
 
        
         
		mais  à  rayons couverts d’une graiffe épaiffe,  longues  
 de  deux  doigts  &  demi,  &   larges de  deux. 
 Il n’a point  d’écailles.  Sa  peau  eft-liffe  ,  luifante  
 comme  graiffeufe,  très-tendue ,  d’un blanc mêlé de  
 jaune-clair  &  de  jaune  doré  en deffus,  excepté  fur  
 la tête qui eft  verdâtre ,. blanche en-deffous  &   vers  
 le bas  de fes côtés.  Ses nageoires font grifes ,  &  fes  
 yeux  cryftallins. 
 Sa  chair eft: affez bonne.  ,  *  | 
 C ’eft le Jilurus,  12  catus , pinnâ  dorfali  adipofâ ,  
 anï  radïis 20 ,  cirrhis  oclo ,  de  M.  Linné ,  dans  fon  
 Syftema naturoe , édition  12 , imprimée  en 1767 ,pag.  
 564. Selon  cet auteur, la membrane des ouies de ce  
 poiffon a cinq offelets ,   fes nageoires peftorales ont  
 chacune  onze  rayons  ,  la  première  dorfale  fix  ,  
 les  ventrales  huit ,  cellê  de  l’anus  vin g t,  &   celle  
 de.  la  queue  dix-fept.  Ruyfch  l’a  figuré  planche  
 X X X V ll l.  n*. 2.  , : :  v 
 Troifitme  efpece'. 
 La  troifieme  efpece  a la  forme  &  la  grandeur de  
 la  fécondé ,   mais de fes  fix barbillons,  quatre  font  
 plus longs,  à-peu-près  de  neuf travers de doigt ou  
 de la moitié de  la longueur du  corps, larges comme  
 lin ruban, &  difpofés de maniéré que deux de ceux-  
 ci  font  placés  affez  près  des  nageoires  peftorales.  
 Elle différé  encore  de  la  fécondé  efpece  en ce que  
 l’épine  de  fa  nageoire  antérieure  dorfale  eft  une  
 fois plus longue  que cette nageoire, &  que la pofté-  
 rieure  qui  eft charnue ,  a un  peu  plus de  longueur  
 que  de  hauteur. 
 M.  Linné  l’appelle,  dans  fon  Syftema  naturoe,  
 édition  12 , page 5o5  , Jilurus t j , bagre, pinnâ dorfali  
 pofticâ adiposâ  ,  radio primo  dorfali  pectoraliumqüe  
 fetaceo,  cirrhis  quatuor.  Selon  liii la membrane des  
 ouies  a  quatre  offelets,  les  nageoires  peftorales  
 douze  rayons  ,  les  ventrales  huit  ,  l’anale  trente-  
 deux ,  la première dorfale huit, &  celle de la queue  
 quinze. Ruyfch l’a fait graver au n°. 3 . de fa planche  
 X X X V ll l. 
 Quatrième  efpeci'. 
 La  quatrième  efpèce  appellée  cliphagre  par  les  
 Hollandois,  &  figurée par Ruyfch,  fous  le nom de  
 bagre,  au n9 4. de  fa planche X X X V l l l , page  143,  
 n’a  que  dix travers de doigt de longueur.  Son corps  
 eft  un peu moins alongé  à proportion  que dans  les  
 précédens.  De fes fix barbillons les deux de  la  levre  
 fupérieure  font les  plus  longs,  &   ne paffent guere  
 la longueur de la tête. Ses yeux  font petits.  Sa tête ,  
 qui  eft offeufe,  nue,  &   comme ridée,  fe prolonge  
 en-deffus jufqu’àla nageoire dorfale, &  fur les côtés  
 en deux pointes pyramidales ,  très-piquantes. 
 De fes huit nageoires l’antérieure dorfale eft triangulaire, 
   armée  d’une  épine  une  fois  plus  longue  
 qu’e lle ,  &   dentée  des  deux  côtés,  c’e f t-à -d ire ,  
 devant  &  derrière.  Les  deux  nageoires  pe&orales  
 ont leur épine dentée.de même des deux côtés.  Les  
 deux  nageoires  ventrales  font  très-petites.  La dorfale  
 poftérieure  eft  charnuè,  petite &  fort étroite ;  
 celle  qui lui eft oppofée eft arrondie, &  la queue a  
 fes  deux  cornes  longues :d’un  doigt &   demi. 
 Ses  yeux font  bleuâtres.  Sa  tête  eft  brune.  Le  
 deffus  de fon  corps &   fes  côtés  font couleur d’ombre 
 clair. , tigré de petites taches brunes.  En-deffous  
 il  eft  blanc.  La ligne  latérale  qui s’étend le  long de  
 chacun dè  fes côtés,  eft droite &  formée, d’un rang  
 d’écailles,  dont  les  pointes  font  tournées  du  côté  
 de  la queue. 
 Il  fe mange,  mais'  il  a  peu  de  chair &  n’eft  pas  
 fort  eftimé.  - 
 Remarque.  Cette efpece  paroît avoir été défignée  
 par  Art-edi,  fous  le  nom de  myftus,  ainfi que  par 
 M. Grônovius,  au n°.  iyy. de fon Mufaum Ichthyo*  
 logician. 
 Cinquième  efpece 
 La cinquième efpece, figurée par Ruyfch, fous fe  
 nom de bagre,  à  la planche X X X V l l l ,  n°. 4 ,  pa<r.  
 144,  différé  affez des  précédens. D’abord fon corps  
 eft  aufli  court  que  celui  du  cliphagre,  mais  de  fes  
 fix  filets  les  deux fupérieurs  font un peu plus longs  
 que la moitié de  fon  corps ;  en  fécond lieu  fa peau  
 eft  liffe  fans  aucune  ligne  latérale  faillante. 
 Son  corps eft  blanc en-deffous, brun  en-deffus &   
 fur les  côtés qui  font  tigrés agréablement  de  taches  
 brun-noirâtres ,  orbiculaires,  de  cinq  à  fix  lignes  
 de. diamètre. 
 Sa  chair  eft  bonne  &   très-graffe. 
 Sixième  efpece. 
 La fixieme &  derniere efpece n’a point été figurées  
 dans les  auteurs. Elle a là forme &  la grandeur de la  
 troifieme  efpece. Ses  fix barbillons  font difpofés  de  
 même,  larges  en  ruban, dont  deux très-courts,  &c  
 les  quatre  autres  égaux  à-peu-près  à  la moitié  de  
 la  longueur  du  corps  qui  eft  fort  renflé  fous  le  
 ventre. 
 Remarque. Le  genre  du  filure ,  auquel M.  Linné  
 a  rapporté  le bagre,  n’a  qu’unè  feule' nageoire  au  
 dos ; c’eft un poiffon d’une famille particulière. C’eft  
 pourquoi nous  croyons  devoir  conferver fon  nom  
 Brafilien  au  bagre  ,  qui  eft un  poiffon  d’un  genre  
 particulier  dans  la  famille  des  faumons  ,   qui  ont  
 comme  lui  deux  nageoires  dorfales  dont la  poftérieure  
 eft  charnue.  Il  différé  du  faumon  par  les  
 barbillons  de  fa bouche ,  &   par fes  trois nageoires  
 les  deux  pectorales  &  la premiere dorfale,  dont le  
 rayon  antérieur eft un os ou une  épine offeufe très-  
 forte &'dentée  comme  une  feie.  (Af.  A d  a n  s o n . ) 
 §   BAGUENAUDIER,  ( Botanique.)  colutea,  en  
 latin,  en  anglois  ,   bladder - fenna ,  en  allemand,  
 blaejleinfenna. 
 Caractère générique. 
 La fleur eft papillonnée  :  elle  a dix étamines donc  
 Une  eft  détachée  des  neuf  autres  qui  font  jointes.  
 Au centre  eft fitué  un embryon oblong  qui  devient  
 enfuite  une  filique large  &  très-enflée, avec un placenta  
 le long  duquel  font  attachées  des deux côtés  
 plufieurs femences réniformes. Le pavillon, les ailes  
 &  la nacelle varient pour la figure dans les différen-,  
 tes  efpeces  de  ce  genre. 
 Efpeces, 
 1.  Baguenaudier,  arbre  à  folioles  cordiformes. 
 Colutea arborea foliolisobeordatis. Hort. Cliff. 365. 
 Common bladder-fenna. 
 2.  Baguenaudier  à folioles  ovales  entières,  &   à  
 tiges  d’arbriffeau. 
 Colutea foliis ovatis, integerrimis, caule fruticofo. Mill. 
 Shrubby  bladder-fenna  with  oval leaves which are  
 entire. 
 3.  Baguenaudier à  petites  folioles  cordiformes ,   
 à tiges d’arbriffeau &  à fleurs, orangé-brunes. 
 Colutea foliolis  cordatis minoribus,  caule fruticofo*  
 Mill. 
 Bladder-fenna with a blood-co lour’d  flower. 
 4.  Baguenaudier  à  folioles  ovale-oblongues. 
 Colutea foliolis ovuto-oblongis. Hort.  Cliff 366. 
 Ethiopian  bladder-fenna  with  a fcarletflower. 
 5.  Baguenaudier  à  folioles ovales, échancrées ,  à  
 filiques  oblongues ,   comprimées,  pointues  à  tiges  
 „d’arfire. 
 «  Colutea foliolis ovatis, emarginatis, leguminibus ob-  
 longis,  comprefis,  acftminatis,  caule  arborëo.  Mill. 
 Bladder-fenna  o f the  Vera-Crux. 
 6.  Baguenaudier herbacé à  fèuilles  très-étroites* 
 Colutta nerbacea foliis lineatibus. Hort. Upf.  266. 
 African  annual  bladder-fenna. 
 7. Baguenaudier  à  tiges  traînantes. 
 Colutea  caulibus procumbentibus, &c.  Mill, 
 Bladder-fenna with  trâiling ftalks ,  &e. 
 Le 7z°i  i .  eft  le baguenaudier commun :  il croît de  
 lui-même  en  Autriche, dans le midi de la France &   
 en Italie. Il s’élève furplufîèurs tiges,  à la hauteur de  
 douze ou quatorze pieds. Cetarbriffeau fleurit à la fin  
 de mai, &  donne pour la fécondé fois, au commencement  
 d’août,  des fleurs  qui  fe fuCcedent  jufqu’au  
 mois d’oClobre. Il convient donc de l’employer clans  
 les  bofquets  du printems  &   de  l’automne.  La fleur  
 en  eft  affez  grande;  elle  eft  d’un  jaune  foncé  un  
 peu  térne ;  au  bas  de  chaque pétale  fe  trouve une  
 tache d’iin rouge - brun. Cette  efpece'a une variété  
 à filiques  purpurines qui n’eft pas  méprifàble. 
 La  fécondé  efpece  a  été  apportée  du  levant  en  
 Angleterre  par  l’évêque  d’Offory Pocock.  Elle  ne  
 s’élance  guere qu’à  fix ou fept pieds.  Ses fleurs font  
 d’un jaune plus  brillant que  celles  de l’efpece n°.  1.  
 Leur  régné  commence  dans  les  premiers jours  de  
 mai,  &  dure fans interruption jufqu’à la mi-o&obre. 
 Le  baguenaudier _n°.  3 ,   eft une  des  découvertes  
 de M. de Toürnefort ,  dans le  levant. Ses  fleurs,  au  
 lieu  d’être  jaunes marquées  de rouge^brun, font au  
 contraire  d’un  rouge-brun  &  marquées  de  jaune.  
 C ’eft  un  très-joli  arbufte  qui  parvient  à  peine à  la  
 hauteur  de fix ou  fept  pieds. 
 Ces  trois  baguenaudiers  font  très-durs  ,  &   loin  
 d’être  délicats lur la nature du terrein,  ils craignent  
 même  allez  toute  forte  d’engrais  trop  fubftantiels.  
 On  les  multiplie  par  leurs  femences qu’il  faut  répandre'en  
 mars  dans une  planche de  terre  légère  
 &  fraîche,  &  recouvrir enfuite d’environ  un  pouce  
 de  la  même  terre  mêlée  de  terreau.  Dès  le  mois  
 d’oftobre  on  tirera  les  jeunes  arbuftes  du  femis,  
 &  on  les  plantera  en  pépinière à fept ou  huit pouces  
 les uns des autres dans des rangées diftantes d’un  
 pied  &   demi.  La  fécondé  année  après  cette tranf-  
 plantation ,  on pourra  les  arracher &  les mettre  en  
 place.  Les  efpeces  n°.  2 ,   &   n°. 3 ,   étant plus  petites  
 que la  première,  doivent être placées  vers les  
 clevans  des  bofquets. 
 La  quatrième  efpece porte  des  fleurs  d’un rouge  
 éclatant,  qui  naiffent  par  petits épies  au  bout  des  
 branches.  Elle  demande  l’orangerie,  mais  veut  y   
 être  bien  aérée : elle  réuflit  bien  mieux  lorfqu’ort  
 lui  fait  paffer  la  mauvaife  faifon  dans  une  caiffe  
 à vitrage.  On  en  peut  hafarder  quelques  individus  
 en  pleine  terre ;  fi  le  froid n’eft point  exceflif,  ils  
 pourront le fupporter &  fleuriront alors bien mieux.  
 Ce  baguenaudier fe  reproduit  par  fes  graines  qu’il  
 faut femer dans des  pots fur une couche  tempérée. 
 Le n°. 5  eft  naturel  de  la Vera-Crux : fès  fleurs  
 font d’un  jaune  éclatant.  C ’eft  un  grand arbriffeau  
 qui  exige  une  ferre  modérément  échauffée.  Il  faut  
 pour  le multiplier en répandre  la  femence  dans  des  
 pots  fur  couche  de  tan. 
 La fixieme  efpece  eft  une  planté  annuelle  qui  a  
 peu  de  beauté. 
 Le  baguenaudier  n°.  y ,  vient  du  Cap de Bonne-  
 Efpérance  :  c’eft  une  plante  vivace  qui  doit  être  
 femée  fur couche  &   confervée  dans  la  ferre.  ( M.  
 le Baron  D E   TsCHOUDI.  ) 
 *  BAGUETTE  ,  en  terme  de Fleurfte  ,  eft  une  
 efpece  de tulipes  qu’on nomme  ainfi à  caufe  de  la  
 force  &   de  la  hauteur  de  leur tige/  Elles  ne  portent  
 cependant ce  nom que jufqu’à ce  qu’elles aient  
 tourné  :  car alors  elles  en  prennent  un  plus  particulier. 
 BAGUEVALI,  f.  ni.  ( Hift.  nat.  Ichthyologie. )  
 Nous nommons ainfi,  comme Ruifch avoit nommé  
 bfiguewala,   du  paflàge  de  Bagliewal,  près  d’Amboifte, 
   oit avoit été pris un poiffon, dont il a donné  
 la  figure  à la planche  V ,   n°.  1 , page 8 ,  de  fa  C o llection  
 nouvelle  despoijfons £ Amboine.  Coyett  avoit  
 fait  peindre rie  premier  le  même  poiffon  qui  fe  
 trouve  gravé  &c  enluminé  au n°  18S.  de  la féconda'  
 partie  de  fon  Recueil des poijfons des îles Amboine 6*  
 Moluques,  fous  la défignation  de monftre, pêché  en  
 I7°9 j  au  paffage  de  Baguewalprè^  d’Amboine. 
 En  effet  le  baguewal  eft  fort  différent  de  tous  
 les poiffons  connus,  &   fa  rareté  femble  ajouter  à  
 fa Angularité.  lia   trois pieds  &   demi de longueur,  
 la  forme  d’une  efpece  de  gourde  à  deux  renfle-  
 mens ,  fon  corps  étant  étranglé  de  maniéré  qu’il  
 femble  compofë  de  deux  corps  de  fphere  dont  
 l’ànterieure  auroit un diamètre  triple  ou quadruple  
 de la  pofterieure.  Sa peau eft dure &  couverte, d’épines  
 dans  fa  partie  poftérieure  &   fur  les  deux  
 rayons  extérieurs  de; fa  queue.  Sa bouche fort  pe*  
 tite  eft  comme  une  elpece de.bec  conique  droit,  
 très-pointu,  dont  la mâchoire  fupérieure  déborde  
 un  peu l’inférieure.  Deux épines  aufli longues  que  
 la  tête,  &   partant  de  fon  origine  ,  fe préfentent  
 en  avant  en  fe  courbant  fous  la  forme  de  dèux  
 pinces. Deux épines pareilles &  prefqu’aufli grandes  
 fe  voient fous  Ion ventre,  c’eft-à-dire, fous la première  
 portion de  fphere  qui  forme  fon ventre, mais  
 elles  font  dirigées  dans  un  fens  tout-à-fait  oppofé  
 &   regardent la  queue. 
 Ses  nageoires  font  au  nombre  de  cinq  ,  toutes  
 formées  de  rayons  mous,  fans  aucune  épine ;  fa-  
 v o ir ,  deux  pectorales  rondes,  de  moyenne  grandeur  
 , une dorlale fortpetite,  près-de la queue, une  
 au-deffus d’elle  derrière l’anus, &   celle de laqueue  
 qiii eft  triangulaire  bu tronquée à  fon extrémité. 
 La couleur générale dé fon  corps eft bleue; on voit  
 fur fes côtés.une  ligne longitudinale  rouge, qui femble  
 les  lëparer en deux parties  égales1 en  s’étendant  
 de  la  tête  à  la  queue.  Au-deffus  de  cette  ligne ,   
 chacun  des  côtés  du  corps,'près  de la  tête,  porte  
 une  tache  jaune  entourée;-de  quatorze  lignes  en  
 rayons rouges qui lui donnent l’apparence d’un  foleil;  
 deux autres taches rouges fe montrent de chaque côté  
 de l’extrémité voifine  de  la queue. La tête eft  rouge  
 en-deffus &  en-deffous,  bleue  fur les  faces, &  jaune  
 derrière &  furies, mâchoires. Ses nageoires font vertes, 
  mais fa  queue porte  vers fon (milieu  trois taches  
 noires &  rondes.  Les  épines-qui  font répandues  fur.  
 les  diverfes parties de  fon  corps  font bleues. 
 Remarque. Le  baguewal eft,. comme l’on  voit, un  
 genre  de  poiffon  particulier qui appartient  à  la  fa*  
 mille  des coffrés ou  des lunes-de-mer, mais  qui dif*  
 fere  affez de  tous  les  autres.pour en être diftingué,  
 même  de  celui  qu’on  appelle  communément  orbil  
 dont  il  approche  le  plus.ri.:. 
 Quoique Coyett &  Ruifch aient oublié de repré-  
 fenter  les  deux  nageoires  dorfale  &   anale  de  ce  
 poiffon,  on ne  peut  révoquer en  doute  l’exafïitude  
 des autres parties  de  la  figure  qu’ils en ont publiée ,  
 vu la conformité qui fe voit entre la fingularité de la  
 forme de ceux  qu’on appelle communément coffres%  
 à  caufe  de  leur figure.  (  M. A d  an  so i t .  ) 
 BAHEL,  f. m.{Hifl. nat.  Botanique.')  plante annuelle  
 du Malabar, de la famille des perlonées, dans  
 la féilion des acanthes. Van- RJieède en a donnéune  
 très-bonne figure, avec la plupart de fes.dé ta ils, fous  
 le nom de bàhelrtfjulli, vol. IX , pl. L X X X V l fp .  1  
 de fon Hortus Malabaricus. Jean Commelin, dans fes  
 botes fur cet ouvrage, l’appelle -, dïgitati ajftnis Indien, 
   blattarice. folio, flore  tùbicundo.  M.  Linné, dans  
 la douzième- édition  de  fon  Syflema naturoe -, p. 427,  
 lui  donne  l.è  nom  de  columnea,  2  longifolià, foliis  
 lanceolatis, longijjzmis’, fubferratis, glabrïè. 
 Cette plante croît au milieu des champs cultivés,'  
 fous  la  forme  d’un  petit buiffon conique ,  droit, de