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 triangle  fphérique  O P  H{pldnche  I V ,  fig.  '20 ) ,   
 qui  eft polaire  du  triangle M FB  ,  comme nous  l’avons  
 expliqué  en parlant du  fe&eur,   pour trouver  
 l’heure  par  les  hauteurs  du  foleil (  Vcyei C a d r a n   
 so l a ir e  dans ce Supplément). Dans cette projection,  
 le point O  eft  au  zénit,  &   l’oeil au nadir. Ainfi les  
 arcs OH , O P ,  font repréfentés  par des  lignes droite 
 s ,  égales  aux  tangentes  de  la moitié de  ces arcs;  
 ces droites font un angle égal à  l’angle HO P; 6c l’arc  
 P  Heftrepréfenté par un arc de cercle  qui coupe ces  
 droites  fous  des  angles  égaux aux  angles  O H  P ,  
 H P  O. 
 Ic i, comme dans l’article du Supplément, que nous  
 venons  de  citer,  l’angle H O P  eft le complément  
 de  la  hauteur du foleil. 
 L’arc  O  H eft le  fupplément  de l’angle  azimutal  
 B  M F :  donc  la  tangente  de  la moitié de O H  eft  
 égale à la tangente de  la moitié  de  l’angle  B M   F  ;  
 6c  la  cotangente  de  l’arc O  eft  égalé  à  la  cotangente  
 de  l’angle  B M F . 
 L’angle O H P  eft la hauteur de  l’équateur ,  égale  
 à M  B. 
 L’angle H  P O eft  la déclinaifon du foleil. 
 L’arc  H  O  eft  le  fupplément  de l’angle azimutal  
 F  M  B. 
 Soit  donc  {fig-  23  ,  planche IV')  l’angle A E C ,  
 égal à M F ,   complément  de  la hauteur  du  foleil. 
 Obfervez  que  les  lettres  ,  entre  deux  paren-  
 thefès,  fe rapportent  à la fig. 20,   6c les  autres à  la  
 fig.  23.  -  .  ., 
 Soit auffi, E   C , égale à la tangente de  la .moitié  
 de ( O H ) ,   ou de la  moitié  de  l’angle  azimutal ( F   
 MB' ) ;   donc E  C eft  la projection de l’arc  { O H ) ;   
 le point  ( O ) tombe en  E  ,  6c  le point ( H )  en  C.  
 Faites E  Q  égale  à  la cotangente  du  même  angle ,  
 mais  entier ;  l’angle C Q R droit ,  &   l’angle QCR  
 égal  au  complément  de  la  hauteur  de  l’équateur,  
 ou  à  la  hauteur du pole, &   par conféquent  l’angle  
 C R  Q  ,  égal  à  la  hauteur  de  l’équateur. 
 Du centre R  6c de  l’intervalle  R C,  décrivez un  
 arc de  cercle  qui rencontre en A 6c en Allés droites  
 E   A  ,  R  Q. 
 Puifque  l’àngle  R C A   eft  droit,  &   que l’angle  
 R  CE  eft  le  complément  delà  hauteur  de  'l’équateur, 
   l’angle E  C A  eft la hauteur  de  l’équateur. 
 Nous  avons  fait  l’angle  A E C  égal à l’angle ( H 
 0   P ) ;   E  C eft la  projection de l’arc { O H ) ;   l’arc  
 L A   M eft  la  projection de l’arc { H P ) ;   donc  E  
 'A eft la projection de l’arc (O  P) ;  6c  l’angle E A C   
 eft  égal  à (  O P H)   qui eft la fomme de 90 dégrés,  
 6c  de la déclinaifon  ( Voye1 C a d r an  S o l a ir e  dans  
 le Supplément ) : l’angle R A C  eft. droit; donc l’angle  
 R  A E  eft la déclinaifon  du  foleil,  &  l’angle  E   A   
 M  eft  le  complément de la déclinaifon. 
 Puifque l’angle A  E  C eft le complément de la hauteur  
 du foleil, où eft fa diftance du zénit ; li la droite  
 Q   C eft  verticale,  enforte  que le  point Q réponde  
 au zénit,  la droite  A  E  eft dirigée vers le foleil, 6c  
 à  rebours; d’où l’on voit pourquoi, dans la fig. 2 7,  
 on  a  dit  que  la  regie  b D  B  doit  être  verticale. 
 L’angle  E A R   de  la fig.  23  ,  eft la  déclinaifon.  
 La droite R  A  répond à Ja droite H E   de la fig. 2y ;  
 c’eft  pourquoi l ’on  doit  placer  &  fixer  la  regie  E 
 1   fur  le  lieu du foleil,  6c  enfuite l’on doit tourner  
 le  feCteur E F G ,   enforte  que la regie E  I   foit  dirigée  
 vers  le foleil. 
 Enfin, on a fait C Q égale  à  la  fomme  de la  tangente  
 ,  de  la  moitié de  l’angle  azimutal,  &   de  la  
 cotangente  du même  angle  entier,  &  cette fomme  
 eft  égale  à la cofécante du même  angle ,  &   Q E , 
 .  égale  à cette cotangente  ;  donc C Q à Q E comme  
 la  cofécante  à la  cotangente  de  l’angle  azimutal,  
 comme  le rayon au cofinus  du  même  angle ;  c’eft  
 pourquoi  l’on doit  poi^er fur l ’échelle B  O  b de B 
 A  Z  I 
 &   b  en D  les finus  verfes ;  ou  de D   en B  &   b  les  
 cofinus ou les finus  de$ azimuts pour le  rayon B  D. 
 On  peut  rendre  cet  inftrument bon pour toutes  
 les  hauteurs  du pôle  ( fig. 28)* Les  côtés L b , Md   
 du  chaffis  L l d  M font divifésfuivant les tangentes  
 des hauteurs  du  pôle.  L’échelle  azimutale  C B  eft  
 mobile  dans ce chaffis,  &   on peut l’arrêter à la hauteur  
 du  pôle  requife.  Les  fignes  &   la  déclinaifon  
 des  dégrés  de  l’écliptique  font  toujours  marqués  
 dans l’arc de  cercle F  H  G. Du milieu H  de cet arc,  
 au centre  E ,  eft  une  réglé  H  N ,  divifées  fuivant  
 les  fécantes  des hauteurs du  pôle. On  arrête  le fec-  
 teur E F G  par  la  réglé  H  N ,  à  la même  hauteur  
 du  pôle  à  laquelle  on  a  arrêté  l’échelle C D  ;  en-  
 forte que le fefteur puifle  tourner  autour de  la cheville  
 O  qui  l’arrête.  On  place  la  réglé  E  1  fur le  
 lieu  du  foleil, &   on  fait  tourner  le  leéteur jufqu’à  
 ce  que  la  réglé foit dirigée  vers  le  foleil. 
 On  s’eft  fervi  d’un  pareil  artifice,  pour  rendre  
 univerfel le feâeur, pour déterminer le tems par les  
 hauteurs  du  foleil ;  c’eft  pourquoi  ceux  qui  fou-  
 haitent  un plus  long  détail,  peuvent confulter Varticle  
 C a d r a n  s o l a i r e  dans le Supplément. {J. D. C.) 
 AZIMUTAL, Cadran azimutal ou analemmatique,  
 ( Gnomonique. ) ainfi  appellé parce  qu’il, montre  les  
 heures  par  les azimuts ( Voyeç A z im u t  & C a d r a n   
 S o l a i r e ,  Suppl.). Je ne crois pas qu’on puifle concevoir  
 un homme aflez fimple 6c  groffier pour n’avoir  
 pas  obfervé  que  fi au  lever du  foleil un  arbre  qui  
 eft devant lui, jette fon ombre à fa droite, à mefure  
 que le foleil s’avance, l’ombre s’avance auffi ; tombé  
 droit devant  lui à midi ;  enfuite  elle  va vers la gauche  
 ,  où elle fe  trouve au  coucher  de cet aftre. 
 Sur cette obfervatiôn commune les premiers hommes  
 fongerent fans doute à décrire un cercle à terre,  
 à  planter un  piquet  au  centre  ,  6c  à  divifer  la  circonférence  
 en  parties  égales,  dans l’efpérance que  
 l’ombre  du piquet  indiqueroit  les heures.  Mais  on  
 n’aura  pas  tardé  à  s’appercevoir  que  cette  ombre  
 ri’iridiquoit  exactement  que l’heure du  midi. 
 La  raifon  de  eette  irrégularité eft que .ce  cadran  
 ne doit pas  être circulaire,  que  fa  circonférence ne  
 doit  pas  être  divifée  en  parties  égales,  6c  que  le  
 piquet  perpendiculaire  ne  doit pas  refter toujours  
 au  même  endroit ;  parce  que  l’ombre  d’un  piquet  
 perpendiculaire  à  l’horizon  indique par fa fituation  
 combien  le  foleil  eft  éloigné  du  plan  du  méridien;  
 en un mot  elle montre  l’azimut  de  cet  aftre ; or lé  
 foleil  ne fe trouve  que  deux  fois  par an  au  même  
 azimut à  la même  heure  :  ainfi  le  premier  cadran  
 folaire qui  naturellement  eft  venu  dans l’efprit des  
 hommes,  eft  faux,  &   ne  peut  devenir  jufte  que  
 par  trois  corrections que  fûrement  ori n’a  trouvées  
 qu’après  plufieurs  recherches  ;  en  forte  que  fi  les  
 cadrans  a^imutaux  ont  été  les  premiers  qu’on  ait  
 inventés, ils ont été auffi les derniers qu’ont ait rendus  
 jüftes. 
 Pour expliquer la fource des erreurs des premiers  
 cadrans  ayimutaux,  foient  {planche I. fig.  1. Supplément. 
  )  : 
 O  Z   H  N ,  le méridien  du  lieu. 
 0   E   C  H ,  l’horizon. 
 F  A   G , l’équateur. 
 1   S  K ,  un  parallèle. 
 i  B  k ,  un  autre  parallèle,  autant  en  deçà  de l’équateur  
 que  le  parallèle. 
 I   S  K ,  eft  en delà. 
 P  p ,   les  deux pôles,  P  le boréal,  6c p faillirai.  
 Z  ,  le  zénit. 
 N ,  le  nadir. 
 Z   S   B  A ,   un  vertical  qui  rencontre  en  E   l ’horizon  
 O E  C H. 
 P   S   p  ,  un  cercle  horaire  qui  rencontre  en  S   le 
 .parallèle  l  S K ,  6c  le  vertical  Z  S B  N . 
 A  Z  I 
 P   A  p ,  fin  autre  cercle  horaire qui  rencontre  en 
 A  l’équateur  F  A  G  6c  le  même  vertical. 
 P   B  N ,  un  troifieme  cercle horaire  qui rencontre 
 en B le  parallèle  iB  k 6c  le  même  vertical. 
 L ’arc O P   eft V azimut. 
 L ’ombre  que  jette  un  piquet  planté perpendiculairement  
 à  l’horizon,  eft  là  commune  feCtion  de  
 l’horizon &  du plan qui  pafle  par  le centre du  foleil  
 &  par le  piquet ;  c’eft  pourquoi  la droite  D Z  qui  
 rencontre au centre D, l’horizon à angles droits, jette  
 fon ombre  toujours fur la même droite E D  L. Lorf-  
 que  le foleil eft  dans le  même vertical Z  S  A B  N  ;  
 mais  le  foleil  fe  trouve  dans  le vertical  Z  S A  B N  
 à une heure quand le  foleil décrit  le parallèle  i B k ,  
 à une  autre  quand il  parcourt  l’équateur F A  G ; 6c  
 encore  à  une  autre  quand  il  eft dans  le  parallèle  
 JS K ;  donc dans tous ces cas la même ombre indique  
 dès  heures  différentes. 
 L’ombre  E  D  L  indique  jufte  l’heure  quand  le  
 foleil eft dans l’équateur,  parce que D  eft le centre  
 commun  du vertical,  de l’horizon  6c  de l’équateur.  
 Lorfque le foleil  eft en B ,  dans le  parallèle  auftral  
 iB k  ,  l’ombre  tombe  en E  L  quelque  tems  plutôt  
 qu’il ne  faudroit ; parce que  le  cercle  horaire P Bp  
 eft  plus  éloigné  en  méridien H Z  O N  que le  cercle  
 horaire  P A p :   ainfi  cette  ombre indique  que  l’on  
 eft  plus  près  de  midi  qu’on  ne  l’eft  réellement.  
 Pour corriger  cette  erreur,  il  faut donc  reculer le  
 piquet vers 0 , comme en AT, afin que l’ombre P  M Q  
 indique  une  heure  plus éloignée du midi  que  l’ombre  
 E  D  L. 
 Au  contraire  quand le  foleil  eft en S dans  le  parallèle  
 I S  K ,  la  même  ombre tombe  en P  Z quelque  
 tems  plus,tard  qu’il  ne  faudroit ;  elle montre  
 qu’on  eft  plus  éloigné  de  midi qu’on  ne  l’eft effectivement  
 ;  6c il faut avancer le  piquet comme en R ,  
 en forte  que  l’ombre E  R F  indique une heure  plus  
 proche  du midi  que  l’ombre E  D L. 
 Les points M 6c R  doivent répondre  aux  centres  
 des parallèles i B k , IS K,  parce que le point D  eft le  
 centre de l’équateur, 6c le cadran azimutal repréfente  
 lin parallèle quelconque,  auffi  bien que l’équateur,  
 comme  on le  verra  mieux  par  la  conftruétion  que  
 nous  en  allons  donner  avec  foin  ,  parce  que  c es  
 cadrans  ont  plufieurs  avantages  fur  les  autres,  &   
 en  particulier  celui  de  n’être  pas  fujets  aux  anomalies  
 des  réfraétions.  Cette  conftru&ion ,  qui  eft  
 plus  fimple que celle  de  dom Bedos, &même  que  
 celle de M. de  la Lande ,  eft avec  fes  conféquences  
 en grande partie  tirée  d’un petit  traité allemand  de  
 Mr.  Lambert,  de l’académie  royale  des fciences 6c  
 belles  lettres  de  Berlin. 
 Les  cadrans  de  cette  forte fe  décrivent  prefque  
 entièrement  comme  nous  avons  enfeigné à  décrire  
 les  cadrans  horizontaux.  ( Voye^ üarticle C a d r a n   
 S o l a i r e  ,  dans  le Supplément.  §.  12 ,   13.) 
 Prenez {planche II. fig.9.) de  de la  longueur que  
 vous  voulez  donner à votre  cadran  d’orient  en occident. 
  Coupez la de également ena, &   par le point  
 a fur la droite ed, élevez la perpendiculaire b e: faites  
 ab  égale à a c ,  chacune  égale  au  finus  de  l’élévation  
 du  pôle  pour  le  rayon  da  (nous  avons  pris  
 ici &  dans  les autres figures,  5 id. 30'pour Berlin);  
 du centre a 6c des intervalles a b, ad, décrivez deux  
 cercles  concentriques  ,  que  vous  diviferez  en  24  
 parties  égales,  pour  les heures ,  &  que  vous  fub-  
 diviferez  pour  les  demi-heures  ;  j’appelle  points  
 correfpondans ceux  qui font  également éloignés,  &   
 de côté 6c d’autre du^même diamètre. Par les  points  
 correfpondans  du  petit  cercle  ,  tirez  des  droites  
 parallèles k d e  ;  6c  par les points correfpondans du  
 grand  cercle,  tirez  dès droites  parallèles à b e.  Les  
 points où ces droites fe rencontrent,  font les points  
 des  heures. 
 A  Z I   735 
 Obfervez que  fi  le  point  b  eft  tourné  au  nord  ,  
 &   le point e  à  l’eft  ,  vous  devez mettre  le  numéro  
 XII.  au  point  b ,  6c les  numéro  I ,  I I ,  &c.  où font  
 à  préfent  les numéros  V I I , VIII,  &c.  6c de b vers  
 ■  l’oueft  d les numéros XI  , X ,  &c. 
 .  Vous  pouvez auffi  faire  une  échelle  qui  ferve à  
 tous  les  cadrans  pour  la même  élévation  du  pôle,  
 telle  que  celle _de  la  figure 8  {planche  I I ) .   Cette  
 échelle  eft décrite  aux paragraphes  17 6c  19 de 1 * article  
 C a d r a n   S o l a i r e   ,  dans  ce Supplément, 
 On fait que par la conftruélion indiquée, les points  
 des heures font à la circonférence  d’une écliple ; foit  
 donc ( planche  I. fig. 2.)  A  D  B E  l’ellipfe,  dont  le  
 centré  C ,  le  grand  a xe  A  B ,  6c  le  petit  D E   du  
 centre  D  &  de l’intervalle A  C; décrivez  un  arc de  
 cercle qui rencontre  en F  6c ƒ  le  grand axe A B ,  les  
 points F  6c f  font -les  foyers  de  l’ellipfe.  Pour décrire  
 Vanalemme, ou  fi vous voulez ,  l’almanach qui  
 convient  à ce  cadran ,  fur la droite  C F  au point-P,  
 faites  des angles  d’autant  de dégrés qu’en a  la  déclï-  
 naifon  du  foleil  pour  chaque  jour.  Le  21  juin  le  
 foleil a  23e*.  30' de déclinaifon boréale. Pour ce jour  
 vous  faites  l’angle  C F G   de  23e*.  30'.  Le  21  décembre  
 le  foleil  a  23°.  30'  de  déclinaifon auftrale;  
 6c  vous  faites l’angle C F g  de  23A  30'; &  ainfi des  
 autres. On fait plus  ou  moins de  ces  marques, fuivant  
 la grandeur de  l’inftrument,  &  le  dégré d’exa-  
 éfitude  qu’on  exige.  Sur  des  analemmes  de  deux  
 pouces ,  on  peut commodément marquer les jours  
 de  deux  en  deux ;  on met  en G le nom  ou le  ligne  
 de  juin  ;  en  /  ce  celui  de  juillet  6c  de  mai  ;  en  2  
 celui  d’août  6c d’avril ;  en 3 ,   au  centre  de  l’ellipfe  
 celui de  feptembre &  de mars ;  en 4 celui d’o&obre  
 6c de  février ;  en 5 celui de novembre &  de janvier ;  
 &   en  g celui  de  décembre.  Le  ftyle  eft  perpendiculaire  
 au  plan  du  cadran,  6c  par conféquence  à  
 l’horizon  ,  &  doit être placé  chaque jour à l’endroit  
 marqué dans  l’analemme ;  en G le   21  juin;  en 0 le  
 21  de feptembre &  de mars ; en g-le  21 de décembre;  
 &c.  6c  ajoutant les  heures,  comme  on l’a  indiqué  
 dans un  des  paragraphes  précédens-,  le  cadran  eft  
 fait. 
 Suppofons que  le  point G foit celui  qui  convient  
 au jou r ,  6c le  point H  celui qui convient à l’heure ,   
 par exemple, c’eft le 21 juin à neuf heures du marin;  
 6c  le  ftyle  étant  en  G ,  l’ombre  tombe  en  G H ;  
 l’angle H  G D  eft  celui  de  l’azimut du foleil  pour le  
 21  juin à  neuf heures  du matin ; &  fi du  point G ori  
 tire  les G L , G l ,   perpendiculaires  à  l’ellipfe  ,  les  
 points  L  6c  l  indiqueront  l’heure  du  lever  6c  du  
 coucher du foleil ppur ce jour-là.  La  droite  G L e ft  
 auffi le  ray on auquel  appartiennent les  droites G H   
 6c C A ,  confidérées  la  première  comme  cofinus de  
 la hauteur du  foleil,  6c  la  fécondé  comme  cofinus  
 de  fa  déclinaifon. 
 La démonftration de  toutes ces  propofitions  découle  
 du  feul  principe  que  le  cadran  azimutal  eft  
 la  projeélion  orthographique  de  l’équateur ou d’un  
 parallèle :  car baiffant  de  chaque point  de la circonférence  
 du parallèle des  perpendiculaires  fur  la fur-  
 face  de  l’horizon ,  elles traceront l’ellipfe A D  B E .  
 Le  diamètre A B  retient fa longueur,  qui eft le double  
 cofinus  de  la  déclinaifon  du  foleil ou du  parallèle  
 que le foleil parcourt. Car (o\i{planche I.fig. 3.)  
 A  a  l’axe  de  la  fphere ; A  B  a b  un  méridien  ;  B b  
 le  diamètre  de  l’équaïeur ;  C le  centre ;  D d un parallèle  
 ;  fa  déclinaifon  eft  l’arc  D  B ,  dont le  finus  
 eft  D E ,  6c  le  cofinus  E C  ou  D F  ;  6c le  doublé  
 de DF"eft le diamètre du parallèle.  Il en réfülte que  
 pour  l’équateur,  dont la  déclinaifon  eft nulle  ,  6c  
 le  cofinus  de  la  déclinaifon  égal  au  rayon ,  le diamètre  
 A  B  {fig. 2.)  eft  celui  de  la  fphere  ; &   pour  
 chaque  parallèle  A  B  eft  le  double  cofinus  de  la  
 déclinaifon.