
 
        
         
		^ 7 4 BEN 
 âcuK-fois plus longues que les  autres feuilles,  liïes  
 ■ en-defîus ,  verd-luifantes  ,  à  bords  replies  en-dei-  
 :fous  ,  iufqu’au  milieu  de  leur  largeur  qui  porte  
 •une  Jftrie ou fillon longitudinal,  par lequel l*s bords  
 s’ouvrent comme deux valves  qui  recouvrent nombre  
 de membranes blanches d’abord, enfuite ronfles,  
 qui  contiennent  la  poufliere féminale  ou les grades  
 elles-mêmes,  de  forte  que  ces  fleurs  reffemblent  
 à un épi ou un chatton fleuri  feulement d’un cote. 
 Culture. Le bendarli eft toujours couvert de feuilles  
 •& de  fruits  dans  toutes les  faifons.  | 
 dualités.  Cette plante a une faveur faline, acide,  
 &  une  odeur forte de  champignon. 
 Ufages.  Le  fuc  de  fes  feuilles  fe  donne  à boire,  
 mêlé  avec l ’eau  des  cocos,  pour  affermir les dents  
 &   difliper  l’enflure  des  gencives :  mêlé  avec  le  
 tandale-cotti -,  que  Plukenet  &   d’autres  botamftes  
 après lui ont nommé crdtalaria, il paffe pour difliper  
 tous  les  fymptômes  des  maladies vénériennes. 
 Remarques.  M.  Linné a  donné au bendarli le nom  
 ètacroflichum  qui  appartient  à  la  fcolopendre j  &   
 nous penfôns qu’il eût été  plus  à propos de laifler a  
 •celle-ci  fon  nom  de pays. 
 Cette  plante  fa it,  comme  l’on  peut  juger  ,  un  
 nouveau  genre  qui  doit  être  place  dans la fécondé  
 feftion  de  la famille  des  fougères à côté de Vophio-  
 gloffum.  Voyei nos  Familles des plantes,   volume I I ,   
 -page z i.  (M. AD A N  SO N .) 
 *  §  BENDIMIR ,  (Géogr.) fleuve  de  Perfe  ,  qui 
 tombe dans le golfe  de  Bengale.  . .   .  .  . 
 Le  Bendemir,  car  c’eft  ainfi  qu’il  faut  écrire  ,  
 tombe dans le golfe Perfique,  à plus de  1200 lieues  
 du  golfe  de Bengale. Lettres fur CEncyclopédie.  _ 
 BENEDICTE, («7777e de Pharmacie. )  éleétuaire  
 purgatif &   bénin.  Lémeri  ordonne  la  préparation  
 de ce  médicament  de  la manière  fuivante-:  Bfj 
 Prenez  dix  gros  de  turbith  choifi,  une once d’e-  
 cotce  de racines  de petite  éfule ,  fix gros d hermo-  
 datte ,  &  autant  de  diagrede ,  une  demi-once de fel  
 gemme, un gros &  demi de fpicanard, de gingembre,  
 de  girofle  &   de fafran  ,  de  petit  cardamome,  de  
 galanga,  de macis ,  de  femence d’ache,  de  carvi,  
 de  faxifrâge &   de  fené ;  pulvérifez  ces  drogues &   
 mëlez-les  avec  deux livres de  miel  écumé  ,  pour  
 en  compofer un  éleftuaire dont  la dofe fera depuis  
 line  drachme  jufqu’à  fix.  ; 
 Ce  bénedicle  purge  la  pituite  &   les  férofites  de  
 toutes  les parties  du  corps ; il leve les obftru&ons  
 &  provoque  les  réglés du  fexe. (+ ) 
 * §  BENGALE,  (Géogr.) royaume £  A  fie.  I l prend  
 fon  nom  de  fa   capitale  ,  qui  efl fltuee  fur  une  des  
 bouches  du  Gange. 
 Dans  le  grand nombre de voyages de l’Iadouftan  
 que  j’ai  lu s ,  dit M.  de  la  Martiniere  ,  je  n’en  ai  
 jamais  trouvé où il  foit  parlé  de Bengale,  comme  
 d’une ville dont on ait dit quelques particularités capables  
 d’en certifier la pofition,  ni même  l’exiftence ;  
 M.  de  l’Ifle ,  dans  fon  Introduction  à  la géographie,  
 dit qu’Ougli, Daca &  Chatigan,  font les places les-  
 plus  confidérables  du royaume  de Bengale i  &   que  
 chacune de  ees places eft appeilée Bengale par quelque  
 auteur.  Lettres fur ÜEncyclopédie*. 
 §  BENGIRI, f. nii  (Hifl. nat.  Botaniq.)  arbre  du  
 Malabar,  affez bien  gravé  fous  ce  nom,  parVan-  
 Rheede  ,  dans fon Hortus Malabàricus,  volume  I F ,  
 page toâ , planche LI.  Van-Rheede écrit aufli bengi-  
 eiri ;  les Malabares l’appellent encore edre-motti,  les  
 Brames gin mafo,  les Portugais nilica d’inferno,  les  
 Hollandois nootjes  craaçk myn niet. 
 Cet  arbre  s’élève  à  la  hauteur de  quinze  à  vingt  
 pieds.  Son  tronc n’a guère  plus  de  cinq à  fix  pieds  
 de  hauteur,  fur cinq  à  fix  pouces  de  diamètre.  Il  
 eft  couronné par  une cime  conique,   une fois  plus  
 longue  que  large  ,   affez  claire  ,   élancée,  formée 
 B E N 
 par un  petit  nombre  dé branchés  affez  lâches i  cylindriques  
 ,  courtes  ,  menues,  difpofées  alternativement  
 &   circulairement,  écartées  fous  un  angle  
 de  45  dégrés.  L’écorce  du  tronc  eft  noirâtre  ,  fon  
 bois  blanc. 
 Sa racine eft blanchâtre, recouverte d’une écorce  
 jaunâtre  qui  jette  du  lait. 
 Ses feuilles font difpofées  alternativement &   circulairement  
 affez  lâches,  au  nombre  de  quatre  à  
 fix  fur  chaque  branche  , 'elliptiques ,  pointues  aux  
 deux extrémités,  longues  de  trois  à  cinq  pouces,  
 deux  à   trois  fois  moins  larges  ,  é’paiffes  ,  liffes ;  
 marquées fur  chaque côté  de  leurs bords de quinze  
 dents aiguës,  triangulaires, médiocrement grandes,  
 relevées  en-deflbus d’une  côte longitudinale  ,  blanchâtre  
 ,  ramifiée  en  quinze  paires  de  nervures  alternes  
 de chaque cô té,  &   portées ouvertes fous un  
 angle de 45 dégrés,  fur un  pédicule demi-cylindrique  
 ,  plat  en-deffus  &   fort  court. 
 Les  fleurs  naiffent  au  bout  de  chaque  branché  
 où  elles  font  difpofées  au  nombre  de  25  à  30,  en  
 un  épi  feflil,  long  de  deux  pouces  ou  de  moitié  
 plus  court  que  les  feuilles.  De  ces fleurs  il n’y en  
 a  qu’une  de  femelle  ;  c’eft  la  plus  baffe  de  l’épi;  
 elle  eft  longue  de  quatre  à  cinq  lignes,  &   portée  
 fur un péduncule  cylindrique trois  fois plus  court r  
 les  autres  font mâles, ftériles,  longues d’une  ligne  
 &   demie,   fefliles,  c’eft-à-diire j  portées  horizonta-,  
 lement  fans  pédicule. 
 Chaque  fleur  mâle  confifte  en  urt  calice  hémi^  
 fphérique  ,  verd-blanchâtre  ,  à  trois  divifions  Où  
 dentelures égales ,  du centre  duquel  s’élève un filet  
 d’étamine  en  colonne,  deux fois  plus long  que lui,  
 couronné par  trois  anthères jaurtes :  ces  fleurs  tombent  
 peu après leur épanouiffement.  La fleur femelle  
 confifte en un calice de trois feuilles longues j  triangulaires  
 ,   caduques,  appliquées étroitement fur l’ovaire  
 qui  eft  ovoïde  pointu,  d’un  tiers  plus long  
 que  large  ,  couronné  par  trois  ftyles ou  ftigmates  
 cylindriques , blanc-jaunâtres, veloutés fur leur face  
 intérieure  &   roulés  en  fpirale  en-dehors. 
 L’ovaire  en  mûriffant devient un fruit en  écorce  
 charnue  ,  épaifle  ,   v e r te ,  fphéroi'de  ,  déprimée,   
 de  14  à  15  lignes  de  diamètre  ,  d’un  tiers  moins  
 longue,  marquée  de  fix  filions  longitudinaux  ,  ne  
 s’ouvrant  point  ,  mais  contenant  &   enveloppant  
 étroitement une  capfule cartilagineufe , exaftement  
 femblable à celle du ricin, c’eft-à-dire, à trois  loges  
 ovoïdes,  longues  de  fix  lignes,  quife  féparent  &   
 qui  contiennent chacune une  graine  ovoïde  ,  blanchâtre  
 , longue de cinq lignes, prefqu’une fois moins  
 large. Chaque graine a trois enveloppes, l’une extérieure  
 ,  cartilagineufe,  au-deffous  de  laquelle  eu:  
 une pellicule très-fine qui enveloppe immédiatement  
 un gros corps charnu, blanchâtre, au milieu  duquel  
 eft  enferme  l’embryon  qui  eft  droit,  compofé  de  
 deux cotylédons  orbiculaires ,  plats,  ouverts,  appliqués  
 l’un  contre  l’autre,  à trois nervures longitudinales  
 , portant à  leur extrémité  fupérieüre  une  
 radicule cylindrique, courte, qui perce  l’extrémité  
 du corps  charnu,  en pointant vers  le ciel j les cOty^  
 ledons pendant en-bas. 
 Culture. Le  bengiri  croît au Malabar,  fur-tout autour  
 de Cochin  dans  les  terres fablonneufës  &  humides  
 ;  il  eft  toujours  verd,  fleurit  tous les ans  en  
 juillet, &  porte fes fruits à maturité en  feptembre. 
 Qualités.  L’écorce  de  la  racine  &  du  tronc  de  
 cet arbre &  fon fruit bleffés, rendent un fuc laiteux ,  
 âcre &   fi brûlant,  que  ceux  qui mordent  dans  fon  
 fruit ont la bouche d’abord enflammée, enfuite enflée  
 au  point que la mort s’enfuit  peu de teins après. Ses  
 feuilles  ont  uhe  faveur  douce  &   aftringente.  Les  
 amandes de  fes graines  font pareillement douces &   
 agréables au goût. 
 B 
 Ufages.  Ses  feuilles  pilées  &   pulvérifées- s’appliquent  
 fttr  lès  ulcérés comme un çauftique,  pour en  
 rorrger &  enlever les chairs fongiièufes  &  bavéufes.  
 On  les  pile  enëore  &   on  les coud  dans  ùn  nouer  
 avec de la bouze  de vache, qu’on fait  enfuite chauffer  
 &  qu’on applique - enfuite  fur  les  parties  attaquées  
 de  trembleméns  de  nerfs  & de  convulfions  
 fpafmodiques. 
 Remarques.  Jean  Commelin , -dans  fes  notes  fur  
 VHortus  Matabaricus,  volume  IF ,  p'agehbff, dit que  
 le. bengiri eft une efpecë de  l’avanam, c’eft à-dire du  
 ricin ,  décrit-  aux  planches  X X X I I ,  X X X I I I   &   
 X X X I F  du.  volume  I I  du même  ouvrage ,  &  que  
 ce pôurroitbien être  le  lignum moluccenfe d’Acorta.  
 Mais, cet auteur fe trompe, & le bengiri doit faire un  
 genre. particulier,  voifin  du niruri  dans la  fécondé  
 fe£tion de  la  famille dès  tith'ymales. Foye^ nos  Familles  
 des plantes,  imprimées  en  1763 ,  volume  I I  j  
 page $ 56. ( M.  A d  AN SON.-, ) 
 BE N J AMIN,  ( Hifl.  des  Juifs. )  douzième  &  
 dernier fils de Jacob & de Rachel, naquit auprès de  
 Bethléem,  vers  l’an  du  monde  2266.  Lorfque  la  
 famine attira' les fils de Jacob en Egypte ,  Benjamin  
 refta auprès de fon pere  ;  mais Jôlèph , fans fe faire  
 connqîtreàfesfreres, voulut qu’ils le lui amenaffent ;  
 ce, qu’ils  firent-;  Alors Jofeph,  pour  éprouver  leur  
 amitié pour cet enfant, fit mettre une coupe d-àrgent  
 dans le fac de-cehii-ci à leur infçu ,  avec l’argent du.  
 grain qu’il emportoit.  Cette  épreuve  réuffit &  occasionna  
 la reconnoiflance de Jofeph avec fes freres.  
 Foyei JOSEPH ,  dans  ce Supplément.  Benjamin îwx le  
 chef de  la tribu de fon nom,  la plus petite, mais  la  
 plus fidelle de toutes. 
 * BENI - ACMET  ou  Béni - Hamet ,  ( Géogr.  )   
 montagne  d’Afrique,  dans  la  province  d’Errif,  ali  
 royaume de  Fez.  Il y a une multitude de montagnes  
 en  Afrique  qui  commencent  par le  mot  béni-,  qui  
 -fignifie  mont.  Ces   montagnes  font  plus  ou  moins  
 couvertes  de  vignes ,  d’oliviers  de  figuiers ,  qui  
 font une partie de la richefle des montagnards qui les  
 habitent,  gens belliqueux  ,  difficiles à réduire.  Il  y  
 en a qui abondent en bled & en pâturages ; quelques-  
 tines portent du'lïn &du chanvre; d’autres font fertiles  
 -en mines  de  fer ,  &c.  Plu fieurs de  -ces  montagnes  
 -donnent leur nom à la contrée où  elles font, ou à la  
 -ville qui y eft fituée. Voici une lifte  dè  la  plupart de  
 ces  monts  Africains ,  outre  ceux  dont  il  eft  parlé  
 dans  le  Dïcl.  raif.  des  Sciences, &c. 
 Béni - A r o z   ,  montagne  au  royaume  de  Fez  ,  
 province de Md bat. 
 '  Beni-Becil ,  petite ville près de Fez. 
 •  Béni-B esse N ;  contrée  dans le Biledulgerid. 
 Beni-Bühalul ,  ville,  royaume de  Fez  ,  province  
 de Cuz. '  > 
 Beni-Buzeybet , montagne, royaume de  Fez,  
 province  d'Err-if. 
 ■ Bé n i Guebara  ,  montagne  fur  le  chemin  .de  
 Tetuan à Çhechuan. 
 Béni  Guebare , montagne,  royaume  de  Fez-,  
 -province de  Cuz. 
 Béni 7 Güalid  ,  contrée  du  royaume  de  Fez ,,  
 province  d’Errif. 
 :.;v  Beni-Guamud , montagne'à trois lieues de  Fez.  . 
 Beni-Gua:rid , montagne auroyaume de. Tunis. 
 '  B e n i -G u a z e v a l  ,  chaîne  de  montagnes de près  
 de dix  lieues de  long,  dans la’.provinçe d’Errif,  au  
 .royaume de Fez, 
 BeN^Guf.darfeth ,  montagne  du royaume de  
 Fez ,  province de Hah’at.  ' J: 
 Béni-G üerj.agel ,  montagne  du  royaume  de  
 Fez, province-d’Errif. 
 B e N i G u e r n  i d , montagne  à'une  lieue  de  .  
 Tremecetr.-  p\: 
 jBeni - Guertenax , -montagne  fur  laquelle ■ on  
 Tome  I, 
 N   875 
 compte  trente-cinq  gros  vil  âge s,  au ro yau rhe .d e 
 Fez ,  province dé Cuz.  . 
 Beni-Gumi  contrée dansles défertsde N'umidie  
 fur la rivière de Guir. 
 Béni - Haschen  montagne du royaume de Fez  
 dans la province de Habat.  - 
 Beni-Haschin  ou  Beni-Rasïn  montagne  du  
 royaume  de Fez ,  province d^Errif. 
 Beni-Huèd-Fileh , montagne  près  de Tetuan. 
 • Beni-Hulud ,  ville fur le mont Atlas. 
 Beni-Jëchfeten,  montagne  de  la  province  dè  
 Cuz au royaume de Fez. 
 Beni-Josef ,  montagne de la province d’Errif au  
 royaume de Fez. 
 B  e N  i-J  u  b  a r , montagne dans la province  de  
 Bugie. 
 Beni-Jus , montagne dans la  province d’Errif. 
 B é n i  - Mager  ,  montagne  dans  la  province  dû  
 Duquela.: 
 Beni-Manzor , deux montagnes de ce nom dans  
 , la province d’Errif. 
 , Beni-Maraz, moqtagne près du détroit & vis-à-  
 vis de Ceuta. 
 Béni - Mesgilda ,  montagne  dans  la  province  
 d’Errif au  royaume de Fez. 
 Beni-Oriegan , montagne de la même province. 
 Beni-Q uilib , montagne fur le chemin de Velez  
 À  Fez.  .■ 
 Beni-Sahib ou Mücüba , ville dans le royaume  
 de Darha. 
 Beni-Sayd  ,  montagne de la province  de Ganet  
 au royaume de Fez. 
 Béni -T efzen  ,  montagne  fur  la  frontière  des  
 Esfalques &  des  Geloes. 
 Be n  i - T é l i t , montagne dans la  province de  
 Habat. 
 Beni-Teudi , ville  de la même province.  -  > 
 B e n i - T i z i r  a i ,  montagne dans la province  
 d’Errif. 
 Beni-YàsGà  ,  montagne  flans  la  province  de  
 Cuz. \ 
 Beni-Yedi,  montagne  dans  la  province •d’Errif. 
 Beni-'Y erso , montagne .dans la même  province. 
 B e N1V Z a N t e N  ,  montagne  dans  la  même  
 province. \ 
 Beni-Zar\yal, montagne dans la même province.' 
 B  e nt - Z en  e 't  é ,  montagne  à  dix  lieues  de  
 Tremeceni ,  N 
 •  Beni-Zequf.r  ,  montagne  dans  la  province  de  
 Habat.; 
 Ces montagnes font des peuplades plus.ou moins  
 confidérables.  11  y  en  a  fur  lefquelles  on  compte  
 quinze à vingt mille hommes ,  en état  de porter les  
 armes:'telles (ont les dec-tx demie res.' 
 BENIN ,  Benigne,  adj.  ( Gramm.)  au propre  ,  
 doux  ,  humain ;,  indulgeht: ;  un  caractère bénin  :  au  
 figuré, favorable ,  propice,  tes influences bénignes de  
 l'air.  Bénin marque cette bonté naturelle qui  porte à-  
 fairë- dii  bien :  dans  ce  fens on dit  un  prince  bénin ;   
 mais.ee mot  devient  ironique  lorfqu’on  l’applique  
 aux particuliers.'': ' üd. Aüirlbemn eft  un  homme qui *  
 une  indulgence  mal  placée  pour  fa  femme.  D o u x   
 exprime  un' naturel  fociàblé  &  plein  d’aménitéj  
 Humain  dénote  cette  Jenfibilité  qui  compatit  aux:  
 maux  d’autrui .Indulgent annonce  cette  difpofition.  
 de l’ame, qui no;us.fait- fupporrer les défauts  d’autruï  
 &  ouvrir  les  yeux fur leurs bonnes  qualités  plutôt  
 que fur leurs vices.'  - n 
 B E N ISS J E ,  D  m,  ( Hifl.  nat.  Ichthyol. )  petit  
 poiffon  dés îles  Moluqu.es ,  allez bien.gravé  &   enluminé  
 fous  ce nom  par  C oye tt,  au  n°.  134. de  la  
 . fécondé- partie’dé fon Recueil despoiffons d'Ambaine.  
 Ruyïch  l’a  fait graver aiiffi' depuis .dans fa .ÇpLleclion  
 nouvelle'-.des.poiflons etAmboine,  imprimée en  1718». 
 S S s s s  i j