
 
        
         
		des fufiliers fut appellé le  régiment Royal Artillerie ,  
 uniquement  attaché au fervice  de  l'artillerie,  &  dif-  
 penfé  de  tout autre, fervice,  hors celui de la garde  
 des  places.  \ 
 Par ordonnance du 25 novembre 1695 , les douze  
 compagnies détachées de  canonniers  furent  incorporées  
 dans le  régiment  Royal Artillerie ,  &  les fix  
 compagnies  de  grenadiers  ,  furent  converties  en  
 compagnies  de  canonniers. 
 Par ordonnance  du  5  février  1720,  le  regiment  
 Royal  Bombardier,  toutes  les  compagnies  de  canonniers  
 ,  d’ouvriers ,  &  de mineurs,  Furent incorporés  
 dans  le  régiment Royal  Artillerie,  lequel fut  
 compofé de  cinq bataillons  ,  &  chaque  bataillon de  
 huit  compagnies de  ï 00  hommes  chacune,  chaque  
 compagnie  compofée  d’un  capitaine  en  premier  ,  
 un  capitaine  en  fécond,  un  lieutenant en premier,  
 un lieutenant en fécond,  2 cadets,  4 fergens ,  4 caporaux  
 ,  4 anfpeflades  ,  2 tambours Sc 84  foldats,  
 divifés  en trois^efeouades ,  dont la première de  24  
 canonniers  ou bombardiers ,  commandée  par 2 fer-  
 gens ,  2  caporaux St  2 anfpeflades  ; la  fécondé  de  
 12  mineurs  ou  fapeurs  ,  St  12  apprentifs,  avec  
 un  fergent  ,  un  caporal  St  sun  anfpeflade  ;  &   la  
 troifieme  de  12  ouvriers  en  fer  &   en  bois,  12  
 apprentifs,  avec un  fergent,  un  caporal &   un anfpeflade. 
 Par ordonnance  du premier juillet  1719 , les cinq  
 bataillons du  régiment Royal  Artillerie  furent  com-  
 pofés  chacun de  huit  compagnies ,  dont  une^ de fapeurs, 
  cinq de canonniers, &  deux de bombardiers de  
 70 hommes chacune  , dont 4 fergens,  4  caporaux,  
 4 anfpeflades ,  2  cadets,.  18 fapeurs, canonniers ou  
 bombardiers, '36 apprentifs  &  2 tambours : chaque  
 compagnie commandée par un capitaine en premier,  
 un  capitaine  en  fécond  ,  deux  lieutenans  St  deux  
 fous-lîeutenans. 
 On fépara des bataillons les cinq compagnies d’ouvriers  
 &  les  cinq  compagnies  de  mineurs :  chaque  
 compagnie d’ouvriers fut compofée de 40 hommes.,  
 &   commandée  par  un  capitaine  &   un  lieutenant  :  
 chaque  compagnie  de  mineurs  fut  compofée de  50  
 hommes,  y   compris  deux  cadets,  &   commandée  
 par un  capitaine,  deux  lieutenans  St  deux  fous-  
 lieutenans. 
 Par ordonnance du 30 feptembre  1743  , les compagnies  
 des  cinq  bataillons  du  régiment Royal Artillerie  
 , furent augmentées de 30 hommes St portées  
 à  100.  '  ' .   .  - 
 En  1747,  chacun  des  bataillons  fut augmente de  
 deux  compagnies  St porté  à  dix  de  xoo hommes  
 chacune. 
 Indépendamment  des  officiers  attachés  au  régiment  
 Royal  Artillerie,  aux  compagnies  détachées  
 d’ouvriers &  de mineurs,  il exiftoit un corps d’officiers  
 fous  la  dénomination  d'officiers  £  artillerie  ;  
 ce  corps  étoit  compofé  de lieutenans  généraux  du  
 grand-maître,  de commiflaires provinciaux  ,  com-  
 miflaires  ordinaires,  commiflaires  extraordinaires,  
 St  officiers  pointeurs. 
 Par ordonnance  du  8  décembre  1755  ,  la charge  
 du grand-maître  de  Fartillerie  ayant été  fupprimée,  
 les  cinq  bataillons  du régiment Royal Artillerie,  les  
 cinq  compagnies  d’ouvriers,  les  cinq  compagnies  
 de mineurs, les  officiers du corps de l’artillerie, St les  
 ingénieurs,  ne firent plus qu’un feul  corps,  fous  la  
 dénomination du Corps royal de F artillerie & du génie. 
 Par  ordonnance  du  premier  décembre  1756,  ce  
 corps fut augmenté d’un bataillon, d’une compagnie  
 d’ouvriers &  d’une compagnie  de mineurs. 
 Par  ordonnance  du  5  mai  1758 ,  MM. les  ingénieurs  
 furent  retirés du  Corps  royal  pour  former  
 un  corps  féparé  ,  fous  la  dénomination  de  Corps 
 Par  ordonnance  du  5  novembre  1758  ,  les  fix  
 bataillons du Corps royal de F artillerie, furent convertis  
 en  dix brigades ,  compofées  chacune  de  huit compagnies  
 de  100  hommes ,  favoir  :  une  compagnie  
 d’ouvriers  ,  cinq  de  canonniers ,  St deux  de bombardiers. 
   Les compagnies de fapeurs St de mineurs,  
 furent  détachées  du  Corps  royal,  St  données  au  
 Corps  du  génie,  par ordonnance du  10 mai 1759. 
 Par  ordonnance  du  27  février  1766,  les  compagnies  
 de  fapeurs  rentrèrent  dans le  Corps royal,  
 pour être chacune la première compagnie.de chaque  
 brigade  ;  St les  compagnies  d’ouvriers ,  réduites à  
 60 hommes  chacune,  furent  détachées  à  la fuite de  
 chaque  brigade. 
 Par  ordonnance  du  5 novembre  1761  ,  le Corps  
 royal fut augmenté 4 e trois brigades pour le  fervice  
 de  la marine. 
 Par  ordonnance  du  21  décembre-1761  ,  les fix  
 brigades , pour le  fervice de terre ,  furent  augmentées  
 de  deux  compagnies  de  canonniers:  les compagnies  
 de mineurs furent retirées du corps du génie  
 St réunies au Corps royal pour fervir, une  à la fuite  
 .  de  chaque  brigade. 
 A la fin de  l’année  1762,  le Corps  royal  fut augmenté  
 d’une  brigade  de  huit  compagnies  de  100  
 hommes,  formée à  la Rochelle, le premier janvier  
 1763 ,  St  deftinée  au fervice  des  colonies ,  enfuite  
 affettée  au  fervice  de  terre  conjointement avec les  
 fix anciennes. 
 Par  ordonnance du 5  mars  1764,  qui  a  fupprimé  
 une.  des  trois  brigades  attachées  au  fervice  de «la  
 marine  ,  le Corps  royal  de  l'artillerie  fut  compofé  
 de  fept  brigades  pour  le  fervice  de  terre,  de  fix -  
 compagnies  d’ouvriers,  de  fix  compagnies  de  mineurs  
 &   de  deux  brigades  pour  le  fervice  de  la  
 marine.  Les dix premières  brigades étoient. compo-  
 . fées  chacune  d’une  compagnie  de  fapeurs  ,  &   de  
 neuf compagnies  de  canonniers-bombardiers  :  chaque  
 compagnie  étoit de ioO hommes, dont un fourrier  
 ,  6 fergens,  6  caporaux,  6  appointés ,  6  artificiers  
 ,  12  premiers  canonniers-bombardiers  ,  18  
 féconds ,  42 troifiemes St 3  tambours ; commandée  
 par un capitaine  en premier, 2 capitaines en fécond,  
 2 lieutenans  en  premier,  &  deux lieutenans  en fécond. 
   La  compofition  de  la compagnie  de  fapeurs  
 étoit  la même,  à  l’exception  qu’elle  formoit  deux  
 elaffes  de  18  premiers  fapeurs &  60  féconds. 
 La  feptieme  brigade  n’étoit  que  de huit compagnies  
 de canonniers-bombardiers, compofées comme  
 celles  des fix  autres  brigades. 
 Chacune  des  deux  brigades ,  pour  le fervice  de  
 la marine ,  eft compofée d’une compagnie  de bombardiers  
 ,  St  de  fept compagnies  de  canonniers  de  
 j  82  hommes  chacune. 
 Chaque  compagnie  d’ouvriers  a  été  attachée  à  
 une  des  fix  premières  brigades,, fans cependant en  
 faire partie ; &  les fix compagnies de mineurs furent  
 détachées du Corps royal au mois de mai 1764, pour  
 être  réunies  à  Verdun  où  elles  forment  un corps. 
 Par  ordonnance  du  15  août  1765,  les  fept  brigades  
 du Corps royal  de l'artillerie, affeftées  au fervice  
 de terre,  ont  été  converties  en pareil nombre  
 de  régimens  fous  la  dénomination  de  régimens  du  
 Corps  royal de  F artillerie, de  la Fere ,  de Metz ,  de  
 Strasbourg, de Bezançon, d’Auxonne  ,  de Grenoble  
 St  de  Toul.  Chaque  régiment  a  été  compofé  de  
 vingt  compagnies  ,  dont  quatorze  de  canonniers,  
 quatre  de  bombardiers  St  deux  de  fapeuirs,  divifé  
 en cinq brigades de quatre compagnies chacune.  Les  
 quatre  premières  brigades  forment deux  bataillons  
 ae  deux  brigades  chacun ;  la  première  brigade  fut  
 compofée, dans chaque bataillon,  d’une compagnie  
 de  fapeurs,  St de  trois compagnies  de  canonniers ; 
 la  fécondé  brigade  fut  compofée  de  quatre  compagnies  
 de  canonniers  :  les  quatre  compagnies  de  
 bombardiers  formèrent  la  cinquième  brigade,  indépendante  
 des  deux  bataillons. 
 Chaque  compagnie  de  canonniers,  bombardiers  
 &  fapeurs, étoit commandée par un capitaine en premier, 
  un capitaine en fécond, 2 lieutenans en premier  
 St 2 lieutenans en fécond, dont un /tiré du corps  des  
 fergens,  faifoit fon&ion dé garçon-major de  là compagnie. 
   Elle étoit  de  46 hommes  ;  favoir: celles de  
 canonniers-&  de fapeurs,  1 fourrier, 4 fergens, 4 caporaux  
 , 4 appointés,  8  canonniers  ou fapeurs de  la  
 première clafle,  16 de la fécondé,  8. apprentifs  St  1  
 tambour.  Celles de  bombardiers  étoient  également  
 de  46 hommes ; favoir:  1 fourrier, 4 fergens,  4  caporaux, 
   4  appointés,  4  artificiers,  4  bombardiers  
 de la  première clafle,  16 de la fécondé , 8 apprentifs  
 St  1  tambour. 
 L’état major de chaque  régiment étoit  formé d’un  
 colonel,  1  lieutenant-colonel,  1  major,  5  chefs de  
 brigade ayant même  rang  St  mêmes  appointemens  
 que le  major,  1  aide-major ,  2 fous aides-major,  1  
 quartier-maître,  1  tréforier,  1  aumônier,  1  chirurgien  
 &   1  tambour major. 
 Les  compagnies  d’ouvriers  ,  portés  au  nombre  
 de  neuf, étoient  de  61  hommes chacune  ;  favoir: 
 I  fourrier ,  4  fergens,  5  caporaux,  5. appointés  ,  
 18 ouvriers de la première clafle ,  16 dé là leconde , 
 II  apprentifs St  1  tambour.  Elles étoient commandées  
 par  1  capitaine  en premier  ,  1  capitaine en fe - ,  
 cond,  1  lieutenant  en  premier  St  2  lieutenans  en  
 fécond,  tirés du  corps des fergens ,  dont l’un  faifoit  
 les  fondions  dé  garçon-major  de  la compagnie. 
 Les fix  compagnies  de  mineurs  étoient  chacune  
 de  70 hommes  ;  lavoir :  1  fourrier , 4 fergens, 8 caporaux,, 
  8 appointé? ,  16 mineurs,  32  apprentifs & 
 1  tambour,  commandées  par  1  capitaine  en  premier  
 ,  1  capitaine  en fécond,  2  lieutenans  en  premier  
 &   2  lieutenans  en  fécond,  dont un  tiré  du  
 corps  des  fergens  ,  faifant  les  fondions de garçon-  
 major  de  la  compagnie. 
 Par  ordonnance  du  15  décembre  1758,  il  a  été  
 établi  quatre  compagnies  de  canonniers  invalides  ,  
 de  100  hommes  chacune  ,  lefquelle?  font  encore  
 partie du corps  royal  de  l'artillerie.  . 
 L’uniforme  du corps  ro y a l,  déterminé  par  l’ordonnance  
 du  15  août  1765  ,  étoit  habit  ,  vefte  St  
 culotte  de  drap  bleu  de  roi ;  doublure  de  l’habit  ,  
 collet  St paremens  rouges  ;  doublure  blanche  à  la  
 vefte ; poches en  travers  à l’habit &  à la v efte,  garnies  
 de  quatre  boutons  ;  quatre fur  le parement  ;  
 l’habit  garni d’une  bande  pour  les boutonnières  St  
 croifé  derrière ; boutons d’un  côté jufqu’à  la  taille,  
 ainfi  qu’à  la  vefte  ;  ces  boutons  jaunes  St  plats  ,  
 numérotés  47 ,  &  chapeau bordé de  fil blanc.  Les  
 diftinéfions  des fourriers St  fergens  fur  les manches  
 en o r , &  celles des caporaux,  appointés St premiers  
 canonniers en  laine aurore •; l’épaulette  des  fergens  
 St  foldats en  drap bleu ,  doublée de rouge. 
 L’unitorme  des  ouvriers  St mineurs  ae  même,  
 à  l’exception  que  les  ouvriers  avoient  des  revers  
 rouges  à  l’habit  garni  de  neuf petits boutons ,  numérotés  
 47. 
 L’ordonnance  du  x 5  août  1765  n’a  jamais  été  
 imprimée  ;  St  quoique revêtue  de  l’approbation &   
 de la fignature du roi St de celle du miniftre qui avoit  
 alors le  département  de  la  guerre  ,  la publicité  de  
 l’imprefîion ne lui avoit pas encore donné  la fan&ion,  
 confacréepar l’ufage.  Elle  parut  le  23  août  1772 ,  
 imprimée ,  mais avec  des  changemens  St dés  modifications  
 très-confidérables.  Nous allons rapporter  
 les principaux  articles de cette ordonnance,  qui établit  
 la compofition du  corps royal de  Y artillerie,  St 
 nous ferons remarquer les changemens  eflentiels qui  
 furent  faits  à celle  de  1765. 
 Les fept régimens conferverentleur dénomination  
 de La Fere, Met^,’ Strasbourg, Befançon ,  Auxonne,   
 Grenoble Sc Toul.  On fubftitua  à  la  vefte &  culotte  
 bleues,  la vefte  &   culotte  rouges,  fans changer le  
 bouton  de l’uniforme, numéroté 4 7 , pour indiquer  
 le  rang que  tient le  corps dans l’infanterie. 
 Chaque régiment fut compofé de  deux bataillons  
 de dix compagnies , dont fept de canonniers, deux de  
 bombardiers, & une de fapeurs : chaque bataillon divifé  
 en  deux  brigades de cinq compagnies ;  la première  
 de la compagnie  dé  fapeurs,  trois  de  canonniers  
 & une de  bombardiers  ; la  fécondé  de  quatre  
 compagnies  de canonniers  St  une  de  bombardiers.  
 Ces brigades commandées parles quatre plus anciens  
 capitaines. 
 Les-compagnies  de  mineurs  furent  retirées  de  
 Verdun &  portées au  nombre de  fept  ;  on  en  attacha  
 ime à chacun des régimens pour fervir à fa fuite.  
 L’objet  de cette  difpofiïion étoit,  en  réunifiant  en  
 quelque  forte' les officiers  des  régimens  St ceux des  
 mineurs ,  de  les mettre  à  portée  de participer aux  
 mêmes inftru&ions  , puifque, roulant enfemble , les  
 officiers des mineur? peuvent fe trouver,.' dans quelques  
 occafiôns,  chargés déS détails &  des opérations  
 de l'artillerie ,  &  ceux des régimens peuvent fe trouver  
 dans des cîrcohftances où ilsregretteroientdene  
 s’être  pas appliques à la partie  des mines. 
 Les  compagnies d ouvriers continuèrent d’être attachées  
 aux régimens:, feulement pour l’avancement  
 des  officiers  ,  mais  refterent  dans  les  arfenaux  de  
 conftru&ion,  lefquels  étant  établis  dans les places  
 où  les  régimens  du  CorpS  Royal  font en garnifon ,  
 les  officiers d’ouvriers pouvoient participer aux inf-  
 truûions générales , &   ceux des  régimens,  aux détails  
 particuliers  des conftruâions. 
 Chacune des compagnies  de canonniers  St  de fapeurs  
 ,  réduite de  46  hommes à  3 5  ,  fut compofée  
 d’un  fourrier,  3  fergens, 3  caporaux,  3 appointés,  
 6 canonniers  ou fapeurs de  la première  clafle,  xz  
 de  la féconde,  6  apprentifs  St  1 tambour. 
 Chacune des compagnies de bombardiers, réduite  
 de  46  hommes à  3 5 ,  fut  compofée  de  1  fourrier,  
 3  fer gens,  3  caporaux,  3  appointés,  3  artificiers,  
 3 bombardiers  de  la  première  clafle,  12  de  la  fécondé, 
   6 apprentifs &   1  tambour. 
 Ces  compagnies  dévoient  être  commandées  en  
 tout  temps ,  par  1  capitaine en  premier,  1  capitaine  
 en fécond,  1  lieutenant  en premier &   1  lieutenant  
 en fécond. Par-là les capitaines en fécond  qui,  
 par l’ordonnance  de  176^  n’étoîent  qu’au nombre  
 de  u   par  régiment,  St  qui  tous  étoient  détachés  
 dans  les places,  furent  portés  au nombre  de 20  St  
 rentrèrent  fous  leurs  drapeaux.  Les  9  premiers  
 lieutenans  furent  pourvus de  commiflions  de  capi-  
 tain^pour  en  completter  le nombre.  Les  officiers  
 exiftans  au-delà  du  nombre  qui  1e  trouvoit  placé  
 dans  chaque  régiment,  refterent à  leurs  drapeaux  
 où  ils  dévoient continuer de fervir &  de s’inftruire,  
 en  jbuiflant  de leurs  appointemens,  jufqu’à  ce qu’il  
 y  eût des places  vacantes dans les compagnies. 
 Les  cinq ch;Ts  de brigade  établis dans chaque  régiment  
 ,  par  l’ordonnance  de  x765,  furent  luppri-  
 més  par  celle  de  1772,  ainfi que les vingt  officier?  
 de  fortune tirés du corps des fergens, dont il n’en fut  
 confervé que 2 porte-drapeaux St  1  quartier-maître.  
 :  Chacune  des compagnies  démineurs  fut réduite  
 de  70  hommes  à  50,  &   compofée  d’un  fourrier,  
 3  fergens, 6  caporaux,  6 appointés,  11  mineurs,  
 22 apprentifs Sc  1  tambour  :  elles  étoient  commandées  
 par  1  capitaine en  premier,  1  capitaine  en fécond  
 ,  2  lieutenans  en  premier  Sc  1  lieutenant  en  
 fécond.