
 
        
         
		dans la nature ; mais  elle montre àitffi qu’on ne peut  
 en  faire  u fa g e   avec'fuccès que dans les momens oii  
 Paflion,  pleine  de  chaleur  &   de  mouvement,  entraîne  
 également  l’a f t e u r  &   le fpeôateur ; rien donc  
 de  plus  faux  &   de plus  ridicule que  la maniéré ^ordinaire  
 de  rendre  les  d parti  fur la fcerie,  ou 1 acteur  
 paroît  toujours  s’ a d re ffe r   au  fpeftateur  Si  lui  
 parler  confidemment,  tandis  qu’il  ne  d,evroit  s’occuper  
 ,  ni du  fpeôateur, ni de fo i, mais uniquement  
 de l’objet qui le frappe, ou du fentiment qui l’émeut.  
 Il  eft  bien  furprénant que  les fifflets  des  fpe&ateurs'  
 n’aient  pas  encore  averti  les  aéteurs  de  ce  contçe-  
 ïè n s   abfurde.  (L. )   ,  . 
 §   APENNIN ,   (Géogr.).... toutes  les  rivières de  
 PItalie  y   prennent  leur fouir c e ,  Encyclopédie ;  
 prefque  toutes,  car  le  Pô  prend  la  Tienne  dans les  
 A lp e s .   (   C. ) 
 A P E R AN T E S , ( Gèogr. )  peuple  de  l’ancienne  
 Grece,  auquel  certains  auteurs  donnent  une  ville  
 &   d’autres  une  province  pour patrie.  On  auroit eu  
 vraifemblablement  quelque  chofe  de  plus^  certain  
 à  cet  égard  fi  on  n’eût  rien  perdu  des  livres  de  
 l’hiftorien  Polybe  ,  qui  a  dit  quelque  chofe  des  
 Aperantes.  ( C.  A . ) 
 §   APÉRITIFS,  (Mae.  méd. )   on  lit  dans  cet ar-  
 ticledu Dictionnaire des Sciences,  &c. qu on  tire  des  
 racines  apèritives  par  la  diftillation  ,  une  eau  avec  
 laquelle  on  pourroit  faire  le  firop.  Il  eft  effentiel  
 de  ne pas confondre la d é co c t io n  de ces  racines avec  
 leur  eau  diftillée.  La  première  participe  à  la  plupart  
 des vertus de ces  plantes dont les  principes font  
 fixes  ou  tout  au moins  peu volatils. L’eau diftillee,  
 au  contraire, n’entraîne avec  elle qu’un peu de  partie  
 aromatique peu médicamenteufe,  fur-tout à titre  
 $  apéritif. On feroit donc  bien  trompé en fubftituant  
 cette  eau  à la  décoâion  chargée  de  l’extrait de  ces  
 racines  ,  fi  l’on  prétendoit  y   trouver  les  mêmes  
 propriétés.  (M .   l a   F o s s e . ') 
 APHAR,  ou A l - f a r a  , ( Gèogr. ) villed’Afie dans  
 l’Arabie  Heureufe  ,  entre  Médine  &   la  Mecque.  
 Elle  eft  fituée  fur une  riviere  qui  porte  le _même  
 nom. Cette ville eft très-ancienne  , il en eft fait mention  
 dans les anciens auteurs Arabes. On ne laconnoît  
 aujourd’hui,  dans le  pays, que fous  le  nom  d Al-  
 Fara. 
 *  §  APHARSACÉENS  ,  ( Gèogr. )  peuples  de  
 Samarie;  &   A p h a r s é k i e n s   o u   A p h a r s a c i e n s   ,   
 peuples  de  Samarie,  fo n t   les  mêmes.  Lettres fur 
 F Encyclopédie. 
 APHAS,  (Gèogr.)  riviere  de  la  Moloflide,  au  
 midi  de  l’Epire.  Les  anciens  lui  donnoient fa, fource  
 dans  le  Lacmon,  l’un  des fommets  du  Pinde  :  c’eft  
 vraifemblablement  la  même que Pline  nomme Api-  
 las.  { C .   A . ) 
 APHEREMA,  (Gèogr.)  nom  propre  d’une  des  
 trois  toparchies  que  les  rois  de  Syrie  ajoutèrent  
 à  la Judée.  ( C.  A . ) 
 *  §   APHEA,  (  Mytholog. )  étoit  un  fimple fur-  
 nom  de  Diane,  fous  lequel  les  Eginetes adoroient  
 cette  divinité ,  comme#leshabitans de  l’Elide  l’ado-  
 roient  fous  le  nom  d'Alphea,  &   les  Crétois  fous  
 celui  de  Britofndrtis.  Elle avoit  ailleurs d’autres fur-  
 rtoms  qu’on  peut  voir dans  le  Traité  des Dieux de  
 Giraldi.  Lettres fur  P Encyclopédie. 
 APHÉLIE.  ( Aflronom.) Ce  qu’il y  a de plus important  
 à  expliquer  au  fujet  de  l’aphélie  des  planètes, 
   eft  la  maniéré d’en déterminer la pofition &   
 le  mouvement,  par.des  obfervations  afironomi-  
 q u e s .  La méthode  la plus fimple  eff  celle  que  K e pler  
 tiroit  de  la  nature  du  mouvement  elliptique,  
 (de Jlella  Martis,  page  xo8  Le  point de Y aphélie  
 A , fig.  3 ,  eft  celui  oh-la  planete  a .la  plus  petite  
 v îte f fe   ,  &   le  périhélie eft le  point de la plus grande  
 yîteffe ;  le  grand  axe  de  l’ellipfe  fépare  deux  porlirions  
 de  l’orbite , qui  font  égales  ,  femblables  ,  &   
 parcourues en tems égaux, &  avec les mêmes dégrés  
 de  vîteffe ;  mais  fi  l’on  tire  ,  par  le  foyer  de  l’ellipfe  
 ,  une  autre  ligne  comme  D S E   qui  ne  paffe  
 point  en A  &  en P ,  elle partagera l’ellipfe  en deux  
 parties  D A E ,  D P E ,  qui  ne  feront  ni  égales  ni  
 parcourues en  tems  égaux.  La  partie  D A E ,  biife  
 trouve  l’aphélie ,  exigera plus de tems  que  l’autre,  
 ou plu$  de  la  moitié  de  la  révolution;  ainfi  l’on  
 peut  choifir  deux  obfervations  d’une  planete,  oh  
 les longitudes  obfervées  réduites  au  foleil aient  été  
 diamétralement oppofées entr’elles ; &  fi les tems de  
 ces  obfervations  font  auffi  éloignés  d’une demi-révolution  
 de la planete, on faura par-là même qu’elles  
 ont  été  faites  dans les apfides ;  plus  l’intervalle  approchera  
 de' la  demi-révolution,  plus  les polirions  
 données  approcheront d’être  celles  des  apfides,  ou  
 de  1''aphélie  &   du  périhélie.  Cette  méthode  réufiit  
 très-bien pour  trouver  l’apogée  du  foleil.  ( Mém.  
 de  PAcad.  tySy,  pag.  141.) 
 Pour les  planètes dont les  oppofiti’ons font  rares,-  
 il  eft  difficile  d’avoir  deux  longitudes  vues  du  foleil  
 diamétralement  oppofées ;  on eft obligé de fup-  
 pofer  connues  l’excentricité  &  la  plus  grande équation  
 ,  &   l’on trouve  la fituation de l'aphélie  par ûne  
 autre confidération.  L’on  prend  deux  obfervations  
 faites  aux  environs  du point  A  ,  &  du point F  qùi  
 eft  vers  les moyennes  diftances ,  on a  le  mouvement  
 vrai,  ou  l’angle A S F ,  mais par  la durée connue  
 de  la  révçlution,  on  fait  toujours  quel  eft  le  
 mouvement moyen pour un intervalle de tems donné  
 ,  la  différence  du  mouvement  vrai  au  mouvement  
 moyen  doit  être d’accord  avec  l’équation de  
 l’orbite calculée  ,  en fuppofant qu’on  connoiffe bien  
 le  lieu A  de  l’aphélie ;  mais  fi  l’on  fe  trompe  fur le  
 lieu  de  Y aphélie ,  il  y   aura  une erréur dans  l’équation  
 calculée  vers le point  A   ,  oh l’équation  changa  
 rapidement  ;  il n’y   en  aura  prefque  point  vers  la  
 moyenne  diftance  F ,  ;où  l’équation  ne  varie  pas  
 fenfiblement  ,  étant  à  fon  maximum ; ainfi le mouvement  
 total  calculé  de  A   en  F ,  ne  pourra  être  
 conforme  au  mouvement  obfervé ,  que  quand  on  
 aura  employé  dans  le  calcul un  lieu  de  Y aphélie  A   
 exactement connu ;  alors  on  changera  d’hypôthefe  
 jufqu’à  ce  que  l’on  ait  accordé le calcul avec l’ob-  
 fervation  ,  &   reconnu  ainfi  la  vraie  fituation  de  
 Y aphélie. 
 La  troifieme  méthode  pour  déterminer  Yaphélie  
 eft celle  que  j’ai  employée  pour Mercure  &   pour  
 Vénus ;  elle  confifte  à  obferver  la  plus  grande di-  
 greflion  de  la  planete  vers  fes moyennes diftances.  
 Soit  S  le  foleil  autour  duquel  tourne  une  planete  
 inférieure  dans  une  ellipfe A F P ,   la  terre  T  voit  
 la planète F  par un rayon  vifuel qui  touche  l’orbite  
 &  qui marque  la plus  grande  digreffion S T  F.  Pour  
 peu  que  vous changiez la  direction  A  P  de  la  ligne  
 des  apfides ,  le  rayon  S F  changera  de  fituation  Sc  
 fortira  du  côté du point  C ,  enforte  que  l’angle  d’élongation  
 augmentera  ;  ainfi  l’élongation  obfervée  
 nous  apprend quelle  fituation il faut donner au point  
 A  de  Yaphélie  pour  fatisfaire  à  cette  ôbfervation.  
 (Mém. de  P Acad.  1 y 66-, pag. 4^8.) 
 Enfin il y, a une  quatrième méthode  pour  déterminer  
 Yaphélie  d’une  planete  ;  elle  confifte  à  employer  
 trois obfervations  pour déterminer  à  la  fois  
 Yaphélie,  l’excentricité &  l’époque  du moyen mouvement  
 ,  pourvu que ces  obfervations foient  reparties  
 vers  les  apfides &  les moyennes diftances ; j’en  
 ai donné  le  calcul  appliqué  à  un  exemple  dans  les  
 mémoires de P académie pour lyàâ ; les  principes font  
 d’ailleurs  les mêmes que ceux dont je viens de faire  
 ufage  :  il  s’agit  de convertir les  anomalies vraies en  
 anomalies moyennes  ,  dans  différentes  hypothefes  
 <Y aphélies  ÔC  d’excentricités,   jufqu’à  ce  qu’on  ait 
 trouvé deux différences d’anomalies moyennes exactement  
 d’accord  avec  les-- intervalles  des  obfervations. 
   Voye[ O r b i t e   ,  Suppl. 
 Voici le¥efiîl-  
 tat  des  calculs  
 que j’ai  fâits fut  
 toutes  lès  planètes, 
   en  ton-  
 ftruifant m'ës'ta-'  
 blés; pour avoir  
 le lieu de Yaphélie  
 en 17 50, avec  
 le changement pourcent aïîs ;il dévroit n’être que de  
 1 d 2 3 '74 "   comme celui^'de  la ptéceflion des  équinoxes  
 ; fi les aphélies étaient auflî  fixes que  les  étoiles  
 , &  qu’ilè,n’euffent d’autre  changement de  longitude  
 que celui qui vient'de la rétrogradation du point  
 équinoxial, d?oii l’on  dompte  ces  longitudes';  mais  
 il eft prouve que tous  les aphélies ont un mouvement  
 caufé par l’attraftion  des autres plarietës,  ainfi  que  
 la lune  dont l’apogée  a un mouvement rapide caufé  
 par  l’attraftion du foleil :  on peut  voir ie  calcul  de  
 ce mouvement de Y aphélie, produit par les attrapions  
 étrangères§ dans ‘le XXIIe livre de mon aftronomie,  
 &   dans les  ouvrages de  MM.  Euler,  d’Alembert,  
 Clairaüt, fur l’attraôion.  (  M. d e  l a  La n d e . ) 
 APHGASÏ,  ( Géogr. ) famille de Tartares qui habite  
 , fur  la  rive occidentale  du V olga, au fud-oueft  
 du royaume d’AftràcIn  ,  entre la mer Cafpienne  &   
 la riviere de Cupa qui fe jette danS' les  Palus' Méoti-  
 des  elle  fait partie dès petits Nogais  qui avoifinent  
 le plus les Tartares  Cirçaffés. ( C. A. ) 
 APHRODISIAQUES,  (Mat. méd.')  c’eft  le  nom  
 qu’on donne à certaines fubftances qui ont  ou qu’on  
 .croit  avoir  la propriété d’exciter  la  fecrétion de  la  
 iemence ;  on les confond avec celles  que les ’anciens  
 appelloient fpermatopoietiùa  ,  dont  elles  different  
 pourtant  dans, le  fait  en  ce. que  celles-ci  font  pré-  
 îumées  rendre  la  femence  abondante  fans  la  provoquer. 
 Les  vues,  théoriques  qui  ne  déduifent  l’appétit  
 vénérien  que  de  la  quantité  de  la  femence ,  font  
 jüftes  à  quelques égards;  mais la plus légère attention  
 fait  preffentir  que  tant  d’autres  circonftances  
 phyfiques  &  morales  Concourent dans  cette aélion,  
 qu’il eft  impoflible  d’affigner leur dégré d’action  &   
 les limites qui les féparent. 
 Prefque  tous  les  auteurs de matière médicale  attribuent  
 la  vertu  aphrodifiaque à  une foule  de fubftances  
 incapables  de  produire  le  moindre  effet.; &   
 c’eft  prefque  toujours  en  fe  copiant fans  examen ,  
 ou  par  des  préjugés  plus  ou moins  ridicules  qu’on  
 fe  décide;  tels font,  par  exemple •,  les  tefticules  
 de  coq ,  les reins  de  fcinc marin,  le fatyrion,  &c.  
 que l’abfurde  crédulité  des  fignatures établit autrefois  
 comme  utiles. 
 Les  principaux  'aphrodisiaques  ou  crus  tels  font  
 plufieurs médicamens  &  alimens échauffans par leur  
 aromate,  ou leur faveur plus ou moins vive ; telles  
 font les  épiceries  ordinaires,  comme  la vanille ,  la  
 canelle ,  le  girofle,  &tc. le jonc  odorant,  la  fe-  
 ihence  de  roquette,  les confitures  très-parfumées,  
 les artichaux, le  céleri, les truffes. 
 On leur ajoute encore les huîtres &  les écrevffTes ;  
 mais  il  ne  paroît  pas  que  l’expérience  ait  encore  
 démontré cette  propriété dans ces deux derniers ali-  
 ariens ,  à moins qu’on  ne  les mange  très-poivrés. 
 Lambre,  le  mufc  &   la  civette  paroiffent  au-  
 deffus  des  précédens aphrodifiaques.  &  leur emploi  
 fous  forme  de  liniment  ou  d’emplâtre  appliqué  à  
 l’extérieur,  peut  produire  des  effets fenfibles.  Une  
 fécondé claffe & aphrodifiaques qui paroiffent lesfper-  
 Tome I. 
 iuatôpéesdes  anciens,  fe  tire  des  mets  ou alimens  
 fuccqîens, ou qui abondent en fqbftance nourricière,  
 tels  que  les  farineux  comme  le  riz *  les  fuérerieS  
 les  piftaçhes,  le  chocolat * : les  oeufs,,  les  crêmes,  
 les  glaces  ,.,la  gelée  de  corne  de  cerf  fuerée,  les  
 .fimples.gelées de  viandeles ragoûts au jus  &' coulis  
 3  les bains  chauds,  lé  lit, &c_.  que  ne  potirroit-  
 on  pas  en  effet  embraffer  fous  ce  même point de  
 vue *  pour peu  qu’on mêlât  les  caufes ou les  con-  
 fiderations  morales  aux  fubftançes  dont  je.  parle,  
 &  qu’on  leur ajoutât  le puiffant mobile d’une imagi-,  
 nation ardente &  paffionnée ?  ■ 
 Les  cantharides  font  la derniere  reffource  qu’on  
 propofe  dans  l’extrême  frigidité:  elles  font  infini*-,  
 ment ,au-deffus ,de  tous  les  autres moyens dont,j’ai  
 parlé, par leur ariion fpéciale fur les voies urinaires;  
 mais quoiqu’il foit peut-être utile de n’en pas bannir^  
 abfolument  l’ufage  .dans  les  .cas  extrêmes  ,  on  ,ne  
 doit jamais  oublier  que  l’inflammation fuiçfo.uvent-  
 de  près  l’irritation  qu’elles  produifent fur, ces  or-;  
 ganes fenfibles  &   que  d’ailleurs,  félon  Poblerya-  
 tion  de  Baglivi,  elles  a giflent  fur  le  .çefveku  &   le  
 fyftême nerveux. Voye^GEHSWG, D  ici. des Sciences,  
 &c. (M.  L a   F o s s e   ,  docteur  en  médecine  de  la fa*  
 culte de médecine de Montpellier. ) 
 APHRODlTES,  (  Géogr.)  nom  de  deux villes  
 d’Afrique ,  fur  la pofition delquelles lès géographes  
 ne font  pas  d’accord. On croit  en général que  l’une  
 étoit  fituée dans  la  baffe  Egypte  vers  l’Arabie,  &   
 l’antre dans  la haute vers l’Ethiopie.  Il me  femble,  
 d’après les recherches que j’ai faites à cet égard, qu’il  
 n’y   a jamais eu qu’une  ville  de ce nom, &  'que  c’eft  
 YAphrodifium*Africa  des anciens,  aujourd’hui  Afrique  
 ,  ville  de  Barbarie  au  royaume  de  Tupis  en  
 Afrique.  ( C. A .) 
 API A ?  (Géogr. anc.)  nom  que  portoitle  Pelo-^  
 pönefe avant qu’Argos, Pelafgus &  Pelops lui euffent  
 donné chacun le  leur.  (C. A .) 
 API-API, f. m.  (Hiß:nat. Botapiq.)  nom Macaf-  
 fare  d’une  plante  parafite  de  la famille  des orchis ,  
 qui croît fur  le manglier &  fur le ehampacca,  d’oh.  
 elle tire fon nom an grec-tri am paçca, que luidonnent  
 les Malays ,  habitaris  des  îles  Amboine. ‘ Kumphe  
 | en . a  donné  une  bonne  figure  mais  à  laquellè  il  
 manque  quelques  details  ,  fous  le  nom  angrxcuni  
 feptimum feu fiaviun ,  dans  fon  Herbarium  Amboi-  
 nicum ,  vol.  VI,  pag. 103, pl. XLV. 
 C ’eft une herbe vivace, haute de cinq à fix pieds;  
 à   racine^ traçante  ,  garnie  de  fibres,  d’où s’élèvent  
 deux  à   trois  tiges  longues  de  deux  à   trois  pieds,  
 comme articulées,  enflées  &  ftriées  longitudinale^  
 ment,  d’un pouce  de  diamètre,  garnies d’un bout  
 à  l’autre  de  dix  à   douze  feuilles  alternes  difpofées  
 circulairement ; ces feuilles font elliptiques, obtufes*  
 longues de cinq à fix pouces , une fois moins larges,  
 marquées  de  trois nervures  longitudinales  peu  fenfibles  
 ,  dont l’intermédiaire  forme un fillon en canal*  
 fefîiles fans aucun pédicule, mais formant autour de  
 la  tige une  gaîne  entière  un  peu  plus  longue  que  
 chacune  de  fes  articulations  dont elles  tirent  leur  
 origine. 
 .Du   fommet de  chaque  tige  ou  de  I’aiffelle  dès  
 feuilles fupérieures  fort un épi fimplè,. cylindrique,  
 long  de deux à   trois pieds,  un  peu  renflé  à  fon origine  
 ,  de da  groffeur.  d’un  tuyau- de  plume  d’oie  
 vers fon extrémité,  ligneux, ftrié de plufieurs lignes  
 brnnes,  &   garni  dans fa moitié fupérieure ■,  de  fept  
 à  .huit  fleurs  portées  chacune  fur  un  pédunciilë  
 une  fois  plus  court  qu’elles  *. à   l’origine  duquel  
 on.  voit  une  petite  écaille  triangulaire  trois  fois  
 plus  .courte  &   caduque»  Chaque  fleur  a  un  bon  
 pouce  de  longueur,  &   près  de  deux  de  largeur,  
 lorfqu’elle  eft  épanouie :  elle a ,  en quelque forte, 
 Plahctes. ‘   Aphélie.“  - Mduv. 
 Mercure É É I l i d  57'40" 
 Vénus j 10  8  13 
 Mars î   1  ü» 1  u   40 
 Jupiter  1 x -  43  20■   : 
 Saturne- 8  '  »9  M ^  23  20/, 
 La Terre 9  «  5» 1  49,10a