
 
        
         
		développemens da foetus,  &c.  Mémoire  fur la formation  
 des o s , leur ftrutture &  leurs accroiflèmens ;  
 vailfeaux droits  ,  hémifphere  vafculeux ;  vaiffeaux  
 qui  entrent dans l’apophyfe ,  qui fortent du noyau.  
 Le périofte n’eft pas le moule  de l’os  ;  l’os s’accroît  
 &  fe  forme  par la pulfation des arteres. Mémoire fur  
 le  cerveau  des  animaux,  &   fur-tout  des  poiffons.  
 Mémoire  fur  les  yeux  des  animaux ;  vaifléaux  du  
 corps vitré &  du  cryftallin ;  trois lames de la rétine ;  
 la choroïde  incapable  d’être  le  liege  de  la tffte.  Mémoire  
 fur le fy ftême de M. de Buffon ; commentaires  
 fur  les  leçons  de  Boerhaave.  Nous  y   remarquons  
 uniquement  que  ces  leçons  font  bien  de  ce  grand  
 homme,  &   que  les  notes  feules  font  de  l’éditeur.  
 Elémens  de  la  Phyfîologie,  &   abrégé  de  ces  élémens. 
   Il  nous  eft impoffible  d’entrer  dans un  détail  
 fur  un livre  de  cette  longueur. Bibliothèque  anatomique  
 ,  fous  preffe. 
 Frédéric Schreiber  de Königsberg,  profefleur  à  
 Pétersbourg.  Il a commencé de  donner  une  Phyfio-  
 logie,  dont il  n’a  pu  finir  qu’une  partie.  Il  étoit  
 mathématicien &  métaphysicien.  Il  a traduit &  augmenté  
 la Myologie  de  Douglas ;  il  a  donné  des  
 mémoires fur les futures ,  les os triangulaires,  &c. 
 Nicolas Rofen de Rofenftein, premier médecin de  
 Suede,  a  donné  un  abrégé & Anatomie  &  quelques  
 thefes , entre lefquelles il y  en a une  fur le vomiffement, 
   fondée  fur des expériences. 
 François  Nicholls  a  donné  un  abrégé  d'Anatomie  
 &  de Phyfiologie,  dans lequel il y  a des hypothefes  
 fortfingulieres ; quelques mémoires, entr’aufres, fur  
 une écreviffe hermaphrodite ;  un traité  ftahlien  fur  
 l ’ame. 
 Jofias W eitbrecht,  profefleur à Pétersbourg.  On  
 a de  lui  un  ouvrage  fur les ligamens.  Il partage  fur  
 cette  partie d eVanatomie la  gloire de Winflow ,  &   
 il l’a  éclaircie  par des planches.  Plufieürs  mémoires  
 académiques fur la veflïe ; fur la manière de difcerner  
 les  os du côté droit d’avec ceux du côté gauche ;  fur  
 le pouls, _qu’il ne  croit pas  pouvoir  attribuer  à  la  
 nouvelle  onde  de  fang  partie  du  coeur.  Sur  les  
 mufcles du  vifage ;  des thefes  fur  la ftru&ure &  les  
 fibres  mufculaires  de  l’uterus ;  la  contraêtion  de  la  
 prunelle ; les apophyfes mammillaires,  &c. Il a fuivi  
 dans tous fies ouvrages fes propres différions. 
 François  Gigot  de  la  Peyronie  ,  de  l’académie,  
 premier chirurgien  du  r o i,  a voulu  établir le liege  
 de  l’ame  dans le corps  calleux,  fur des  expériences  
 trop  peu  nombreufes ;  fource  ordinaire  des  hypothefes  
 &   des  erreurs.  Il  a  donné  la diffeftion d’un  
 animal  mufqué  de  l’efpece  des  civettes. 
 Alexandre Stuart,médecin,  a  donné  un  mémoire  
 fur le  mouvement des mufcles,  avec leur  anatomie  
 &  quelques  expériences.  Il  a  traité de  l’ufage  de  la  
 bile ,  &   a donné un mémoire fingulier de la formation  
 du  coeur  conftruit  uniquement  fur une  hypo-  
 thefe. 
 Jacques - Théodore  Klein,  fecrétaire  de  la  ville  
 de D antzig, homme curieux &   qui a traité  prefque  
 toutes  les  claffes  des  animaux,  a  donné  l’anatomie  
 de  plufieurs  poiffons, .&  défendu dans  un mémoire  
 l’ouie de cette claffe d’animaux, dont il croyoit avoir  
 découvert  les  organes.  Dans  un autre mémoire  il  
 prouve  que  la  coquille  des  animaux  teflacées  fe  
 forme avec l’animal même, 
 J.  Frédéric  Caffebohm,  profefleur  à Halle,  excellent  
 anatomifte.On n’a que peu d’écrits de fa main,  
 &  il eft mort dans  un  âge  très-peu avancé.  Ce  qu’il  
 a donné  fur l’organe de  l’ouie  eft  excellent,  &   de  
 la  derniere exactitude : il eft entré dans le plus grand  
 détail  des  plus  petites  parties  de  cet  organe.  On  a  
 de  lui.encore un manuel de la diffeétion des mufcles  
 &   des  vifceres,   qui  n’eft pas  fans  d’utiles  découvertes. 
 Antoine  Leprotti, premier  médecin  du  Pape , a  
 donné  deux  mémoires  fur  les  premières  racines  
 des vaifléaux du  chyle : il a  vu  l’eau  paffer de  l’in-  
 teftin dans  les vaifléaux ; fur  les  glandes Amples  du  
 reétum. 
 Dominique  Gufman Galeazzi  a  donné  dans  les  
 memes commentaires de l’académie de Bologne, des  
 differtations  fur  les-corps  jaunes :  fur  les  glandes  
 'Amples  &   compofées des inteftins  : fur les conduits  
 hépaticyftiques, qu’il admet : fur les  inteftins &  les  
 cellules  :  fur  le  fer  contenu  dans  les  cendres  animales. 
 Pierre Nanni  a défendu le fyftême glandulaire  de  
 Malpighi. 
 Pierre-Paul Molinelli, célébré ■ chirurgien ,  a fait  
 des  obfervations fur les  nerfs de la huitième  paire ,  
 qu’il lioit : &  fur  les conduits des larmes. 
 Cajetano Tacconi  a  travaillé  furie  cal  qui  remplace  
 l’os ;  fur  la  gelée  dont  ce  cal  eft  formé ;  fur  
 la  quantité  de  bile  produite  dans un  temps  donné  ;  
 fur Y anatomie d’un moqftré. 
 Job  Bafter  ,  Zélandois,  a  beaucoup  travaillé  fur  
 les  animaux  dé  mer;  fur  les  coquillages ;  fur  les  
 polypiers  ,  qu’il  regarde  bien plus  comme  l’habitation  
 de  ces animaux,  que  comme  leur  ouvrage.  Il  
 a  donné  ’un  mémoire  fur  la  génération  des  animaux. 
 L’oftéologie  &   la  miologie  de  Jean  Bajet ont  le  
 mérite  d’être  copiées fur la  nature. 
 Bryan  Robinfon,  médecin  de  l’état  en  Irlande^  
 Iatroméchanique., Il  a  donné  des  effais d’économie  
 animale,  dont  une  grande  partie  roule  fur  un  fyftême  
 de  tuyaux artificiels  &   fur  la  quantité  d’eait  
 qui  coûtait de ces tuyaux à proportion de leur grandeur, 
  &   de  leur  liberté  entière ou  gênée  dans  une  
 partie  de  ces  tuyaux.  Il  a  cherché  expérimentalement  
 les  diminutions de  force  dans  les  folides  de  
 l’homme  ,  qui  dépendent  de  l’âge ,  de  la médecine  
 &c.  Il  a  écrit  enfuite  fur  la  perfpiratiori,  &   en  a  
 dreffé  des tables  fur  fes  propres  expériences  comparées  
 avec  celles  dé  quelques  autres  phyficiens :•  
 lur  la  grandeur  du  coeur  &   fur  celle  du  foie  :  le  
 premier  eft  plus grand  dans  les  animaux  fauvages,  
 - le  dernier dans les animaux domeftiques. Il y  a  plufieurs  
 autres  morceaux  de  phyfiologie  dani»  l’écrit  
 de  Robinfon fur. les  médicamens.  « 
 Céfar  Verdier a  donné  dans  fon  abrégé  à  peu-  
 près la même  Anatomie  de  Winflow.  L’édition  refondue  
 par  M. Sabatier eft  bien plus  digne  de  notre  
 confiance. 
 Les épîtres de Jofeph Pozzi font remplies de  faits  
 particuliers.. 
 Antoine  Ferrein  ,  de  l’académie  ,  profefleur  en  
 anatomie,  de Paris, a donné plufieurs mémoires dV  
 natomie  &   de phyfiologie.  Il  a  fait  des  expériences  
 fur  la  production  de  la  voix,  &  fubftitué  au  différent  
 diamètre de la glotte  lés dégrés de  tenfion dans  
 fes  ligamens.  Il a  cru  avoir  découvert les vaiffeaux  
 blancs  dont  les  vifceres  font  compofés.  Il  a  travaillé  
 fur le rein,dontil rejette les glandes &  dont les  
 conduits  urinaires font, félon M. Ferrein, des paquets  
 de  conduits.  Il a  eu  fur le  mufcle  digaftrique  une  
 controverfe avec Winflow  &   avec Monro.  Il n’admet  
 d’autres hermaphrodites que des femmes. 
 Jofeph  Lieutaud, de  l’académie ,  profefleur  en  
 'anatomie, &   enfuite médecin  des enfans de  France,  
 a beaucoup difféqué &   écrit  un  ouvrage  important  
 fur notre  art.  Ses  effais d'Anatomie ne font point un  
 abrégé  de Winflotv ;  ils font  nés d’après les travaux  
 de  l’auteur, &  beaucoup plus correâs, fur bien des  
 parties  du corps humain , comme fur les  arteres  du  
 baflîn ,  fur  la  divifion  de  la  partie  fupérieure  des  
 ventricules  du  coeur,  dont  une  embrafure  reçoit  
 l’oreillete, &   l’autre  s’ouvre  dans  fon  artere.  Il  a  
 découvert, 
 'découvert ; à-peu-près  en même  temps que  M.  de  
 Haller *  l’épiplôOn«colique :  mais  celui-ci  eft  entré  
 dans  un  plus grand détail,  &   en a  donné la figure.  
 Dans un  mémoire  fur  la veflie  urinaire , il  appuie  
 fur  fon  trigone  &  fa luette.  Il a traité  du  vomiffe-  
 ment *  qu’il  attribue  effentiellement à  l’eftomac  &   
 accidentellement aux  forces de  la refpiration. 
 Pierre  Lyonnet  a  donné  plufieurs  obfervations  
 utiles fur la teftaeéothéologie de Leffer : &  une Anatomie  
 complette de la  chenille du  faule : ouvrage  qui  
 furpaffe tout ce qu’on a fait encore en Anatomie,  accompagné  
 de planches parfaites. 
 Guillaume Porterfield  a  donné  lin  ouvrage  con-  
 fidérable  fur  les  yeux,dont la  partie*phyfiologique  
 eft la  plus  originale; 
 George Martine y  outre plufieurs mémoires phy-  
 liologiques  &  mathématiques,  a  écrit  fur  les  animaux  
 femblables  &   fur  la  chaleur  animale *  &  un  
 commentaire  fur les Tables d’Euftachio ;.Ge  dernier  
 ouvrage eft fait avec foin. Martine  a  lu tous les  auteurs  
 contemporains ,  &  a profité  de  cette  leéture  
 pour deviner les vues de  l ’auteur :  il y  a ajouté plufieurs  
 remarques utiles; 
 Browne Langrish  a. donné  dès àrialyfes  du fang &   
 de l’urine, faites fur l’homme en fanté &  fur l’homme  
 dans différentes périodes  dè la;  fievre,  pour  découvrir  
 le  changement  que  la  fievre produit  dans  ces  
 humeurs. Il a écrit fur le mouvement  mufculaire  &   
 fur la  ftru&ure  du mufcley  fa  théorie  n’eft  point  
 mauvaife : il a attribué la  contraction  des mufcles  à  
 un efprit éthéré qui excite &  augmente  la force con-  
 îraftive des elémens folides de la fibre; 
 J.  Jacques  Huber  de  Bâle.,  profefleur  à  Caffel,  
 éleve de M; de Haller. Ses mémoires fur la moelle de  
 l ’épine, fur fes nerfs, fur les. plis du vagin &  l’hymen,  
 font très-bons : il  en a écrit d’autres fur  l’origine  du  
 nerf intereoftal, fur le trou ovale, fur les monftres *  
 fur quelques variétés des mufcles, &c. 
 Chrétien Gottlieb Buttner,  profefleur de Konigf-  
 jberg,  a  donné  deux  deferiptions  de  foetus  mon-'  
 ftrueux,  très-finies,  &   un  recueil  d’obfervations  
 anatomiques &  pathologiques; 
 Jacques D enys, éleve  de Rau, &  chirurgien.  Il y   
 a  plufieurs  bonnes  obfervations dans  fon  Traité  des  
 Accouchemens,  &  plufieurs  remarques  fur  la  force  
 jcontrattive  de  l’utérus,  le  placenta,  le  cordon  
 & cK  , 
 J.  Ërneft  Hebenfreit,  proféffeuf  eh  anatomie  à  
 Leipfick, a  donné  un bon nombre  de  thefes  anatomiques, 
  &une anthropologie  légale, avec quelques  
 deferiptions  de monftres, &   des  recherchés fur les  
 hermaphrodites.  - 
 Jufte  Godefroi  Gunz,  profefleur  en  anatohiie à  
 Leipfick,  &  enfuite  premier  médecin du roi de Pologne  
 , homme favant &  appliqué*  mais  cenfeur  fé-  
 vere des ouvrages d’autrui, a donné plufieurs  thefes  
 d’anatomie,  dans  lefquelles  il  y  a  généralement  ou  
 des  opinions ou des obfervations nouvelles. Il a écrit  
 fur la refpiration, fur l’arterè maxillaire, fur le mouvement  
 du fang dans  la dure-mere, fur  le  foie,  fur  
 l ’articulation de la mâchoire inférieure  , fur l’utérus,  
 fur les hernies &  les parties  qui en  font le fiege,  fur  
 le Traité des humeurs  d’Hippocrate. 
 Il a paru à Dublin, en  1734, un très-bon ouvrage  
 fur  la  tranfpiration  :  ce font des  tables  dreffées  par  
 ■ M*  R y e ,  fur  fa  propre  expérience.  Elles  different  
 confidérablement de celles  de SanCtario. 
 Guillaume  Noortwyck a  donné fur  l’utérus  dans  !  
 1 état de groffeffè,  un  ouvrage un peu  verbeux qui  :  
 mente d’être lu.  ‘‘"^é 
 François Duhamel  du Monceau,  de  l’académie *  a bien  mérité  de la  phyfique appliquée  aux  beloins  
 de  1 nomme :  il  a  donné  plufieurs mémoires  fur  la  
 formation des  os,  il  a.eru y  découvrir  de  l’analogie  
 1 ortie  ƒ„ 
 aVec  la  formation  des  é c o rc e s:.il  fuppbfe  que  le  
 périofte  forme  une.  première  lame  offeufe  qui  eft  
 bientôt récouverte d’une fécondé, & d’une trojfieme.  
 Il a  fait les'expériences .de  la  garance,  dont  la couleur  
 paffe  dans les o s;  d’autres expériences fur-l’ente  
 '  animale des éperons du chapon. 
 Philippe Adolphe  Boehmer,  profefleur à Halle 9  a donné  plufieurs  bonnes  thefes  à*anatomie.  On a  
 de lui deux recueils de planches très-bien exécutées’  
 dans  lefquelles  il  repréfente  un monftre ,  l’utérus *  
 l’oe u f  humain  ,  l’o v a ire ,  &   des  objets  liés  à  ces  
 parties;  . 
 Abraham Kaairw, neveu  de  Boerhaave ;  profef-  
 feur à Pétersbourg,  grand anacomifte , mais fourd, a  
 donné trois  excellens ouvrages d ’anatomie,  6c  quelques  
 mémoires. T o u t le monde eftime fon  Traité de  
 la perfpiratiôn  Hippocratique ;  il  y   a  une  infinité  de  
 détails  anatomiques  originaux.,  fur  le  fuintement  
 des matières, fines,  injeftées  au  travers  des  membranes  
 ; fur  la ftru&ure  des membranes &  leurtiffu  
 cellulaire  extérieur ; fur la  ftru&ure de  la  p e a u , &c.  
 Dans un autre Ouvrage fur  Yimpetum  faciens d’Hippocrate  
 , il y  a de bonnes chofes  fur la ftru â u re   des  
 mufcles, fur l’effet des  bîeffures. du  cërveau  &  des  
 méningés :  il a  donne  d’ampies deferiptions de  deux  
 monftres * &  il y   a défendu les monftres  accidentels^  
 Dans  un mémoire fur  les  hermaphrodites, il  doute  
 qu’il y en ait de  véritables,  Un  autre mémoire  très-  
 ednfidérâble, traite de la fibre , de la giu dont elle eft  
 compofée ,  du tiffu cellulaire ;  &c. 
 François Boiflier de Sauvages, profefleur de Montpellier  
 ,- latromathématicien, mais de la fefte de Stahl*  
 a beaucoup écrit &  mêlé quelquefois les  expériences  
 au raifonnement. Nous ne pouvons  accufer  que  
 fes  principaux ouvrages. T héorie de la fievre : M.  de  
 Sauvages  calcule les forces du coeur, &  trouvé aifé-  
 ment  que; fon  mouvement  ne  peut  pas  naître  des  
 nerfs , dont  la liqueur eft  elle-même mife  en  mou-  
 vendent par le coeur : on ignoroit  alors  la  force  de  
 l’irritabilité. Il  s’oppofa au  théorème de  Bellini  qui  
 admet l’accélération dans les vaiffeaux  libres,  quand  
 une partie des vaiffeaux eft bouchée p a ri’obftru&îon.  
 Théorie de l’inflammation, le coeur eft mis en mouvement  
 par rame &  non  pas par le ftimulus;  ia  dilatation  
 des  arteres dans le pouls ,&c. Notes fur l’hæma-  
 ftatique de Haies ; expériences fur la  contraction des  
 a rte re s ,  fur  l’adhéfion  des  différentes  humeurs  de  
 l’animal, la dilatation, &c. Théorie du pouls & de la  
 circulation : M. de Sauvages admet des fibres longues  
 qui raccoureiffent l’artere coupée. Le mufcle fe contrarie  
 bien plus que le calcul ne ie permet. La fomme  
 des lumières de tous les petits vaiffeaux  eft  décuple  
 de la lumière de  l’aorte.  Differtation fur la  maniéré  
 dont l’air  agit fur  le  corps  humain :  le  poumon  eft  
 regardé comme Un réfer voir dans lequel le fang petit  
 être diverti. Elémens de phyfiologie:  il y  a bien  des  
 expériences &  bien des hypothefes dans cet ouvrage  
 qui eft un précis.De lapuiffance de i’am e fu rle coe u r:  
 M; de  Sauvages  l’admet  éntiere.  Plufieurs  differtations  
 fur les yeux ; un mémoire fur la caufe du pouls}  
 un autre fur  l’aétion des mufcles intercoftaux externes  
 ;  un autre fur la force vitale de l’ame , &c. 
 Claude-Nicolas  le C a t, chirurgien établi à R ouen £  
 phyficien  &   anatomifte.  Il  a  beaucoup  écrit.  Ses  
 ouvrages.font  mêlés  d’hypothefes  &  de  faits.  C e  
 q u ’il  a fait  de mieux  *  c’eft  le  traité  fur  l’oreille j  
 dont les  planches  font bonnes. Cependant M.  le Cat  
 ne fut pas trouver les deux communications  du n erf  
 pterygoïdien  avec  l’intercoftal  &  le  n e rf dur.  Le  
 traité  des  fens  eft  enrichi  de  plufieurs  phénomènes?  
 optiques &   de  la  découverte  de  la membrane  qui  
 tapiffe  la  face  intérieure  de  la  fclérotique;  Deux  
 écrits  fur  les  nerfs  &  les  mufcles,  pleins  d’Üy-  
 potheiçs»  Mj  k   Cat  plaçç  le  kntimeftt  dans  les  
 F f f