
 
        
         
		&   vis-à-vis 111e de Metelin. Les Turcs la  nomment  
 encore Palamont. Long. 4.5, 5. lat. 3 .5 ,55. ( C .A . ) 
 ANDRANODORE,  ( Hiji. de Syracufe. )  gendre  
 d’Hyeron, afpira après lui à la tyrannie de Syracufe.  
 Le  fénat lui envoya  des députés  pour l’engager à  fe  
 délifter  de  fes  prétentions  ;  mais  follicité  par  fa  
 femme il perfifta  à  regarder la fouveraineté comme  
 Ion héritage. Le peuple furieux demanda l’extinftion  
 de la race de fes tyrans ; Andranodore,  avec fa femme  
 Sc fes enfans,  fut immolé  à la  liberté  publique.  Ce  
 fang  ne  fut  point  encore  fufiifant  pour  appaifer  la  
 rage  des  Syracufains ;  ils  fe  tranfportent  à la  mai-  
 fon  d’Heraclée  qui  étoit  de  la  famille  du  tyran.  
 Cette  femme  voyant  lé  glaive des  affaflins levé fur  
 elle ,  s’écrie  :  Frapper,  je   meurs fans  regret f i  vous  
 me promette£ d\épargner mes filles,  dont P enfance efi un  
 témoignage de leur innocence. Ces barbares, infenfibles  
 à  fes larmes,  frappent  fans  remords  ces  innocentes  
 viriimes,  dont le lang coule confondu avec celui  de  
 leur mere.  Toute  la  famille d’Hyéron fut  enfevelie  
 dans ce carnage.  ( T.—N. ) 
 §   ANDRE ( S a i n t )  , Géogr. petite ville d’Ecoffe  
 dans le Stratherne,  fur la côte orientale de ce .royaume. 
   C ’étoit  autrefois  une  ville  très-confidérable  Sc  
 la métropole de l’Ecoffe.  Sa cathédrale  étoit la  plus  
 belle  églife des trois royaumes ;  fes autres bâtimens  
 répondoient  à  cette  magnificencé,  Sc  fon  port  de  
 mer, qui étoit alors très-fréquenté, y  faifoit régner  
 le  commerce  &  l’abondance.  Aujourd’hui  fa  cathédrale  
 eft un monceau de ruines, fes bâtimens publics  
 dépériffent,. &   à  peine  connoit-on  l’entrée  de  fon  
 port. Cependant elle eft  encore affez peuplée  ,  &  il  
 lui refte fon univerfité, compofée de trois colleges,  
 qui  ont  encore  quelque  réputation.  Long.  i5 ,   i5 .  
 lat. 3 6 ,  45.  (  C .A . ) 
 §  A n d r é   ( Û ordre  de fa im  )  en  Ru Aie,  inftitué  
 par  le  czar  Pierre  le  grand,  au retour de fes voyages  
 en Angleterre, en Allemagne &  dans les Pays-Bas. 
 La marque  de  cet  ordre  eft  une  croix  de  faint  
 André ;  au  centre  fur  un  efpace  ovale  fe  trouvent  
 fur  trois  lignes L.  C.  P. C. D .  L.  R.  qui  lignifient  
 le  c^ar Pierre confervateur de la Ruffie.  Sur l’angle fu-  
 périeur de  la  croix,  une  couronne  impériale ; aux  
 autres angles, trois aigles, deux couchés fur le côté  
 aux  flancs ;  celui  en  pointe  renverfé,  ayant  fur  
 l’eftomac  un  petit  écufïon  de gueules  à  un  cavalier  
 d?argent, tenant une lance dont il tue un dragon au naturel  
 ,  qui  font  les  armes  de l’empire  de Ruflie  : le  
 tout enrichi de diamans. 
 Le  cordon  eft.  une  chaîne  d’or  ornée  de  rofes,  
 •à chacune quatre flammes émaillées couleur de feu ,  
 pour les  jours de cérémonies. 
 Les  chevaliers  portent les autres jours  un ruban.  
 Voyez la pl.  X X V . fig.  43.  B la f Dicl.  raif.  des Sc.  
 &c.  (G .  D.  L.  T.) 
 §   A n d r é   ( Û ordre  de fain t)   du  Chardon Sc de  la  
 Rue , ordre militaire en Ecoffe. 
 On eft incertain  fur  l’inftitution  de  cet  ordre  ,  
 les  uns  l’attribuent  à  Hungus,  roi  des  Piétés,  Sc  
 apportent  qu’après  la  virioire  qu’il  remporta  
 fur  Athelftadam,  il  lui  étoit  apparu  une  croix  de  
 faint André ;  il voulut, en mémoire  de ce patron de  
 l’Ecoffe,  que  l’on mît  fur  fes  étendarts  la  croix de  
 ce faint, Sc  inftitua en même temps cet ordre, dont  
 le  collier  eft  d’or  avec  des  chaînons faits en forme  
 de  chardons,  ornés  de  feuillages  oii  eft  fufpendu  
 une  médaille  qui  repréfente faint André tenant  fa  
 croix  de  la  main  droite,  avec  une  légende  circulaire  
 ,  où  font  ces  mots  latins  nemo me  impun'e  la-  
 cefcet ;  perfonne  ne  m’attaquera impunément. 
 D ’autres  prétendent  que  cet  ordre  fut  inftitué  
 par Jacques,roi  d’Ecolfe,en  1452 ,  après avoir conclu  
 la paix avec Charles V il ,  roi de France,  fùrnom-  
 mé  le viriorieux. 
 Le  roi  d’Angleterre  eft  grand-maître  de  l’ordre  
 &  chef de douze chevaliers, qui portent  fur le jufte-  
 au-corps  Sç  fur  leur  manteau au  côté-, gauche ,  une  
 croix  de faint André,  cantonnée de  feuilles  de  rue  
 avec le  chardon  Sc  la  devife  au  milieu.  Ils  portent  
 aufli  fur l’épaule  un  ruban  verd  en  écharpe.  Voyez  
 la pl. X XIV . fig.  3 7 .  Blaf.  Dicl.  raif  des Sciences ,   
 &c.  (G .  D .  L . T . )   J   y 
 * § ANDRES, ( Géogr. mod.) bourgade  de la Na-  
 tolie  dans  la province  de  Bolli,  fut  autrefois  une  
 ville  nommée Androfia.  Voy.  Çellarius,  la  Marti-  
 niere. Lettres fur f  Encyclopédie. 
 ANDRENE ,  ( Géogr. ) ville de  l’Arabie dé fer te,'  
 à la place  de  l’ancienne Androna, dont  on découvre  
 encore quelques monumens. Cette ville n’eft pas fort  
 confidérable ; mais  fes environs  font  très-fertiles  en  
 fruits Sc en grains.  (  C. A .} 
 §  ANDRO , (Géogr.) île de Turquie, en Europe,'  
 dans  l’Archipel.  C’eft  l’une  des  Cyclades,  çonnue  
 chez les anciens  fous les divers  noms  d’Andro, Cau-  
 ros, Lafia , Nonagria , Epagris,  AntandroS  &  Hydru-  
 fia. Elle eft à l’oueft de  Smirne,  Sc  au fud-eft  de Né-;  
 grepont, dont elle n’eft éloignée que par un petit détroit. 
  On y  compte trente à quarante villages peuplés  
 de cent à deux cens habitans chacun; le plus confidé-  
 rable eft  le bourg  d’Arna,  où  réfident  un Aga,  un  
 Cadi,  un  Evêque  grec Sc  un  Evêque  Catholique.  
 C ’eft un pays très-fertile,  arrofé  d’une multitude de  
 petits ruiffeaux, Sc  couvert  d’orangers, de meuriers  
 Sc de jujubiers, Sc d’autres,jolis arbuftes, qui en rendent  
 le féjour délicieux. Lé v in , les grains Sc fur-tout  
 l’orge y  abondent. Il y  a aufli des huiles, mais ce qui  
 fait  fon revenu  principal,  c’eft  une  efpece  de  foie  
 qui  eft propre à faire  la  tapifferie, Sc dont les habitans  
 font un grand commerce. On voit près du bourg  
 d’Arna,  les ruines de  l’ancienne  ville d'A n d r o , capitale  
 de  fîle ;  ce  font  de  gros  pans  de  murs,  des  
 fragmens de  colomnes,  &   des  ^iedeftaux couverts  
 d’infcriptions,   qui  font conjeriiwer que  çette ville 3  
 du  être  une  des  plus  confidérables  de  la  Grèce.  
 L o n g .  42., 40. lat. 3  J )   5o. ( C . A . ) 
 ANDROGYNE, f. m. (Hifi. Nat.) àvS'foyom. C’efî  
 le nom  qu’on donne aux  animaux qui, par une configuration  
 monftrueufe  des  parties qui  fervent à  la  
 génération, paroiflent réunir en eux les  deux fexes  
 celui  du mâle  Sc  celui  de la femelle. Voici comme:  
 les auteurs de Médecine décrivent ce défaut  de conformation  
 : Efi vitiofa genitalium  conformation prcetet  
 legitimum pudendum, dlterius etiarn fexûs pudendo ap-.  
 parente. Hujus vitii  quatuor différente,  très in  viris ,   
 una inmulieribus. In viris quidem alias juxta perinceum%  
 alias in medio fcroto pudendum muliebre pilofum appa-  
 T et ; alias verb,  quce tertia  differtntia  efi per idipfum  
 quod in medio fcroto pudendi formam habet, urina emit-  
 titur. In mulieribus autem fuprà pudendum , juxtà pu-  
 bem, virile fréquenter génitale  reperitiir,  tribus quibufi  
 dam extantibus corporibus, uno tanquam colt, duobus  
 autem  veluti  tefiiculis: fed fere fit  ut  ex duobuspuden-  
 dis, alterum  iners.fit & ’ invalidum,  nec  nifi rariffimh  
 utrumquead Venerern  idoneum  habefur, pluribus etiarn  
 utrumque imperfeclum f l ,  ut nec maris rue foeminte opus  
 exercere poffit. Il paroît,  par  la comparaifon  de  tout  
 ce qui a été obfervé à leur égard,  par des naturaliftes  
 dignes  de fo i,  qu’il  n’eft point de  parfait androgyne  
 c’e f t-à -d ire ,  d'animal  qui  ,  par  une  configuration1  
 contre  nature,  ait  réellément  les  deux  fexes,  Se  
 foit capable  de faire les fondions naturelles du mâle  
 &  de  la  femelle,  pour  la  génération;  l’irrégularité  
 confiftant prefque  toujours dans quelque  fuperfluité  
 ajoutée à  l’un des deux fexes, qui lui donne les apparences  
 de  l’autre ,  fans  lui  en donner  la réalité ; Se  
 prefque toujours c’eft lefexe  féminin  qui eft le  vrai  
 fexe de  l’androgyne.  Comme  cette  monftruofité  ne  
 détruit  point  chez  les  humains  ?  le  caraftere  de  
 l’humanité « 
 i’humanité, ce malheur involontaire ne donne point le  
 droit de  priver ceux en qui  la nature  le fait rencontrer  
 ,  des privilèges naturels  à tout citoyen ; &  cette  
 défeftuofite  n’étant  pas  plus  contagieufe  que  tout  
 autre  défaut de  configuration  corporelle, je ne vois  
 pas pourquoi l’on interdiroit le mariage  à  un  androgyne  
 f  qui y  feroit fervir le fexe  dominant  chez  lui»  
 Si par la  configuration  défeftueufe ,  l’androgyne  eft  
 ftérile,  on n’a pas plus le droit dè rompre le mariage  
 qu’il aurait contrarié, fi fon conjoint ne demande pas  
 ■ par  cette  raifon le  divorce , que Fon n’a le droit  de  
 rompre un mariage, de l’infécondité duquel quelque  
 autre déferiuofité  connue ou inconnue  eft  lacaufe.  
 Il n’y  a que les abus  licentieux  de l’un  ou  de  l’autre  
 des fexes, qui puiflent  être fournis à l’animadverfion  
 de  la police;  Voyez  H e r m a p h r o d i t e   , dans le Dicl.  
 raif. des faiences,  & dans  ce Suppl. ( G. M.  )  
 ANDROMÈDE,  (Ajfiron.)  conftellaîion  bôréaîe,  
 fituée  au nord des  poiflons &  du belier ;  on l’appelle  
 quelquefois  en latin,  Lerfea j mulier  catenata,  virgo  
 devota : les Arabes  peignènt à fa place un phoca, ou  
 veau marin, enchaîné  avec l’un des poiflons. On rapporte  
 cétte  eonftellation  à  l’hiftoire  d'Andromède,  
 que fon  pere  Cephée  fut  obligé  de  facrifier  à  un  
 monftre marin pour garantir fon royaume de la pefte*  
 &   qui  fut  délivrée  par  Perfée.  Cette  eonftellation  
 contient  63  étoiles  dans  le  grand catalogue  Britannique: 
   les plus rémarquables  fon t*  à  la tête  $  Andromède. 
   Cetie  étoile  eft  commune  aufli  â  la  Con-  
 ftellation  de  Pegafe,  elle  eft  appellée  umbilicus  
 Pegafi.  La fécondé  eft  l’étoile $ à la ceinture  Andromède, 
   appellée mirach ou mi^ar; la troifieme  y eft  
 fur  le  pied  auftral d’Andromède :  elle  s'appelle  ala-  
 mack, quelquefois alhames.  ( M. d e  l a  L a n d e . ) 
 ANDROMAQUE,  ( Hifi.  anc.  Myth.)  fi  connue  
 par  l’excellent  drame  du  célébré  Racine,  naquit  
 l’an  du  monde  2.82,0 j  1104  ans  avant  notre  ere :  
 elle  étoit  fille d’Aétion.,  roi  de Thebes  en Cilicie ;  
 elle eut pour époux  le  brave  &   vertueux  Herior,  
 dont la défaite entraîna la ruine de lafameufe Troye.  
 Andromaque  étant  tombée  entre  les  mains  des  
 Grecs , fui vif le  fort des dames Troyennes,  &  échut  
 én partage  à Pirrhus, qui touché  des vertus  de fon il-  
 luftre  captive ,  l’époufa  dans  la fuite.  Après la mort  
 de Pirrhus,  elle pafîa entre les  bras  d’Hélene, frere  
 d’Herior, fon premier époux;  Elle  fut mere,. d’Aftia-  
 n a x , que les Grecs,  par  une  précaution  barbare ,  
 précipitèrent du haut d’une tour.  Paufi Ho nu Virgil. mA 
 N D R 0 SÆMÎ7M ,  (B o t .)   en  françôis  toute-  
 faine  ,  en  anglôis  S.  Johnfwort,  en  allemand  
 grundheil. 
 Les différences qui fe trouvent entre Vandrofàmum  
 oc Vhypericum ou mille-pertuis, nous décident à le fé-  
 parer de ce  genre.:  les  pétales  ne débordent  pas les  
 fegmens  du  calice : le  fruit  eft  fucculent,  c’eft  une  
 baie doht la  chair recouvre  une  capfule à  trois  placenta  
 ,  entre  iefquels  ii  fe  trouve  une  infinité  de  
 graines très menues. 
 *  Efpeces. 
 AndrofamumWgcxeux,  à fruits en baie, &  à odeur  
 de bouc : Androfoemum lignofum, fruclu bacchato, odo-  .  
 re hirci , hort.  columb.  hypericum fiorib 'us try finis, fia-  
 minibus  corollâ  longioribus j  caule  frutuofo  ancipiti.-  
 Horl.C/iff.jji. 
 S tinking, shrubby  S. Johnfwort. 
 Gette plante tient  le  milieu  entre  les  arbriffeaux  
 oz les  plantes vivaces : fes tiges font boifeufes, mais  
 élles périflent  en grande  partie  durant l’hiver  , &  il  
 én  renaît  fans  ceffe  de  nouvelles  qui  partent de  la  
 couronne de la racine  : Yandrofcemum s’élève  jufqu’à  
 la hauteur de quatre ou cinq pieds, dans les terres qui  
 Ont beaucoup de fond: fes feuilles font fort larges Se  
 Tomé  L 
 durent jufqu’aux fortes gelées :.fes fleufs font jaunes 3  
 Sc naiflent en bouquetau bout des branches; elles s’é-  
 panouiffent au mois d’août,& fe renouvellent quelquefois  
 en automne. Cet arbufte doit donc être employé  
 fur ledevaht des maffifs,ou dans les plates-bandes des  
 bofquets  d’été & d’automne, il fe multiplie  très-aifé-  
 ment par la graine qu’il produit en grande abondance :  
 cinq  ou  fix bàiçs  bien  mûres  en  donnent  fuffifam-  
 ment po ù r  garnir  deux  ou  trois  petites  caiffes :  elle  
 fe  recueille  en  oriobre  Se  fe  ferne  en  mars":  une  
 couche  tempérée  en  hâtera  le  progrès.  Les  petites  
 plantes  doivent  paffer  le  premier  hiver  fous  des  
 caiffes à vitrage ;  enfuite on les  mettra  en  nourrice  
 à  dix pouces les un,es dés a u tre s, près d’une muraille  
 expoféë  au  midi:  le  printems  fuivant,  lorfqu’elles  
 commentent  de  pouffer,  on les  plantera à demeure. 
 Lorfqu’on  eft pourvu de vieux pieds ,le s furgeons  
 qu’ils pouffent en abondance, difpenferit d’élever c et  
 arbufte  de  graine :  en  les  enlevant  on  rejette  ceux  
 qui  n’ont  pas  fuffifamment de  racines. 
 Les feuilles Sc  les  fleurs  de  Yàndrofcemùm  exhalent  
 une  odeur de  bouc qui eft  très-fo rte,  iorfqu’on  
 les froiffe. (  M-, le Baron de  T s c h o u d ï . ) 
 ANES,  f. m. pl. ( Afiron. ) font  deux étoiles  de îa-  
 eonftellation du  cancer ou  de  i’écreviffe , marquées  
 par  les lettres  y Scff dans les  catalogues, & qui font  
 de  quatrième Sc cinquième  grandeur, on voit  entre  
 ces deux étoiles un amas appelle l’érable  ( prafepe)i  
 Si que l’on nomme plus eommunémentlanébuLeufe du  
 cancer. Ces deux ânes repréfentent, fuivant les poètes,  
 ceux ;qui  dans la  guerre  de Jupiter  contre  les  géans  
 contribuèrent  à  la   v irio ire ,  où  par  leurs  c r is ,  ou  
 parce  qu’ils  fervir eut  à  Vulcain  &  aux  fatyres  qui  
 venoient au fecoufs de Jupiter. Quoi qu’il en fo it,  ce  
 nom  eft  ancien, car  il  fe  trouve  dans Yalmagefie  de  
 Ptôlomée.  (  M.  d e  l a  L a n d e i ) 
 •ANGALA , f. m. (  Hifi,nat.  Ornithologie.)  efpece  
 de  grimpereau  commun  à  Madagafcar  ,  où  on  le  
 nomme  aufli angala-dian.  Klein l’a appellé falcinel-  
 lus  omnicolor  Zelanicusi  avi:  page  lo y  ,  n°.  Si  M.  
 Briflbn donne  une  bonne  figure  du  mâle  Si  de  la  
 fenielie  fous le  nom de grimpereau-verd de Madagafcar  
 :  Certhia  fupernè  viridi-aurea ,  infernè fplendidï  
 nigra (  mas )   ,  fordidh alba nigro maculatu  (foemina) ;   
 fafciolâ  utrinquï  rofirum  inter  &   oculum  fplendidé  
 nigrâ j   ienid  tranjverfa  in  fummo  peclore  violaceâ : 
 reclricib.us  nigris ,  oris  exterioribus  viridi-aUreis...... . 
 Certhia Madagafcdrienfis  viridis. Ornithologie,  volume  
 l l l ,  page  C41  ,  n°.  1$  ,  planche  X X X l l l  ; figure  
 4 ,   le mâle ;  figure 5 ,  la  femelle. 
 Vangala  égale  prefque  la  groffeur du  bec-figue.'  
 Son  corps a treize à quatorze lignes  d’épaiffeur vers  
 les  épaules  ;  fa  lo n g u eu r,  depuis  le  bout  du  bec  
 jufqu’à  celui  de  la  q u e u e ,  eft  de  Cinq  pouces  Sa  
 d em i,  Sc jufqu’àu  bout  des  on g les,  de  cinq  pouces. 
   Son  bec  a   ,  depuis  fon  extrémité  jufqu’aux  
 coins  de  la  b o u ch e ,  quatorze lignes  de  longueur ;  
 fa  queue un pouce & demi ; fon pied huit lignes ; le  
 plus long de les doigts,  avec fon Ongle , fix lignes &  
 demie  ;  fes  ailes deux pouces Sc  demi.  Lorfqu’elles  
 font é te n d u es,  elles  ont  huit  pouces  de  vol ;  Sc  
 pliées .  elles atteignent prefque jufqu’aux  deux tiers'  
 de  la  longueur  de  la  queue.  Celle-ci  eft courte ^  
 tronquée , comme arrondie , & compofée  de douze  
 plumes  à-peu-près  égales.  . 
 La  couleur  du mâle  n’eft pas la même que  celle  
 dé  la femelle.  Son  b e c ,  fes pieds Sc  fes  ongles font  
 noirs.  Il a  la p o itrin e,  le  ventre ,  les  côtés  ,  les  
 jambes ,  les  couvertures  du  deffous de  la  queue Sc  
 celles  du deffous  de;s  ailes ,. d’un beau  noir  de  ve-s  
 lo’u rs,  &  une  bande  du  même  noir  au-devant des  
 yeux.  La  queue & les  ailés  font  pareillement  noi-  
 fés ,  mais  bordées d’un verd-doré. La tête , le cou ,   
 le  d o s ,  le croupion,  les couvertures  du  deffus  da  
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