
 
        
         
		qui  contiennent  chacune  une graine  elliptique, ob-  !  
 tufe  ,  médiocrement  applatie  ,  longue  de  quinze  
 lignes,  de moitié  moins  large,  brun-roux-  ,  
 portant  fur  la moitié  de  fa  longueur,  du  coté oîi  
 elle  eft  un  peu  échancrée  ,  un  cordon  ombilical,  
 par lequel  elle eft attachée au bord  fupérieur du  légume, 
   &   pendante  de  maniéré  que  fa  longueur  
 coupe  en  travers la  largeur  dudit  légume. 
 Culture.  Le  baramareca croît dans les  fables à An-  
 giecaimal  6c  autres  lieux de  la  côte  du  Malabar  ,  
 oü  il  fleurit  vers  la  fin  de  l’hiver,6 c   fruftifie  au  
 commencement de  l’été.  On le  cultive dans les jardins. 
 Qualités.  Ses  fleurs  ont  une  odeur  mielleufe,  
 affez  agréable : fes feves  font douces au goût, mais  
 toujours un peu  fermes  6c  dures. 
 Ufagcs.  On mange les feves de  cette plante  ; mais  
 on les emploie plus communément comme  une drogue  
 médicinale : elles fontfur-tout  fouveraines pour  
 la  goutte ,  employées  en  forme de  Uniment qui  fe  
 fait  en  les  pilant,  dépouillées  de  leur  pellicule  ,  
 foit  avec  l’écorce  du moringo  ou béen,  foit  avec  
 la racine du watta,  du calamus  6c  celle du fruit mûr  
 del’arek, mêlées avec l’eau de riz patsjeri, ou encore  
 avec  le  curcuma  ,  le  lait  du  coco  , ou  enfin  avec  
 un  mélange  de  l’eau  de  riz  6c  du  fuc  de  trois  ef-  
 peces  de figuier, appellées  alu. On fait encore avec  
 la  farine de  ces  mêmes  graines  mêlées avec fe  gingembre  
 fec  6c 1e  poivre  long des  pilules  antifpaf-  
 modiques:  Le  fuc de  fes  feuilles pilées dans  l’eau  
 de  riz  ou  dans 1e  lait  du  jeune  coco  fe  boit  dans  
 la  cachexie. 
 Remarques.  Nous  avons  obfervé  cette  plante  6c  
 plufieurs autres efpeces au Sénégal, &  nousfommes  
 certains non-feulement  qu’elles ne  doivent pas  être  
 confondues  , comme a fait M.  Linné, fous 1e  même  
 nom fpécifique  de  dolickos  enjiformis,  &c. mais  encore  
 qu’elles  doivent  former  un genre particulier,  
 auquel  nous  avons  confervé 1e nom Malabare,  ca-  
 havali,  dans  nos Familles  des  plantes,  volume  I I ,   
 page 2,2.6. ( M.  A d ANSÙN. ) 
 *  §  BARANCIA  ,  (  Gèogr.  )   grande  rivière  de  
 t  Amérique feptentrionale. On a voulu écrire Barania:  
 car  cet  article n’ eft  point  à  fa  place ;  &   il y  feroit  
 fi  on avoit écrit Barania. Les bons livres 6c  les bonnes  
 cartes  géographiques ne connoiflent ni Barania,  
 ni  Barancia.  Lettres fur ?  Encyclopédie. 
 *  §   BARANGUELIS(le)  ,  Goègr. grand étang de  
 f  Egypte que les Italiens nomment Sorbonispalus. Lifez  
 Sir bonis  ;  &   il faut  écrire  Baranguerlis.  Voyt{  
 les  Dictionnaires  de  Corneille  6c  de  la Martiniere.  
 Lettres fur C Encyclopédie. 
 BARANOWSKI  (   Bo g u s la s )   ,  Hift.  de  Fol.  
 gentilhomme polonois, né avec une ambition démesurée  
 &   des  talens  fupérieurs ;  du  fein  de  l’indigence  
 ,  il voulut s’élever au trône. Jean Sobieski  III  
 etoit  mort  en  1696.  La  diette  s’affembloit  pour  
 l’éleâion ;  le partage  des opinions allumoit déjà  des  
 querelles  très-vives.  Les  fuffrages tour-à-tour achetés  
 ,  vendus ,   refufés,  prodigués ,  réclamés, diffé-  
 roient  la  décifion. Pendant  ces  troubles ,  fes  Tar-  
 tares  voyant  la  Pologne fans  chef,  fe jetterent  fur  
 la  Podolie.  L’armée  de  la  couronne  étoit  fur  la  
 frontière ;  elle attendoit fa folde : déjà 1e murmure,  
 avant-coureur  de  la  révolte,  fe  faifoit  entendre  
 dans  le  camp.  Boguflas  failit  cette  circonftance :  
 «  mes amis,  d i t - i l ,  en  s’adreflant  aux  foldats,  la  
 »  république  ne  daigne  plus fe  fouvenir de  fes dé-  
 »  fenfeurs: Les  feigneurs ne font occupés  qu’à s’ou-  
 »  vrir un chemin au  trône ;  &  nul d’eux  ne  fonge  
 »  que  fes  défenfeurs  de  ce  trône,  prêts  à  mourir  
 »  ae faim, font abandonnés à la merci des Tartares.  
 »  Croyez-moi,  pénétrons  dans  laTartarie;  allons  
 »  chercher chez nos  ennemis la récompenfe  que  la 
 »  patrie nous refufe;  &  revenons  chargés  dd'léurs  
 »  dépouilles ». Ce difeours fi conforme à l’efprit d’indépendance  
 ,  qui régnoit alors dans l’armée,  fut répété  
 dans tous fes rangs ; 6c Boguflas d’une voix unanime  
 fut proclamé général : il conduifit  les  rebelles  
 dans  la Tartarie , livra  au  pillage  fes  villes  &   fes  
 campagnes,  revint en Pologne ,  6c  envoya des députés  
 à  la  diette  pour  demander  d’un ton ferme 6c  
 menaçant,  la  paie de  dix ans que la négligence  des  
 miniftres avoit laifle s’accumuler.  La diette occupée  
 d’objets  plus  importans ,  fit peu  d’attention à  cette  
 demande. Cependant  l’armée  dirigea fa marche vers  
 la  Ruflie,  où , pendant un an , elle  caufa  un  dégât  
 affreux  ,  tandis  que  les  Tartares  imitoient  en  Pologne  
 la  fureur  de  ces  rebelles  qui s’honoroient du  
 nom de confédérés.  Cependant la diette les  déclaroit  
 ennemis  de  la patrie.  Boguflas publioit des manifef-  
 tes  pour  fe  juftifier  ;  mais  bientôt  fon  defpotifme  
 aigrit  tous  les  elprits : la jaloufie des autres officiers  
 acheva  de  fes  aliéner ;  1e  fupplice  d’un député qu’il  
 fit périr pour  avoir manqué d’audace  à  la  diette , fit  
 fuccéder  l’horreur  au mécontentement;  enfin  une  
 amniftie publiée par la république lui enleva quarante  
 compagnies  à  la  fois, &   1e  refte menaça d’une dé-  
 fertion  générale.  Boguflas  craignit  alors  de  fe voir  
 expofé,  fans  défenfe ,  au reffentiment  de  la répu-i  
 blique  ;  il  fe  fournit,  oublia fes  chimériques  prétentions  
 à la couronne,  &  rentra dans la foule dont  
 il  étoit  forti.  ( M. d e  Sa c T. ) 
 •*  §   BARASA , ( Géogr. facrée. ) &  Bosra font la  
 même ville. Voye{ le Dictionnaire  de  la Bible par  D ,  
 Calmet.  Lettres fur tEncyclopédie. 
 BARBACOAS  ( les) ,   Géogr.  peuples  du  Po-  
 peyan  ,  dans  l’Amérique  méridionale.  Ils  habitent  
 vers fes montagnes,  entre  la mer Pacifique  &   la rivière  
 de  CaUca.  (+ ) 
 BARBARE,  adj.  f  Mufique  des  anciens. ) mode  
 barbare,  yoye^  Lyd ien, Suppl.  (S1. ) 
 BARBARICENS  ( les ) ,  Géogr.  peuples  de  Vile  
 de  Sardaigne,  dans  les montagnes.  On  appelle  leur  
 quartier  les  Barbaries.  i°.  Il  faut  écrire  Bar B A RICINS  
 ;  20.  il  n’eft  plus  queftion aujourd’hui  de ces  
 peuples. Voye^ le Glojfaire latin de Ducange, au mot  
 Barb ARICINI.  Lettres fur VEncyclopédie. 
 BARBARISME ,  ( Mufique. )  J’ai lu quelque part  
 qu’on fe  fert  de ce mot pour exprimer l’aâion d’un  
 compofiteur  qui,  n’étant  pas encore  connu, prend  
 des  libertés  qui ne  conviennent qu’aux  grands maîtres  
 ,  veut  introduire  des  nouveautés,  ou  même  
 emploie  trop  fouvent  fes  licences  que  les  grands  
 maîtres  ne  fe  permettent  que  rarement. Il eft  clair  
 que  celui  qui,'  1e premier,  s’eft  fervi  du  mot  bar-  
 barifme  dans  ce  fens ,  n’a  fait que  le tranfporter de  
 la  Grammaire  à  la  Mufique.  ( F. D . C.  ) 
 BARBE,  f. f. arifla,  ( Botaniq.  )  on  appelle ainfi  
 deVfilets un  peu forts  qui  couronnent  les femences  
 des certaines plantes, ou qui font attachés aux balles  
 de quelques graminées,comme l’orge, l’avoine,  &c.  
 On donne  aufli  quelquefois le nom  de barbe, barba ,  
 à la partie moyenne de  la  levre inférieure des fleurs  
 en gueule, &  de celles qui leur font analogues. (D.) 
 §   Barbe  de R enard , ( Bot. ) en  latin  tragacan-  
 tha, en Anglois goats-thorn , en  Allemand bocksdorni 
 Tragacantha  fignifie barbe  de  bouc  des mots  grecs  
 fûet'ytç bouc , 6c  aHctvQa épine OU.'barbe. 
 Caractère générique. 
 Le calice eft divifé en cinq parties inégalés ; celles  
 de  deffous  font  fes plus  courtes.  La  fleur  eft papil*  
 lonacée ; 1e  pavillon  eft  long,  droit  6c échancré à  
 la pointe,  fes  bords  font  renverfés ;  la nacelle  eft  
 aufli  échancrée ;  mais  elfe  eft  plus  courte  que  le  
 pavillon, 6c  de la  même longueur que  fes aîles. On  
 trouve  dix  étamines,  terminées  par  des  fommets 
 arrondis,  dont  neuf  font  jointes  enfemble,  &   la  
 dixième eft détachée ; elfes environnent un embryon  
 alongé  ,  d’où  s’élance  un  ftyle  en  forme  d’alêne,  
 couronné  par un  ftigmate  Obtus.  Cet  embryon  devient  
 une  courte filique  enflée, à  deux cellules longitudinales  
 qui renferment des femences  réniformes. 
 Efpeces. 
 1.  Barbe  de renard,  à  très-longs  pédicules terminés  
 par  une  épine  à  folioles  ovales  &  obtufes. 
 Tragacantha petiolis  longioribus fpinefeentibus, fo-  
 îiolis  ovatis  obtufis. 
 Goats-thorn  with longer fool-ftalks ending in fpines. 
 2.  Barbe  de  renard à  folioles  lancéolées ,  à fleurs  
 folitaires  latérales,  à  filiques ovales 6c enflées. 
 Tragacantha foliolis lanceolatis ,  floribus folitariis  
 axillaribus ,  Jiliculis  ovatis  inflatis. 
 Goats-thorn  with fpear-fhaped-lobes, &C. 
 3.  Barbe de renard  à folioles  lancéolées,  lanugi-  
 neufes 6c  pointues, à  fleurs  latérales,  naiffant vers  
 le bout  des  branches. 
 Tragacantha foliolis lanceolatis, acuminatis, tomen-  
 tofis ,  floribus  alarïbus terminalibufque. 
 Goats-thorn with fpear-fhaped  acute-pointed woolly  
 leaves. 
 4.  Barbe de  renard à  feuilles  très-étroites, unies ,  
 à fleurs  latérales en bouquets. 
 Tragacantha  foliolis linearibus glabris, floribus con-  
 geftis  axillaribus. 
 Goats-thorn  with very  narrow fmooth  leaves , & c. 
 La  première  efpece  croît  d’elle - même  fur  les  
 bords de  la  mer,  aux  environs  de  Marfeille,  &   
 en  Italie.  C ’eft  un  petit  buiffon  fort  fingulier  par  
 fon  port ;  une partie de fes  branches fe  foutiennent  
 &   s’étendent,  tandis  que  les  autres  s’abattent 6c  
 traînent à  terre.  Ses  feuilles  font  perennes 6c blanchâtres  
 ,  à  peu  près  comme  celles  de  l’argentine.  
 Les fleurs font d’un blanc  fale,   taché d’un gris  purpurin; 
   elfes naiffent par bouquets au bout  des branches  
 , 6c paroiffent  à la fin  de  mai. Cett  arbufte peut  
 être employé  dans les plates-bandes des bofquets  de  
 ce  mois,  6c  dans  celles  des bofquets  d’hiver. 
 Le  tragacantha, n°. 2. ,   vient naturellement  dans  
 les îles de Majorque &   de  Minorque  : il s’élevè  fur  
 une  tige épaiffe  6c  ligneufe,  à  environ  deux  pieds  
 de  haut. 
 La troifieme efpece eft  indigène  des  îles  de l’Archipel; 
   c’eft un  humble  arbriffeau qui  fe  divife  en  
 plufieurs  branches velues.  Les  fleurs  font d'un blanc  
 la ie ,  comme celles  des  efpeces  précédentes,  mais  
 «lies  font  plus  petites. 
 La quatrième  efpece eft  encore  plus baffe,  elle  
 eft commune  en  Efpagne  :  fa  taille  ordinaire  n’eft  
 guere que  de  cinq  a  fix  pouces.  Les  fleurs font  de  
 la même  couleur, &  plus  petites  encore  que  celles  
 de  l’efpece n°. j . 
 Ces  plantes fe  multiplient par  leur  graine, qu’on  
 feme en mars, dans de petitescaiffes,  fur une couche  
 tempérée. Le femisdoitpaffer l’hiver  fous des chaflis  
 vitres : au  printems on  pourra tranfplanter ces petits  
 arbuftes  à  part  chacun  dans  un  pot ;  que  ces  pots  
 paffent encore  deux hivers  fous  des  chaflis  vitrés  ,  
 rien  n’empêchera  enfuite  de  fes  en  tirer  avec  la  
 motte, pour les planter à la fin d’avril en pleine terre,  
 dans l’endroit  qu’on  leur  deftine. 
 J’ai  recueilli  de  bonnes  graines  d’un  vieux  pied  
 de  l’efpece  n°.  1  ,  que  je  cultive  depuis  quelques  
 années.  Cette  efpece  fupporte  bien  nos  hivers  ordinaires  
 ; mais il eft prudent d’en conferver toujours  
 deux ou  trois individus fous des abris. J’ignore  fi les  
 autres efpeces font aulfi  dures, 6c fi  leurs  femences  
 mûriroient  dans  fes  climats  feptentrionaux  de  la  
 France. 
 Les barbes de  renard peuvent aulfi  fe multiplier de  
 marcotes. M. Duhamel  s’eft fervi de  ce moyen ,  je  
 l’ai  effayé fans beaucoup  de  fuccès jufqu’à  p refont,  
 il eft vrai que j’avois  négligé de Faire  des  coches aux  
 branches que  j’avois  enterrées. 
 Miller  dit  que fes  tragacantha  fe  reproduifept  de  
 k °Uj l<reS'  Vers  la fin d’avril,  peu  avant la  pouffe ,   
 on  détaché  les petites  branches  que  l’on débar rafle  
 des  feuilles  6c  des  anciens pédicules  qui  garniffent  
 fe  bas;  on  fes plante dans des pots,  fur  une  couche. 
   tempérée  6c  ombragée,  en  arrolant  convenablement. 
  Les arbuftes  de boutures doivent  être traites  
 ,  les  premières années ,   comme  ceux  provenus  
 de  graine. 
 Les  tragacantha qu’on veut  élever  en  plein  air,'  
 ne  réfiftent  bien  au froid,  que dans des  terres maigres  
 6c  feches. 
 C’eft fur l’une de ces  efpeces que  M.  de Tourne-  
 fort  dit  que  l’on  recueille  dans  file  de  Candie  la  
 gomme adraganthe : il y  a apparence que c’eft  notre  
 troifieme. M.  Duhamel affure en avoir trouvé quelques  
 grains  fur  un arbufte  de  l’efpece  n°.  1 ,  chez  
 un  de  fes  amis  ,  aux  environs  de  Paris. 
 Cette  gomme  exfude des tiges  de  ces  plantes au  
 commencement  de  juin,  &  dans- les  mois fuivans.  
 Elle  doit être  blanche ,  luifante,  légère,  fans  goût  
 ni odeur ,&  exempte  de toute ordure. Elle  fe ditiout  
 dans  Peau,  &  devient  une  efpece  de  gelée  ou de  
 mucilage qui fert,  en pharmacie, à donner du corps  
 à  plufieurs  remedes,  dont on  veut former  des  pii—  
 Iules.’  Ce mucilage, mis dans un nouet  de  linge fin,  
 dont  on  frotte  1e  velin, 1e  rend  aufli  uni  que  l’ivoire. 
 On mêle cette gOmme avec le  lait, pour faire des  
 crèmes  fouettées  ;  les1  pâtiflïers  l’emploient  quelquefois  
 en  place  de  blancs d’oeufs. 
 En médécine, elle eft humettante, rafraîchiffante ÿ  
 incraffante , elfe  calme  la toux, les  douleurs  de colique, 
  6c les  ardeurs  d’urine. On  ne peut la réduire  
 en  poudre,  qu’en  faifant  chauffer 1e  mortier  dans  
 lequel  on  veut la piler; fes  teinturiers  s’en  fervent  
 pour donner  de l’apprêt  à  la  foie qu’ils  mettent en  
 couleur. 
 C’eft  M. Duhamel qui nous a  fourni ces particularités. 
  (M. le Baron de Tscho ud i.  ) 
 Barbe-de-Jupitfr ,  en latin barba-jovîs, ( Bot  
 arbriffeau haut d’un pied& demi, ou de deux  pieds.  
 Ses  feuilles  font  rangées  par  paires  fur  une  côte,  
 comme  celles  de la  lentille, velues,  &  de  couleur  
 argentine.  Ses  fleurs  font  petites  ,  légumineufes  ,   
 jaunes, femblables à celles  du  genet. Il  leur fucCede  
 des  gouffes  fort  courtes  ,  prefque  ovales  ,  contenant  
 deux ou trois femences  oblongues,  noirâtres:  
 Sa  racine  eft  dure  6c  ligneufe. 
 Il y  a plufieurs efpeces de barba jovis, tant vivaces  
 qu’annuelles.  Celles qui  méritent fe plus  d’être  cultivées, 
   font 
 Barba-Jovis  pulchrè  lucens,  à caufe  de fes  feuilles  
 argentées  6c  brillantes. Barba-Jovis africanoflore cce-  
 ruleo.  Toutes  fe  perpétuent  de  graine  à  femer  en  
 pots ,  qu’on  place  au printems  en  couche,  plus rarement  
 par boutures.  Les  botaniftes modernes rangent  
 les  barba-Jovis dans  le  genre  de  là  vulnéraire  
 ou  anthyllés  de Linné. ( +  ) 
 * BARBEAU,  f.  m.  (  Botan.  )  nom d’une fleur  
 plus  connue  fous  1e  nom  de  bluet.  C’eft  fe  cyanus  
 fegetum. 
 Barbeau d’Arouke, f.m. (Hift. nat  lchthyolog.)  
 efpece de morue  des îles  Moluques  ,  paffablement  
 gravée  &   enluminée  fous  ce  nom  dans  le  fécond  
 volume du Recueil des poiffons cCAmboinede Coyett,  
 au  n°»  22g,