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 Sufcm’aux bords oit elles  laiffent utle ttargêfenfible, 
 &   portées  fur  un  pédicule  commun,  affez  long,  
 cylindrique, plat  en  deffus ;  celle  de  l’extremite de  
 l’aile  eft  plus  grande  que les attires. 
 Comme cet  arbre quitte  toutes  fes  feuilles avant  
 que  de  fleurir,  &   n’en reprend de  nouvelles  que  
 lorfque  fes  fruits  font près  de  la maturité  ,  delà  il  
 arrive  que les  fleurs  ne fortent pas des  jeunes branches  
 mais de  l’endroit  des  vieilles  branches ou  la  
 derniere  feve  s’ étoit arrêtée,  fous  la  forme  d une'  
 panicule  longue  de  huit  à  neuf pouces,  à  cinq  ou  
 Six  branches, fur chacune  defquelles elles font attachées  
 au  nombre de  dix  à doute,  fans  aucun  pédicule. 
  Chaque fleur, avant fon épanouiffement, forme  
 un bouton fphérique d’une ligne 6c demie de diamètre,  
 q u i, en s'épanouiflant, repréfente  uneetoile blanche  
 de  quatre  à  cinq  lignes  de  diamètre  ,  compoiee  
 d ’un  petit calice  à  cinq ou  fix  feuilles triangulaires  
 blanc-jaunes,  caduques,  8c  d’une  corolle de  cinq à  
 '  fix  pétales  elliptiques  ,  pointus ,  à  peine  une  fois  
 plus  longs  que larges» épais ,  roidesÿ luifans,  une  
 fois plus  longs  que  les  feuilles  du calice,  avec  lel-  
 quelles ils  font alternes ,  affez  écartes,  laiffant  un  
 efpace  entr’eux,  8c  caduques.  .  . .   . 
 Du centre du calice s’élève undifque épais, Jaune ,  
 fous les bords duquel  font placées,  fuivant le nombre  
 des  pétales ,  tantôt  dix , tantôt  douze etamines  
 blanches  à  anthères jaunes,  deux  ou  troisfois plus  
 courtes  qu’e u x ,  6>C  dont  cinq  ou  fix  font  alternativement  
 plus  courtes :  elles font  tovttes  difpofees  
 fur  un  feul  rang,  de  maniéré  que  les plus longues  
 font  oppofées  aux  feuilles  du  calice  : cinq  ou  fix  
 d’entr’elles  touchent ainfi  au  calice ,  &   les  cinq ou  
 iix  autres  touchent  à  la  corolle,  &  font  très-eloi-  
 «rnées  de  l’o vaire,  qui  eft  enfonce  dans le  centre  
 du  même  difque, &   terminé par  cinq  à  fix  ftyles  
 blancs,  légèrement  velus  à leur fommet.^  # 
 L ’ovaire, en  mûriffant, devient un fruit  en baie  
 ovoïde  ,  obtufe ,  pendante,  au  nombre  de  quinze  
 à vingt à  chaque  grappe  ,   longue  de  près  de  deux  
 pouces, de moitié moins large  , verd-brune d abord,  
 ènfuité  verd-clair,  puis jaunâtre dans  la maturité,  
 ferme, charnue  à  chair  épaiffe  de  deux  lignes  au  
 plus, fucculente, acide, agréable au goût &   à l’odorat  
 ,  à  une  loge  remplie prefqu’entiérement par un  
 noyau  ovoïde,  alongé,  très-dur,  tout  couvert  de  
 fibres répandues  dans la  chair  , 6c fous  lefquelles  il  
 eft marqué  de  cinq  angles  qui  répondent  à  autant  
 dé logé s,  dans  chacune defquelles eft contenue  une  
 amande  ovoïde  pendante.'  j 
 Qualités.  Vambalam répand une  odeur  forte  &   
 comme  acide,  de  fes  feuilles 6c  de  fes  fleurs.  Son  
 écorce, ainfi que fes feuilles  ,  ont une faveur acide  ,  
 aftringente &   affez amere.  Il'fleurit &  fruâifie deux  
 fois  l’an ; favoir,  en janvier  6c en juillet. 
 Ufages. Ses fruits acides fe mangent ,  6c fe fervent  
 dans les repas des Indiens. L eurfuc uni à celui de  fes  
 feuilles  pilées, 6c réduites  en pâ te, s’applique avec  
 fuccès  dans  les  oreilles, pour  en  calmer  lés  douleurs. 
   Sa  racine,  appliquée  en  forme  de  fuppofi-  
 toire ,  rappelle les  réglés, lbrfqu’elles ont  été  fup-  
 primées ; &  la déco&ion de  fon bois , fe donne avec  
 fuccès,  pour  arrêter les gonorhées virulentes : mais  
 fon  principal  ufage  eft  pour  arrêter la dyffenterie;  
 &  à  cet effet,  on  emploie fon  écorce,  dont  on fait  
 boire  la poudre  dans du  lait  aigri,  ou ,  ce  qui  revient  
 au même,  on mêle fon  fuc  dans le  r iz ,  dont  
 on fait  le  pain ordinaire,  appellé apen. 
 Remarques.  La difpofition  des feuilles de  Vambalam  
 a  été  fi  négligée  dans  la  figure  qu’en  donne  
 Van-Rheede dans fon Hortus Malabaricus, que, fans  
 fa  defcription ,  on  n’auroit pu  foupçonner  qu’elles  
 fuffent  ailées,  comme  elles  le  forit  réellement  ;  ce  
 q u i , joint à tous les  autres  caratteres de fa fleur U 
 A M  B 
 de fon fruit, ne nous laiffe aucun lieu de  douter que  
 cet  arbre  ,   que l’on  a  regarde  jufqu’ici comme une  
 efpece de  mangier, ne foit  une  efpece  de monbin,  
 qui vient dans la  famille  des  piftachiers. 
 Seconde efpece.  C a î -AmBALAM; 
 Rheede nous apprend encore dans fon Hortus Malabaricus  
 , page 93  ,  qu’il exifte une autre efpece de ce  
 genre  ,  nommée cat-ambalum  ,  ou pee-ambalam  par  
 lés  Malabares  ,  6c  coducà-amb'adà  par  les Brames , 
 &   il  en  donne  une  courte  defcription  fans  aucune  
 figure.  ïj  . 
 Le  cat-ambalam différé, félon lu i , de  l’dtnbalam ,  
 comme une plante fàuvage différé de la meme plante  
 cultivée. Ses  feuilles font  plus petites 6c plus arron-’  
 dies  ,  ainfi que  fes  fruits, qui font  aufli moins nombreux  
 fur  chaque  grappe  ,  6c  dont  l’amertume  ,  
 mêlée  à  un  acide beaucoup plus  violent,  empeche  
 d’en  faire  ufage.  Néanmoins on  emploie  fes  autres  
 parties,  comme  on fait  de  Vambalam,  6C on  y   re-  
 •  eonnoît plus de vertu &  d’efficacité. (M. A  D AN  s o n . ) 
 A M B A R R E S  ,  f.  m.  pl.  (  Géogr.  )   en  latin  
 Ambarri, peuples que C é fa r,  ( Lib. I. )  6cc. appelle  
 necejfarii  &   confanguinei Æduorum.  Voye^ Eduens  
 dans ce Supplément. Ils occupoientleCharolots, félon  
 Vigenere,  Munier  &   d’Ablâncouft.  Le  géographe  
 Saafon  les  place  dans  la Breffe  calonnôife.  Le  pere  
 Vignier les tranfporte jufques  dans le Comté de Bar-  
 fur-Seine  6c  le  pays  Laffois. Tite-Live  nomme  les  
 Ambarres  avec  les  Eduens ,  parmi  les  peuples Gaulois  
 qui  pafferent  en  Italie  ,  fous  la  conduite  de  
 Bellovefè, l’an de Rome  138.  (Af.  Be g ù il l e t .) 
 AMBEL,  f. m,  (Hifl. nat.Botanique.)  efpece de  
 rténufar,  figurée  affez  bien fous  ce  nom, mais  fans  
 les détails du fruit,  dans VHortus  Malabaricus,   vol.  
 I f  planche X X V I , page  5 t.  Les Brames  l'appellent  
 faluca.  Jéàn  Commelin la nomme  nymphofa  Indien  
 flore candido,  folio in ambitu ferrato : &   M.  Linné  la  
 défigne  fous le nom de nympheea lotus $ f bliis cordâtis  
 dentatis.  Syjlema Natures? édition 12, page 361. 
 Cette plante  croît en Egyp te,  au  Sénégal  Sc  atix  
 Indes  ,  dans  les  terres  argilleufes  ou  limonneufes ,  
 voifines des rivières  6c inondées. Elle eft vivace par  
 fa  racine  feulement  ,  que  l’on  appelle kélangu  au  
 NJalabar ;  c’eft un tubercule fphéroïde de  trois pouces  
 environ  de  diamètre,  charnu ,  tendre,  blanc,  
 recouvert  d’une pellicule  noire.  D e  la partie  fupé-  
 rieure  de  ce  tubercule,  qui tient lieu à la plante  de  
 ti<*es  &   de  branches,  fe  répandent  en  rond  ,  &   
 comme autant de  rayons horizontaux,  mais  un peu  
 inclinés,  quarante à cinquante racines fimples,blanches  
 ,  charnues  ,  molles  ,  celluleufes  &   comme  
 fpongieiifés,  longues  de  trois  à quatre pouces, du  
 diamètre  de deux  à trois lignes.  Du  milieu  de  ces.  
 racines  s’élèvent douze  à quinze pédicules  cylindriques  
 , verds , fiftuleux,  c’eft-à-dire poreux longitudinalement  
 , liffes, luifans, longs  d’un pied enyiron ,  
 &  de deux à trois lignes de diamètre, portant chacun  
 une feuille en coeur arrondi, de fept à huit pouces de  
 longueur,  d’un  fixieme  moins  large ,  fendue  par  
 derrière  jufques près de  fon milieu, où elle eft portée  
 fur le pédicule, bordée  tout autour  de  foixante  
 dentelures  aiguës,  alternés,  avec  autant de  créne-  
 lures  creufées  en  croiffant,  d’un  verd-noir,  liffe,  
 très-lnifant deffus , d’un  rouge  brun  en-deffoüs,  où  
 elle eft relevée de  quinze  groffes côtes  qui  fe ramifient  
 en  quatre  branches  qui  vont  fe  terminer  à  
 chacune des  dentelures de fes bords.  Chaque  feuille  
 flotte  horizontalement  fur  l’eau  ,  fon  pédicule  fe  
 prêtant  à  fes mouvemens.  _  . 
 -  chaque  pied  produit  environ  cinq  a  fix  fleurs  
 diftinftes,  portées  chacune  fur  un  péduncule  qui  
 fort de  l’aiffelle  d’une  feuille:  ce  péduncule  eft  un  
 peu plus  long qu’elles,  de quinze  pouces environ, 
 A M  B 
 fur fix  lignes de diamètre.  La fleur,  avant  de 's’épanouir  
 , forme un bouton ovoïde pointu,  d’un à deux  
 pouces'de  longueur ;  en  s’épanouiflant,  elle  repré-  
 fiente une rofe double, ouverte horizontalement, de  
 quatre  pouces  de  diamètre,  compofée  de  quinze  
 feuilles  étagées ou  difpofées fur trois  rangs,  chacun  
 de cinq,  dont  les  dix intérieures  font  blanches,  &   
 les cinq extérieures  qui tiennent lieu de calice,  font  
 couleur de  rofe  clair  en deffus &  Verdâtres  en  def-  
 fous.  Cês  feuilles font elliptiques ,  charnues,  affez  
 femblables  à  celles  d’une tulipe ; deux fois plus  longues  
 que  larges ;  6c  quoiqu’elles  aient  l’apparence  
 d’une  corolle,  elles n’en  ont  cependant  d’autre  ca-  
 raftere  que  la  couleur,-  comme dans la  tulipe ;  car  
 «l’ailleurs elles  n'ont  qu’une  ftruâure  grofliere,  une  
 fubftançe épaiffe ;  elles ne tombent que  lorfqu’elles  
 font pourries ;  elles  font corps  avec  la moitié inférieure  
 de  l’ovaire  fur  lequel  elles  font  implantées  
 par étages;  enfin ce n’eft qu’un  Vrai calice.  Sur l’autre  
 moitié  de  l’ovaire  font  attachées  environ  quarante  
 étamines  faifant corps  avec  lu i,  6c  difpofées  
 fur deux  rangs  dont l’intérieur eft  plus  court,  fort  
 ferrées,  contiguës  aux feuilles  du  calice,  &  deux à  
 trois  fois  plus  courtes  qu’ellés:  ce  font  des  filets  
 plats, portant vers leur extrémité qui eft plus large,  
 une anthere  oblongue,  jaune,  qui  s’ouvre longitudinalement  
 en deux loges, 6c  qui répand une  pouf-  
 fiere  compofée  de  molécules ovoïdes,  blanchâtres  
 Sc  tranfparentes.  Au milieu de cette fleur  6c  de  ces  
 etamines qui couvrent entièrement l’ovaire,  celui-ci  
 ne paroît què par fes quinze ftigmates piafs qui rampent  
 fur  fon  centre,  comme  autant de  rayons  en  
 ro fè, jaunâtres, plus étroits à leur origine , &  arrondis  
 à leur extrémité.  Cet ovaire;  en  mûriffant,  devient  
 une  capfule  charnue,  fphérique,  d’un  pouce  
 à un pouce 6c demi de diamètre, comparable à celle  
 du pavot, partagée de même en quinze  cellules par  
 autant de  cloifons membraoeufés un peu  charnues  
 dont les parois font couvertes de femences qui y  font  
 attachées horizontalement.  Ces  graines  font  ovoïdes, 
  fort petites, d’abord blanches , enfuite cendrées  
 dans leur maturité. 
 Qualités. Toute cette planté  a une faveur aqueufe.  
 Ufages.  Le tubercule de fa racine, qui eft charnu,  
 plus  tendre  que  la  châtaigne  ,  6c  d’une  faveur  
 aqueufe  ,  aftringente ,  fe  mange  cru  dans  tous  les  
 pays  où elle croît.  Il  a plus  de goût  étant  cuit  dans  
 Beau ou fur les charbons. C’eft une grande  réffource  
 dans les  tems de difette.  On mange aufli  communément  
 les graines  de Vàmbel comme  celles du  pavot;  
 mais avec cette.différence que celles-ci rafraichiffent  
 fans  aflbupir,  6c  qu’on  en peut manger  cinquante,  
 têtes fans en être incommodé. 
 Remarques. Les anciens appelaient dû nom général  
 de  lotos,  toutes  les plantes  q ui,  au défaut  des  
 nourritures  ordinaires  *  pouvoient  y   fuppléer;  le  
 diofpyris ou gùaiacana, le micacoulier celtis, le jujubier  
 , &  le laurier cerife,  furent de ce nombre parmi  
 les arbres ; &  il n’eft pas douteux  que Vambel ne  foit  
 le  lotos Ægyptia  ou le lotos des  marais  ,  décrit  par  
 Théophraftè,  liv.  IV ,  chap.  10.  6c  par  Pline,  liv.  
 X I I I ,  chap.  ty: Sa racine  eft  appellée  corjion  par  
 les Grecs, félon Théophraftè, kélangu  au Malabar,  
 galum aux Indes, &  tat au Sénégal. 
 Seconde  efpece^ ARECA-AMBEL. 
 | k-areca-arnbeleft, félon Rheede, une  autre efpece  
 d arrlbel dont il donne la  defcription  fans  figure  dans  
 ^ onus Malabaricus,  vol.  X I , page  5z ,  qui n’en  
 différé  prefque  qu’èn  ce  . qu’elle  eft  plus  haute,  
 queHe  a   fes  fleurs  un  peu  plus  grandes ,  moins  
 roiees, plus blanches, relevées  d’un petit  tubercule  
 au centre des  ftigmates. 
 Elle a f e s   mêmes  vertus ;  &  indépendamment  de 
 4 ome I. 
 A M B 
 . ^ u ' o n   e n   ^ a i t   p o u r   la  n o u r r i t u r e ,   e l l e   f e r t   
 a u f l i   b i e n   q u e l l e   c o m m e   r e m e d e   d a n s .   p l u f i e   i r s   
 t n a l a d i e s   o f l   i l   e i î   n é c e f l a i r e   d e   r a f r a î c h i r .   A   c e t   
 e f t e t ,   o n   c o n f i t   f e s   g r a i n e s   a u   f u c r e   p o u r   l e s   m a n g e r   
 j1 1   .  " j p d c c ü c r i ° n   d e   f a   r a c i n e   f e   b o i t   d a n s 
 l e s   d i f f i c u l t é s   d   u r i n e r .   S e s   f e u i l l e s   p i l é e s   a v e c   c e l l e s   
 AelotteUmbcl,  q u i   e f t   u n   f t r a t i o t e ,   &   c u i t e s   d a n s 
 H B B   {?m  l"? ft'mutatoire  très-recommandé 
 p o u r   l e s   d o u l e u r s   d e s   y e u x .   (M.  A d  a n  s o n   1 
 A M B E R G ,   (   GSogr. mod.  )   m o n t a g n e   d e   S u e d e   
 “   “   ® ° 1 t h , e   orientale ,à   d e u x  m i l l e s   d e   V a d f t e n a   
 E l l e   e l t   f i   h a u t e   ,   q u e   d e   f o n   f o m m e t   l ’ o n   d é c o u v r e ’   
 c i n q u a n t e   c   o c h e r s   ;   c e   q u i   e f t   b e a u c o u p   d a n s   u n e   
 c o n t r é e   o h   l e s   v i l l e s   &   l e s   v i l l a g e s   n e   f o n t   p a s   f o r t   
 r a p p r o c h e s .   L   o n   p a r l e   a u f l i   d ’ u n e   l a r g e   p i e r r e   p l a t e   
 q u i f ë . t r o u v e   à   c e   f o m m e t ,   &   q u e   l ’ o n   c r o i t   ê t r e   l a   
 t o m b e   d   u n   d e s   a n c i e n s   r o i s   d u   p a y s .   (D .  G  'l 
 A M B E T T l ,   f .   m .   (   Hijl.  nat.  Botanique.)  h e r b e   
 a n n u e l l e   q u i   c r o i t   a u   M a l a b a r ,   d a n s   l e s   t e r r e i n s   f a -   
 b l o n n e u x   &c  p i e r r e u x .   L e s   B r a m e s   l ’ a p p e l l e n t   am-  
 & ; l e s   M a l a b a r e s ,   tsjcria  narinam  p u li ,  n o m   
 f o u s   l e q u e l   R h e e d e   e n   a   p u b l i é   u n e   a f f e z   b o n n e   f i . 
 T V v v l î ™   QT   M W a n c u s ,   vol. IX ,  planche  
 J-tjL-K.-cLl' 1 ,  page  top. 
 C e t t e   p l a n t e   n ’ a   g u è r e   p l u s   d e   d e u x   p i e d s   &   d e m i   
 a  tro, ls,  P.ieds , de  l o n g u e u r   ,  Sc  e f t   o r d i n a i r e m e n t   
 c o u c h e e   f o u s   l e   p o i d s   d e   f e s   f e u i l l e s   &   d e   f e s   t i t r é s   
 q u i   l o n t   c h a r n u e s ,   a q u e ù f e s   ,   c y l i n d r i q u e s ,   n o u e u -   
 t e s   ,   r o u g e - b r u n i   ,   â p r e s   &   r u d e s   p a r   l e s   p o i l s   l o n g s   *   
 d o n t   e l l e s   f o n t   f e m é e s   ç à   &   l à ,   d e   t r o i s ’ à   c i n q   l i g n l s   
 d e   d i a m è t r e ,   c o m m e   l a   t i g e   d ’ o ù   e l l e s   f o r i n t ’   e u   
 p e t i t   n o m b r e   ,   d i f p o f é e s   a l t e r n a t i v e m e n t   Sc  f u r   u n   
 m e m e   p l a n .   S c s   f e u i l l e s   f o n t   p a r e i l l e m e n t   a l t e r n e s   
 ,   r e n d u e s   f u r   u n   m ê m e   p l a n ,   t a i l l é e s   e n   c oe u r   
 i  S j ° n g s   y  m a I S   o b l i q u e   ,   d e   m a n i é r é ,   q u ’ u n   d e s   l o b e s   
 e f t   b e a u c o u p   p l u s   l o n g   q u e   l ’ a u t r e ,   &   f o r m e   u n e   
 o r e i l l e   q u i   r e t o u r n e   f u r i e   p é d i c u l e :   l e u r   l o n g u e u r   
 e f t  d e   q u a t r e   à   c i n q   p o u c e s ,   & l e u r   l a r g e u r   u n e   f o i s   
 m o i n d r e   :   e l l e s ; , f o n t   c h a r n u e s   ,   m o l l e s ,   o n d é e s   f u r   
 l e u r s   b o r d s ,   o u   m a r q u é e s   d e   q u i n z e   à   v i n g t   c r e n e   
 l i r e s   r o n d e s ,   i n é g a l e s   ,   f e m é e s   ç à   8 c   l à   d e   q u e l q u e s   
 B B   b ' a " “   q u i   l e u r   d o n n e n t   u n   p e u   d e   r u -   
 d e f f e ,   R i d a n t e s ,   d ’ u n   v e r d - g a i ,   r e l e v é e s   e n   d e f f o u s   
 d e   t r o i s   c o t e s   p r i n c i p a l e s ,   Sc  p o r t é e s   f u r   u n   p é d i c 
 u l e   c y l i n d r i q u e   ,   r o u g e â t r e ,   t r o i s   f o i s   p l u s   c o u r t   
 q i i   e l l e s   ,   a c c o m p a g n é   à   f o n   o r i g i n e   d e   d e u x   r t i p u l e s   
 e l l i p t i q u e s ,   p o i n t u e s ;   l a r g e s ,   m e m b r a n e u f e s   &   
 b l a n c h â t r e s . 
 De  l’aiffelle  dç chacune des feuilles fupérieures 
 f o r t   u n   p e d u n c u l e  ' . c y l i n d r i q u e ,   l o n g   d ’ u n   p o u c e ’   
 t e r m i n e   p a r   u n   c o r y m b e   d e   d e u x   o u   t r o i s   f l e u r s   
 b l a n c h e s ,   t r e s - l u i f a n t e s   &   t r è s - b r i l l a n t e s ,   o u   é t i n -   :  
 c e l a n t e s ,   f e m é e s   a u f l i   d e   p o i l s  ,   d e   f i x   à   h u i t   l i g n e s   
 d e   d i a m è t r e   ,   p o r t é e s   c h a c u n e   f u r   u n   p e d u n c u l e   p a r -   
 t i c u h e r   t r o i s   o u   q u a t r e   f o i s   p l u s   c o u r t   q u ’ e l l e s .   D e   
 c e s   t r o i s   f l e u r s ,   d e u x   f o n t   f e m e l l e s ,   l a   t r o i f i c m e   e f t   
 m â l e   :  C e l l e - c i  e f t   l a   p l u s   p e t i t e   ;   e l l e   c o n f i f t e   e n   u n   
 i e u l   c a l i c e ;  c o l o r e ,   p a r t a g é   j u f q u e s   v e r s   l e   h a s   e n   
 q u a t r e   f e u i l l e s   e l l i p t i q u e s ,   é v a f é e s ,   d o n t   d e u x   o p -   
 p o f e e s   p l u s   p e t i t e s ,  8 c   e n   h u i t   é t a m i n e s   t r è s - c o u r t e s   
 à   a n t h è r e s   j a u n e s   S c   f e f l î l e s ,   a v e c   u n e   a p p a r e n c e   d e ’   
 b o u t o n   d e   f t i g m a t e   a u   c e n t r e .   L e s   f l e u r s   f e m e l l e s   
 c o n i d i e n t   c h a c u n e   e n   u n   c a l i c e   c o l o r é   q u i   f a i t   c o r p s   
 a v e c - l ’ o v a i r e   c o n i q u e   r e n v e r f é   à   t r o i s a n g i e s ,   q u ’ i l   
 î u r m o n t e ,   &   a u - d e f f u s   d u q u e l  i l   e f t   r e f f e r r é   ô e d i v i f é   
 e n .   t r 9 ^ s   l ° h e s   q u i   i m i t e n t   t r o i s   p é t a l e s   i n é g a u x   
 e l l i p t i q u e s   ,   o b t u s , .   o p p o f é s   à   f e s   a n g l e s   q u i   f o n t   
 b l a n c s   Sc l u i f a n s   c o m m e   e u x ,   m a i s   v e i n é s   d e   r o u g e ,   ’  
 C e s   f l e u r s   n ’ o n t   p a s   d ’ a u t r e   c o r o l l e   n i   d ’ é t a m i n e s   
 m a i s f e u l e m e n t t r o i s   f t y l . e s   f o u r c h u s   c h a c u n   e n   d e u x , 
 S c   t e r m i n é s   p a r   u n   f t i g m a t e   f p h é r i q u e   ,   v e r d ,   d e   
 f o r t e   q u ’ i l   y   a   f i x   f t i g m a t e s .   L ’ o v a i r e ,   q u i   f a i f o i t   a u p 
 a r a v a n t .   p a r t i e   d u   c a l i c e   ,   d e v i e n t   e n   m û r i f f a n t   u n e   
 ç a p f i i i e   t u r b i n é e   à   t r o i s ’   a n g l e s   a i g u s ,   a r r o n d i e   e n   
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