
 
        
         
		7 4 ° 
 B 
 ,  lettre numérale,  défignoit  300  
 chez les Romains, &  3000 lorsqu'elle  
 étoit chargée d’une petite  
 ligne  en  cette  maniéré  B.  La  
 lettre B ne valoit que deux chez  
 les Grecs,  comme chez  les Hébreux  
 ;  mais  les  Grecs,  en  lui  
 mettant  un accent, lui faifoient 
 lignifier  zoo. 
 B ,abréviation  chymique, lignifiebalneum, bolus;  
 &C  B. A. balneum  mar'ue ,   balneum  arma  ,  bolus  ar-  
 pienia. 
 Quant  aux  abréviations  de  b   &   à  leurs  différentes  
 lignifications fur les médailles &  infcriptions,  
 voye[ A b r é v i a t i o n   dans  et Supplément. 
 b  ,  (Mufique.)  nom  que  les  Allemands  donnent  
 au f i  bémol;  ils appellent  encore  en  général  b tous  
 les  bémols ;  ainfi,  pour  dire  cette  clef eft  armée  
 de  deux  bémols  ,  ils  difent  qu’elle  eft  armée  de  
 deux*.  (F . D .  C.  ) 
 b ,  ( Mufique. ) dans  les mufiques^des deux liecles  
 précédens,  cette  lettre  majufcule  fur  l’enveloppe  
 d’une  partie  fignifioit  la  baffe  chantante,  &   quand  
 dans  le  courant  d’une  baffe  continue,  on  trouvoit  
 un  b  , c’étoit la marque  que  la  voix devoir  chanter  
 feule. (F.D.  C.) 
 B A 
 §«  B A ALA, ( Géogr. Sacr. ) ville de Paleftine, où  
 »  l’arche fut en dépôt 20 ans ». Dicl.  raif. des Sciences  
 , &c.  Elle  y   fut  70  ans.  Il  eft certain  que Baala  
 eft  la  même  que  Cariathiarim.  Foy.  Jof.  chap. xv. 
 v - s - \ c )  - 
 * § B A ALAM,  ( Géogr. facr. ) ville de la Palefiine,  
 dans  la derhirtribu de Manàjfès . . . .   ajoutez , en-deçà :  
 du Jourdain : car  il y avoit deux demi-tribus de  Ma-  
 nafsès,  l’une  en-deçà'-, l’autre  au-delà  du  Jourdain.  
 Baalam  eft  la  même  que  Getkremmon.  Lettres fur  
 J Encyclopédie. 
 *  §   BAALATH,  ( Géogr.fàcr. )  ville de la  tribu  
 de Dan, près de Gazara.  Jofephe la nomme Baleth. 
 *  BAALATH-BEER,  ou  Ba a l -B&R,  (  Géogr.  
 facrèe.  ) ville  fur  la frontière de la  tribu  de  Siméon.  
 On  croit que c’eft la même  que  Ramàtb. 
 §■  « BAAL-HASOR, ( Géogr. facr,i )  lieu  voifin de  
 la  tribu  d’Ephraïm ». Dicl.  raif., des Scienc. &c. L’écriture  
 dit,  ce  lieu étoit voifin d’Ephrai'm.  Il  paroît  
 donc  qu’il  faut  dire,  lieu  voifin  dé  la  ville d’E-  
 phaïm,  dans  la  tribu  du  même  nom.  (C.)  . 
 §   « BÀAL-HERMON,  ( Géogr. )  montagne  &   
 ville ».... Dicl. raif. des  Sc.8cc.Ce n’étoit  point une  
 ville,  mais feulement  une montagne  à  laquelle  un  
 temple  de Baal donnoit fon nom, &  qui faifoit partie  
 de  l’Antiliban.  V. le  Commentaire  de  Leclerc.  (C.) 
 *  §  BAAL-MEON,  (  Géogr. facrée.')  ville  de  la  
 Paleftine,  bâtie  ( life%_ rebâtie )  par  la  tribu de Ruben  
 : car ion nom feul indique  qu’elle exiftoit avant  
 l’entrée  des  Ifraëlites  dans  la  Paleftine. Lettres fur  
 P Encyclopédie. 
 §   (< BAAL-PHARASIM, (  Géogr. facr.') ville des  
 Philiftins,  dans la  tribu  de  Juda  ».  Dicl. raifon. des  
 Sciences,  &c. Ce n’étoit  point une ville &  elle n’ap-  
 partenoit point  aux  Philiftins.  C’étoit un endroit de  
 la  vallée  des  Raphaïm,  où David  mit  en  fuite  les  
 Philiftins.  V.  II. Rois,  chap.  v.  -f.  20.  (C.) 
 * S  BAALTIS,  ( Mythol. ) Dans  cet  article,  au  
 lieu  de  la Diane des  Grecs,  lifez  la Dioné de Grecs,  
 c’eft-à-dire,  la  Vénus  des  Grecs, 
 B  A 
 BAARDMAN ,  f.  m.  ( Hifi.  nat.  Ichthyologie. )  
 poiffon  ainfi nommé aux  îles de  la province d’Am-  
 boine,  &   figuré paffablement par Ruyfch,  dans  fa  
 Collection nouvelle  des poiffons d’Amboine, page  34 ,  
 planche  X V II.  n°.  14. 
 Ce poiffon a le  corps de  la morue, neuf nageoires 
 ;  favoyr,  deux pefloralesaffez  courtes,  arrondies  
 : deux ventrales fous celles-ci, petites, pointues;  
 une  derrière  l’anus,  quarrée,  un  peu  plus  longue  
 que profonde ; une quarrée ou tronquée à la queue,  
 8c  trois dôrfales  triangulaires, affez courtes.  Il a  uni  
 barbillon  affez  long  pendant  au  menton,  ç’eft-à-  
 dire,  à la  levre  de  la mâchoire  inférieure,  qui  eft  
 beaucoup  plus  courte  que  la  fupérieure  ,  &   qui  
 forme avec  elle  une bouche affez  petite &   camufe. 
 Son corps eft violet, tacheté de chaque côté de dix  
 points  ronds ,  en  partie blancs, en partie bleuâtres.  
 Sa tête  eft  bleue, entrecoupée par  quelques lignes  
 jaunes. 
 Remarque. Les trois  nageoires  dôrfales  du baard*  
 man, fon barbillon au menton &  fa queue tronquée,  
 indiquent que ce  poiffon  eft  une efpece  de morue,  
 qui différé  beaucoup de toutes  celles  que  l’on con-  
 noît,  par  la  beauté  de  fes  couleurs. 
 Il  v i t ,  comme  les  autres  efpeces  de  morue,   
 dans  la  mer.  ( M.  A d  a n s  o n .  ) 
 BAARDMANNETJÊ,  f. m.  (Hifl.nat.  Ichthyologie. 
  )  efpece  de  furmulet  des  mers  d’Amboine ,   
 très-bien defîiné &  enluminé fous ce nom par Coyett,  
 dans  la  première  partie de fon  Recueil des poiffons,  
 de  ce  pa ys,  planche  V.  n°. 3t. 
 Ce poiffon  a  huit  nageoires,  dont  deux  pectorales  
 triangulaires  ,  deux  ventrales  au-deffous  de  
 même  grandeur  ,  une  anale  un  peu  plus  longue  
 que  profonde;  deux  dôrfales  triangulaires,  dont  
 l’antérieure  eft  épineufe,  &   une  à  la  queue  qui  
 eft fourchué  jufqu’à fon  milieu &   un  peu  au-delà. 
 Il  a  deux barbillons  au menton, c’eft-à-dire  pendant  
 du milieu de la  levre de la mâchoire inférieure,  
 &  prefqu’aufli  long'que  la  tête. Sa bouche  eft  conique  
 &   fort  petite. 
 Le rouge  eft  la  couleur dominante  de  la  partie  
 >fupérieure  de  fon  corps.  Son  ventre  eft  incarnat,  
 tigré  de  'noir  ;  fes  nageoires  font  jaunes.  Il  a  la  
 prunelle  des  yeux  noire  &   l’iris rouge,  avec  une  
 douzaine  de  lignes1  noirâtres  qui  rayonnent  tout  
 autour  comme  un  foleil.  (M .  A d a n s o n .) 
 BAASA -,  (-Hifl. des Juifs. ) fils  d’Ahias,  tua Na-  
 bad, fils de Jéroboam, roi d’Ifraël, s’empara de fon  
 trône &   extermina  toute  la famille  royale. Le prophète  
 Jehu  lui  ayant  reproché  fon  idolâtrie,  il  le  
 fit  mourir.  Baafa fit  la guerre  au  roi  de  Juda,  &   
 mourut  après  un  régné  de  vingt-quatre  ans,  l’an  
 du,  monde  3074. 
 *  §   BABA,  ( Géogr. )  ville  de  la  Turquie  en 
 Europe.........C’eft  un  beau  &• grand  bourg  de  la 
 Turquie  Européenne,  dans  la  Romanie-,  vers  les  
 côtes  occidentales  de  la  mer  Noire,  fur  un  lac  
 affez confidérable  que  les Turcs nomment Babafon ,  
 entre  Puzargi &  Bulecia. 
 BABARA ,  f.  m.  ( Hifl.  nat.  Ichthyologie. )  nom  
 que  les  Hollandois  donnent à  un  poiffon  des meilleurs  
 &  des plus communs dans les mers  des Indes.  
 On en  voit  une  affez  bonne  figure  enluminée dans  
 la fécondé partie de  la Collection des poiffons d  Amboine  
 ,  par1 Coye tt,  au  n°.  141.  Ruyfch  en  a  donné’  
 pareillement une paffable dans fa Collection nouvelle,  
 fous le nom  de  barbaar, page 3 6 ,  planche X F I I I ,  
 n°.  /. 
 B A B 
 La  forme  de  ce  poiffon  eft  médiocrement àlôrt-  
 gée,  mais  très-applatie,  &   fi  comprimée  par  les  
 côtés,  que  fa largeur  furpaffe à peine deux  fois  fa  
 profondeur.  Il  n’a  que  fept nageoires  en tout ;  fa-  
 voir, deuxventràles affez petites fous  les deux pefto-  
 rales, qui font médiocrement longues, triangulaires*  
 mais  taillées  ou  échancrées  en arc ;  une  anale,  &   
 une  dorfale  qui  régnent le  long de  la  moitié  pof-  
 îérieure  du  corps ;  enfin  celle  de  la  queue  qui  eft  
 fourchue  jufqu’au-delà  du  milieu  de  fa  longueur.  
 Leurs  rayons  font mous,  non  épineux,  &  réunis  
 par line membrane fort  ferrée. La  ligne latérale qui  
 lemble  féparer  chaque  côté en deux portions  égales 
 ,  eft  très-fude,  8c  relevée  en  forme  de  fcié  
 dans fa moitié  poftérieure  jufqu’à là queue. 
 Sa couleur générale eft un bleu  fans taches, mais  
 "plus  foncé-,  8c comme  noirâtre  fur le  d'os.  Ses  nageoires  
 font vertes. On voit une tache verte &  deux  
 taches jaunes  fur  chacun  des  côtés  de  la  tête.  La  
 prunelle des yeux eft noire, entourée d’un iris jaune  
 bordé  de  verd. 
 Ufages. Le b'àbdra pefe communément 20 à 25 liv. ■  
 Les Indiens  l’eftiment comme un des  meilleurs poiffons  
 ae leurs mers.  Il  a la chair très - blanche, très-  
 fucculente, affez approchante  de celle de la morue *  
 mais un  peu pins  graffe ou  moins feche. Ils en  font  
 quelquefois  des  hachis qu’ils  affaifonnent  avec des  
 épices  &  des  huîtres,  &   qui  fe  confervertt  très-  
 bien  dans une  faumure  de  vinaigre  8c  de  fel.  Sa  
 tête  ou  fa  hure  ,  fur-tout,  eft  fort recherchée  par  
 les gens délicats, à-peu-près  comme  la  tête  du fau-  
 mon  l’eft  en  Europe. 
 Remarque. Ce poiffon  eft, comme l’on voit,  une  
 efpece  d’oarangal  du  Sénégal,  que  l’on  nomme  ,  
 par  corruption  ,  carangue ,  &   vient  naturellement  
 dans  la  famille  que  nous  nommerons  famille  des  
 maquereaux, en  latin feombri, dans  notre  Ichthyologie  
 , que nous publierons un jour. ( M. A d a n s o n .) 
 B A B E L   ( T o u r - d e ) ,   Antiquités. Plufieurs  
 ont  cru- què  la- tour de ©élus dont parlé Hérodote,  
 &  que l’on voyoit encore de fon  te ms  à Bâbylone,  
 étoit  la  tour  de  Babel,  ou  du  moins  qu’elle  avoit  
 été  bâtie  fur  les fondemens de l’ancienne. Ce  dernier  
 fentiment  paroît  d’autant plus  vraifemblable,  
 que  cette  tour  étoit  achevée  &   avoit  toute  fa  
 hautéur ;  elle  étoit  compofée  ,  félon  Hérodote,  
 ainfi  que nous Fobfervons  et ?article de Ba b y e o n e  ,   
 de  huit  tours,  placées  l’une  fur  l’autre ,  en  diminuant  
 toujours  en  groffeur  depuis  la  première  
 jufqu’à  la  derniere.  Au-deffus  d'e  la  huitième  étoit  
 le temple de Bélus. Hérodote ne dit pas quelle étoit  
 la hauteur  de tout  l’édifice  mais  feulement  que  là  
 première des-huit tours,  &  celle qui fervoit comme  
 de  bafe  aux  fept  autres,  avoit  un  ftade,  ou  cent  
 cinquante pas en hauteur &  en largeur, ou en quarré.  
 Foyçi la figure  de cette  tour  dans  nos planches  d'antiquités, 
   Suppl.  (C.  A.) 
 BABEN-HAUSEN,  (Géogr.)  petite ville’  d’Alle-  
 magne,en Suabe,  à  deux  lieues  deTubinge,  dans-  
 le  duché  de  Wirtembecg.  (-f) 
 B ABI, f. m. (Ififi. nat. Ichthyologie.)  efpece d’anguille  
 de mer, ainfi nommée par les habitans d’Amboine  
 , &   figurée  affez  bien fous  le  nom  de  càmbat  
 babi,  par  Coyett,  au  n°.  103  de  la  première  partie  
 de  fa  Collection des. poijfons d  Amboine. 
 Son  corps  eft  cylindrique,  fort  peu  comprimé  
 excepté vers, la  queue',  &   très-pointu1 vers lès mâchoires  
 qui font  alongées en un mùfeaù Cylindrique"  
 obtus  ,  prefque  deux  fois  plus  long  «que  large , &   
 garnies  fur toute  leur  longueur  de  dents  extrêmement  
 fines  &   ferrées. 
 ; P 1  9l|e  cinq nageoires en tout, ou, pour mieux  
 dire,  il  n en  a  que  trois,  car  celle  du  dos  &   dè-  
 1 anus  font  réunies  à  celle  de  la  queue,  de ma- 
 B a c   7 4 1 
 merè  qu’elles  n’en  forment qu’une  feule»  Celle  dit  
 dos  eft  de  même  hauteur  par-tout,  &   prend  fon  
 origine  du  derrière  de  la  tête,  au-deflus’ des deuX  
 nageoires  peftorales  qui font  c'ourtes  &   arrondies*  
 Celle dé l’ann-s-commence  au  milieu  ou à-peu-près*  
 le  Iong  du  corps  fous  le  ventre.  Toutes  font  à  
 rayons mous &  réunis par une membrane affez ferrée. 
 La  couleur  générale  de  fon  corps  eft jaurie,  tachetée  
 agréablement  de  jaune  &   de  verd  fes  
 nageoires  font d’un  rouge violet.  La prunelle de fes  
 yeux  eft  noire  entourée.d’un  iris  jaunâtre.  (  M-.  
 A d a n s o n . ) 
 * §  B ABI A ,  ( Mythol.')  déeffe révérée  eh Syrie ;  
 ôn^ y  donnoit  le  nom  de  babià  aux  enfans.  C’eft  là  
 meme  que  Vénus.  Lettres fur VEncyclopédie. 
 BABY, f.m. (Hifl. nat. Ichthyologie.) Les habitans  
 des  îles d’Amboine appellent du nom  baby  ou  ican-  
 baby,  c’eft-à-dire  poiffon baby, une  efpece  d'arnià  
 dont Coyett a  «donné une affez bonne  figure enluminée  
 au  «°. 62 dè  la  premiere  partie  de fa collection  
 des  poiffons  des îles Moliiques»  '' 
 Sa forme eft cylindrique, fort peu comprimée, 8t  
 médiocrement alongée ,  affez  femblable  à  celle du  
 maquereau.  Il en a la tête triangulaire &   la bouche  
 conique  fort  grande.  Il  eft  couvert  d’écailles  médiocres. 
 ,  Ses  nageoires  font au  nombre  de  fept *  favbir i  
 deux  ventrales  très-petites,  &  femblables  à  deux  
 points  au-deffous  des  peétorales  qui  font  triangu^  
 laires &  petites ; une anale, alongée &  fort bâffe, une  
 dorfale  très-longue qui,commençant un.peu derrierè  
 la tête,  va fe terminer près  de  la queue en formant  
 trois  finuofités,  comme  fi  elle  étoit  compofée  dé  
 trois  parties,  dont  l’antérieure  ou  la  premiere  eft  
 formée  de rayons  épineux,  celle  de  la  queue  eft  
 fourchue jufqu’au  milieu  de fa  longueur. 
 Tout  fon  corps  eft  bleu,  feulement  plus'foncé  
 fur le  dos  ;  fes  nageoires  font  vertes.  La  prunelle  
 eft  noire  ,  avec  un  iris  bleu  entouré  d’un  cerclé  
 rouge» 
 Remarque.  Le  baby  ne peut  guere  être  rapporté  
 qu’au  genre de  l’amia ,  qui  fe range naturellement  
 dans la famille des maquereaux.  (M .   A d a n s o n . ) 
 * § « BABYCA,  (Géogr.) lieu  entre  lequel  &   le  
 Cnacion  ,  les  Lacédémoniens  tenoient  leurs  affem-*  
 blées.  Ariftote  dit que le  Cnacion  eft la  rivière,  8c  
 que Te Babycd eft le pont,  ce qui rend ce qu’on vient  
 de  dire  des  Lacédémoniens  entièrement  inintelligible  
 ; car entré un pont 8cune riviere quel efpace y   
 a-t-il où un peuple puiflè s’aflëmbler» ?... M. D acier  
 a répondu à  cette difficulté  en  difant  que  ce  pont  
 étoit  fur  quelque  torrents différent  de  la  riviere*  
 Lettres fu t  l'Encyclopédie. 
 § BABYLONÉ , (Géogr!)  On  lit dans cet  article  
 du  Dicl. raif. des Sciences , &c.  On croit que Bagdad  
 ejl  ait  lieu de  Vancienne  Bâbylone.  On  eft  d’autant  
 moins fondé à le croire, que Bagdad eft fur le Tigre ,   
 8c  que  Bâbylone  étoit  fur  l’Euphrate. (C.) 
 BABYS, (Mufîque des anciens»)  Foye£ Géon dans  
 ce  Supplément.  (F. D* C.) 
 *  §   BA BYT ACE ,  (Géogr.)  ancienne  ville  dit  
 royaume de  Perfe * écrite  par  erreur Barbythace 011  
 Barbytace dans, le Dicl. raif. des Sciences,  &c. Foy  
 Pline ,  Hifl.  nat.  liv. FI.  chap. i j . 
 *•§ BACA ou Baza , (Géogr.) ville  d ’Efpagne  ait  
 rbyaùme de Grenade; &  Baza ou B a s a  , ville  d’E fpagne  
 au  royaume  de  Grenade,  font  évidemment  
 une  feule  &  même ville.  Lettres fur l'Encyclopédie* 
 * § B aca , (Géogr; fàcrée:) n’étoit point  une  ville  
 de  la  tribu  d’A fer,  mais, un  village  que  les cartes'  
 dè  MM.  Sanfon &   Robert  de  Vaugondi,  placent  
 dans la  tribu  de  Nephtali.  Lettres fur l  Encyclopédie.» 
 * §  BACALA,  (Géogr.)  Il y  a ici  une faute  confidérable  
 de  ty pographie  dans  le  Dicl, raifûnné des