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Sufcm’aux bords oit elles laiffent utle ttargêfenfible,
& portées fur un pédicule commun, affez long,
cylindrique, plat en deffus ; celle de l’extremite de
l’aile eft plus grande que les attires.
Comme cet arbre quitte toutes fes feuilles avant
que de fleurir, & n’en reprend de nouvelles que
lorfque fes fruits font près de la maturité , delà il
arrive que les fleurs ne fortent pas des jeunes branches
mais de l’endroit des vieilles branches ou la
derniere feve s’ étoit arrêtée, fous la forme d une'
panicule longue de huit à neuf pouces, à cinq ou
Six branches, fur chacune defquelles elles font attachées
au nombre de dix à doute, fans aucun pédicule.
Chaque fleur, avant fon épanouiffement, forme
un bouton fphérique d’une ligne 6c demie de diamètre,
q u i, en s'épanouiflant, repréfente uneetoile blanche
de quatre à cinq lignes de diamètre , compoiee
d ’un petit calice à cinq ou fix feuilles triangulaires
blanc-jaunes, caduques, 8c d’une corolle de cinq à
' fix pétales elliptiques , pointus , à peine une fois
plus longs que larges» épais , roidesÿ luifans, une
fois plus longs que les feuilles du calice, avec lel-
quelles ils font alternes , affez écartes, laiffant un
efpace entr’eux, 8c caduques. . . . .
Du centre du calice s’élève undifque épais, Jaune ,
fous les bords duquel font placées, fuivant le nombre
des pétales , tantôt dix , tantôt douze etamines
blanches à anthères jaunes, deux ou troisfois plus
courtes qu’e u x , 6>C dont cinq ou fix font alternativement
plus courtes : elles font tovttes difpofees
fur un feul rang, de maniéré que les plus longues
font oppofées aux feuilles du calice : cinq ou fix
d’entr’elles touchent ainfi au calice , & les cinq ou
iix autres touchent à la corolle, & font très-eloi-
«rnées de l’o vaire, qui eft enfonce dans le centre
du même difque, & terminé par cinq à fix ftyles
blancs, légèrement velus à leur fommet.^ #
L ’ovaire, en mûriffant, devient un fruit en baie
ovoïde , obtufe , pendante, au nombre de quinze
à vingt à chaque grappe , longue de près de deux
pouces, de moitié moins large , verd-brune d abord,
ènfuité verd-clair, puis jaunâtre dans la maturité,
ferme, charnue à chair épaiffe de deux lignes au
plus, fucculente, acide, agréable au goût & à l’odorat
, à une loge remplie prefqu’entiérement par un
noyau ovoïde, alongé, très-dur, tout couvert de
fibres répandues dans la chair , 6c fous lefquelles il
eft marqué de cinq angles qui répondent à autant
dé logé s, dans chacune defquelles eft contenue une
amande ovoïde pendante.' j
Qualités. Vambalam répand une odeur forte &
comme acide, de fes feuilles 6c de fes fleurs. Son
écorce, ainfi que fes feuilles , ont une faveur acide ,
aftringente & affez amere. Il'fleurit & fruâifie deux
fois l’an ; favoir, en janvier 6c en juillet.
Ufages. Ses fruits acides fe mangent , 6c fe fervent
dans les repas des Indiens. L eurfuc uni à celui de fes
feuilles pilées, 6c réduites en pâ te, s’applique avec
fuccès dans les oreilles, pour en calmer lés douleurs.
Sa racine, appliquée en forme de fuppofi-
toire , rappelle les réglés, lbrfqu’elles ont été fup-
primées ; & la déco&ion de fon bois , fe donne avec
fuccès, pour arrêter les gonorhées virulentes : mais
fon principal ufage eft pour arrêter la dyffenterie;
& à cet effet, on emploie fon écorce, dont on fait
boire la poudre dans du lait aigri, ou , ce qui revient
au même, on mêle fon fuc dans le r iz , dont
on fait le pain ordinaire, appellé apen.
Remarques. La difpofition des feuilles de Vambalam
a été fi négligée dans la figure qu’en donne
Van-Rheede dans fon Hortus Malabaricus, que, fans
fa defcription , on n’auroit pu foupçonner qu’elles
fuffent ailées, comme elles le forit réellement ; ce
q u i , joint à tous les autres caratteres de fa fleur U
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de fon fruit, ne nous laiffe aucun lieu de douter que
cet arbre , que l’on a regarde jufqu’ici comme une
efpece de mangier, ne foit une efpece de monbin,
qui vient dans la famille des piftachiers.
Seconde efpece. C a î -AmBALAM;
Rheede nous apprend encore dans fon Hortus Malabaricus
, page 93 , qu’il exifte une autre efpece de ce
genre , nommée cat-ambalum , ou pee-ambalam par
lés Malabares , 6c coducà-amb'adà par les Brames ,
& il en donne une courte defcription fans aucune
figure. ïj .
Le cat-ambalam différé, félon lu i , de l’dtnbalam ,
comme une plante fàuvage différé de la meme plante
cultivée. Ses feuilles font plus petites 6c plus arron-’
dies , ainfi que fes fruits, qui font aufli moins nombreux
fur chaque grappe , 6c dont l’amertume ,
mêlée à un acide beaucoup plus violent, empeche
d’en faire ufage. Néanmoins on emploie fes autres
parties, comme on fait de Vambalam, 6C on y re-
• eonnoît plus de vertu & d’efficacité. (M. A D AN s o n . )
A M B A R R E S , f. m. pl. ( Géogr. ) en latin
Ambarri, peuples que C é fa r, ( Lib. I. ) 6cc. appelle
necejfarii & confanguinei Æduorum. Voye^ Eduens
dans ce Supplément. Ils occupoientleCharolots, félon
Vigenere, Munier & d’Ablâncouft. Le géographe
Saafon les place dans la Breffe calonnôife. Le pere
Vignier les tranfporte jufques dans le Comté de Bar-
fur-Seine 6c le pays Laffois. Tite-Live nomme les
Ambarres avec les Eduens , parmi les peuples Gaulois
qui pafferent en Italie , fous la conduite de
Bellovefè, l’an de Rome 138. (Af. Be g ù il l e t .)
AMBEL, f. m, (Hifl. nat.Botanique.) efpece de
rténufar, figurée affez bien fous ce nom, mais fans
les détails du fruit, dans VHortus Malabaricus, vol.
I f planche X X V I , page 5 t. Les Brames l'appellent
faluca. Jéàn Commelin la nomme nymphofa Indien
flore candido, folio in ambitu ferrato : & M. Linné la
défigne fous le nom de nympheea lotus $ f bliis cordâtis
dentatis. Syjlema Natures? édition 12, page 361.
Cette plante croît en Egyp te, au Sénégal Sc atix
Indes , dans les terres argilleufes ou limonneufes ,
voifines des rivières 6c inondées. Elle eft vivace par
fa racine feulement , que l’on appelle kélangu au
NJalabar ; c’eft un tubercule fphéroïde de trois pouces
environ de diamètre, charnu , tendre, blanc,
recouvert d’une pellicule noire. D e la partie fupé-
rieure de ce tubercule, qui tient lieu à la plante de
ti<*es & de branches, fe répandent en rond , &
comme autant de rayons horizontaux, mais un peu
inclinés, quarante à cinquante racines fimples,blanches
, charnues , molles , celluleufes & comme
fpongieiifés, longues de trois à quatre pouces, du
diamètre de deux à trois lignes. Du milieu de ces.
racines s’élèvent douze à quinze pédicules cylindriques
, verds , fiftuleux, c’eft-à-dire poreux longitudinalement
, liffes, luifans, longs d’un pied enyiron ,
& de deux à trois lignes de diamètre, portant chacun
une feuille en coeur arrondi, de fept à huit pouces de
longueur, d’un fixieme moins large , fendue par
derrière jufques près de fon milieu, où elle eft portée
fur le pédicule, bordée tout autour de foixante
dentelures aiguës, alternés, avec autant de créne-
lures creufées en croiffant, d’un verd-noir, liffe,
très-lnifant deffus , d’un rouge brun en-deffoüs, où
elle eft relevée de quinze groffes côtes qui fe ramifient
en quatre branches qui vont fe terminer à
chacune des dentelures de fes bords. Chaque feuille
flotte horizontalement fur l’eau , fon pédicule fe
prêtant à fes mouvemens. _ .
- chaque pied produit environ cinq a fix fleurs
diftinftes, portées chacune fur un péduncule qui
fort de l’aiffelle d’une feuille: ce péduncule eft un
peu plus long qu’elles, de quinze pouces environ,
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fur fix lignes de diamètre. La fleur, avant de 's’épanouir
, forme un bouton ovoïde pointu, d’un à deux
pouces'de longueur ; en s’épanouiflant, elle repré-
fiente une rofe double, ouverte horizontalement, de
quatre pouces de diamètre, compofée de quinze
feuilles étagées ou difpofées fur trois rangs, chacun
de cinq, dont les dix intérieures font blanches, &
les cinq extérieures qui tiennent lieu de calice, font
couleur de rofe clair en deffus & Verdâtres en def-
fous. Cês feuilles font elliptiques , charnues, affez
femblables à celles d’une tulipe ; deux fois plus longues
que larges ; 6c quoiqu’elles aient l’apparence
d’une corolle, elles n’en ont cependant d’autre ca-
raftere que la couleur,- comme dans la tulipe ; car
«l’ailleurs elles n'ont qu’une ftruâure grofliere, une
fubftançe épaiffe ; elles ne tombent que lorfqu’elles
font pourries ; elles font corps avec la moitié inférieure
de l’ovaire fur lequel elles font implantées
par étages; enfin ce n’eft qu’un Vrai calice. Sur l’autre
moitié de l’ovaire font attachées environ quarante
étamines faifant corps avec lu i, 6c difpofées
fur deux rangs dont l’intérieur eft plus court, fort
ferrées, contiguës aux feuilles du calice, & deux à
trois fois plus courtes qu’ellés: ce font des filets
plats, portant vers leur extrémité qui eft plus large,
une anthere oblongue, jaune, qui s’ouvre longitudinalement
en deux loges, 6c qui répand une pouf-
fiere compofée de molécules ovoïdes, blanchâtres
Sc tranfparentes. Au milieu de cette fleur 6c de ces
etamines qui couvrent entièrement l’ovaire, celui-ci
ne paroît què par fes quinze ftigmates piafs qui rampent
fur fon centre, comme autant de rayons en
ro fè, jaunâtres, plus étroits à leur origine , & arrondis
à leur extrémité. Cet ovaire; en mûriffant, devient
une capfule charnue, fphérique, d’un pouce
à un pouce 6c demi de diamètre, comparable à celle
du pavot, partagée de même en quinze cellules par
autant de cloifons membraoeufés un peu charnues
dont les parois font couvertes de femences qui y font
attachées horizontalement. Ces graines font ovoïdes,
fort petites, d’abord blanches , enfuite cendrées
dans leur maturité.
Qualités. Toute cette planté a une faveur aqueufe.
Ufages. Le tubercule de fa racine, qui eft charnu,
plus tendre que la châtaigne , 6c d’une faveur
aqueufe , aftringente , fe mange cru dans tous les
pays où elle croît. Il a plus de goût étant cuit dans
Beau ou fur les charbons. C’eft une grande réffource
dans les tems de difette. On mange aufli communément
les graines de Vàmbel comme celles du pavot;
mais avec cette.différence que celles-ci rafraichiffent
fans aflbupir, 6c qu’on en peut manger cinquante,
têtes fans en être incommodé.
Remarques. Les anciens appelaient dû nom général
de lotos, toutes les plantes q ui, au défaut des
nourritures ordinaires * pouvoient y fuppléer; le
diofpyris ou gùaiacana, le micacoulier celtis, le jujubier
, & le laurier cerife, furent de ce nombre parmi
les arbres ; & il n’eft pas douteux que Vambel ne foit
le lotos Ægyptia ou le lotos des marais , décrit par
Théophraftè, liv. IV , chap. 10. 6c par Pline, liv.
X I I I , chap. ty: Sa racine eft appellée corjion par
les Grecs, félon Théophraftè, kélangu au Malabar,
galum aux Indes, & tat au Sénégal.
Seconde efpece^ ARECA-AMBEL.
| k-areca-arnbeleft, félon Rheede, une autre efpece
d arrlbel dont il donne la defcription fans figure dans
^ onus Malabaricus, vol. X I , page 5z , qui n’en
différé prefque qu’èn ce . qu’elle eft plus haute,
queHe a fes fleurs un peu plus grandes , moins
roiees, plus blanches, relevées d’un petit tubercule
au centre des ftigmates.
Elle a f e s mêmes vertus ; & indépendamment de
4 ome I.
A M B
. ^ u ' o n e n ^ a i t p o u r la n o u r r i t u r e , e l l e f e r t
a u f l i b i e n q u e l l e c o m m e r e m e d e d a n s . p l u f i e i r s
t n a l a d i e s o f l i l e i î n é c e f l a i r e d e r a f r a î c h i r . A c e t
e f t e t , o n c o n f i t f e s g r a i n e s a u f u c r e p o u r l e s m a n g e r
j1 1 . " j p d c c ü c r i ° n d e f a r a c i n e f e b o i t d a n s
l e s d i f f i c u l t é s d u r i n e r . S e s f e u i l l e s p i l é e s a v e c c e l l e s
AelotteUmbcl, q u i e f t u n f t r a t i o t e , & c u i t e s d a n s
H B B {?m l"? ft'mutatoire très-recommandé
p o u r l e s d o u l e u r s d e s y e u x . (M. A d a n s o n 1
A M B E R G , ( GSogr. mod. ) m o n t a g n e d e S u e d e
“ “ ® ° 1 t h , e orientale ,à d e u x m i l l e s d e V a d f t e n a
E l l e e l t f i h a u t e , q u e d e f o n f o m m e t l ’ o n d é c o u v r e ’
c i n q u a n t e c o c h e r s ; c e q u i e f t b e a u c o u p d a n s u n e
c o n t r é e o h l e s v i l l e s & l e s v i l l a g e s n e f o n t p a s f o r t
r a p p r o c h e s . L o n p a r l e a u f l i d ’ u n e l a r g e p i e r r e p l a t e
q u i f ë . t r o u v e à c e f o m m e t , & q u e l ’ o n c r o i t ê t r e l a
t o m b e d u n d e s a n c i e n s r o i s d u p a y s . (D . G 'l
A M B E T T l , f . m . ( Hijl. nat. Botanique.) h e r b e
a n n u e l l e q u i c r o i t a u M a l a b a r , d a n s l e s t e r r e i n s f a -
b l o n n e u x &c p i e r r e u x . L e s B r a m e s l ’ a p p e l l e n t am-
& ; l e s M a l a b a r e s , tsjcria narinam p u li , n o m
f o u s l e q u e l R h e e d e e n a p u b l i é u n e a f f e z b o n n e f i .
T V v v l î ™ QT M W a n c u s , vol. IX , planche
J-tjL-K.-cLl' 1 , page top.
C e t t e p l a n t e n ’ a g u è r e p l u s d e d e u x p i e d s & d e m i
a tro, ls, P.ieds , de l o n g u e u r , Sc e f t o r d i n a i r e m e n t
c o u c h e e f o u s l e p o i d s d e f e s f e u i l l e s & d e f e s t i t r é s
q u i l o n t c h a r n u e s , a q u e ù f e s , c y l i n d r i q u e s , n o u e u -
t e s , r o u g e - b r u n i , â p r e s & r u d e s p a r l e s p o i l s l o n g s *
d o n t e l l e s f o n t f e m é e s ç à & l à , d e t r o i s ’ à c i n q l i g n l s
d e d i a m è t r e , c o m m e l a t i g e d ’ o ù e l l e s f o r i n t ’ e u
p e t i t n o m b r e , d i f p o f é e s a l t e r n a t i v e m e n t Sc f u r u n
m e m e p l a n . S c s f e u i l l e s f o n t p a r e i l l e m e n t a l t e r n e s
, r e n d u e s f u r u n m ê m e p l a n , t a i l l é e s e n c oe u r
i S j ° n g s y m a I S o b l i q u e , d e m a n i é r é , q u ’ u n d e s l o b e s
e f t b e a u c o u p p l u s l o n g q u e l ’ a u t r e , & f o r m e u n e
o r e i l l e q u i r e t o u r n e f u r i e p é d i c u l e : l e u r l o n g u e u r
e f t d e q u a t r e à c i n q p o u c e s , & l e u r l a r g e u r u n e f o i s
m o i n d r e : e l l e s ; , f o n t c h a r n u e s , m o l l e s , o n d é e s f u r
l e u r s b o r d s , o u m a r q u é e s d e q u i n z e à v i n g t c r e n e
l i r e s r o n d e s , i n é g a l e s , f e m é e s ç à 8 c l à d e q u e l q u e s
B B b ' a " “ q u i l e u r d o n n e n t u n p e u d e r u -
d e f f e , R i d a n t e s , d ’ u n v e r d - g a i , r e l e v é e s e n d e f f o u s
d e t r o i s c o t e s p r i n c i p a l e s , Sc p o r t é e s f u r u n p é d i c
u l e c y l i n d r i q u e , r o u g e â t r e , t r o i s f o i s p l u s c o u r t
q i i e l l e s , a c c o m p a g n é à f o n o r i g i n e d e d e u x r t i p u l e s
e l l i p t i q u e s , p o i n t u e s ; l a r g e s , m e m b r a n e u f e s &
b l a n c h â t r e s .
De l’aiffelle dç chacune des feuilles fupérieures
f o r t u n p e d u n c u l e ' . c y l i n d r i q u e , l o n g d ’ u n p o u c e ’
t e r m i n e p a r u n c o r y m b e d e d e u x o u t r o i s f l e u r s
b l a n c h e s , t r e s - l u i f a n t e s & t r è s - b r i l l a n t e s , o u é t i n - :
c e l a n t e s , f e m é e s a u f l i d e p o i l s , d e f i x à h u i t l i g n e s
d e d i a m è t r e , p o r t é e s c h a c u n e f u r u n p e d u n c u l e p a r -
t i c u h e r t r o i s o u q u a t r e f o i s p l u s c o u r t q u ’ e l l e s . D e
c e s t r o i s f l e u r s , d e u x f o n t f e m e l l e s , l a t r o i f i c m e e f t
m â l e : C e l l e - c i e f t l a p l u s p e t i t e ; e l l e c o n f i f t e e n u n
i e u l c a l i c e ; c o l o r e , p a r t a g é j u f q u e s v e r s l e h a s e n
q u a t r e f e u i l l e s e l l i p t i q u e s , é v a f é e s , d o n t d e u x o p -
p o f e e s p l u s p e t i t e s , 8 c e n h u i t é t a m i n e s t r è s - c o u r t e s
à a n t h è r e s j a u n e s S c f e f l î l e s , a v e c u n e a p p a r e n c e d e ’
b o u t o n d e f t i g m a t e a u c e n t r e . L e s f l e u r s f e m e l l e s
c o n i d i e n t c h a c u n e e n u n c a l i c e c o l o r é q u i f a i t c o r p s
a v e c - l ’ o v a i r e c o n i q u e r e n v e r f é à t r o i s a n g i e s , q u ’ i l
î u r m o n t e , & a u - d e f f u s d u q u e l i l e f t r e f f e r r é ô e d i v i f é
e n . t r 9 ^ s l ° h e s q u i i m i t e n t t r o i s p é t a l e s i n é g a u x
e l l i p t i q u e s , o b t u s , . o p p o f é s à f e s a n g l e s q u i f o n t
b l a n c s Sc l u i f a n s c o m m e e u x , m a i s v e i n é s d e r o u g e , ’
C e s f l e u r s n ’ o n t p a s d ’ a u t r e c o r o l l e n i d ’ é t a m i n e s
m a i s f e u l e m e n t t r o i s f t y l . e s f o u r c h u s c h a c u n e n d e u x ,
S c t e r m i n é s p a r u n f t i g m a t e f p h é r i q u e , v e r d , d e
f o r t e q u ’ i l y a f i x f t i g m a t e s . L ’ o v a i r e , q u i f a i f o i t a u p
a r a v a n t . p a r t i e d u c a l i c e , d e v i e n t e n m û r i f f a n t u n e
ç a p f i i i e t u r b i n é e à t r o i s ’ a n g l e s a i g u s , a r r o n d i e e n
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