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 fous  un même  mot  des  différens  états1 de Y agitation  
 de  la  merv 
 Outre  la mer houleufe &  la mer battue  de lame  
 fourde  dont  j’ai  parlé,  je  voudrois  donc  que  l’on  
 convînt  encore  de  diftinguer  plufieurs  degrés dans  
 P agitation  de  la  mer  appellée  vague  ou  lame  ,  &   
 caufée par  le vent régnant. Cinq  çlaffes feroient, je  
 crois  ,  fuffifantes pour  cette  divifion  fous  les noms  
 de  mtr  agitée  ou  mâle,  mer  mauvaife  ,  mer  groffe ,  
 mer très-grojfe  &  mer horrible. 
 Comme  la  groffeur de  la  vague  eft prefque toujours  
 proportionnelle à l’état du v ent,  excepte dans  
 quelques  circonftances  particulières  qui ne  doivent  
 point faire  réglé,  je me  fervirai également de  l’idee  
 que  l’on  a de  la  force  du  vent  ou  de  la  groffeur de  
 la lame , pour me  faire entendre  &  pour déterminer  
 les  occafions  où  on  doit  appliquer  ces  differentes  
 dénominations. 
 Mer agitée  ou mâle,  feroit  celle  oii  un  vaiffeau  
 de guerre  ne peut  point  porter fes  perroquets.. 
 Mer mauvaife, feroit celle  où lé vaiffeau de guerre  
 prend fes  ris. 
 Mer groffe ,  feroit  celle  où le  vaiffeau de  guerre  
 ne  peut  point fe  fervir de  fa  première  batterie. 
 Mer  très-groffe  ,  feroit  celle  où  le  vaiffeau  de  
 guerre  ne  peut pas même  démarer  fes canons. 
 Et enfin la mer horrible, feroit celle où le vaiffeau  
 battu par la  tempête, ne peut, fans fouffrir, ni tenir  
 le  côté  en  travers,  ni  courir  vent-arriere pour fuir'  
 la  laipe.  .  #  ’ 
 On  fent  bien  que  je  parle  ici  des  vaiffeaux  de  
 guerre  ordinaires,  &  non de  ceux qui ont  des  qualités  
 ou  fupérieures  ou  inférieures.  On  doit  fentir  
 de même que  je ne veux point prendre mes exemples  
 dans  ces  polirions  contraintes  ,  où  il  faut  qu’un  
 vaiffeau s’efforce  ou fuccombe.  ( M. le  Chevalier DE  
 LA CûUDRAYE.') 
 *AGITER, v. z.{Gramm.)dx\ fens propre, remuer,  
 ébranler,  fecouer ;  le  vent agite les  feuilles  des  arbres  
 ;  au  figuré,  troubler,  jetter  dans  le  defordre  
 &  la  confufion :  Us pajjîons  agitent  Vame :  cétte  révolution  
 agita  long-temps  l’Europe ;  ou  bien,  débattre  
 , difeuter : voici la queftion qu’on agita. 
 * AGLAÉ,(AglAIA dans le D  ici. des Sciences* &c.)  
 Myth.  elle  préfidoit  aux  yeux  qu’elle  rendoitvifs  
 &  brillans, ou tendres &  touchans. On la repréfente  
 tenant en  main un bouton de  rofe. 
 *  AGLAOPHEME,  {M yth .)  l’une  de  Syrenes,  
 filles  de  l’Océan &  d’Amphitrite. 
 * AG LAÜS,  ( Hifi.  anc. ) berger  d’Arcadie  q u i,  
 content du  léger héritage  que  fes  peres lui  avoient  
 laiffé,  le  cultivoit  de  fes mains,  &  vivoit heureux.  
 Gigés, roi de Lydie ( ou Créfus, fuivant Paufanias)  
 fier de  fes  richeffes &  de  fa puiffance, ofa , par  une  
 efpece  de  défi  ,  confulter  l’oracle  d’Apollon  pour  
 favoir s’il y  avoit fur la terre un mortel plus heureux  
 que lui.  Le  dieu  répondit que l’heureufe médiocrité  
 dont  A  glatis  jouiffoit  fous  un  toît  ruflique  ,  étoit  
 préférable  à  la  fauffe  félicité  du trône. 
 §  AGNANO,  (  Géogr. )  lac d’Italie,  dans  la terre  
 de  Labour ,  au royaume  de  Naples ,  fur le  chemin  
 de  Naples à Pouzole.  Ce  lac eft fingulier  en  ce qu’il  
 paroît quelquefois  bouillonner fur  les bords,  principalement  
 quand  il y  a  beaucoup  d’eau.  Ce  bouillonnement  
 ,  lemblable à celui  de  YAqua Zolfa de la  
 Campagne  de Rome ,  ne  vient  que  de  l’air  &   des  
 vapeurs qui fe font jour au travers.de l ’eau  ; il n’y  a  
 point  de  chaleur fenfible  dans  le  lac.  On n’y  remarque  
 rien de corrofif.  On prétend qu’il eft  dangereux  
 de  s’y  baigner,  parce  qu’il y  a un infeéte qui  s’atta-'  
 che aux nageurs,  &  dont on ne peut fe débarraffer ;  
 mais  ce  pourroit être  un conte  lemblable à celui du  
 rémora.  Le plus  grand  danger de  ce  lac ,  eft  celui  
 du mauvais  air  en  été.  La  plupart  des  habitans  fe 
 A  G N 
 retirent alors vers la montagne de Camaldules pour  
 éviter  la  puanteur &   l’infe&ion.  Sur le  bord  de  ce  
 lac ,  font  les  étuves  de St. Germain,  &  près  de  là  
 eft  la fameufe  grotte du chien. Voyage d'un François  
 en  Italie.  (C. A.) 
 * AGNEAU PASCAL ,  {Hifi. fac.) c’eft  le nom  
 par  lequel  on  défigne  Y agneau  que  les  Juifs immo-  
 loient  &  mangeoient,  lorfqu’ils  célébroîent  la  fête  
 de  Pâques.  Voye\  Pâques  dans  le  Dict.  raif.  des  
 Sciences,  &c. 
 A gneau, Cm .{terme de Blafon.) meuble qui entre  
 dans plufieurs  écus.  , 
 Agneau pafcal,  eft  celui qui -tient  un  pénonceau  
 chargé  d’une  croifette. 
 L’agneau  eft  l’hiéroglyphe  de  la  douceur,  de  la  
 bonté &  de  la  franchife. 
 'Emé de Marcieu, en Dauphiné: d  attira un agneau  
 pajfant  d’argent ; au chef d’or.,  chargé de  trois rencontres  
 de  boeufs de fable. 
 De Vougny ,  à  Paris  :  de gueules a Üagneau pafcal  
 (Cor ,  au  chef coufu  d’azur chargé de trois étoiles d’ar-  
 *gent. {  G. D . L.  T. ) 
 AGNIUS,  {Hifi. de  Suede. )   fils  de  Dager,  roi  
 de  Suede,  fuccéda  à  fon  pere  en  172.  Sa  paffion  
 pour  la  guerre  lui  fit  quitter  bientôt  les  rênes  du  
 gouvernement pour  prendre les armes.  Il les tourna  
 contre  les Finlandois.  Ces  peuples  s’étoient fignalés  
 fous  le  régné  de  fon  p e re ,  par  de  fréquentes  révoltes. 
   Il  les  fournit  &   les  força  de/lui  donner,  
 pour otage de  leur  fidélité,  Sehialvia ,  fille de Fro-  
 ton ,  dont  la beauté faifoit  l’ornement de  cette contrée. 
   Mais  dans  le  trajet,  il  fut  tellement épris des  
 charmes  de  fa  captive  que  dès  qu’il  fut  abordé  au  
 port  de  Stok-Sund ,  il fit  dreffer fous un  arbre une  
 ténte  fuperbe,  époufa  la  princeffè  en  préfence  de  
 fes  officiers ,  &   la  fit  proclamer  reine.  Elle feignit  
 de  lui  rendre  tendreffe  pour  tendreffe  ;  mais  elle  
 avoit conçu le projet  de  venger la  Finlande par une  
 perfidie que fon patriotifmë ne peut  exeufer. Tandis  
 qué  fon époux  étoit plongé  dans  le  fommeil léthargique  
 qui fuit  l’ivreffe ,  elle l’étrangla ;  le fufpendit  
 à  l’arbre  même  où  l’hymen  avoit  été  célébré,  &   
 s’enfuit en Finlande : on là pourfuivit en vain. Agnius  
 fut  enterré  au pied  de  l’arbre même ; &  c’eft là  que  
 •  fut  bâtie depuis la ville  de Stolkolm. Heureufement  
 pour  l’honneur  du  beau  fe x e ,  le  peu de  vraifem-  
 blance  de  cette  aventure  affoiblit'  beaucoup  la  
 croyance  qué  les  habitans  du  nord  ont  accordée  
 long-temps  à  l’hiftoire  de  leur  prétendue  Judith.  
 {M. d ESa c y .) 
 §   AGNUS CASTUS ,  {Botanique.)  en latin vitex ,  
 en  anglois,  chafie  tree,  arbre  chafte ;  en  allemand  
 reufckbaùm,. 
 Caractère générique. 
 Le  calice  de  la  fleur  eft  femblable à un  petit gobelet  
 divifé  par  fon  bord  en  cinq  petites  dentelures  
 , la  fleur  eft monopétale &  labiee, c’eft  un  tube  
 un  peu plus  enflé en-bas  qu’en-haut.  Ce  tube  eft  
 évafé &  échancré en  quatre parties, dont celle d’en-  
 bas , c’eft-à-dire la  le vre inférieure eft la plus large  &   
 la  plus  longue ;  celle  d’en-haut,  ou la  levre  fupé-  
 rieure ,  eft  recoupée  én deux parties aiguës,  &  les  
 deux  du  milieu,  qui  font  difpofées  en croifillon  ,  
 font  petites  &  entières  :  cette fleur eft pourvue  de  
 quatre  étamines capillaires, terminées par des  fom-  
 mets mobiles, femblables à de petits croiffans. D eux  
 de ces  étamines  font  plus  courtes que  les deux autres. 
   Au  fond  du  calice  fe  trouve  un embryon arrondi  
 qui  fupporte  un  ftyle  délié,  couronné  par  
 devient  enfuite  une  coque  cylindrique,  à  
 deux  ftigmates  aloneés ,  en forme  d’alêne  ;  l’embryon  
 quatre  cellules  dont  chacune  contient  une  petite  
 iemence  ovale. 
 A  G  N 2 . 1 1 
 Efpeces. 
 T.  Agnus  cafius  à   feuilles  digitées  &   entières, à  
 fleurs  verticillées,  ou  agnus cafius  commun. 
 Vit ex foliis  digitat is ,  fpicis  verticillatis.  Linn.  fp.  
 pl.938.  - 
 Chafie  tree  with fingered  leaves and  rohorled fpikes  
 o f  flowers,  o r ,  common  chafie  tree.  . 
 2. Agnus cafius  à feuilles digitées  &   dentelées  ,  à  
 épis en panicules ,   ou agnus cafius à feuilles larges &   
 dentelées. 
 Vitex foliis  digitalis ,  ferratis,  fpicis paniculatis. 
 Mill. 
 Chafie  tree  with fingered fawed leaves and fpikes in  
 panicles ; chafie tree with a broader fawed leaf. 
 3. Agnus cafius à trois &  cinq folioles , &  à fleurs  
 en panicules partant des divifions des branches. 
 Vitex foliis  ternatis  quinatifve,  panicults  dicho-  
 tomis.  Lin.  fp.  pl.  938. 
 Chafie  tree  with  trifoliate  and  quinate  leavts  and  
 panicles  o f  flowers  rifing from the divifions of the branches. 
  Or fmaller Indian  chafie  tree. 
 4.  Agnus cafius à  trois  ou cinq folioles découpées  
 en ailes  ,  à  épi  terminal  ,  compofé  de  fleurs verticillées. 
 Vitex foliis ternatis quinatifve pinnato incifis, fpicis  
 •verticillatis terminaltbus. Mill.. 
 •  Chafie  tree with,  ternate  and quinate  leaves,  which  
 are  cut like wings  and  whorled fpikes  o f  flowers  terminating  
 the branchesi 
 Le  n°.  I . - s’élève  à  la  hauteur  d’environ  douze  
 pieds fur une  tige  ligneiife  tout le  long de  laquelle  
 naiffent  des  branches  oppofées,  quadraneulaires,  
 flexibles  &   recouvertes d’une  écorce  olivâtre.  Les  
 feuilles  font  pour  la plupart  oppofées  &   compo-  
 fées de  cinq,  fix  ou  fept  folioles  dont  les  cinq  
 principales  font  difpofées  comme  les  doigts  d’une  
 main  étendue,  &   fe  réunifient  fur  un  genou  qui  
 termine  le pédicule commun.  Ce  genou fe recourbe  
 en  en-haut,  &  éleve  ces  folioles.  Au-deffus  du pédicule  
 commun  &   au  bas  de  ces  cinq  folioles,  il  
 s’en  trouve  une  bu deux très-petites.  Toutes  font  
 entières ,  lifles, étroites,  lancéolées ,  très-alongées  
 &   terminées par  une longue pointe  un  peu  émouf-  
 fée.  Elles  font  d’un  verd-oblcur  en-deffus  , &  d’un  
 glauque blanchâtre  en-deflous.  Des  épis compofés  
 qui naiffent à l’extrémité &  à  l’aiffelle des  branches ,  
 portent  les fleurs qui font  attachées autour des maîtres  
 pédicules  d’une  telle  maniéré  qu’elles  reffem-  
 blent  à  de  petites couronnes  enfilées  à une certaine  
 diftance  les  unes  au-deffus  des  autres  ;  dans  les  
 provinces  feptentrionales  de  la France , elles s’épa-  
 nouiflènt  en  feptembre  &   durent une  partie  d’octobre  
 lorfque le tems  eft doux ; elles  font gracieufes  
 &   très-parfumées  ;  mais  ce  qui en rehaufle le prix,  
 c’eft  qu’il  n’y   a  plus  du  tout  d’arbuftes  en  fleurs  
 dans  ce  premier mois  d’automne  qui n’offre même  
 qu’un très-petit nombre de  plantes à fleuifs  inodores.. 
 Les  fleurs  de  cet  arbufte  font  originairement  
 bleues-,  mais  on  en a  deux  variétés  ,  l’une  à  fleurs  
 blanches/,- l’autre  à  fleurs  rouges.  Le  blanc  fleurit  
 le  premier,  le  bleu  le  fécond,  &  le  rouge  le  dernier. 
   Tous  trois  font  d’un  trè s-b e l  effet,  entremêlés  
 dans  les  bofquets  d’été  &   d’automne  ,  où  
 l’on  doit  les  planter  en  quatrième  ou  cinquième  
 ligne. 
 klagnus  cafius croît le  long  des  rivieres  de  Sicile  
 &  des  environs de Naples , &  dans les terreins aquatiques  
 de  l’Archipel ;  ainfi  il  demande  une  terre  
 légère  &   humide  : &   comme  ces  contrées  font fi-  
 tuéësfous un  climat  chaud,  il  convient,  dans  les  
 températures  moins  heureufes,  de  le  protéger  un  
 peu  contre  la  gelée.  Que  l’on  plaque  donc,  à  la  
 fin  de  l’automne,  de  la  litiere  autour  de  fon  pied  
 &  qu’on l’empaille même, tant  qu’il eft  jeune , à la  
 .  T om e l.  ■  7 
 A  G  O 
 maniéré détaillée ci-deffus art. Alaterne.  Il pouffe  
 fort tard dans  l’automne ;  fes  jeunes branches  font  
 encore  herbacées  à  l’entrée de  l’hiver,  aufli périf-  
 fent-elles en partie  par l’effet de  la gelée : mais  en  
 ufant de la précaution que nous  venons d’indiquer ,  
 du moins ne  feront-elles pas prifes fi bas ;  le  tronc  
 fe durcira peu-à-peu,  les maîtreffes  branches prendront  
 de  la confiftance ;  par la  fuite les pertes qu’il  
 aura  effuyées pendant  l’hiver  feront peu fenfibles,  
 &  d’autant moins  qu’il ne  porte  fes  fleurs que fur  
 les  pouffes de  l’année. 
 Cet arbriffeau fe multiplie de graines ,  mais cette  
 voie  eft  fort  longue  ;  celle  des  .marcottes  &   des  
 boutures  eft  plus  courte  &  plus  certaine. 
 Npus nous  fommes très-bien trouvés de faire les  
 marcottes  en  juillet :  au  printems  on  n’eft  pas  fur  
 de  trouver  du-bois  vif.  Nous  détachons  les boutures  
 à la fin d’ottobre  ,  nous  les  plantons  dans des  
 pots  que  nous  mettons  l’hiver  fous  des chaffis :  au  
 printems  nous  enterrons  ces  pots dans  une  couche  
 tempérée  dont  la  chaleur  affure la  reprife &   favo-  
 rife la croiffance  des  boutures,  qu’on  peut  planter  
 à  demeure  dès  le  printems  fuivant.  Cet  arbufte -,  
 ainfi  que  tous  ceux  qui  font  un  peu  fènfibleS à  la  
 gelée ,  parce  qu’ils  pouffent tard , ne doivent point  
 être  plantés  en  automme  ,  lorfque  c’eft pour  les  
 établir en  pleine  terre. 
 Toutes  les parties  de  Y agnus cafius exhalent  une  
 odeur de  camphre  ,  qui  a  fans  doute  donné  l’idée  
 de  la  propriété  qu’on  lui  attribue  d’entretenir  la  
 la  chafteté  ;  mais  on  doit  plutôt  attendre-  cette  
 Vertu  privative  de  la force  de  l’ame  que  de  celle  
 d’une  plante. 
 Le  n°.  2  eft  indigène  de  la France méridionale :  
 il part de fon pied plufieurs  branches moins  rameu-  
 fes  que  celles  de  l’efpece  précédente  ÿ  &   qui  ne  
 s’élèvent  guere qu’à  deux  coudées :  fon  éconfe eft  
 plus  blanchâtre ,  les folioles ne font pas  fi  longues,  
 elles  font moins  fermes ,  &   leur  bord  eft  dentelée  
 Les  fleurs  font  difpofées  en  panicules  qui  fortent  
 vers  le  bout des  branches ;  les  panicules  font  plus  
 courts,  les  fleurs  plus petites,  plus  précoces,  ôc  
 ordinairement bleues.  La  culture  eft  la  même que  
 celle  du  n°.  1. 
 Le  n°j  3  nous  vient  des  deux  Indes ;  c’eft  un  
 arbre  de  ferre chaude. 
 Le  n°.  4  a  été apporté  de  la Chine  par  nos mif-  
 fionnaires.  C ’eft  un  arbufte  de  ferre. Tous deux  fe  
 multiplient  de  boutures  &   de  marcottes,  &   demandent  
 le  traitement  convenable  aux  arbres  de  
 ferre  &  de  ferre  chaude.  Le  dernier  ne  verdoie  
 que  fort tard  : avant  la  pouffe fes  branches  reffem-  
 blént fi  fort  à  du bois*fec, que plufieurs l’ont  arraché  
 dès  pots,  le  croyant  mort.  { M.  le Baron d e   
 T s c h o u d i .  ) 
 *  §   AGNUS  SCYTHICUS.  Dans cet article  du  
 Dicl.  raif.  des  Sciences,  &c.  au  lieu  de  Eufebe  de  
 Nuremberg, lifez  Eufebe  de  Nieremberg. 
 AGOGÉ  ,  (  Mufique  ancien.  )   une  des  fubdi-  
 vifions  de  l’ancienne mélopée,  laquelle  donne  les  
 réglés de  la marche du chant par dégrés, alternativement  
 conjoints ou disjoints, foit en montant, foit en  
 defeendant. Voye^ Mélopée, dans  le Dicl.  raif. des  
 Sciences,  &c.  {S.) 
 Martianus  Capella, donne,  après Ariftide Quin-  
 tilien ,  au mot agogé, un autre  fens  que  j’expofe au  
 mot  T irade,  ( Mufique.)  dans  le Dicl.  raif.  des  
 Sciences, H f f l   -*%■   ■   ■ 
 AGO L,  (  Géogr.  )  ville d Afrique dans  la  haute  
 Éthiopie,  vers  le  mont  Amara.  Duval  &  Sanfon,  
 deux célébrés géographes, qui nous parlent de cette  
 v ille , ne nous  apprennent rien  de  plus  à fon  fujet ;  
 ils  fe font contentés  de la tracer fur leurs cartes géographiques. 
  {C.  A .) 
 D  d  ij