte  à  gauche,  &   du  boute-feu  ou  porte-lance  
 qu’il porte de làmain droite : en marchant en avan.t,  
 il  fe  porte au levier e ,  qui  eft  en-travers  de  l’affût,  
 faifant face à l’ennemi : il aide à foulever &  à pouffer  
 l’affût ;  il  agit  en  fens  contraire  ,  eh  marchant  en  
 retraite ;  pendant Faction  il  eft placé  à  hauteur de  
 la culaffe; il accroche &  décroche le feâu,  &  il met  
 le feu  lorfque le fécond  fervant de la  gauche lui en  
 a donné  le  lignai. 
 Servant  cl infanterie  déjignè par un  losange  ^ 
 N°. 4.  Il porte une bricole raccourcie {g , fig. S-f  
 à fa gauche :  en marchant  en avant  il  accroche  fon  
 trait au crochet ( { ,  fig.  >. )  de la tête de  l’affut, à la  
 droite du premier fërvant ; en marchant en  retraité,  
 il l’accroche au crochet ç du bout de l’efîieu (fig. 2 .),  
 à  la  droite du même  fervant.  Pendant  l’aftion il  fe  
 retire auprès de  l’avanî-train,  où  il  aide à remplir  
 les  facs  des  pourvoyeurs :  il  remplacerait,  au  be-  
 foin,  un de.s hommes  qui  pourrait manquer. 
 Servant dlinfanterie déjignè par un  losange 
 N°. 5.  Il porte une  longue bricole  ( c ,fig.  4.  ) à  
 fa  gauche : en  marchant  en avant,  il  accroche fort  
 trait  au  crochet £ du bout  de  l’eflieu  (fig. / . ) •  en  
 marchant en  retraite, il l’accroche au crochet  &  de  
 la  croffe ( fig. 2. )  :  pendant l’aââon ,  il  fe  tient  au  
 caiffon  des munitions* 
 Servant  d?infanterie  déjignè par un  losange  ^ 
 N°.  S.  Lorfqu’on fépare  l’affut de Pavant-train ,   
 il aide au cinquième fervant  de  gauche à enlever  le  
 coffret de  deffus  l’affût  &   à  le  placer  fur  Pavant-  
 train ;  en marchant  en avant,  il  fe  porte au  levier«  
 en-travers de l’affût (fig.  1. ) , à la gauche du fécond  
 fervant canonnier, qu’il aide à foulever &  à pouffer  
 la piece : pendant Faftioft  il  eft  au caiffon  des bîU-  
 "nitionsj 
 A R T 
 Servant  <tinfanterie déjignè par  une losange  OE j 
 N°. y. Il porte une bricole raccourcie (g , fig. 5.) :  
 en marchant  en  avant  il  accroche fon  trait au crochet  
 1 du bout de  l’effieu (fig.  1. ) :  en  marchant  en  
 retraite  il  l’accroche  au  crochet  6*  de  la  croffe  
 /fig,  z .  ) :  il eft  au  caiffon des  munitions  pendant  
 raétion. 
 Troifieme canonnier fervant, défigné par un quarrè jjgj 
 N°.  8.  Ce'  fervant, toujours du  Corps  royal de  !  
 l’artillerie,  fera  attaché  à  la  garde  de  l’avant-train  
 &  du coffret  :  il  fe  portera, au  befoin,  au  fecours  
 de  la  piece,  &   aidera les deux  canonniers  placés  
 aux  leviers de  lunette a ,  b. Il eft chargé  d’emmener  
 &  de  ramener  l’avant-train. 
 Pofition des canonniers &  fervans, à gauche de la piece. 
 Second canonnier  dèfignî par un triangle 
 N ° . 9 .   En marchant en  avant,  il  tient  des deux  
 iïiains  le  levier de  lunette b de la  gauche de la piece  
 (.fig' §fflf|É tient le même levier feulement de la main  
 gauche,  en marchant en retraite  (fig. 2. ) :  pendant  
 l ’a&ion,  c’eft-à-dire,  lorfque  la.piece  tire,  il  eft  
 placé à hauteur de la culaffe (/g . 3 . )  : au commandement  
 charge^  ,  il  bouche  la  lumière  de  la  main  
 gauche,  &   de  la main droite il donne  l’élévation à  
 la  piece  par le moyen de  la vis  de pointage.  Voye1  
 «CANON DE bataille,  dans  ce  Supplément. 
 Canonnier fervant déjignè par un quarrè Q j 
 N°.  10. Il porte  une  longue  bricole  ( c ,fig. 4. )  
 pendante  à fa droite : en marchant  en avant,  il  accroche  
 fon trait ( d ,  fig.  4 .)   au  crochet  de  la tête  
 de l’affut ( l , fig-  '• ) ? ^  il l’accroche au crochet du  
 bout de  l’effieu (  1 ,  2. )  ,  lorfqu’on  marche  en  
 retraite. La piece  étant  en aftion,  il eft  placé hors  
 de  l’alignement  de  la roue  gauche,  en  avant.  Au  
 commandement charge1 ,  il fe porte à la bouche de la  
 piece  pour y  aider  le premier  fervant  de  la  droite  
 à écouvillonner :  il reçoit la cartouche  du troifieme  
 fervant, il la place dans le canon &  l’y  enfonce avec  
 le premier fervant de la droite. Après quoi il reprend  
 fa pofition en avant à côté de  la roue. 
 Deuxieme  canonnier fervant de  la gauche ,  déjignè pat  
 un  quarrè  |j2] 
 N°.  11.  Il porte  le  fac à étoupilles à  fa ceinture,  
 &  le  dégorgeoir de  la  main  droite : en marchant en  
 avant , il fe  porte  au  levier ƒ  de  la croffe de  f  affût  
 (fig .  1.  ) ,   il aide à le foutenir  &   à  le  pouffer,  en  
 avant &   en  retraite (fig. 2 .)  : pendant  l’aftion il fe  
 porte à  la  culaffe  de  la  piece,  à  gauche  du  fécond  
 canonnier qui vient  de la pointer,  il  la  dégorge de  .  
 la main droite,  place Pétoupille de  la main gauche,  
 &   fait  ligne  au fécond  fervant  de droite de mettre  
 le  feu,  lorfqu’il eft retiré à fon pofte ( fig.  3. ).  
 Troifieme canonnier fervant de gauche  déjignè par un  
 quarrè  g j 
 N°. 12. Il porte une bricole-raccourciè (g , fig* S.'), 
 . pendante à fa droite. En marchant  en avant, il accroche  
 fon trait au crochet £ de la tête de l ’affut (fig. /.) :  
 en  marchant  en  retraite , il l’accroche au crochet {  
 de Pextrémitéde l’effieu (fig. 2. ) . Il eft pourvoyeur  
 de la piece, .chargé d’un fac  de  cuir  où  eft  la  cartouche, 
  qu’il donne au premier fervant. Le!fac .étant  
 .  vuide, il va  le  remplir au coffret ou  au caiffon. 
 Servant d? infanterie de gauche déjignè par un losange 
 N°. 13.  Il porte une bricole ( c, fig. 4. ) pendante  
 à fa  droite ;  en marchant en  avant ,   il accroche fon. 
 A R T   6 2 3 - 
 trait au crochet { de l’extrémité de l’effieu  (fig.  /. ) ;  
 en  marchant  en retraite,  il l’accroche au  crochet &  
 de là  croffe  (fig.. 2 .) :   il  eft  avec le  troifieme  canonnier  
 fervant, pourvoyeur de la pipce,  &  porte,  
 comme  lu i,  un fac de cuir  :  il  donne  la  cartouche  
 au  premier  fervant , pendant  que  fon  camarade  va  
 remplir  fon fac. 
 5   ervant d’infanterie de gauche déjignè par un losange  fày 
 N°.  14.  Il aide au cinquième fervant de la droite  
 à féparer l’affût  de  fon  avant-train :  en marchant en  
 avant,  il  eft  au  levier/d e  l’affut  ,  à  la  droite  du  
 fécond  canonnier fervant, qu’il aide  à  foutenir.&  à  
 “pouffer l’affût.  En marchant en retraite, il pouffe  la  
 piece d’une main à la volée ; & de l ’autre aux anfes î  
 pendant  l’â&ion il  eft au  coffret  ou au  caiffon.  ■ 
 Servant  d'infanterie  déjignè par  un  logange  Qÿ 
 N*, / i.Il porte unebricole g raccourcie ( fig .il) ,  
 pendante à fa droite : fon polie  eft au caiffon. Pour  
 marcher en avant, il.accroche fon trait au  crochet ç  
 de l’extrémité  de  l’effieu  (fig. /. ) ,   &  en  marchant  ‘  
 en retraite,  il  l’accroche au  crochet &  de la  croffe 
 A 0.  16.  Les bricoles (  c, fig. 4 & j . )  feront d’uli  
 bon cuir de  rouffi :  elles  doivent  avoir1,  y   compris  
 l’anneau de fer h , deux pieds fix pouces de longueur-, 
 6   le  trait fait d’un  bon  chanvre  ayant  fix -lignes  de  
 diamètre,  aura  fept  pieds fix  pouces  de  longueur ,  
 y  compris  la  maille  d ,  enforte que  la bricole  &  le  
 trait  pris  enfemble  auront  dix  pieds  de  long.  On  
 raccourcit  le  trait,  en  paffant le  crochet  de  fer  k  
 dans Panneau-A. 
 N°.  iy.  Les  fiics  à  porter  les  cartouches,  les  
 étoupilles  &   les  lances à  feu ,  doivent  être de cuir  
 lifte,   Fufage  ayant  appris que  ceux  de cuir  garnis  
 de poil  étoient  fujets -à s’enflammer. 
 On peut fe  figurer avec quelle rapidité ces petites  
 pièces font fervies ;  tous  les  canonniers  &  fervans  
 qui  y   font  attachés,  font  en  mouvement à la fois ;  
 on les charge  à  cartouche,  c’eft-à-dire qu’on  y  met  
 la poudre &  le boulet en un feul tems ;  au lieu d’une  
 traînée de poudre fur la  lumière,  on y  introduit une  
 étoupille qui  eft  un  rofeau  rempli  d’une  eompofi-  
 tion  très-vive ,   lequel  entre dans  la gargouffe,  percée  
 à'cet  effet  avec  le  dégorgeoir  ( A'.  Af f û t é   
 pièces de campagne oit debataille, Supp.) : au lieu d’une  
 meçhe  allumée  pour mettre le feu, on  fe fert  d’une  
 lance à feu,  qui  crache de  fort  loin fur  l’extrémité  
 fupérieure de  Pétoupille-, laquelle porte une cravate  
 ou  plufieurs  brins  d’une  meche  déliée  ,  bien  imprégnée  
 de  la  compofition dont  le rofeau de Pétoupille  
 eft  rempli,  enforte  que la  piece eft  chargée &   
 le coup eft parti en un clin d’oeil.  On peut donc tirer  
 très-vîte  avec ces petites pièces :  mais  il  vaut  peut-  
 être mieux ralentir un peu la vivacité du  feu ,  &  fe  
 donner  le tems de  pointer &  de bien ajufter.  
 Manoeuvres  avec  les  chevaux pour  les pièces des trois  
 calibres, 
 'Al0.  18.  Pour faire  de  longs  trajets  en retraite  
 ou  pour couvrir une colonne qui  aurait  à  craindre  
 l’ennemi  fur  fon  flanc ,  ou  enfin pour  franchir des  
 foffés,  rideaux,  &c. avec les  pièces  des  trois  calibres  
 ,  on  fépare  l’avant-train  de  Paffut,  dont  la  
 croffe pofe alors à terre ;  on  attache  un  bout d’une  
 demi-prolonge aux armons de l’avant-train, laquelle  
 paffe fur Pavant-fTain, embraffe, d’un tour,  la cheville  
 ouvrière,  repaffe  fur le  couvercle  du coffret  
 de munitions &   eft attachée  de  l’autre  bout à Panneau  
 d’embrelage : on laiffe environ quatre toifes de  
 longueur  au  cordage  entre  l’affut  &   Pavant-train  
 auquel les chevaux lont attelés; lorfqu’ils marchent,  
 la piece tirée par le cordage fuit aifément, au moyen