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 furface  que  touchera  l’-eau  chargée  de  mucilage  ;  
 quelquefois l’état favonneux de: ces mixtes rendra les  
 bains  compofés  des délayans,  des  édulcorans, &c.  
 beaucoup  plus  efficaces  que  ceux  dont  l’eau  pure  
 fera  la  matière. 
 LX.  Ge  fera  en  réfléchiffant  fur  les  vertus  des  
 eaux qui  tiendront en diflolution des  parties  falines  
 (X LV II. )  &   des  parties  minérales  (XLVIII.  )  
 qu’on  fentira  tous  les  avantages  que  l’on  peut  
 retirer  des  bains  compofés avec de  l’eau minérale  ;  
 il  eft  évident  que  ces  bains  ,  moins  relâchans  &   
 plus fortifians,  moins délayans,  moins édulcorans,  
 &  conféquemment moins rafraîchiffans que les bains  
 d’eau  pure,  font  des  déterfifs  ,  des attenuans,  des  
 apéritifs plus efficaçes,àraifon des parties.falines que  
 l’eanadiffoutes;  plus  atténuans par rapport aux parties  
 métalliques régénérées  &  conféquemment plus  
 apéritifs  (XLVIII. ) ;   mais quelquefois à raifon  de  
 l’état  calcaire  des  terres  &   des métaux.  Les  bains  
 d’eaux minérales  édulcorent mieux  la maffe humorale  
 en  neutralifant  les  acides  prêts  à   fe  développer  
 ,  rafraîchiffent en abforbant le phlogiftique trop  
 exalté (XLVIII. )  ;  ainfi les  bains d’eaux minérales  
 doivent,  en  plusieurs  circonftances,  être  préférés  
 aux bains d’eau fimple ;  mais  il.ne  faut  jamais  perdre  
 de  vue que  fouvent  leur  efficacité  fe  borne  à  
 la  partie  baignée. 
 LXI.  Parmi  les  eaux  qu’ôn peut  appeller  minérales  
 -,  il en  eft  une  dont le  bain  peut  produire  des  
 effets  indépendans  de  ceux  qui  font dus  aux  qualités  
 médicinales  des  mixtes  qu’elle tient  en  diffo-  
 lution ;  g’ eft  l’eau  de  la  mer.  La  falure  de  cette  
 eau &  fon état favonneux  à  raifon  de  la  diflolution  
 d’une  partie  bitumineufe  &   d’une  huile  animale  
 (voy-. Eau de mer, ib .f donnent au bain de mer les  
 propriété de  ceux dont  des  eaux minérales  &   mu-  
 cilagineufes  font  la  matière  (  XLIX  &   LX.  ) ;  
 mais  fi  l’on  ne  prend  pas ce bain de  plein  gré,  &   
 fi  l’on  y   eft  jetté  de  force  ou  à  l’improvifte  ,  il  
 fait  fur notre  corps  une impreffion particulière  qui  
 rend  ce  bain  un  anti - fpafmodique  puiffant.  La  
 furprife , à  raifon  de  la  fenfibilité  nerveufe ,  met  
 le  principe  vital  en mouvement (X V . ) ,   l’immen-  
 fité  &   la  profondeur de  la mer infpirent la crainte  
 d’être  fubmergé  ,  &   cette  idée  porte  dans  l’ame  
 un  trouble  fi  grand  qu’il  fe  fait  dans  le  corps  un  
 bouleverfement  général,  &   que  les  fondions, tant  
 inteüe&uelles  que corporelles , en  éprouvent  des  
 modifications  nouvelles. C ’eft  par  cette  aélion  que  
 le  bain  de mer  peut être  utile  dans la rage &   dans  
 la  folie.  '  _  v 
 LXII.  Après  avoir  préfenté  les  bains  fous  tous  
 ces  points  de  v u e ,  il  n’eft  pas  néceffaire  de  faire  
 ici  l'énumération  des  maladies  dans lefquelles on  
 peut  y   avoir  recours.  Elle  feroit  infuffifante  &  
 même dangereufe pour les perfonnes peu éclairées,  
 que  la  nomenclature  des  maladies  expoferoit  à  
 des  erreurs  de  la  plus  grande  importance.  C’eft  
 affez  pour  les  autres  que  de  la  maniéré  d’agir  de  
 différentes  efpeces  de  bains,  on  ait  déduit  les  indications  
 que  ces  remedes  peuvent  remplir. Onfe  
 difpenfera  par  les  mêmes,  motifs  de  défigner  les  
 contre-indications  qui  doivent  engager  à  ne  pas  
 employer  ces  bains,,  C ’eft  dans des  traités faits  ex  
 profeffo  fur  cet  objet  ,  qu’il  faut  s’attendre  à  en  
 trouver  l’expofition. 
 On fera feulement obferver que.les différens états  
 maladifs  des  folides  &   des  fluides  préfentant  des  '  
 indications  differentes  &   exigeant  dans  les  bains  
 des  qualités  capables  de  changer les modifications,  
 l’état  de  relâchement  contre-indique  les  bains  relâchans, 
  celui  de tenfion les  bains toniques,  &c. &c. 
 On  ajoutera  qu’en  modifiant  diverfement  nos  
 lolides  &  nos fluidesles bains font  un moyen  sûr 
 B A L 
 de  favorifer  ou  de modérer les  effets  de  différens'  
 remedes. 
 11  réfulte  du  point  de  vue  général  fous  lequel  
 on vient  de  préfenter  les bains , qu’il n’eft peut-être  
 point  de  remede  d’une utilité plus  étendue  ;  qu’ils  
 font  capables  non-feulement  de  guérir  ,  mais  encore  
 de  prévenir  une  infinité  de  maladies  ;  qu’un  
 ufage  réfléchi  &   bien  raifonné  dès’ différentes  efpeces  
 de  bains  peut  réformer  les  tempéramens  
 &   produire' dans nos  corps des  révolutions favorables  
 aux  fondions  corporelles  &  même  aux intellectuelles  
 ;  qu’une  délicatefl'e  blâmable  fait  mal-à-  
 propos  redoutér  lès  bains  froids -,  qui  ont  été mis  
 en  ufage  depuis  les  tems  les  plus  reculés ;  qu’on  
 aura  obligation  à M.  Pomme d’avoir familiarilé  les  
 François  avec  les  bains  de cette  efpece,  employés  
 depuis long-tems  par  les Ruffes  &  les Anglois  avec  
 beaucoup  d’avantage  ;  mais  qu’il  feroit  dangereux  
 de  croire,  avec  cet  auteur,  que  toutes  les maladies  
 fpafmodiques  exigent  l’ufage  des  bains  froids.'  
 Enfin,  qu’on  doit  regretter  que  la  coutume  de  
 porter  des  chemifes de  toile de lin ou de  chanvre ,   
 au  lieu  de  tuniques  de  laine  ,  aient  fait  abandonner  
 les  bains  publics  ,  &   qu’on  peut  efpérer  
 que le  gouvernement  favorifera  de  pareils  établif-  
 femens, avec les précautions que la pureté des moeurs  
 exigé,  fi  les  circonftances  ne  lui  permettent  pas  
 de  les  ordonner.  Les  bons  effets  de  ceux  que  M.  
 Poitevin  à  conftruits  fur  la Seine doivent engager à  
 en  établir  de  pareils  ,  au  moins  dans  les  grandes  
 villes  ,  oit  la  dépravation  des  moeurs  rend  plus  
 néceffaires  les moyens, de  s’oppofer  à  la  dégradation  
 de  l’efpece  humaine,  &   à  la  dépopulation  ,  
 qui  en  eft  une  fuite  inévitable. ( M. M. ) 
 * §   BAIN ( Ordre  du )   ,  en  Angleterre.  Foye^ là  
 fig.  2 ,6 , planche  X X I F   de  Blafon,  dans  le  DiB.  
 raif.  des fciences,  arts  &  métiers. 
 §  BA1VE  ,  ( Mythol.  )  faux  dieux  des  Lapons  
 idolâtres,  quils adorent  comme 1'auteur  de la  lumière 
 &  de  la  chaleur..........Thor  &  Baivê ne font  qu'une 
 même  divinité  adorée fous  différens  afpecls. 
 Mais  1°. Scheffer  diftingué Thor de Baiwe.  Thor  
 eft  le  premier  dieu  des  Lapons  ,•  Storjunkare  le  
 fécond, Baiwe  n’eft  que le  troifieme. Voye£  la Laponie  
 de Scheffer ,  traduite parle  P.  Lubin , in-40.  
 pag. 7/. Lettres fur  P Encyclopédie. 
 BAKELEYS ,   (Hiji. nat. OEcon.  dom.')  efpece  de  
 boeufs  à  boffe  ,  ou  bifons.  On  en  voit  chez  les  
 Hottentots  de  toute taille ,  comme  aux  Indes.  Les  
 Hottentots  les  élevent  avec  un  grand  foin,  &  les  
 traitent  avec  tant  de  douceur,  què  ces  animaux  
 fenfibles,  affeûionnés &   intelligens ,  font pour eux  
 par  amour,  ce  qu’ils  ne  font  chez  nous  que  par  
 crainte.  Ils  les  élevent pour  la  guerre  comme  les  
 Indiens  font  les  éléphans.  Ils  fe  laiffent gouverner  
 &  font dociles à la voix de leurs condufteurs comme  
 le  font  les  chiens.  Us  font  fiers,  hardis, féroces  ;  
 propres à garder &  à défendre  les troupeaux contre  
 les  voleurs. Ils fervent  auffi  de monture  &  de  trait. 
 (+ )   >  '  ! 
 BALAFO,  f. m. (  Luth.') efpece d’inftrument  des  
 Negres,  qui  reffemble  beaucoup  à  notre  claque-  
 bois ,  avec cette  différence  que  fous  les touches ils  
 fufpendent  des-^çalebaffes  vuides qui augmentent le  
 fon,  d’autant  plus  qu’elles font  proportionnées  aux  
 touches , les plus grandes étant fous les plus grandes  
 touches. Les voyageurs qui ont décrit cet infiniment;  
 quoiqu’ils  different en quelques  circonftances, s’accordent  
 pourtant  tous à donner  la defeription  qu’on  
 vient  de  voir  :  ils  ajoutent  qu’on  en  touche  avec  
 deux baguettes  garnies de cuir pour  adoucir le fon,  
 &   que  ce  fon  à  de  loin  de  la  reffemblance  avec  
 celui d’une  orgue.  Les Negres qui jouent du balafo',  
 &que quelques nations appellentguiriots, 6c d’autre? 
 BAL 
 juddics  ,  ont  quelquefois  des  anneaux  de  métal  
 autour  des  bras  ,  dont  le  fon  fe  joint  à  celui  
 de  l’inflrument.  On  trouve  auffi  fe  balafo  appelle  
 ballard. Voyez le balafo ■, -fig. I F ,  planche I. de Luth,  
 dans ce  Supplément.  ( F. D. C. ) 
 BALAGATE oa BALAGAISTE, ( Géogr. )  province  
 d’Afie  dans l’empire  du Mogol ;  Auzenbagad  
 en  eft  la  Capitale.  On  dit  que  cette  province  eft  
 une  des  plus  riches  de  l’empire,6 c   qu’elle produit  
 au Grand  Mogol1 plus  de  vingt- Cinq  millions  par  
 an.  Elle  abonde  fur-tout  en fucre  &   en coton. On  
 y   voit  des  moutons  fans  cornes,  d’une  force  fin-  
 gulierç. Ils  fouffrent la Telle &  la  bride,  6c  portent  
 desenfans  de  dix  ans.  ( -f) 
 BALÂLVANO ,  (Géogr.)  montagne  d’Afie  ,  au  
 milieu  de  rifle  de  Sumatra.  Elle  eft  remarquable  
 par  un  volcan q ui,  comme  le  mont Ethna ,  vomit  
 des  flammes  6c  des  morceaux  de  rochers.  (-J-)  
 BALANCE  d ’ e s s a i ,   ( Economique.  Commerce.  )  
 machine  dont  les  Hollandois  &   les  habiles négo-  
 cians  de  bled  fe  fervent  pour  le  commercé  des  
 grains. 
 Le poids du bled fait connoître fes différentes qualités;; 
 plus  il eft pefant à mefure  égale,  &  mieux  il  
 vaut. parce que plus le bled pefe, plus  il y   a  de farine, 
  6c  plus celle-ci a de qualité. 
 Un  fetier de  bled de  la  tête,  mefure  de  Paris,  
 pefe  année commune  2 40  livres  : celui  de la fécondé  
 claffe  2 3 0 ,   &  celui  de  la  troifieme  claffë  220  1. 
 La féèhereffe  des grains  6c la denfité de la  farine  
 qu’ils  renferment  ,  contribuent  beaucoup  à  leur  
 poids  6c  à  Leur  qualité.  Cette  obfervation  eft. de  
 première  importance  dans  le  commerce des grains  
 6c  des  fariné?. 
 En effet, il eft d’une vérité reconnue, que la qualité  
 des  bleds  varie  fuivant  la  différence  des  années  
 : lorfqu’ils  font  peu  fecs,  ils  font  gonflés  &   
 bouffis;  chaque grain de  bled  forme  par  cette raifon  
 un  plus  grand  volume, par  conféquent chaque  
 méfure  en  contient  beaucoup  moins.  Ainfi  la même  
 mefure  de  grains  produit  dans  une  telle  année  
 moins  de  pain  que  quand  l’année  a  été feche  
 &   favorable  aux moiffons ;  au  contraire, quand les  
 bleds  font  fecs  ,  chaque  grain  tenant  moins  de  
 volume,  occupe  moins  de  place  dans  la  mefure  
 qui  contient  beaucoup  plus  de  grains ;  elle  rend  
 par  conféquent  plus  de  farine  &   fait  une  plus  
 grande  quantité  de  pain,  ce  qui  peut  quelquefois  
 produire  une différence de  plus  de  100 liv.  de  pain  
 par fetier  entre le bled  pefant  de  la  tête &   le bled  
 léger  ou commun. 
 Ajoutons  encore  cette  obfervation  importante,  
 que plus  un bled eft fec &  pefant, &  plus la qualité  
 de  la farine qu’il contient eft préférable  à  celle d’un  
 autre  bled  qui n’en’contient  pas une égale quantité.  ;  
 C ’eft une  chofe étonnante  que  la bonté des  farines  
 foit corrélative  au poids  des  grains,  en forte  qu’un  
 fetier  de  bled  pefant  20  livres  de plus  qu’un autre  i  
 fetier,  lè  bénéfice  du  produit  du  premier  fetier  
 en pain fera non-feulement  de  l’excédent de  20  liv.  
 du  poids  du  bled,  mais  encore  du  triple, relativement  
 à la  fupériorité  de  la  farine  qui pendra  plus  
 d’eau, &  qui lèvera mieux. 
 Cela  pofé,  le  poids  du  bled  eft  donc  le  principal  
 &   le  premier  moyen  dont  on  piaffe  faire  
 ufage avec  certitude,  pour acquérir la  connoiffancé  
 de  la  qualité  des  différens  grains  &   de  la  difpro-  
 portion  de  leur  produit  refpeûif ;  on  voit  par-là  
 combien  l’ulâge  des mefures eft fautif dans le commerce  
 des  bleds.  Auffi  voyons-nous  que  les  marchands  
 fous-pefent le  bled à  la  main  dans  les marchés, 
   pour  effayer  d’en  connoître  la  qualité  par  
 le  poids. 
 Les Hollandois ont  une méthode  plus  fûre  pour 
 BAL  759 
 connoître, le  poids  des  grains ;  ils  fe  fervent d’une  
 hatance  d'effai  ÔC  de  poids  proportionnés  au  poids  
 d Amfterdam.,  qui  eft le même que  notre  poids  de  
 marc. Les-négocians qui font le commerce des  bleds  
 ont de  petites balances cylindriques  qui contiennent  
 un k op , mefure de grains qui  eft  jufte  de  la  continence  
 de  notre  litron ;  les  poids  dont  on  fe  fért  
 pour  pefer  les  grains  à  cette  mefure  d’effai,'font  
 reprefentatifs du poids de marc, dans la même  proportion  
 que  la  petite  mefure  dé  comparaifon  l’eft  
 à  la grande mefure dont on  veut connoître  le poids  
 par  celui  d’une  de  fes  parties. 
 ’  Ceci  va  s’expliquer plus  clairement dans la pratique; 
   car M.  Doumer,  négociant  de  Paris,  auffi  
 bon  citoyen  que  commerçant  éclairé,   ayant  fu  
 que  le  mimftré  avoir  connoiffancé  de  fa  méthode  
 d acheter les grains , de lés  effayer  à la hollandoife,  
 &  qu il avoir fait faire une balance graduée  dont il fe  
 fert  fur  la  proportion  du  litron  avec  le  fetier  de  
 Paris  ,  s’eft  emprefle  de  la  lui  préfenter  avec  fes  
 poids,  fa formule &  un  mémoire fur  les  avantagés  
 de  cette méthode,  afin  cjue  le  miniftre puiffe  remplir  
 fes  vues  bienfaifantes  en  la  faifant  donner  au  
 public  par  la  voie  de  l ’impreffion,  dans  le  Traité  
 de  la  mouture  économique. 
 La balance des grains eft eompofée de deux cylindres  
 creux de  cuivre,  bien  ajuftés,  &   d’un  pOid-s  
 égal  ;  ils  ont  exactement  3  pouces  10  lignes  de  
 largeur,  fur  3  pouces  6  lignes  de  hauteur,  qui  
 font  précifément  les  dimenfions  que  doit  avoir  le  
 litron ^ou  la  iç)>2me, partie  du  fetier de  Paris-,  fuivant  
 1 ordonnance  de  la  ville du  mois  de  décembre  
 1672. 
 Au  deux  cotes  de  chaque  cylindre,  font  deux  
 oreillons ou paffent deux cordons  de  7  pouces chacun  
 de longueur qui  viennent fe réunir  au  crochet,  
 qui  s agraffe  au  fléau  de  la  balance.  Le  fléau  a  6  
 pouces de  longueur.  Foye{  la figure. 
 Rapport  des poids  à  la  mefure. 
 Un  litron  eft  la  192™  partie  du  fetier;  il  faut  
 pour la balance d'effai  ajufter des poids  proportionnels, 
  dont  le premier foit également la  1.92me  partie  
 d’une  livre poids de  marc,  ce  qui fe  rencontre précifément  
 dans un  poids de  2 deniers  ou 48 grains. 
 Ces 48 grains,  poids de marc, font à 9216 grains  
 contenus  dans  une  livre  poids  de  marc. . . . . . . 
 comme  192  (  ou  la mefure  d'un  litron)  eft  à  un  
 ïetier  de  Paris.  Enfin  2  den. poids  de  marc,  font  
 d’une  livre ,  la  192™ partie :  le  litron eft  d’un  fetier, 
   la  i92me  partie. 
 Or  la  mefure  étant pleine ,  le  nombre  de  poids  
 de  2  den.  qu’elle  peféra,  repréfentera  des  livres  
 lorfque la mefure  repréfentera  le fetier.  ( Un fetier  
 vaut  deux mines,  une  mine  deux minots,  un mi-  
 not  trois  boiffeaux,  un  boiffeau  quatre  quarts,  
 un  quart  quatre  litrons.  Combien  un  litron ? . . . .   
 Multipliez toutes ces mefures les unes par les autres  
 &   vous  aurez  ig z . ) 
 Formule. 
 z Xi  =  4X3  =  12x4  =   48  4 8 x 4 =   191. 
 On  fait  donc  un  poids  qui  pefe  2  den.  &   qui  
 reprefente  une  livre  de  grain ;  le  poids  réel  de  
 2  den.  doit  être  infculpé  d’un  côté'  du  poids ,  &   
 le poids figuré infculpé  de l ’autre côté,  comme dans  
 la  table  luivante. 
 Poids  dleffai. 
 2  d. poids de marc  repréfentent  1  1.  de  gr. 
 10 
 20 5 10