ij a v e r t i s s e m e n t .
des Scieaçes .de Paris.,-Auteur .de.,^Ouvrage.le.plus .inftruâif & le plus complet que nous
ayons -fur l’Aftronomiê ,L& <ic uiaiLurs autres .Livres ^généralement eitimés..
Les articles C o c l iX.rs Ac.(.ir«.NTKLLKS ,'Instrument Ba l l is t iq u e , T ables , T ables
.Astronomiques ,.appartiennentCi M. J. B ern ou l l i., j e l’Académie Royale .des-Sciences
de -Berlin.. Ce 'Savant, -mis .par Tes ..contemporains .au-ppmbre des;, premiers -Aftrondjnes des
■l’Europe -, jbuira dans; là"p attenté-'d’un -titre acquis ;par tant d’ouviages & de découvertes
aftrono-miques. ;
Nous devons,à:M. le Chevalier :p e .'IAmG,p u d r a y .e., deTAcadémie Royale de la Marine de
Breft, Capitaine des ÿaî&ajBtdttïl«*» .dès articles;:c!e Marine ,,corn'p'ofés avec tant de favoir
& d’exaélitude, que-.npus regrettons que le teins qu’il doit au Tervice -ne lui ait pas permis
de nous en donner davantage.
L’H ijloire Naturelle eft de M. A d aNSON , de.l’Académie Royale des Sciences. deTaris.
-Cet Rabile NatüTalifte prépare depuis long-tems un 'corps' complet d’Hiftoiîe ‘Natürëllé ;
une leQure immenfe , des obfervations fans nombre, une affiduité infatigable ont fort
avancé cette vaftè Colleffion ; dont iM. ‘"A-darifon a bien voulu tirer 'les, àrticles-qu’il nous
a remis— , .. . -- - - - ' ...............
Nous devons auffi un travail confidérable fur les arbres ,& les arbuftes indigènes &
exotiques, à M. de Baron ..d e T sch ou d i , ancien- Bailli de Robe-courte de Metz. Nous
n’en-expoferons point ici. le plan-, parce que cet illuftre Botanifte l’a tracé lui-même à
l’article B o tanique. Nousnous contenterons .de dire que M. le -Baron de Tfchoudi y a réuni
tout ce que-Comprend la Science des.: .arbres, la Nomenclature, lttîiftoire Naturelle, la
culture •& les ufages ..des -Plantes. Cultivateur lui-même, -c’eft prefque toujours d’après fes
propres.expériences qu’ibparle. Vloye^ les articles A l a t r r n e , A r b r e , B osquet, B ou to n ,
B ou tu r e , -Élag u er , .To r è t , F r u it , G r e f f e , M a r c o t t e , P ep-iniere , P lantation ,
Se m i s ,. T ran s plan ta t io n , & un -très-grandi.nombre d’articles particuliers, auxquels il
apphque les préceptes- établis dans les articles didaétiques. Ses méthodes -ont beaucoup
perfectionné :1a .culture des arbres fruitiers dans le Pays Meffin ; & c’eft dans fes jardins de
Colombe, près de Metz,.que fa main favante, dirigeant adroitement la force productrice
de -la nature , a augmenté les richeifes du Régné végétal, & puifé’les .connoinanoes qu’il
a dèpofées dans cet Ouvrage. M. le Baron.de T-fchoüdi joint àfon gput pour lia Botanique,
celui de la belle Littérature, & fur-tout de la Poéfie qu’il cultive avec fuccès.
M. B eguille t , Avocat & Notaire , des États, dé . Bourgogne , connu par fan grand
Traité de la Mouture .économique , dont le premier volume ui-4 9. imprimé fous les aulpiccs
du Gouvernement, .fait defirer la publication du fécond, a fuppléé les articles & Économie
rujlique, & quelques autres concernant la Jurisprudence & XHijloire.
L’eftimable Auteur: des atticles.de la .Jurisprudence. Criminelle auroit-.bien dû les multipber
davantage, pour le bien de l’humanité & la perfeétion du Code Criminel. :
L’Anatomie & la Phyfialagie font -de :M. le Baron de Haller , Membre de prefque
toutes les Académies de -l’Europe, & Préfident -perpétuel de celle de Gottimgue.; M. de
Haller, dont les nombreux écrits fuffiroient pour faire la réputation de plufieurs -hommes ,
n’a pas feulement mis au jour des vérités anatomiques & phyfîologiques, inconnues avant
lui} mais , ce qui n’eft pas d’une .moindre importance, il a reconnu,| démontré &: décrédité
des erreurs que des préjugés fcîentifiques, auffi dangereux que l’ignorance , avoient
confacrées. • 1 ■
M. M a r e t , D o â eu r en Médecine-, Secrétaire perpétuel de l’Académie de Dijon, &
très-verfé dansla,eonnoiffan.ee' de fon Art, a compoïe les articles A tonie de la m a t r ic e ,
B ains, D épôt la it eu x , Méridienne, V i t a l i t é quelques autres concernant la Médecine.
La Médecine légale, prefqffentièrement oubliée dans le Dictionnaire raifonné des S cien ces,
des A rts .& des M étiers, & .dont pn trouve bien peu de chofe dans les autres Di&ionnaires,
a été faite par M. L a F osse , Do&eur en Médecine de la Faculté de Montpellier. M. V enel,
à qui nous devons quelques additions & corrélions à lès. anciens articles, nous a procuré
le travail de M. Laroffe. La mort vient de nous- enlever M. Venel, mais fa cendre ne
fera point infenfible à notre reconnoiftance qui ne le cede qu’à la grandeur du bienfait.
L a Chymie eft de M. de M o r v e au , Avocat-Général au Parlement de Dijon, p ou r qui
les Sciences font :un délaffement des fonctions de la Magiftrature, & dont l’efprit jufte
pénétrant fe montre avec le même avantage au Sénat & à l’Académie.
On reconnoîtra un Militaire -également diftingué par fes fervices & fes connoiffances,
aux mots A b a t t is ,B atteries sur les C ôtes, C amp, C am pagn e,C ampement, C ombat,
D étâchemens , D ispositions d e G u e r r e , L ignes g &c. eompofés par M. de l a R o z ier e ,
Brigadier .des Armées du Roi , &: Commandant-à Saint-Malo.
Nous defirerions qu’il nous fut permis de nommer l’Officier à!Artillerie qui a travaille
cette partie de l’Art Militaire. La maniéré dont elle eft traitée aux mots A ffût , A rtil lerie
de C am pagn e , C anon, C orps R o y a l de l’A r t il ler ie , &c. annonce , outre de
4 K E R T 1 S E, M E N T .; ;;;
f fof°nJ es E^o ifîffçe s. efeçg. « e u e , tim^riHibre-qui-demihe touslles partis, & qui entre
” peines «Utgg de préférer, ;celui qu'adopte le Gouvernement , emploie les
reffources de lart a le perfeétionjÿÿr, ;&,a ,en. tirer tout l’avaptage ©offibk P
1 P H f} roarp.-çkns-’ les tieiixipremiers, - volumes de ï& f y cW & , -& Peut-
S B etendue daHS les foiyans, et-e, foigneufement revue -coiwée^ fonnlwi
difparoit^, dans la demiere edmon du Dt3ionnaire Géographique portatif, i g , R
precedentes. M. Cpu«epee,,a -rendir 4m s x£. Supplément, -le même fervi.ee au dictionnaire
rationne des Sciences , des A n s .N des. Métiers y l’on verra avec fatisfaStion -combien il
idw e j ^ . e & . ^ >.pWe ^ a t t , enriehi--d’articles' nouveaux.& importa* „-fur-tout
pour lakGeogcaplûe d u rnojmn-âge.- " \ ; : 1 Ui LUUC
M. Engel, Membre du Confei. Souverain de, B e i e , Autem des favante. Recherches
°U,r. f- PrTP°le d£ hlire voir Ia PàÆ>ilbé -du Paffage au Sud,'T ic le
Nord-Éft, & limppffibdite -du meTne Paffage par le Nord-Oueft, nous I donné
obfervations fur cet objet intereffant, appuyées de faits-, de, -raifons & de -Cartes-ignés
de 1 attention -des Géographes & des Navigateurs. Nous devons encore à M-„ Èngel un
' RE .où a p ï^ s v o k dïfcutéTes différentes-maniérés de clltiver
ce legume-& fixe la meilleure, d propofo un moyen & -une machine pour le convertir en
fanne & en fWe en pam égaicma-it tklubre & peu difpendieux.
? p Vant Auteur ,des Recherches fu r ' les Améncains, les Égyptieps & les Chinois
£ Critique dignes de I
Ü M eft > M^Marmontel, de l’Académie Françoifei, & Hifloriographe de
F trace. Cette pâme, fi fofole dans i Encyclopédie (quelques articles exceptés, du nombre
_defquels font tous ceux que le meme Auteur a donnés; depuis la lettre C jufqu’à la lettre G)
reparoit tei fous la forme la plus mtéreffante. Un goût ffiï, une critique fobm &judicïe&e
de obfervatt-ons neuves , des tra ts piquans, des vues fines.ou profondes, rite dtêtion
H H voilà ce que le puHic ’ attend. Le nom de“ M. Marmontel annonce
t0“ ^ la & dayantage- L « e n te du ktbbc ne fera point trompée.
m sm m £ emtoit point s i b du h h b b ê ë m — ^ &
b i f e ^ nr^m>0Ui H H S | H Iafaire entrer dans Supplément, & en étendant ainf, la
B du premter plan, donner un interet de plus à cet Ouvrage. II nous a femblé que c’étpit le
voeu de cette partie du Pubbc , dont les autres reçoivent volontiers la loi. Mais nous
S H H H :bomes aux traits generaux qui font époque dans les annales du monde
V H£ ° lZ ™ Cli T e aPpartleilt H l T ü r t i n > dont le mérite en ce genre eft fuffifammek
e tabt.M M. Montigny, de Sacy & L. Çastilhon, avantageufement connus dans la
repubbque des Lettres, ont reç%e les - différentes : parties de 1\Hijloire moderne. En leur
donnant la jufte etendue prefente par la nature de ce Supplément, ’ils Ont tracé en grand
es pnncipalesrévolutions des Empires, & les portraits des Lriimès célébrés qui y ont joué
les principaux rôles. ‘ ^ 7 r >
B B H W m f-f q » a fourni tout cè qui concerne l’Art Héraldique aura
la g ou ed avoir affujem le premier à des proportions géométriqués invariables, les paititions
? ! le<:u,’ & ,la Plaoe quy doivent occuper les principales pièces. On fera agréablement
furpns de voir la méthode & la fymmetrie également fimple & favante, que M. Gaftelier
a mife dans une Science hvree jufqu’ici aux caprices des Blafonneurs , parce qu’on ne s’étoit
pas doute-quelle fut fulceptible dun ordre géométrique, ni qu’eUe méritât qûelqu’attention.
tie geme fait donner fon empreinte aux plus petits objets. - , .'
Outre les Savans, que noiis venons de nommer, qui ont bien voulu nous Cônfacrêr leurs
veilles pendant plufieurs années, d’autres nous ont envoyé des Mémoires particuliers, pour
lelquels nous leur devons des remercimens. ■ A
M. de Sulzer, de T’Académie Royale des Sciences de Berlin, a publié en Allemand
es premiers volumes d une Théorie générale des Beaux-Arts. Un de fes confrères en a extrait
6e traduit d excelle* morceaux qu’il nous a envoyés.-Sa modeftie nous fait une loi de
ne le point nommer ; mais elle ne nous difpenfe pas de dire que cet effai de traduéiion
donne une idee très-avantageufe de l'original.
D Casbois, favant Bénédiâin, Principal du College de Metz, Membre de la Société
es ciences & Arts de la même ville , a fait les articles Baromètre, Thermomètre,
1 UYAUX CAPILLAIRES.
t ,-^ous ignorons le nom de la perfonne qui nous a fait parvenir les articles Indigo ,
qrjHqnos autres moins confidérables, mais auffi précieux par les obfervations
noies quils contiennent.' .
devons ^ Cadet , de l’Académie Royale des Sciences de Paris, des additions
importantes aux mots Bile & Borax.