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; AUTHENTIQUE, adj. Mode authentique ( terme
de Mujique ). Dans l’article ton authentique, au mot
AUTHENTIQUE y dans le Dicl. raifdesfcitnces, &c.
on exprime le rapport dès intervalles par les v i b
r a t io n s , ce qui fait que le mode authentique réfulte
de la.divjfion arithmétique , ÔC le plagal de l’harmonique
; mais la p lu s grande partie des auteurs exprimant
le rapport des inftrumens par les longueurs
des cordes, ils dérivent aufli le mode authentique de
la divifion harmonique, & le plagaL de l’ arithmé t
iq u e , ce qui donne au fond le même r e fu lta t ,
comme on le voit au mot R a p p o r t ( Mujique ) dans
ce Supplément.
A cette derniere explication , qui, comme nous
venons de le dire , eft la plus générale , M. Rouf-
feau ajoute la fuivante, qui éclaircit tout autrement
la matière. ( F. D . C. )
Quand la finale d’un chant en eft aufli la tonique,
ôc que le chant ne defcend pas jufqu’à la dominante
au-déflbus, le ton s’appelle authentique ; mais fi le
chant defcend où finit à la dominante, le toneft. plagal.
Je prends ici ces mots de tonique & de dominante
dans l’acception muficale. i
On appelloit autrefois fugue authentique celle
dont le fujet procédoit en montant ; mais cette dénomination
n’èft plus d’ufage. {S. )
AUTHIQN , ( Géogr. ) rivicre de France en
Anjou. Elle a fa fource à l’étang de Saint-Georges-
d’Hommes, ÔC fon embouchure dans la Loire, à
une lieue fud-eft d’Angers , après un cours d’environ
quinze lieues. ( + )
AUTISSIODORENSIS PAGUS , ( Géogr. du
moyen âge. ) l’Auxerrois ,1e comté, le p ays, le dio-
cèle d’Auxerre. ..
Les capitulaires de Charles le. Chauve l’appellent
pagus ALciodrinus, les annales de Fuldes,. Regio Al-
çidronenfis, celles de faint-Bertin, Adodorerijis.
Auxerre , Autiffiodorum, ville celtique , de là
dépendance des Sénonois , connue par l’itinéraire
d’Antonin ÔC le récit d’Am m ien M a r c e llin ( /. XVI. ) ,
fut le chef lieu d’un pagus ; elle fut même démembrée
de la cité des Sénonois ôc érigée en cite particulière
, mentionnée dans la notice de l’empire ,
civitas Autiffiodorum.
■ Ce canton étoit originairement aufli étendu que
le diocèfe l ’e ft aujourd’hui ; puifque les monumens
Romains ( Itin. Anton. Tab. Peut. ) font mention de
Brivodunum , Briave ; Majfava ou Mefva , Mêve ;
Condate, Cône., Chora , placé par M. le Beuf à
CreVan, ôc par M. Pafumot à Ville-Auxerre , au-
deflus deSaint-Moré-fur-Cure. {V . Mérn. Géog.p.Sy.)
Les écrivains poftérieurs nous indiquent Giomus
Gicmufum, Gien ; lnttramnes , Entrains ; Colonies
vinofee & ad Icaunam, Coulanges-les-vineufes ÔC
Coulanges-fur-Yonne. (Not. Gai. p. j i . )
Auxerre, avec fon territoire propre , forma , dès
le v i. fieele , un canton ou comté qui eut fes comtes
particuliers : nous voyons Péonius ôc fon fils, le
fameux Mommol , fous le Roi Gontran, en 561.
Ermenol jouit de la même qualité fous Charlemagne.
Louis le Débonnaire , en fixant les états de Charles
fon fils, comprit le pays A u x e r r o i s , dans la portion
qu’il lui deftina en 838. ( V. Hifi. d'Aux. tome 11.
p. t y
On peut voir dans le volume de l’Abbé le Beuf,
tout ce qui regarde les comtes d’Auxerre, qui ont
aufli poffédé long-tems les comtés de Nevers ôc de
Tonnerre.
Charles V. acquit en 1370, ce comté de Jean
deChâlons pour 3 1000 francs d’or , qui vaudroient
a c tu e llem en t , félon 'le calcul de M. le Pere ,
71731? liv. fi on entend les francs en efpeces réelles
d’or ; fi on les entend en argent 594769 livres.
Charles VII. çéda ce comté au duc de Bourgogne,
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par le traité d’Arras en .143 5 : & il fût p ouf toujours-
réuni à la couronne parîLouis X I , en 1 4 7 7 ., après
!a mort du duc Charles-le Téméraire.
Pour la connoiflance des lieux de ce pagus., nous
avons confulté les Capitulaires àe Baluze ^ VHiJloire,
d!Auxerre, en 2 yol. in-49. , par M. le Beuf ; laprife
d’Auxerre, inrS0. ,. par le même Auteur, & fes Dif-
fertations, en 2 vol., in-12 >le Martyrologe d'Auxerre ,
in-40. ÔC les ordonnances de nos rois, en 12 vol.
in-fol- N'ous en avertiflons ici, afin de ne pas répéter,
les citations.
S. Pelerin ouPelegrin,. envoyé dans les Gaules,
par le papé S. Xifte , apôtre ôc premier, éyêque
d’Auxerre , fut arrêté par les idolâtres à Entrains ,
ôc mis en prifon à Boui où il- confomma fon martyre
en 304. Boui eft à dix lieues d’Auxerre , fud-oueft
de l’archiprêtré de Puifaye , Baugiacum in agro
AutiJJîodorenJi.
Le martyre de S. Prix ôc de fes compagnons , eft
marqué par les favans Auteurs du Martyrologe
d’Auxerre, à l’an 274, Cociaco in territorio Au tifs.
S. Germain ayant découvert leufs'reliqueSj, bâtit,
en l’endroit même , un monaftere’ appellé Cociacenfe
ad Sanclos, ou Çouci-les-Saints. ; c’eft préfentement
une paroifie nommée i ’^i/zrs-en-Pufaye, inproxaciâ ,
à fix lieues d’Auxerre.
Ce faint évêque fit aufli' élever une eglife dans
le lieu où la tête de S. Prix fut trouvée ; c’eft aujourd’hui
la petite ville cle Saint-Prix, par corruption
Saint-Brixou Saint-Bri, formée parle concours
que Héric dit s’être fait à ces reliques, à l’occalion
des miracles qu’elles opéroient.
Comme S. Germain, un des plus célébrés évêques
des Gaules , étoit très-riche en fonds de terre,
il en difpofa de fon vivant, vers 43 1 ,. en faveur
de fa cathédrale, bâtie par fon prédéceflèur. Il lui
donna la terre d’Apoigny, de Varzy , Mannai ,
Touci & Perrigni ; Epponiacum, Varsjacus, Man-
necenfe , Taucia , Patriniacus in pago -Autiff.
Sainte Pallaye, Palladia, qui accompagna depuis
Ravenne le corps de S. Germain, a dqnné le nom
au village où elle fut inhumée ; on y voit encore
fon tombeau, Sanclte Palladia vicus. Dans la C rypte
d’Ecolives, eft le tombeau de Sainte Camille, morte
en 448, vicus ScoLivenJis. Çes deux paroifles , jufi-
qu’au Xe. fieele , étoient très-fréquentées à caufe
des miracles qui s’opéroieqt aux tombeaux de ces
vierges. -
S. Matien, qui a donné fon nom à une ,abbaye
d’Auxerre ,' poffédée par les prémontrés,- mourut à
la fin du v . fieele ,à Fontenoi , près de .Levis, àfept
ou huit lieues d’Auxerre, apud Fontaneum in pago
AuJJiod. C’eft à ce lieu qu’il faut fixer le champ de
la langlante bataille qui fe livra entre les enfans de
Louis le Débonnaire, en 841 , & qui porta un coup
mortel à la maifon Carlpvingienne.
Le folitaire Salve , Salvius , s’eft fanâifîé dans
l’Auxerrois, au vi. fieele. Il y a voit avant le x e , un
oratoire fous fon nom, près du bourg de Villeneuve,
quia pris fon fur- nom de ce laint, Villa nova Sancli
Salvii.
Dès le v i. fieele , on voit fous l’invocation de S.
Valérien , évêque d’Auxerre , une églife à Çhitry,
à trois lieues d’Auxerre, dans l’archiprêtré de Saint-
Bri , Cdflriaçum vel Chitriacum in pago m
S. Romain, hermite au v i. ficelé, mourut à D ruye,
où il eft patron de l’églife paroifliale , loco Drogus
vel Drogia. Ses reliques furent transférées en 844,
dans l’abbaye de Saint-Germain.
Le favant abbé le Beuf nous a confervé, dans le
premier volume de VHiJloire d'Auxerre, /». u f , la
defeription que S. Aunaire , dix-huilieme evecjue ,
fit de ion diocèfe, vers 580. Nul autre diocefe dans
le royaume ne peut fe flatter d’avoir une defeription
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âUflî ancien |iéi Le faint .éyêqpe né côihpfe que
trente-fept bourgs-ou chefs-lieux.', avec leur dé-
pendance^; car quand il nômmë uii.'idë pes,endroits'
qui. a voient des villages ou hameaux voifins , il,
ajoute ,, cum fuis : diitfi il met Dru.ye j Drogia cutn
fui'f; Gien,,. Giehiüs cfmfuïs ; Varzi,, Varfiacds euhf
fù s .j On y voit Matriaçüs, Merry-rfur-Yonne ; Ac-
colafts, », Accolai ; Bayêrna, Bazarne où pafloit la voie
Romaine d’Autun à Auxerre j Êppohiacus, Apoi-
gni ;; Vendofa , Vettoiife ; Gaugidcus J Gouaix ou
Goix j CufjiniacusÇhaflenai ; Morts Mdntogene
îylontmâiri ; Balgiacup, Bàugi-le.-Tertre ; Scpllïyçe f
colivé, &c.
. Le.i:pi Dagobert accorda en 6 34, à l’abbaye de"
Saint-Julien d’Auxerre, nouvellement fondée par
l’évêque .Palladé, les terres de Migefies. én Séno-
hois, Migennoe, de,Vincelle & de Truci-fur-Yonne,'
vincelfce & Tauciacüm'iiipago Aiitiff.
Dans le téftament de S; Vigile, éveque,d’Auxefré,
en 6.8,4, ft eft fait mention de & Fargèâu, Feriô-
Z«/«., capitale de la,Puifaye, qui eft un, démembrement
du pagus AutiJJiodprehJis ; on peut Croire que'
ç’eft le Feriolas fiiper lupam. ( Louain ) , que Saint
Didier donna à l’éghfe de Saint-Germain. Heribert
y bâtit .un. château en 950.
S. Tétriçé, vingt-troifieme évêque d’Auxerre,
vers 692 , nous, a îaifle un monument aufli fingulier
que précieux pour l’Hiftoire topographique du diocèfe
d’Auxerre. C’eft l’acte de convocation de.tout
fon ..clergé pour faire chacun à fon tou r l’office à
la. cathédralé. Après le? abbayes , on voit marqués1
én mars le bourg d’Ecôlive , Scolivce vicus ; en avril
Bazarne , Nintry ou Nitry, Lichay, Barcernce Vicus,
Nanturiacus & Liciacus ; en mai Coùrcon , Merry-
le-fec, Çpr.cedonus, oratoriùm Sancli Memm 'ii; en juin
le Val-dè-Barges & Mannai pu Saint-Amant, Bar1-
giacus & Naritoniacus ; en juillet Neuvi, Blaineau ,
Briare, Nomis viensBlahiolus, Briodertis / en’àôût''
Aligni, T uri, Eligniacus, Tauriacus ; en. feptembre
le bourg d’Quaine , Pourcin, T ou c i, Èpoigni &
Çharbai, Odonce vicus, Pulverenus, Tocidcus , Ep±
poniacus., & Carbaiigiacum ; en novembre Donzi,
JDomitiacus ; en décembre Lonren & Saifly, monaf-
teres ,\Longoretum, SeJJiacum.
Frédegaire nous apprend'que le roi Pépin, en
760, pafla la Loire à Mefve , ad Mafucujn ou Marvam
in pago Autiff. Ligerim tranfmeavit.
S. Hugu.es, après avoir mené la vie la plus folitaire
dans l’Auxerrôîs , mourut en 800, au village
de Nanvigne , aujourd’hui Menou , proche Varzi ,
a onze lieues d’Auxerré , Nancivinea in pago Autiff.
Nithard, hiftorien contemporain , en racontant
la bataille mémorable' donnée dans l’Auxerrois en
841 , nomme cinq ou fix endroits près du lieu aquatique
, qu’il défigne par ces mots Loçüm Fontanetum ,
favoir ; Tauriacus , Brittas, Lagis , Solemnas , Rin-
dam, Rivolus Burgundionum , tous fitùés in pago Al-
cedonenfe. M. le Beuf penfe que c’eft Fontanelle,
T u r i, Bretignelles, Fay, Goulennes , & la riviere
d’Andruie qui a fa fource aux fontaines de Druye.
M. Pafumot qui a vifité ces endroits prétend prouver
que Fontanetum eft Fontenpy près Levis, qui fut le
lieu du combat. Le favant hiftorien d’Auxerre croit
que les corps des foldats tués furent inhumés au
village d’Eteft, Tejlce, & à Eftete-Milon , Tefta-Mi-
lonis. On trouva en 1725 , près du hameau de là
Fojfe-Gilet, dans une vigne, vingt tombeaux remplis
d’oflemens, dont M. le Beuf dit avoir vu les reftes.
Charles le Chauve, en r,econnoiflan.ee de ce qu’il
avoit été bien reçu dans l’abbaye de S. Germain-
d’Auxerre, unit en 859 à ce monaftere Luci-LeboiSj
Lucum-Lucianum, in pago AutifJ. Ce roi lui donna encore
une. vjgne au val des .champs, in loco vallipaf*
centis intra finesVincellenfes; c’eft laparoiflè de Vaux*
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, ètf Champs.fon annexe, dont ie cur.é qui.eft curieux j
• a iamafle piufieurs medailles anciennes frpûvées
j dans les environs;
M. Colbert y avoit établi uné belle mahüfaâufë
pôur les ffefgés dîtes de Londres. '
Charles lé 1 Chauve en 868 pafla la Loire à Pouillii
Polïacum, in pago Autiff,\ Le roi Carloman y demeura
quelque tems en 881.
- ' Charles le; Simple ehriçhit l’abba.ye de S. Ger-»
main de plufieurs héritagesiitmés à Iranci & à Maillet
fur-Yonne, Irericiacum & Malliacurn , inpago Aiuif
Le meme prince vers l’anîcjôa.yà lapriere du comté
Rieliai d'ie Jufticier, rendàf.éghfe matrice d’Auxérrej
la terre de Crevan, Crev.enmim,.avec fes dépendances,
fiîuées. à Vermenton ÔC à Germigni 4 Vemienione'&Ç
Germiniaco .Crevan payait'autrèfçis la dîme-à la
mailon d’hofpitalité d’Auxerre. C’eft près de cette
ville que les. François & les Ecoffoîs furent battus
par les Bourguignons en 1423. Claude dp ÇhafteJLux-*
maréchal de France , prit cet^e ville & la rendit au
chapitre d’Auxerre, : c’eft clepui^ çe tems qup. l ’aîné
4e 1^ maifon de Chaftellux eft chanoine honoraire de
cette églife.
. tint à Airi, Airiacô, à- trois lieues d’Àuxêrré j
une grande affemblée pour la paix-,en 101.5 ; le roi
Robert s’y trouva avec les évêques & les barons dp
Bourgogne. Airi. eft connu, dès le fixieme fieele t
puifque Marthe, époufe de S. Amatre, y . finit fes
jours*
Le vénérable Humbaud , évêque d’Auxerre fà
patrie, réunit a fon eglife celle de Coulon ( aujo.ur-
d hui Coiirgy ) il rendit au clos épifcopal d’Appigni
fa première fécondité; ce lieu a pris depuis le norrt
de Regeanes pu Regenes j Regius amnis , ainfi appellé
dans une ehartre.de 1145. C ’eft la belle maifon dp
campagne des évêques; fur l’Yonn.e. Gui de Meïlo y
reçut S. Louis, le 25 juillet 1266, lprfqu’il alloit à
Vezelai. Le roi Jean allant en Bourgogne y féjourna
en décembre 1361.
. Pontigni, fécondé fille de Citeaux, fut fondée eti
1 1 14 , dans une terre de franc-aleu qui ap.partenoit
à Hildebert, chanoine d’Auxerre, Pontiniacum iri
pago Autiff. Les rois Louis IX & Philippe de Valois
y l'ont venus honorer les reliques de S. Édme.
Rigni-fuivCure, abbaye de Bernardins, fondée
en 1119 , eft marquée dans une bulle d’innocent II,
Regmacum in AutiJJipdqrenfiparochiâ (dioeefe. ). Le
roi Charles V mit cette abbaye fous fa fauve-garde,
en obligeant les moines à un anniverfaire en 1375.
Le cartulaire de cette abbaye fait connoître au douzième
fieele Joux, JugayChamplive, Càmphacuin £
Saci, Saciacum, auquel le grand-prieur de France
accorda des privilèges en 1234 ; Çhatel-Cenfois,
Çafiellum-Cenfoni; Vineelles, Vint celles.; Vinçelotte, ■
f in i cellules i ainfi appellées des celliers où. l’on ren-i
fermpit le vin d’Iranci , qui eft en réputation de tems
immémorial, dit l’abbé le Beûf.
Pierre de Courtenày accorda des privilèges eti
12.2.9, confirmés par Charles V. en 137.1, à Mailli-*
la-Ville en Auxerrois. Arci, Arciacum, eft fameux paf
fes grottes. Le patronage des églifes de Migey , dp
Çharentenay, du Val-de -Mercy, de Vaux-fur-*
Yonne & de Courgy fut accordé à l’abbaye de Saint
Julien par l’évêque Hugues de Montaigu, en 1136Î
Metegium Carentendium , M arciacum , Vallis ad icau-
nam, Corgiacum. ( C. )
• * § AUTOMATIA, (Mythol. ) cette déefle dii
hafard eft la même que la Fortune. TimoleonFortuna,
quam Automatiam votant, templum erexit. Corne!*
Nep. Automatia Fortuna eft la même que fpontamà
Fortuna. Lettresfur l ’Encyclopédie.