
 
        
         
		Chaque fleur porte  entièrement fur Pôvaire. Elle  
 confifle  en  un  calice  verd,  à cinq  çlenticules  perfi-  
 ilaqs ,  quatre  fois  plus  courts que la corolle  qui  eft  
 à   cinq  pétales elliptiques,  pointus  ,  une  fois  plus  
 Jougs  que  larges,  verd-purp.urins, . épanouis  horizontalement  
 6c recourbés un peu en-deffous,  &   en  
 cinq  étamines  blanches,  menues,  prefqu’une  fois  
 plus.courtes,  à anthères cendrées, épanouies  horizontalement, 
   ait; milieu defquelles  s’élève  un flyle  
 -verd-blanchâtre  ,  couronné  par  un  long  fligmate  
 comprimé ,  blanchâtre &  velouté-finement. 
 L’ovaire ne paroît d’abord fous la fleur que comme  
 un  corps  ovoïde,  d’une ligne:au  plus  de  diamètre-;  
 •mais  en mûriffant,  par  la  fuite  il devient  une  baie  
 fphérique  de trois  à  trois  lignes  6c  demie  de  dia-  
 -metre, couronnée  par fon  c'.'ice,  à  cinq dents rapprochées  
 :.en  cône ,  verte  u abord,  enfuite  purpurine  
 ,  enfin  noirâtre,  luifante ,   à-écorce  épaiffe,  
 •recouvrant  une. chair  denfe  ,  aqueufe ,  .à  quatre  
 loges  qui  ne  s’qu.vrent  point,  &   qui:contiennent  
 chacune  trois  à  quatre  graines  anguteufes, .enfoncées, 
  dans  fa fubftance. 
 ‘  Culture.. Le  benkara  croît  communément  au  Malabar., 
  autour  de  Çochin.  11  efl toujours  -verd ,  6c  
 porte deux  fois  l’an du fruit, favoir, en mars &   en  
 ‘feptembre. 
 Qualités:Ses feuilles, ainfi que  fes fruits, ont une  
 faveur  douce  &   légèrement  aftringente,  Ses  fleurs  
 -rendent une odeur très-agréable. 
 Ufages. Sa  racine féchêe fe donne en poudre pour  
 rappeller les réglés  fupprimées,  &   poiir faire fortir  
 l’enfant  mort  6c  l’arriere-faix,  lorfqu’il refte  dans  
 la matrice  après l’accouchement.  Ses  fruits  fe  mangent  
 avant  leur maturité,  pour arrêter la  diarrhée,  
 le flux de fang ■ & les menftrues immodérées.-  - 
 Remarques..Le benkara e fl,  comme  l’on v o it,  un  
 genre  particulier de  plante  qui  doit  être  -placé,  
 comme nous l’avonfc fait, dans  la fécondé fe&ion  de  
 la famille  des onagres. Voye{  nos  Familles des plantes  
 ,  volume I I , page 85, ( M. ADAN so n . 
 BENOIT,  ( Hiß.  de  Danemarck. ) frere de Canut  
 IV, dit le faine roi de Danemarck ( Voye{ C anut IV,  
 dans  ce Supplément.').  Lorfque  le  perfide  Asbiorn,  
 chef des  rebelles,  vint  en  1086  à  Odenfee  fous  
 prétexte  de  rendre  compte  au  roi  des  deffeins  
 .de' l’armée ennemie , mais, en  effet pour pénétrer les  
 liens  Benoît,  que-fa  défiance  rendoit  plus  clairvoyant  
 que Canut, pénétra  dans l’ame du traître, y   
 lut tous  les .projets, &   voulut  qu’on l’arrêtât; mais  
 -il ne Fut point .écouté. Lorfque l’armée parut fous les  
 murs de  la  ville, il vouloit  foutenir le liege, &  fon  
 çonfeil  ne fut pas  fuivi ; les rebelles  entrèrent,  Be-  
 -noît  défendit  avec  une valeur héroïque la porte  de  
 l’églife  où  fon frere  étoit .renfermé.  Canut  récitoit  
 des  pfeaumes,  tandis  que  Benoît  couvert  de  fon  
 fang &   de  celui des  ennemis.,  donnoit &   recevoit  
 -mille -coups.  La  porte  de  l’églife -étoit  fermée  par  
 les  cadavres entaffés  qu’il avoit abattus. Un  député '  
 -des rebelles fe  préfente  6c demande à parler au roi:  
 Benoît foupçonne que.c’eft un affaffin &  veut qu’on  
 le  repouffe  ;  Canut veut qu’on  l’introduife  ,  &   ce  
 député le poignarde. Alors l’églife devient un champ  
 de bataille ; Benoît après avoir fait  des  prodiges  de  
 bravoure,  tombe  &  meurt  victime de  l’amitié  fraternelle. 
  Canut qui périt pour les intérêts du clergé.,  
 fut canonifé,  ÔC Benoît qui mpurut.pour fauverfon  
 frere &  fon, roi, ne le fut pas. Son attachement pour  
 Canut  efl:  d’autant  plus  louable',  que.pendant  plufieurs  
 fiecles  les  rois  de  Danemarck n’ont  pas  eu  
 de  plus  grands  ennemis  que  leurs  freres  &   leurs  
 plus.proches  parents. ( M. d e   Sa c y . ) ,   . 
 BENPALA, f. m. (Hiß. nat.Botanique. ) efpece de  
 tithymale.ainfinommée  au Malabar,  &   affez  bien  
 .gravée  fous ce  nom. avec la plupart  de  fes,  détails , 
 par Van-ïlheède , dans fon Hortus Malabaricus ,' vol.  
 X^planche LV11I ,  page  n 5. Ben-pala figmii'è'blanc 
 Ç ’eft  une  plante  v ivace,  formant  un  büiffon  
 fphëroïdè de près d’un pied de diamètre eh tous fens,  
 peu épais, formé de deux à trois tiges principales, cylindriques  
 ,  de  trois  à-quatre lignes de diamètre , ramifiées  
 chacune dès leur origine èn trois à fept branches  
 alternes écartées  à peine  fous  un- angle de  45 
 d.égrés ,  cylindriques, verd-clair , comme articulées  
 par lesimpreflions circulaires que laiffeut les feuilles  
 après  leur chûte. 
 Sa  racine efl droite,  pivotante  , fibreufe,  longue  
 d’un pied &  demi environ,  de huit à  neuf lignes de  
 diamètre ,  enfoncée  verticalement &  peu ramifiée. 
 Quatre  à  dix paires  de feuilles  oppofées fuffifent  
 pour  garnir les  plus  longues  de ces branches ;  mais  
 pour l'ordinaire  les  inférieures  tombent, &   il n’en  
 refte  que  trois  à  fix  paires  vers  leur  extrémité',  
 Journées du même  côté,  &c difpofées fur  un.même  
 plan  ,  de maniéré que  le  feuillage  efl applftti;  Elles  
 font  elliptiques,  obtufes,  longues d’un pouce envi-  
 .ron,  prefqu’une fois moins  larges ,  entierés ,  épaif-  
 fes,  charnues,  plates,  verd-clair, relevées  en-def-  
 fous d’une côte longitudinale qui forme un fillon en-  
 deffus,  &  portées  fur un pédicule demi-cylindrique  
 très-court  qui  femble  èmbraffer  les  branches.  Les  
 deux ftipules qui exiftoient fur ces branches laiffent,  
 après leur chute,  une. marque qui femble  les cerner  
 tout  autour ,  de maniéré qu’après la.chûte  des feuilles  
 cès branches ,  ainfi que  les  tiges  ,  paroiflent articulées. 
   . 
 Les fleurs terminent chaque branché fous la-formé  
 de deux eorymbes oppofés, aulfi longs que lés feuilles  
 ,  partagés  chacun  en deux  branches  qui  portent  
 chacune  quatre  à  fix fleurs d’une  ligné  environ  fur  
 un péduncule  de même longueur. 
 Chaque  fleur  efl  hermaphrodite  blanchâtre ,  &   
 confifle  en un  calice monôphyle  en tube  à  huit di-  
 vifions fort petites,  dont  quatre  plus  grandes  font  
 rondes, horizontales,  blanches,, &  quatre intermé-  
 '  diaires  plus  petites  font  réfléchies:  en-deffous ;  en  
 : une corolle à huit pétales  en filets cylindriques fendus  
 en  deux,  égaux au' tube  du  calice ,  &   en  huit  
 étamines de même  longueur, dont les filets font articulés  
 vers leur  milieu.  Du centre du calice s’élève  
 un difque en colonne ou  fous la forme d’un pédicule  
 cylindrique  un  peu  plus  long  que  le  calice,  qui  
 porte pendant au-dehôrs un ovaire fphéroïde, à trois  
 angles obtus, verd-clair ,  d’une ligne  6C  demie  au  
 plus de diamètre, couronné par trois ftyles ou plutôt  
 trois  ftigmates  cylindriques  veloutés für toute leur  
 facé  intérieure. 
 L’ovaire-,  en  mûriffant1,  devient  une  capfulé  
 fphéroïde de deux lignes de diamètre , vèrd-blanchâ-  
 tre,à trois angles obtus,&  trois fillons'intermédiaires,  
 à  trois loges  qui  fe  féparent par les  filions en trois '  
 capfules ovoïdes, chacune à une loge,  qui s’ouvrent  
 élaftiquement  eh deux  valves,  6c  contiennent  une  
 feule graine ovoïde-blanchâtre', .d’une ligne de  Ion*  
 gueur. 
 Culture.  Le  benpala croît au Malabar dans les terres  
 fablonneufes. 
 Qualités..  Van-Rheede  ne  dit  rien  des  vertus &   
 des  ufages de  cette plante.  , 
 Remarques. Le benpala pourroit bien faire un genre  
 particulier  avec plufieurs autres efpeces  de tithyma-  
 les qui ont les feuilles oppofées, telles que la caiatia  
 du  Bréfil,  la caacica  ,  la  mal-nommée, des  Antilles  
 félon  du Tertre ,  le  chameofya"de  Diofcoride  -,  le  
 peplion d’Hippocrate,  &  quelques efpeces du  Séner  
 gal, Foye^ nos Familles .desplaptes,   volume U  :page 
 255,M. A DA# *  }  ■ 
 BENTEKA,  f.  m.  ( Hiß. nàt. Botanique.)  nom  
 Màlabare d’un arbre affez bien gravé avec la plupart  
 de fes détails,  par Van-Rheede dans fon Hortus Ma-  
 îabaricus , volume IV , pag.  tfj  , planche X X X . Van-  
 Rheede  l’appelle par corruption  ben-theka,  les'Brames  
 kafailo,  les  Portugais thekd-macho, les  Hollah-  
 dois wit-tkeka. 
 Cet arbre s’élève jufqû’à 80  pieds de  hauteur, &   
 porte Une cime conique , ronde, très-épaiffe, formée  
 de branches alternes-groffes, affez ferrées,  étendues  
 horizontalement, à bois blanc, recouvert d’une écorce  
 fcendrée-liffei 
 Sa  racine  éft brune. 
 Ses  feuilles  font difpofées alternativement &  cîr-  
 clairement, fort ferrées fur  les branches.  Elles  font  
 elliptiques  , médiocrement pointues aux deux extrémités  
 »longues de cinq à fept pouces, de moitié moins  
 larges,  entières,  épaiffes  ,  verd-noires  defliis  &   
 luifantes , plus  claires  eri-deffous  &  , velues  , ternes ;  
 relevées  d’une groffe côte  longitudinale ramifiée  en  
 fix  à  dix  paires de  nervures alternes ; &  portées  les  
 unes  fous  un  angle  de 45  dégrés  d’ouverture , les  
 autres horizontalement ou pendantes fur un pédicule  
 'demi- cy lind riq 11 e médiocrement  long. 
 Les branches font terminées par une panicule une  
 fois  plus  longue  que  les  feuilles,  ramifiée  en  cinq  
 à   fix  branches  couvertes  chacune  par  cinq  cens  
 fleurs \ diftribuées ou  rapprochées  en 2 5 paquets ou  
 faifeeaux chacun de 20 fleursjlongues de deux lignes,  
 portées fur un pédicule  de même longueur  ou trois  
 fois plus  long-. 
 Chaque  fleur  efl  hermaphrodite  ,  verd-blànchâ-  
 £re ,  portée autour  de  l’ovaire,  eompofée  d’urt  petit  
 calice  fphéroïde  monophylle  à  cinq  dentelures  
 caduques  ;  d’une  corolle  monopétale-blanche  de  
 même  grandeur que  le calice,  partagée  en  cinq  di-  
 vifions  profondes  qui  portent  entr’elles  cinq  étamines  
 jaunâtres &   pointues  de même longueur. Du  
 centre  du  calice  s’élève  un petit  ovaire  ovoïde *  
 terminé  par  un  flyle  droit  couronné d’un  fligmate  
 fphérique,  Verd. 
 L’Ovaire, en mûriffant, devient une baie en écorce  
 ovoïde, pointue aux deux extrémités, longue de neuf  
 lignes, prefque deux fois moins large, verte d’abord,  
 \  enfuite  rougeâtre,  liffe,  luifante,  à  chair feche ou  
 folide  de  l’arec,  partagée  verticalement  par  une  
 clôifon membraneufe entière  à  deux  loges qui contiennent  
 chacune  plufieurs graines bvôides , oblon-  
 gues ,  brunesliffes ,  luifantes,  dures,  diflribuées  
 fur deux  rangs. 
 Culture. Le benteka croît à Teckenkoitr fur là côté  
 du Malabar, dans les lieux montueux &  fablonneux.  
 Il efl toujours verd :  il fleurit &  fruâifîe tous les ans  
 une  fois, &   garde fes  fruits  long-tems. 
 Qualités. Ses fleurs répandent une odeur agréable;  
 Ses autres parties font fans odeur, mais elles ont une  
 faveur  auflere-. 
 Ufages.  La  décoétion de  fes  feuilles avec  le mieî  
 fe  donne  pour  tempérer  l’ardeur  de  la  fievre pendant  
 la  petite vérole, en excitant les fueurs &  pouffant  
 les boutons  au-dehors. 
 .Remarques.  Le  benteka  vient  naturellement  dans  
 la famille des bruyères ou des houx à côté du ftÿrax  
 toù nous l’avbns  placé.  Voye^ nos Familles des plantes  
 , volume 11, page 16G. ( M.  A d an so n . ) 
 BENTIRUTALI,  f. m.  (  Hiß.  nat.  Botanique.  )  
 cfpeee de  liferon *  convolvulus ,  du Malabar,  affez  
 bien  gravée, quoique fans  détails, par Van-Rheede  
 dans  Ion  Hortus Malabaricus,  volume I Is  page  111,  
 planche LJV.  Jean Commelin, dans fes notes  fur cet  
 ouvrage,  l’appelle  con'vulvulus  Malabaricus,  folio  
 iongiori, flore candido. Bentirutali,  en langage Malà-  
 bare,  lignifie  blanc tirutali$ 
 C ’eft une plante vivace par fa racine qui eft fibreiï-  
 ie , traçante,  &  qui  jette une  tige cylindrique,  longue  
 de cinq à fix  pieds',  de  deux lignes de diamètre,  
 verte ,  liffe,  grimpalite,  peu  ramifiée ,  à  branches  
 alternes.  ... 
 LeS feuilles  fortent alternativement  &  circulaire-  
 ment le long  des  tiges &  des  branches  à des  diftan-  
 ces  de  deux pouces  environ en  s’épanouiffant horizontalement.^ 
   Elles  font  elliptiques,  pointues  aux  
 deux extrémités ,  entières ,  longues de  deux à  trois  
 pouces ; une fois moins larges, épaiffes  tendres, fou-  
 ples,relevées en-deffus comme en-deffous d’une côte  
 longitudinale  qui  fe  ramifie  eh  cinq  à  fix paires dé  
 nervures alternes ;  &  portées  fur un  pédicule demi-  
 cylindrique  extrêmement court; 
 De  l’aîflelle  de  chaque  feuille  s’élève  une  fleur  
 blanche. J longue d un pouce &  demi, portée fous un  
 angle,  de  45  dégrés  fur  un  péduncule  cylindrique  
 ■ aufil long qu’elle,  de  manière  qu’elle  égale  la  longueur  
 des  feuilles'. 
 Chaque fleur efl hermaphrodite ; pofée autour dû  
 difque  de  l’ovaire >&• confifte  en  un  calice  à  cinq  
 feuilles  triangulaires,  inégales,  oblongues*  trois  a  
 quatre  fois  plus  longues  que  larges  ;  perfiftentes  
 vertes;  eh  une  corolle  mdnopétale  en  entonnoir,  
 une fois  plus  longue,  à pavilloii  évafé  en  étoile  à  
 cinq  dentieules  triangulaires.  A la bafe du tube de là  
 corolle,  un  peu  audeffus  de fon origine,  font attachées  
 cinq  étamines blanches qui s’élèvent jufqu’à  là  
 hauteur;du  fommet  du tub.e; dont  les  filets font hé-  
 riffés  à  leur  origine de poils  blancs,  &   dont les anthères  
 font  couchées  horizontalement.  L’ovâire  efl  
 fphérique, verd-jaunâtre  , &  fait corps  avec un difque  
 Orbiculaire  jaunâtre  qui  s’élève  au-deffus  dû  
 fond  du calice ; il efl fürmonté par un flyle  cylindrique  
 blanc,  de  lahautéurdes étamines,  qui  efl  terminé  
 par  un fligmate  blanchâtre. 
 L’ovairé, en mûriffant, devient une capfule ovoïde  
 ; longue  de  fept lignes,  de  moitié  moins large  
 terminée par fon flyle, verd-claire, liffe, enveloppée  
 étroitement  par  le  calice, partagée  intérieurement  
 ên  deux  loges,  contenant  chacune  deux  graines  ;  
 mais qui toutes  avortent, à l’exception  d’une-feulej  
 qui efl fphéroïde» de quatre lignes de diamètre; couverte  
 d’un coton blanchâtre affez long; 
 Culture.  Le  bentirutali  croît  au Malabar dans les  
 terres fablonneufes; 
 Qualités.  En quelqu’endroit qu’on égratigne cette  
 plante;  elle  rend  un  fuc  laiteux.  Ses  feuilles  ont  
 une  odeur foible, mais agréable ;  &  une  faveur légèrement  
 âcre; 
 UJages.  Son  fuc préparé fé donne intérieurement  
 dans  la  maladie  endémique,  appellé pitao.  On  lé  
 fait boire auffi joint avec le fruit &  l’écorce du cadel  
 avanacu Ou japalu  pour lâcher le ventre; 
 Remarque.  Le  liferon  e f l,  comme  l’on  fait,  mi  
 genre  de  plante  qui  fe range  naturellement  dans  là  
 quatrième feftion de la Famille des perfonees ou des  
 plantes  à  fleur  en  mafque  où  nous  l’avons  placé ;  
 mais  le  bentirutali,  à raifon  de  fa  capfule  qui  ne  
 porte communément qu’une feule graine,&  à raifon  
 de la laine qui recouvre Cette  graine,  pourroit faire  
 un genre  particulier dans  cette  même feclion.  Voy.  
 nos  Familles des plantes ; volume I I ; page 2) 1. ( Ml  
 A d a k s o n . ) 
 *  §  BÉOTIE ;  ( Géogr.  âne. ) province  de  Grece, 
 On met  dans  la  Béôtie  Hyampolis.....   Tanagrada. 
 Hyampôlis  étoit  dans la  Phocide ,  &   il  faut  écrire-  
 Tanagra  &  nbii  pas  Tanagrada.  Lettres fur VEncyclopédie. 
 BÉOTIEN. ( Mufîq;  des  anciens.)  Pol/ux  ÇOn'o-  
 mafl.  liv.  I V ,  chap.  g )  met  le  mode  béotien  au  
 nombre  de  ceux qui  tirent  leur. nom  de  la  nation  
 où  ils  furent d’abord en ufage ; Ù ajoute que e’étoit