
 
        
         
		Chacune  des compagnies d’ouvriers,  réduite  de  
 70 hommes  à  40,  fut compofée de^i  fourrier ,  de  
 3  fergens,  3  caporaux,  3  appointés,  29 ouvriers  ,  
 dont 1 2   de  la  première claffe  ,  i.& de la fécondé, 6c  
 7  apprentifs,  avec  1  tambour.  Elles  étoient  commandées  
 par  1  capitaine  en premier,  1  capitaine  en  
 fécond,  1  lieutenant  en premier &   1  un  lieutenant  
 'en  fécond,  \  -■< 
 L’état-major  de  chacun  des  régimens  du. corps  
 royal de  l’artillerie  fut  compofe d’un colonel ,• d’un  
 Jieutenant-eolonel,  1  major ,  2 aides-major  ,  2 fous  
 aides-major,  1  quartier-maître,  2 porte-drapeaux,  
 j   tréforier,  1  aumônier,  1  chirurgien,.  1  tambour*!  
 major  6c.,6 fifres  ou clarinets. 
 Suivant les difpofitions de cette ordonnance., cha-  
 jque compagnie de  fapeurs,  canonniers  &   bombardiers  
 fut diminuée  de  11  hommes ; chaque  compagnie  
 de mineurs de 20,  6c chaque compagnie  d’ouvriers  
 de  21  ;  ce  qui  fît  une .diminution fur la totalité  
 du  corps royal de  1799 hommes.  Plufieurs personnes  
 penfoient que cette diminution étoitune économie  
 mal-entendue  ; mais  on leur  objefla  que  le  
 corps ro y a l,  indépendamment  des  mineurs  6c. des  
 ouvriers, étant  encore  de 4900 hommes  il fuffiroit  
 en paix  &   même  en guerre ,  en  affociant,  comme  
 autrefois ,  fi les circonftances l’exigeoient., des régimens  
 d’infanterie  ou  de  milice  à  Y artillerie  ,  parce  
 ■ qu’il fuffit  d’un  homme  pu  deux  inftruits  à  chaque  
 piece pour diriger  les autres, 
 .  Indépendamment  du  nombre  d’officiers  attachés  
 aux fept  régimens du  corps ro y a l,  aux compagnies  
 de mineurs &  d’ouvriers,  Sa Majefté en entretenoit  
 d’autres dans les places  , les écoles ,  forges, fonderies  
 &   manufactures  d’armes  :  ces  officiers  conti-  
 nuoient de faire partie du corps royal, &  Sa Majefté  
 fe réfervoit de les faire  rentrer  dans les régimens 6i  
 d’en  faire  paffer.  d’autres  defdits  régimens  à  leur  
 place ,  lorfque  les  çirçonftances  l’exigeroient pour  
 le  bien de fon fervice  &   l’avancement  des  officiers:. 
 Les  officiers  exiftans  au-delà  du complet,  joints  
 aux  furnuméraires  fortis  de  l’école  de  Bapaume  ,  
 «tant  en  nombre  fuffifant  pour  remplir  pendant  
 long-temps  les  places  vacantes dans  les  régimens,  
 Sa Majefté jugea  à propos de  fupprimer l’école  des  
 éleves  établie  à  Bapaume.  Les  promotions  d’officiers  
 qu’on  avoit  faites  depuis quelques  années,  
 étoient  confidérables  ;  enforte  que  les places  vacantes  
 ayant  été  remplies dans  les  régimens  ,  il y   
 avoit à leur fuite un grand nombre de furnuméraires  
 avec  leurs  appointe’mens  d’éleves,  &   par  confé-  
 quent-le même nombre d’éleves  à  Bapaume ,  fans  
 appointemens  :  chaque  année  auroit  augmenté  le  
 nombre  des furnuméraires,  ou les  jeunes  gens  au-  
 roient  vainement  langui à  Bapaume  ,  en  attendant  
 qu’il vaquât  des  places  dans les  Régimens  : fur des  
 cfpérances  éloignées &  frivoles -,  iisauroient  vieilli  
 au  lieu  de  chercher  les moyens de  fe  placer 'dans  
 d’autres  corps.  Tels  furent  les motifs  qui  déterminèrent  
 fans  doute  la  fupp.reffion  de  l’école  des  
 éleves. 
 Sa Majefté avoit  créé  par  fon  ordonnance  du  6  
 avril 1757, des commiflaires des guerres &  du corps  
 ro y a l,  pour  tenir  lieu  des commis contrôleurs  qui  
 étoient alors attachés à tous  les grands départemens  
 de fon artillerie ; 6c jugeant que les onze commiffai-  
 res établis  par cette ordonnance,  fuffifoient pour le  
 travail  dont ils font chargés ,  elle  les réduifoit,  par  
 fon  ordonnance  de  1772  ,   au  même  nombre  de  
 onze. 
 Çompojîtion du corps royal de Üartillerie, fuivant Vordonnance  
 du  23  août  1772. 
 Sept régimens de  2 0   compagnies chacun :  chaque 
 compagnie  de  3 5 hommes : par régiment 700 hommes  
 ; 6c pour les fept 4900. 
 Sept compagnies de-mineurs de  50 hommes  chacune  
 ,  en  tout  350.  Neuf compagnies  d’ouvrier fiée  
 40 hommfes chacune ,  en tout 360.  ■  • 
 Le  corps des officiers compofé  comme il fuit ; favoir: 
 Un directeur général. 
 Sept  chefs  de  départemens  généraux,.tels.qu’ils  
 étoient  précédemment  au  nombre de  neuf,  fous  la  
 dénomination d’infpefteurs généraux.  ' 
 Sept  commandans d’école. 
 Sept  colonels de  régimens^ 
 Vingt-trois  colonels-direfteurs.  . 
 Sept lieutenans-colonels de  régimens. 
 Vingt-trois lieutenans-colonels fous-direfleurs. 
 Quatre infpefteurs auxmanufaftures d’armes. 
 Sept majors. 
 Quatorze  aides-major. 
 Trente-cinq  capitaines  en  premier  attachés  aux  
 réfidencé.s des  places. 
 Vingt  capitaines  en premier par  régiment  ;  14Q  
 pour les fept. 
 Sept  capitaines éri premier de mineurs. 
 Neuf capitaines  en premier d’ouvriers. 
 Vingt  capitaines  en  fécond  par  régiment  ;  140  
 pour les  fept. 
 Sept  capitaines  eh  fécond de mineurs. 
 Neuf capitaines en fécond d’ouvriers. 
 Vingt lieutenans  en  premier  par régiment ;  14Q  
 pour  les  fept. 
 Quatorze lieutenans en  premier  de  mineurs. 
 Neuf lieutenans  en premier d’ouvriers. 
 Vingt lieutenans en fécond par régiment ; 140 pouç  
 les fept. 
 Sept lieutenans en fécond de mineurs. 
 Neuf lieutenans en  fécond d’ouvriers. 
 Quatorze porte-drapeaux. 
 Sept quartiers-maîtres. 
 Le  tout  faifant,  indépendamment  du  dire fleuri  
 général, le nombre  de 800  officiers. 
 Nous craindrions d’être trop lorigs fi nous voulions  
 rapporter tous les motifs qui ont déterminé la confti-  
 tutiori établie par l’ordonnance de 1772 : on les trouvera  
 tous  préfentés dans  le  plus  grand  détail : dans  
 une brochufe qui a pour titre : Lettre  d'un officier du  
 corps  royal' <C artillerie au  lieutenant-colonel du  régiment  
 D * * *   f fur les  changemens  introduits  dans  U artillerie  
 fran§oife,  depuis  1766 jufquen  1770 ,  & fur  
 les  arrangemens pris par  U minijlere rllativement  à ce  
 fervice.  1774. 
 Par ordonnance du 3 oflobre 1774, le corps royal  
 de Y artillerie  eft  compofé  de neuf infpefteurs-géné-  
 raux, dont le premier a le titre de direfteur-général,   
 fans  néanmoins  avoir  d’autre  autorité  ni  d’autre»  
 fonftions que les huit autres : de 7 écoles d'artillerie ,  
 de  7  régimens  qui  ont  confervé  les  noms  qu’ils  
 avoient précédemment ,  d’un corps de mineurs formant  
 7  compagnies,  établi  à Verdun pour  fon  inf-  
 truûion,  de  9 compagnies d’ouvriers,  de  22 directions  
 , &  de  15 commiflaires des guerres. 
 Chaque  régiment  eft compofé de deux bataillons  
 de canonniers &  de fapeurs, 6c de quatre compagnies  
 de bombardiers, formant enfemble cinq brigades commandées  
 par un chef de brigade ayant rang de major. 
 *  Chaque compagnie de  canonniers 6c de  bombardiers  
 eft  commandée  par  un capitaine en premier,  
 un  lieutenant  en premier 6c deux  lieutenans  en  fécond, 
   dont l’un eft tiré  du  corps  des fergens &  fait  
 les fonflions d’adjudant.  Chaque  compagnie  de  fapeurs  
 eft commandée  par  le  chef de la brigade dans  
 laquelle elle  fe trouve, il en eft le capitaine titulaire;,  
 on y. a attaché  de  plus un  capitaine en fécond pour  
 la commander dan? tous les cas.du fervice, 
 Le$ 
 Les autres capitaines en fécond font fupprîmés, à  
 l’exception de onze par régiment,  auquel ils ne font  
 attachés que pour leur avancement,  &  qui font eim  
 ployés  dans les  différentes places  du royaume. 
 Chaque compagnie eft de 3 5 hommes,. elles feront  
 portées: à 70 en tems  de guerre. 
 Cette ordonnance accorde  le  grade de lieutenant-  
 colonel  aux  fept plus "anciens  chefs  de  brigade  ou  
 majors  du  corps royal,  6c la  commiffion  de  major  
 aux deux  premiers  capitaines de chaque  régiment,  
 lorfqu’ils  auront rempli  l’emploi de premier  ou ïe-;  
 çond  capitaine  pendant  fix  ans,  en  tems  de paix,  
 &   celle de lieutenant-colonel, lorfqu’ils l’auront occupé  
 pendant dix ans.  Les huit premiers  lieutenans  
 de chaque régiment, que l’ordonnance de 1772 avoit  
 élevé au grade de capitaine en fécond , redeviennent  
 lieutenans  en  premier  avec  la commiffion de  capitaine. 
 Le corps  des  mineurs eft commandé  fupérieure-  
 ment par un des infpëfletirs-généraux ; il y  a en outre  
 un  commandant  particulier,  choifi  parmi  les  
 capitaines , un chef de brigade chargé  de  diriger les  
 études des officiers , un aide-major, lequel  eft chargé  
 de la  poliee , de la  difeipline &  du fervice de l’infanterie. 
 Chaque compagnie de mineurs eft commandée en  
 tout  temps  par  un  capitaine  en premier,  un capitaine  
 en  fécond,  un lieutenant  en  premier ôc  deux  
 lieutenans  en fécond ;  l’un defquels,  tiré  du  corps  
 des fergens,  fait lés fonflions d’adjudant.  Ces compagnies  
 font de 46 hommes , Sa Majefté fe propofant  
 dé les  augmenter  de 24  apprentifs &  de  12  de plus  
 en tems de guerre. 
 Chaque compagnie d’ouvriers eft  commandée en  
 tout  temps  par  un  capitaine  en  premier,  un capitaine  
 en fécond,  un lièutenant  en  premier &   deux  
 lieutenans en fécond,  dont l’un eft adjudant. Elle eft  
 de  40  hommes,  fera  portée  à  61  ,  &   en tems de  
 guerre  à 70.  Ces  compagnies  font  diftribuées  pendant  
 la paix dans les arfenaux de conftruflion.  ; 
 L’état-major de chaque régiment eft compofé de  1  
 colonel,  1  lieutenant-colonel,  5  chefs  de brigade  ,  
 1 major,  1  aide-major , 2 fous-aides-major,  1 quartier 
 maître ,  1  tréforier,  1  tambour-major,  6  mu*  
 iiciens,  1  aumônier 6c  1  chirurgien-major. 
 Uniforme.  Habit, épaulette ,  vefte de  drap bleu,  
 pareméns,  collet  6c  doublure  rouges,  culottes de  
 tricot  bleu ; boutons jaunes 6c plats , numérotés 47.  
 Les mineurs  ont l’épaulette  fur  l’habit  6c  la  vèfte  
 d’un galon de laine aurore.  Les  ouvriers ont  des  revers  
 én  drap  rouge  ,  &   une  pattelette  rouge  
 à la  vefte.  Les  gardes-magafin  6c  artificiers  ont les  
 paremens  &   le  collet  de  velours bleu  célefte  ,  6c  
 les  condufteurs  de  charroi  les  ont  en  drap  de  la  
 même couleur. 
 Chaque régiment du corps royal a deux drapeaux,  
 dont un  blanc  colonel  6c un  d’ordonnance  aurore  
 &  v erd,  taffetas  changeant &   aurore  6c  rouge  de  
 même par opposition ; les drapeaux blancs, les croix  
 blanches  de  ceux  d’ordonnance,  6c  leurs  hampes  
 peintes en bleu ,  font  femés  de  fleurs-de-lys  d’or.  
 Cette marque  de diftinftion fut accordée à ce corps  
 du tems qu’il étoit le régiment  des  fufiliers du  R o i,  
 pour s’être  fignalé  à un affaut où il  monta  au  fiege  
 de  Cambray. 
 Indépendamment  du nombre  d’officiers  attachés  
 aux fept régimens  du  corps  royal,  aux compagnies  
 de mineurs &  d’ouvriers  , Sa Majefté entretiendra en  
 outre ,  pour le fervice de Y artillerie dans les places  ,  
 205  officiers,  favoir  :  9  infpefteurs-généraux  ,  7  
 commandans  en  chef  des  écoles  ,  22  colonels  di-  
 refteurs ,  27  lieutenans-colonels ,  dont 23  fous-di-  
 ïefteurs  6c 4 infpefteurs  des manufaflures d’armes ;  
 63'  capitaines en premier, 77  capitaines  en fécond, 
 dont onze  font attachés à  chaque régiment pour leur  
 avancement, 
 Telles font les-principales  difpofitions de l’ordonnance  
 du 3  oflobre  1774, calquée fur celle de 1765 ,   
 à quelques changemens près. 
 A r t i l l e r i e   de  campagne  ou  de  bataille.  f   Art  
 milit.  )  On  ne  doit  pas  s’attendre  à  trouver  ici  un  
 ouvrage  complet fur  Y artillerie :  balancer  les avantages  
 qu’elle  peut  procurer  avec  les  inconvéniens  
 qui  refultent  néceflairement  de  fa  maffe  6c  des  
 dépenfes  qu’elle  entraîne:  en  combiner  les mouve-  
 mens avec  ceux  des  troupes  dans  les  batailles rangées  
 ,  dans  les  affaires de  pofte  ,  dans  les  paffages  
 de  riviere,  dans  les  montagnes  ,  dans  les  retran-  
 chemens, dans les retraites ,  dans les marches :  établir  
 des  principes  pour  ces  différentes  circonftan*  
 ces  ,  les  appuyer  par  des  exemples  ,  en  déduire  
 des  conféquences  générales  ,  des  maximes  applicables  
 à tous  les  cas  particuliers  ,  détailler  ces  dif-  
 . férens  cas,  les  comparer  ,  faifir  leurs  rapports,  
 faire  voir  leur  différence  : montrer par  des  faits,  
 que  ces  principes  exaftement  fuivis,  procurèrent  
 de  grands  fuccès,  6c  qu’on  éprouva  fouvent  des  
 revers  ,  pour  les  avoir  négligés  :  préfenter  une  
 théorie,  lumineufe  fur  ies  projeftions  des  corps,  
 par le  moyen  de  la poudre,  analyfer  les  matières  
 qui  la  compofent,  entrer dans les  détails  de  fa  fabrication  
 ,  chercher s’il ne  feroit pas poffible de corriger  
 la bifarrerie  de  fes  effets :  confidérer  les  métaux  
 qui  entrent  dans  la,compofition  des  bouches  
 à  feu .  leur  forme  la . plus  avantageufe  &   la  plus,  
 capable  de  produire le  plus grand effet: appuyer le  
 tout  par  des expériences  faites  de  bonne-foi,  dans,  
 la feule  vue de  découvrir  la  vérité,  fans  opinion ,   
 fans partialité,  fans intérêt  particulier:  approfondir  
 le  grand  art  d’employer Yartillerie  dans  les  fieges ,  
 foitpour  l’attaque  6c  la  défenfe des  places:  un  tel  
 plan  feroit celui d’un très-grand ouvrage ,  qui manque  
 à Yartillerie,  6t qui  feroit  très-intéreffant,  s’il  
 étoit bien  rempli,  mais  qui exigeroit  des  connoif-  
 fances  infiniment  plus  étendues  que  les  nôtres  ,   
 peut-être même  le  concours  de  plufieurs  perfon-  
 nes  pour  le  conduire  à  fa  perfeflion. 
 Il  a  paru  en  1771  un  ouvrage  très-eftimable,   
 intitulé :  Effiai fur Puf âge de V artillerie  dans la guerri  
 de  campagne  & celle  de fiege,  où  partie  des  objets.  
 que nous venons d’indiquer eft parfaitement traitée  
 nous  avons  puifé  dans  ce  bon  livre • quantité  de  
 chofes  qu’on  lira  dans  cet  article :  les  bornes  que  
 nous nous fommes  preferites,  ne nous  ont  pas permis  
 d’embraffer toutes  les  parties  de  la  fcience  de  
 Yartillerie,  lefquelles  font immenfes  dans  leurs  dé^  
 tails ; nous nous bornons à quelques réflexions générales  
 fur  l’ufage  de Yartillerie  en  campagne, 6c  fur  
 les  changemens  qu’on  a  projettés  dans  les  dimen-  
 fions des piedes de  canon, communément appellées  
 I  de  campagne  ou  de  bataille.  Le  Dixlionnaire  des  
 Sciences,  6cc.  fait  mention  des  pièces  de  canon,  
 dont la  forme  avoit  été  fixée  par  une  ordonnance  
 du  roi  en  1732 :  celles qu’il  a  été queftion de  leur  
 fubftituer  depuis,  ne  font  pas  généralement  connues  
 ,  quoique cette  efpece  d'artillerie  ne  foit  pas  
 nouvelle  ,  qu’elle  ait  été  propofée  à  différentes  
 reprifes  ,  6c  que  plufieurs  puiflances  de  l’Europe  
 l’aient  adoptée  depuis  long-tems.  C ’eft de  ce nouveau  
 fyftême  qu’il  s’agit  ic i,  par  oppofition  avec  
 l’ancien.  Nous ne  tenterons  pas de  réunir  les  militaires  
 divifés  d’opinions fur les fyftêmes d'artillerie,  
 comme  fur  toutes  les  autres  parties  de  l’art  de  la  
 guerre ;  ce n’eft pas dans le moment de la fermentation  
 6c  de Tenthoufiafme,  qu’on  peut fë promettre  
 du  fuccès  d’une  pareille  entreprife  ;  nous  expofe-  
 rons-  nos  idées  Amplement  &   de  boriné-foi,  fans  
 prétention  6c  fans  partialité,  perfuadés  que  nous  
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