
 
        
         
		6c  une  figure  originale  du  conduit  thorachique. 
 Jacques Jurin, médecin &  mathématicien, a tâché  
 d’évaluer les forces du  coeur, dans une  de fes differtations; 
   dans  une autre,  il  a  cru  démontrer  qu’un  
 changement confidérable dans  la figure  de l’oeil étoit  
 néceffaire-pour  voir  diftinâement  à  différentes  distances  
 :  iltrouvoitce changement dans la  convexité  
 de la  cornée,  augmentée  par  un  cercle mufculeux  
 fuppofék  ;  ,  . 
 J.  Claude -  Adrien  Helvétius ,  de  l’academie,  
 donna  Y anatomie  du  poumon fimpüfiée ;  il  n’admet  
 dans  ce  vifcere. qu’une cellulofité,  qu’il croit  etre  
 fermée du côté  des intervalles des lobes,  avec  lesquels  
 elle ne communique point.  Il  défend  la  con-  
 denfation  du  fang  dans le  poumon ;  dans  un  autre  
 Mémoire, il décrit l’eftomac de l ’homme à-peu-près  
 comme  'Winflow :  il donne  aufli  la  defcription  des  
 quatre  eftomacs  des  animaux  qui  ruminent,.  Dans  
 un  troifieme  Mémoire,  il  décrit  les inteftins,  leur  
 cellulofité,  &  la  nature  fpongieufe des  floccons  de  
 la  tunique  villeufe. Dans  fon Economie  animale,  il  
 a  parlé  des  vaiffeaux  d’un  rang inférieur ;  comme  
 Boerhaave ,  il y   traite'des glandes,  &   admet dans  
 le foie un amas de petites véficules : oublions fa contra  
 verfe  avec  J. Beffe. 
 Sauveur Morand, célébré chirurgien, &   de 1 aca-.  
 démie ,  a donné plufieurs Mémoires  phyfiologiques  
 &  anatomiques  fur les  os  du  nez,  fur l’origine  des  
 hydatides,  fur les  glandes  odoriferes  de  la civette,  
 fur  un mouton: monftrueux ,  fur une  carpe  andro-  
 gyne , fur Y anatomie  de la  fang-fue,  fur  les  ventri*  
 cales  du  cerveau,  fur  un veau  &   un  faon  monftrueux, 
   fur l’hermaphrodite Drouard. 
 J.  Erneft Wreden ,  chirurgien  de  Hanovre  ;  fes  
 Tablesartériologiques ne  font  point fans mérite;  fes.  
 defcriptions de la coeliaque, de la  colique moyenne,  
 de la récurrente du  coude,  méritent d’être lues. 
 J» ‘W'oodward,  médecin,  curieux  de  fofîîles,  un  
 peu fingulier  &   amateur  des  hypothefes, a  donné  
 avec YHiJloire.de Cancre, une  fuite d’expériences  fur  
 le mouvement du coeur qui ne ceffepoint, lorfqu.on  
 arrache cet organe ; il a  fuivi cette obfervation  dans  
 différens genres  d’animaux.  Le cerveau détruit dans  
 les  animaux  à fang-froid,  n’affefte pas non plus  le 
 mouvement du fang. 
 Il faut lire  avec précaution  Y anatomie  de la rate,  
 par Stukkley ; il  a imité  les  planches  de Vefale : il  
 a  fait  marcher  les arteres  de  ce  vifcere  dans la  cavité  
 des  veines.  Son  anatomie  de  l’éléphant mérite  
 plus de  créance. 
 .  Bernard Sigefroi Albinus , né en Allemagne, pro-  
 feffeur en anatomie  à Leyde,  fut  fans  contredit  un  
 des  plus  grands  maîtres  de  l’art :  il  s appliqua  de  
 très-bonne heure à la  diffe&ion, fe propofa  de donner  
 des  planches  des  mufcles ;  imagina  différens  
 moyens  de déterminer  plus precifement  leurs attaches  
 , les fit deffiner  par les plus grands  maîtres,  &   
 furpaffa de  bien  loin tout ce  qu’on  avoit  fait avant  
 lui.  Il donna aufii  des  planches des  os de l’adulte &   
 ■ du  foetus,  quelques  differtations  particulières  &   
 huit  livres  d’obfervations  académiques.  Comme  il  
 réuffiffoit  très-bien  dans  les  inje&ions  &   dans  les  
 préparations,  il fit graver dans  cet  Ouvrage l’artere  
 centrale  de  la  rétine  ,  la  membrane  pupillaire, la  
 ^petite bulle &  le filet  du cordon ombilical,  la ftruc-  
 ture des  ongles,  les  dents  des  enfans ,  l’organe  of-  
 feux de l’ouié,  la  valvule  du  colon,  les  mamelons  
 de  la  peau ,  les  vaiffeaux du corps  vitré  ( dans  la  
 •Baleine), &   plufieurs  autres  objets.  On  a  encore  
 •d’Albinus des brochures accompagnées de très-belles  
 ^planches  fur  la  peau  &  les. ongles des  negres ,  fur  
 les  vaiffeaux des  différentes  tuniques des  inteftins,  
 fu r le  canal thorachique, l’utérus. 
 ■  Jean .Adam  Kidmus,  de  Dantzig,  a  donné  un 
 Abrège (f Anatomie, qu’on a traduit  en  plufieurs  langues  
 ;  une defcription  d’un monftre,  très-bien faite ;  
 des variétés du canal thorachique  &   de l’azygos ; la  
 diffeftion  du  c a fto r,  du  phoca,  du  marfouin ;  des  
 remarques  fur les  n o y é s , & plufieurs  autres obfer-  
 vations répandues  dans les journaux. 
 Jean  Rutty  a  écrit  fur  les  reins  & fur  les  voies  
 urinaires,  avec des  planches originales ÔC quelques  
 obfervations  de Douglas. 
 Pierre-Antoine Michelôtti, médecin'à Venife, de  
 la fefte Iatromathématique, fut un des défendeurs les  
 plus fages de cette fe&e. Il a donné fur les fecrétions  
 une première partie  qu’il  n’a pas  continuée ; il  y   réfute  
 plufieurs  des  opinions  de  K e il,  &  même  de  
 Bellini, &  traite  de  la  re fpiration,  de  là  force  du  
 fouffle,  de la ftrudhire  des  glandes*  Il a  écrit  contre  
 Helvétius & contre la condenfation  du  fang dans les  
 poumons, & a  défendu la  théorie  de  Bernoulli  fur,  
 le  mouvement des mufcles* 
 Arent Cani,jeunemédecin,qui m ourut fort jeune,'  
 commença  un  grand  ouvrage  dont  nous  n’avons  
 qu’un  cahier.  Ce font des planches anatomiques  d u   •  
 coe u r ,  du conduit  thorachique, du marteau , de l’os  
 du  pala is,  de  l’eftomac  rempli  d’a ir ,   6-c.  Albinus  
 révendique la  planche  du conduit  thorachique. 
 Chrétien-Bernard Albinus le cadet n’a écrit qu’une  
 th efe, dans laquelle il déc rit, d’après les expériences  
 de  fon  frere  a în é ,  la  maniéré  de  remplir  d’air  la  
 fécondé  cellulaire  des  inteftins, &   de  détruire  en  
 même temps la tunique nerveufe.  Il n’a pas connu la  
 troifieme cellulaire. 
 Pierre Senac, premier médecin, que nous venons  
 de  p e rd re ,  a  certainement  été  homme  de  génie.  
 Nous avons de lui deux grands ouvrages ;  le  principal  
 eft fans doute fon  traité du  coe u r ,  ouvrage  qui  
 comprend une grande partie de  la  phyfiologie &   de  
 _  la  médecine. M.  Senac  y   a  développé  la  ftruélure  
 mufculaire de  cet  organe ;  il  a  trouvé  dans l’irritabilité  
 la  caufe  du  mouvement  du  coe u r,  &   donné  
 une  nouvelle  explication  de  la  caufe  qui  le  fait  
 frapper la poitrine.  Il a fait des recherches fur  Y anatomie  
 & la mefure des.arteres, fur le pouls. Il a écrit  
 contre le  petit diamètre qu’on afîigne  aux veines du  
 poumon; contre le rafraîëhiffement du fang ,  contre  
 les vaiffeaux du moindre rang de Boerhaave, contre  
 la  divifion  des  globules,  contre  les  calculs  fur  la  
 force  du  coe u r,  &c.  Il y  a  un grand  nombre  d’ex-'  
 cellentes  chofes  dans  cet  ouvrage.  L’auteur  avoit  
 préparé une fécondé édition,  dans laquelle o n n ’au-  
 ro it  plus  trouvé  le  ftyle  polémique  dont  on  s’efl  
 plaint. 
 L’autre  ouvrage ,  ce font les mémoires phyfiologiques  
 ,  dont Senac  a  orné  Y Anatomie  de  He ifte r,   
 dont la fécondé édition eft plus parfaite. Il y  a certainement  
 beaucoup d’opinions Boerhaaviennes ; mai*  
 il y  en a aufii d’originales. 
 Dans  différens  mémoires  fournis  à  l’académie  
 Senac a  travaillé fur  le  diaphragme,  fur  la refpiration  
 ,  fur les noyés. 
 On  attribue  généralement  à  M. Senac les lettres  
 fur  la  faignée,  publiées  fous  le  nom  de  Moriffon ,   
 dans lefquelles on  réfute avec force les principes de  
 Sylva.  On  y   regarde  la  dérivation  &  la  révulfion  
 comme  peu  de  chofe ;  &  l’on y   nie  que  la  faignée  
 du bras accéléré le torrent du fang artériel contre ce  
 bras. 
 J. George Duvernoi de Montbelliard,  mort p ro feffeur  
 à  P étersbourg,  fut  un  homme  de  grande  
 affiduité,  & ne manqua pas d’adreffe  dans les préparations  
 :  il  avoit  un  peu  trop  de  penchant  pour  le  
 paradoxe. Il donna plufieurs mémoires dans les commentaires  
 de  Pétersbourg,  &  prefque  tous  font  
 intéreffans. On y  trouve  une  très-belle & très-riche'  
 planché  du  canal  thorachique  ôc  des  vaifieaus 
 lymphatiques qui s’y  rendent. Dans un autre, il décrit  
 le coeur d’un éléphant, auquel il attribué des glandes.  
 Dans  un  troifieme,  il  décrit  le  pénis  &   le  réfeau  
 nerveux qui enveloppe les veines.  lia  difféqué avec  
 exaâitude trois foetus monftrueux.  La diffe&ion des  
 hériffons,  les*' capfules  rénales,  l’eftomae,  le  thymus  
 ,  font les fujets de quelques autres mémoires. 
 Alexandre Monrole pere ,  chirurgien,  profeffeur  
 en anatomie d’Edimbourg, a beaucoup travaille.  Son  
 traité des os a été bien reçu ; &  M. Sue  en a procuré  
 une édition:avec de très-belles-planches.  L e s  -os de la  
 tête,  les  attaches mufculaires,  la  ftruéfure  des  os  
 fo n t  très -bien traités.  Dans les dernieres  éditions il y   
 a  des mémoires  fur  la  Nevrologie  &   fur  les  voies  
 laftées. L’effai fur Y anatomie comparée eft  anonyme,  
 mais généralement attribué à Monro : il mérite, d’être  
 lu ,  &   i l   y   a  de  bonnes  chofes  fur  les  ufages,  des  
 parties du corps animal. On a1 encore de Monro plufieurs  
 mémoires publiés dans ceux de la  fbciëté d’E d 
 im b o u r g  ;:notre  au te u r   y   réfute  la qualité nourrif-  
 fante de l’amnios ; il entre- dans un grand  détail fur  le  
 miifclë  digaftrique  &   l’articulation  de  la  mâchoire  
 inférieure,,fur le duodénum, fur  les  in je é t io n s , &c. 
 François-Jofeph Hunauld,  de l’académie,  &  pro- •  
 Fefleur  en  anatomie- à Paris, 'a  donné quelques mémoires  
 fur  Y anatomie,  fur les mufcles lombricaux,  
 les os du crâne ,  la maniéré dont ils fe foutiennent les  
 uns les autres,  les futures,  fur une branche  de nerf,  
 qu’il  croit  avoir  vu  aller du  plexus  fémilunaire  au  
 coeur  ;  fur le  méchanifme  avec  lequel  fe  forment  
 quelques variétés, fur la  ftruélure du  finge. Dans fa  
 thefe  de ancyloji,  il traite des ligamens cartilagineux  
 placés entre  les  vertebresi 
 Thomas Simfon  a écrit fur l ’uterus,  fur la dépendance  
 dans  laquelle on met les mouvemens vitaux  à  
 l’égard  du  cerveau,  fqr  le  placenta.  Ses  ouvrages  
 font plus phyfiologiques qu’anatomiques. 
 René-Jacques  Croiffant Garengeot, chirurgien de  
 Paris. Il a donné une fplanchnologie, avec des eftara-  
 pes  faites  d’après  l’original  :  c’éft  Y Anatomie  de  
 "Winflov  qu’il  enfeigne.  Il adonné encore une m yotomie  
 humaine &  canine : il combat Ofrai fur l’efpace  
 cellulaire  du  médiaftin. 
 J.  Chriftophle  B o h l iu s ,  le  dernier  difçiple  de  
 Ruyfch,  a donné une très-bonne  thefe  fur  les. conduits  
 du chyle ;  avec une planche  très-bien faite.  Il a  
 défendu  dans  une  brochure,  l’infenfibilité  des1  tendons  
 &  de  la dure-mere. 
 Etienne Haies,  miniftre deTeddington,  excellent  
 homme  &   très-bon phyficien.  Son hæmaftatique eft  
 un  des meilleurs  ouvrages  qü’on  ait  fur la  phyfiologie  
 :  elle  eft  toute  en  expériences.  Il  recèvoit  le  
 fang de  l’artere  carotide  d’un  cheval  dans  un tuyau  
 de verre,  il en notoit la hauteur des fauts ; il parvint  
 à eftimer  la vraie  force  que  le  coeur  exerce  fur  le  
 fang. Il crut avoir calculé par l’injeâion la diminution  
 de vîteffe que  le  fang éprouve dans  les petites  branches  
 des arteres.  Il a travaillé fur la  refpiration  ,  fur  
 la caufe de la chaleur animale. Il a donné des preuves  
 de  la  réforption,  qui  fe  fait par  les  veines  méfen-  
 tériques. 
 George Ehrhard Hamberger, profeffeur dè Jena,  
 de  la  fe&e  Iatromécanique.  Il  a  laiffé  une  phyfiologie  
 complette ,  une  differtation  fur les fecrétions,  
 une autre  fur la  faignée,  une troifieme  fur  la refpiration  
 :  c’eft  la  derniere  qui  a  donné  lieu  aux  recherches  
 de  M.  de  Haller.  Hamberger  fe  permit  
 vis-à-vis  de  lui  des  expreflîons  dignes  d’un  autre  
 fiecle. M. de Haller y  répondit, en omettant entièrement  
 le  nom de Hamberger ,  &  en  évitant tout ce  
 qui  pouvoit  lui  faire  de  la  peine.  Hamberger  ne'  
 manquoit  pas  de  génie ;  mais il ne  varioit pas allez  
 fes  expériences,  &   il  ne  regardait  les  objets  que 
 d’un  côté.  Son  coeur  fe  prévenoit  en faveur  de  fes  
 decouvertes,  &  s’irritoit des oppofitions qu’on pou-  
 voitluifaire. 
 Jacques - Augufte  Blondel  mérite  notre  recon-  
 noiïïance,. parce  qu’il s’eft élevé  le  premier  contre  
 1 erreur  épidémique ,  qui  attribuoit  à  la  mere  les  
 vices cutanés &  les monftruofités du foetus. Plus on a  
 vérjfié  ces  monftres,  plus  on  a  examiné de près  le  
 pouvoir inexplicable  des  pafîions  d’une autre  ame  
 &  plusOn  fe  convainc  de  la  folidité  des  raifons  de  
 M.  Blondel. 
 '  Albert  de  Haller,  de  l’académie,  citoyen  de  
 Berne en Suiffe ,  fut.pendant dix-fept^ans profeffeur  
 à Gotfingue,  &  fe retira dans fa patrie,  enrefufant  
 la  place  de  chancelier  de  cette  .üniverfité  ,  qu’il  
 avoit  fer.vie dès fa naiffance.  Il  a beaucoup  écrit fur  
 Y anatomie &   fur  lâ  phyfiologie ;  il  â   fait, un  très-  
 grand nombre d’expériences fur des animaux vivans,  
 &   difféqué  un  nombre  confidérable  de  cadavres  
 humains :  nous  ne  parlerons  que  de  fes  principaux  
 ouvrages. Thefe contre le nouveau conduit falivaire,  
 que  M.  Cofclvwitz  croyo.it avoir découvert.  Sur  le  
 diaphragme,  avec une planche,  oii  les  plans  tendineux  
 dè l’aponevrofe font exprimés ; fur deux foetus  
 réunis par  la  poitrine.  M.  de Haller fut  un des  premiers  
 qui  défendit le  fentiment  de Duverney  &   les  
 monftres  originaux.  li  a  écrit  plufieurs  differtations  
 fur le même  fujet, dans lefquelles  il .donne  plufieurs  
 différions de monftres,  &   lésa  réunisà- là fin  dans  
 un  feul  ouvrage.  Il  a  écrit  encore, fur  la  valvule  
 d’Euftachio,  fur  les  Vaiffeaux  du  coeur,  de  la  valvule  
 du  colon,  &   fur-tout  de  la  coriiparàifon  de  
 cette  partie  dans,  l’inteftin  frais. &   . dans  l’ihteftii>  
 foufflé &  féché ;  de  l’épiploon,  avec la defcription  
 du nouvel épiploon colique. Huit tomes dé planches  
 anatomiques;  le  plus  grand  nombre  repréfente  les  
 arteres  du  corps  humain.  Elles  ne  font  pas  toutes  
 égales „  quoique^ toutes  faites  d’après nature  .•  celle  
 de la-coeliaque &  de la  tibiale poftérieüre  ont moins  
 réufîi.  Il eft  entré  au refte dans le  plus  grand détail  
 dans l’hiftoire des arteres ,  fur lefquelles  on  n’avoit  
 prefque  que  l’abrégé  de  'Winffow ;  fur  les  organes  
 de laliqueur fécondante, fur la ftruélure d-js véficules  
 féminaies',  compofées  de  petits  inteftins. aveugles ;  
 fur le réfëàu  vafCulaire  du  tefticule,  &   fur  les v^if-  
 feaitx  déférerts. Expériences fur  la refpiration, pour  
 démontrer  que  les  mufcles  intercoftaux  internes  
 élevent également les côtés comme les  externes,  Sc  
 qu’il n’y  a point d’efpace rempli  d’air entre la  pie vre  
 &  les poumons;  fur les hermaphrodites, que M. de  
 Haller croit  être  ordinairement  des  hommes,  dont  
 l’uretre  eft  fendue  fous  le  pénis.  Expérience  pour  
 faire voir que les  cavités droites du coeur ne confer-  
 ventleur mouvement, que parce qu’elles font irritées  
 par  le  fang ,  &   que les cavités du côté gauche  ne le  
 font  pas.  Mémoire  fur  les  parties  fënfiblës  &   irritables; 
   ce mémoire  a  fait  époque,  &*-a attiré à fon  
 auteur  bien  des  ennemis  &  bien  des apol'ogiftes.  Il  
 réduit l’irritabilité  à la feulé fibre mufculaire ,  &   ne  
 trouve de  fentiment qu’aux nerfs ;  il  le  réfufe  à  la  
 dure-mere,  à la pie vre ,  aux tendons,  au périofte,  
 &c. Mémoire fur le mouvement du fang,  ronde  fur  
 des  expériences  faites  principalement  fur  des  grenouilles. 
  On y  défend en quelque maniéré la dérivation  
 &  la révulfion ;  le fang eft accéléré dans l’artere'  
 de  la  partie  dont  on  ouvre  une  veine  :  caufes  du  
 mouvement du fang  différentes du coeur,  &c.  Deux  
 mémoires fur la formation du poulet,  fondés fur un  
 grand  nombre  d’expériences ;  le  ventricule droit du  
 coeur  ne  commence  à  paraître  que  plufieurs  jours  
 après  le  ventricule  gauche ;  le  poumon  ne  paraît  
 qu’âprès lui.  Les  çhangemens  du  coeur ne font  que  
 desrapprocheméhs dés  parties;  le foetus exifte dans  
 ,1a  mere  avant  l’approche  du  mâle.  Zone  ciliaire  ;