
 
        
         
		'dans le   cara&ere  qüe  de  droiture  dans  le  coeùf.  
 ‘Sidonîus,. qui nous a tranfmis l’éloge de les vertus 6ç  
 d e fes  talens,  nous apprend  qu’il  aimoit  à  récomr  
 ]:p enfer les, gens deprobité,  &.que les plus vertueux  
 citoyens  étqient toujours  préférés  dans  la  diftribu-  
 jtion des dignités ;. mais trop mou &  trop indulgent,  
 il  manquoit  de  cette  fermeté  impofante  qui  fait  
 rentrer dans le  néant  les  perturbateurs  du  bien  public. 
  Comme  il.étoit  Grec  d’origine,  fes  penchans  
 le  décidoient  pour celui  qui  en  occupoit  l’empire,  
 d ’autant plus qu’il lui étoit  redevable.de  fà fortune.  
 11 lui prêta fes.troupes contre.les Vandales d’Afrique,.  
 Le  fuccès de  cette  guerre  rut malheureux,  l’armée  
 Romaine  fut  taillée  en  piece ;  Marcellinus  qui  la  
 commandoit fut  puni  de  fa  défaite  par  fes  propres  
 ïbldats  q u i. l’affaifinerent.  Ceux, qui  furyéçurent  à  
 .ce défaftre  remontèrent fur  leurs  vaiffeaux, 6c laif-  
 fererif les Vandales pailibles poffeffeurs de l ’Afrique.  
 Anthemius eut Une nouvelle guerre  à foutenir contre  
 les  Vifigots  qui ambitionnoient l’empire  abfolu  des  
 'Gaules.  Ricimer;,. qui  âvoit  époufé fa  fille,  eut  la  
 perfidie  de  faire foulever l’armée qui  aimoit mieux  
 obéir à un ambitieux qui prodiguoit les récompenses,  
 qu’à un prince citoyen, qui n’étoit économe que pou.r  
 'ménageries Biens de fes fujets. Anthcmius, dévoré de  
 chagrins, mourut  l’an 472 ,   après  avoir  régné huit  
 àns.  ( T—n . ) 
 * § ANTHOLOGË. Dans cet article du Dict. raif.  
 des  Sciences ,.  Arts  &  Métiers ,   . au  lieu  d’Antoine  
 Arcadius,  liiez  Antoine  Arcudius ;  &   au  lieu  de  
 M. Simon,Supplément aux cérémonies des Grecs,  lifez  
 M.  Simon,  Supplément  aux  cérémonies  des  Juifs.,  
 Lettres fur P Encyclopédie. 
 ANTHYLLE,  {Botanique.) en latin anthillis,  en  
 anglôis ladiesfinger. 
 Caractère générique. 
 Là fleur eft papillonnacée ;  elle.a unîong pavillon,  
 qui fe plie &  fe renverfe par-delà  le calice ; la nacelle  
 eft  courte,  comprimée,  &   de,la même  longueur  
 'que les deux ailes ;  au  centre  eft fitué  un  embryon  
 alongé,  qui devient enfuite une petite  filique.arrondie, 
   renfermée dans le  calice :  elle contient une  ou  
 deux femences.  : 
 Efpeces. 
 1 .  Anthylte  'é arbriffeau  à feuilles  conjuguées  &   
 égalés,  à  fleurs  raflemblées  en  bouquets. 
 Anthillis fruticofa, foliis'pinnatis , oequalibus,fiori-  
 ^   lus capitatis,  Hort. Cliff. 37.1. 
 Jupiter*s b tard or filvtr bush,  C’eft la barbe de Jupiter  
 argenté. 
 2.  Anthylle, arbriffeau à feuilles ternées inégales,  
 à fleurs latérales pourvues de calices velus. 
 Anthillis fruticofa., foliis ternatis inczqualibus,  caly-  
 çibus lanatis lateralibus.lÀirn.fp. pl.^20.  i 
 Stoary cytifus with a longermiddle leaf 
 3.  Anthylle ligneufe, épineufe,  à feuilles Amples, 
 Anthillis fruticofa ,fpinofa , foliis fimplicibus; Linn. 
 fp .p l. 7Z0. 
 Prickly  broom  with  duckmeat  leaves  and  bluish  
 purple fiowtrs. 
 .  4. Anthylle herbacée, à quatre feuilles conjuguées  
 6c à fleurs l a t é r a l e s . . ’  'f/f 
 Anthillis herbacia, foliis quatemo-pmnatis ,fioribus  
 lateralibus,  Hort. Upfal. 2.21. 
 Five leav’d woundwort. .  .. 
 5*  Anthylle herbacée ,  à feuilles conjuguées,  inégales, 
   à fleurs raflemblées en deux bouquets. 
 Anthillis herbacea,foliis pinnatis, incequalibus, capitulé  
 düplicato. Linri.fp. pl. y  19.  .. .  * 
 Low woundwort with a fçarletflowtr. 
 (i.Anthylle herbacée, àfeuilles conjuguées, à folioles  
 inégâles ,  à fleurs raflemblées en un.leul bouquet. 
 . •  Anthillis  herbacea, foliis pinnatis, foliolis incequq.li-  
 hus. fioriby-s capitatis fimpliçibits, Mill« 
 7. Anthylle herbacée, à feuilles conjuguées égales;,  
 à bouquet terminal. 
 .Anthillis .herbacea, foliis pinnatis, oequalibus ,  capitula  
 terminais  Linn•fpl'pl. 
 Purple milck vetch. 
 8. Anthylle herbacée ,.à feuilles conjuguées inégales  
 ,  à bouquets folitaires. 
 Anthillis. herbacea, foliis pinnatis, incequalibus, ca-  
 pitulisfolitariis. Linn. fp.pl. y ig.  .  é  : 
 Herbaceous woundwort.  . 
 , La  première  efpece  s’appelle  aufli, barba  Jovis  
 pulthrè  lucens, à caufe du duvet..argenté  qui couvre  
 fes feuilles  &,q.ui rend cet  arbriffeau très-fingulier.,  
 mais néanmoins  fort  agréable : .elle s’élève à dix  ou  
 douze  pieds ;  fes  fleurs raflemblées en bouquets  ou  
 en têtes, font d’un jaune  éclatant, &  naiffent à l’extrémité  
 des  branches.  Elle  fe  multiplie  de boutures  
 6c  de  graines*. Les  boutures  fe  font  pendant  tout  
 l’été,  & .demandent  d’être  ombragées  6c  arrofées  
 convenablement. La graine fe ferne, en  automne dans  
 dés. caiffes qui doivent paffer  l’hiver fous  dès chaflis  
 à vitrage,  6c  qu’on enterrera.au  printems dans une  
 couche tempérée.; lorfque  les arbpftes  feront  affez  
 forts, oh les tranfplantera chacun, dans un petit pot.,  
 .& on  les  traitera  comme  les.plantes  de  ferre:  on  
 peut rifquer.d’en planter  deux ou trois pieds contre  
 un mur  expofé. au  midi,  ils  pourront  y   fubfifter  
 quelque tems. 
 La  deuxieme  efpece  donne  des  fleurs  blanches ;  
 c’eft un petit arbriffeau qui n’atteint guere qu’à deux  
 pieds :  elle veut  être  traitée 6c multipliée  de même  
 que  l’efpece précédente. 
 L’anthylle  n°  3 , nous  vient  de  l’Efpagne  &  du  
 Portugal,  6c  reffemble  au  genêt ;  elle  parvient  à  
 la  hauteur  de  neuf ou  dix  pieds.;  fes  feuilles.font  
 róndes &  folitaires.:  elle peut  à  l’air libre braver les  
 hivers doux : oh ne la multiplie  que  par la femence* 
 L’efpece  n°  4 ,  eft  du  nombre  des  plantes  annuelles  
 :  on  en connoît la culture., 
 La  cinquième  efpece croît enEfpagtie  6c en Portugal  
 ,  dans le pays  de Galles 6c l’île  de Mam:  c’eft  
 une plante biennale. 
 Le n° G viefft naturellement dans les terres mêlée»  
 de cailloux,  6c fe. cultive rarement dans  les jardins. 
 La  feptieme  eft.  une  plante  vivace,  à branches  
 tramantes ;  elle  pouffe,  à l’extrémité des rameaux,  
 des bouquets  de  fleurs  purpurines :  elle'  habite  le»  
 montagnes  d’Italie &  du,midi  de là  France:  elle fe  
 multiplie  de  graines  qui.,  pour bien  faire,  doivent  
 être femées  en automne. Lorfque  ces  anthylles font  
 une  fois-  placées  dans  le  lieu- de 'leur  deftination,   
 elles n’exigent plus aucuns foins. particuliers. 
 La huitième  efpece  reffemble  à  la  fixieme,  mais  
 fes feuilles font  velues,  6c  les fleurs  naiffent fur  le  
 côté des branches : elle  fe  reproduit  par  fes femences  
 comme  la  précédente.  (   M..  le  Baron  d e   
 T s c h o u d i .)  , 
 :  ÀNTI-APHRODISIAQUES,  ( M  a. méd. )  font  
 les médicamens  qu’on  croit  avoir  la  propriété  d’énerver  
 l’aûion des  aphrpdifiacjiies,  voye^  A p h r o d 
 i s i a q u e s   , Supplément, oit meme de diminuer l’appétit  
 vénérien.  Il  n’eft  pas  clair  que  les  fubftances  
 regardées vulgairement comme telles, le foient avec  
 fondement ;  le  nimphea,  les femences  froides  le  
 nitre,  le  camphre ,  paroiffent infiniment, aù-deffqûs  
 des  purgations  réitérées  6c  des hypnotiques.  Leur  
 effet-  eft  d’ailleurs  relatif- à  tant  de  circonftances  
 6c. leur activité  fi  foible ,  que  le  préjugé  pardît  la  
 principale fourcé de leur réputation. (M .  l a  F o s s e . )  
 ANTI-ARTHRITIQUES. Voye^ G o u t t e  ,  D ié . 
 rail,  des Sciences,, &c. 
 ANTI-CACOCHYMIQUES,  {Mat. méd.)  c’eft  
 le ; nom  qu’oii  donne  aux  remedés  dont  on  fe  fert 
 pour Combattre les différentes efpeces de cacochymie  
 ou de dégénération des humeurs; Le langage théorique  
 des  écoles  fi  fouvent répété ;  eft  devenu un  jargon  
 néceffaire  dans la pratique  de la  médecine.  Le peuple  
 s’eft accoutumé  à  entendre  parler  des  acrimonies  
 ,  des  humeurs  acides  on  alkalefeentes.  Ces  
 expreflions  fi vuides  de  fens &   de  vérité ,  rendues  
 refpe&ables par le  tems  &  par l’habitude *  ont  fait  
 croire  qu’il n’y   avoit rien  de plus inconteftablê que,  
 les  idées  qu’elles  rappelloient ;  & 'comme  un premier  
 pas  en  entraîne  un fécond ,  on  a fubtilifé  fur  
 les  anciennes  diftinétions,  on  les  a  multipliées  au  
 point  de ne  plus- s’entendre,  il a fallu imaginer aufli  
 des remedes  contre  tant  de  eaufes  de  maux;  rien  
 de  plus facile,  la  caufe  étant bien  connue  ,  que de  
 lui  oppofer un  remede  approprié.  La  cacochymie  
 faléê  ,  âcre 5  eft  corrigée  par les mucilagineux,  les  
 adouciffans ;  la  cacochymie  bilieufe  par  les  abfor-  
 bans,  les  délayans  ;  la  cacochymie  acide  par  les  
 abforbans ;  les alkalins.  La cacochymie mufqueufe ÿ  
 par les réfolutifs ; la cacochymie putride ou vappide  
 par  les acides,  les  balfamiques,  &c.  Voy.  C a c o c 
 h y m i e  Dict.  des Scien. 6 c c .   (  Art. de M. l a   F o s s e   
 Docteur  en  Médecine  de  la  Faculté  de  Montpellier. ) 
 ,  ANTI-CANCEREUX, Foyei C a n c e r   , Diction,  
 des  Sciences $  6cc. 
 *  A N T I C  A S IU S ,  (   Géogr.  )  montagne  dé  
 Syrie.  Strabon  dit  que  ies  monts  Cafius 6c Antica-  
 fius  font  au  midi  de  Seleueie. 
 C’eft  ainfi  qu’il  faut  rectifier  l’article An t iCAUCASE  
 du  Dict.  des  Sciences»,  ,&c.  car  Strabon  n’a  
 point parlé de l’Anticaucafe. Lettres fur VEncyclopéd. 
 ANTICIPATION ;  ( Mufiq.  )  comme  en  rhétorique  
 ,  on  appelle  anticipation  lorfqu’un  orateur  
 réfute  d’avance  les  objeâions  qu’on  pôurroit  lui  
 faire ;  de même en  mufique  on, appelle  anticipation  
 lorfque  lè  compofiteur  fait entendre  une note  Ou  
 un  accord  avant  le  tems. 
 U  anticipation  eft  de  plufieurs  fortes. 
 i° . L’anticipation de la note, lorfqu’on fait entendre  
 une note plutôt qu’on ne  le  devroit fuivant l’harmonie  
 ,  ce  qui dépend uniquement  du  compofiteur ;  
 bien  entendu  pourtant  que  l’anticipation  fe  faffe  
 diatoniquement  &   non  par  faut :  lorfque  la  note  
 anticipée  fait  confonance  ,   on  peut,  à  mon  avis,  
 faire  l’anticipation diatoniquement  ,ou par faut à volonté; 
   L’anticipation  de  la  note fe  pratique  dans le  
 deflus 6c  dans la baffe.  Voye{ planche II. de Mufique,  
 fig•  3  *  Suppl.  & pl.  I I I ,  fig.  11  . 
 2°.  L’anticipation de  Vaccord, lorfcjue  dans  l’aé-  
 compagnèment  on  frappe  un  accord  fur  la  paufe  
 ou fur ,1a note  qui précédé Celle  qui  porte  l’accord  
 au lieu  de  le  frapper  fur  la  note  même.  L’anticipation  
 de  Caccord  fur  une  note  a  lieu  lorfque  la  
 baffe  - continue  eft  figurée  ou  lorfqu’elle  a  des  
 notes  fyncopées.  Voyeç  planche  III.  de  Mufique,  
 figure  2  & 3  ,  Supplément.  Les  anticipations  fur'  la  
 paufe, fig.  2 , font trop vifibles pour être indiquées;  
 Quant  à celles fur la  note ,  l’accord  de  fa   eft  anticipé  
 fur  le mi  de  la fig. 3  ,  lettre  a  ;  celui  de fol  
 l’eft  fur fa   en b ; celui  de  re,  i ’eft fur mi  en e,  &c. 
 3°.  Quelques muficiens  appellent  anticipation  de  
 tranfition,  ce  que  nous  rangeons  parmi  les  ellip-  
 fes.  Voy es  E l l i p s e   ,  (  Mufiq. )  Suppl.  n°.  1  &  2. 
 4  .  Enfin,  il  y   a  l’anticipation  du fauvement des  
 dijfànnances,  c’eft-à-dire  ,  que  le  ton  fur lequel là  
 diffonnance fe doit  fauver,  fe trouve  dans  une partie  
 en même  tems  que  la  diffonnance  eft dans  une  
 autre ,  &  refte  pendant  que la diffonnance dèfcend  
 pour  fe  fauver. 
 1 nj - ^ rat^ Ue  guere Xanticipation du fauvement  
 de  la  diffonnance  que  fur  les  accords  de neuvième  
 .  *ur.  . urs  dérivés,  &  on  y   obferve  les  précautions  
 luivantes,, v ; ;  :  c ;  . . . 
 Tome L 
 i®.  La  note ou ton même  fur  lequel doit  fe fauver  
 la  diflbnnànce,  doit  toujours refter  vuide,  6c 
 I anticipation  doit  être  dans une autre partie  inftru-  
 ment^le,  Ou dans  une  autre  oélave :  par, exemple  
 dans l’anticipation du fauvement de la neuvième ,fig.  
 4 , plane.  III. de Mufique , Supplément, Y Ut du  deflus  
 iur  lequel  fe  fauve  la  diffonnance  rc  ne  fe  frappe  
 qu après le  re ,  6c  e’eft Y ut à l’o&ave  au-deffous  qui  
 a  tait  1 anticipation.  Lorfcjue  l’on  pratique  {’anticipation  
 dans deux parties  inftrumentales différentes •  
 Ou dans deux parties de chant,  on peut à toute force  
 donner à Une  des  parties la note  même  fur laquelle  
 fe fauve la diffonnance , parce  que  ia  partie  diffon-  
 nanté peut  toujours defcehdré  fur la note qui forme  
 le  faüvemeht,  mais jamais  cela  rie peut  avoir  lieu  
 fur  le  claveciri ou  l’Orgue. 
 2°.  Les  meilleures  anticipations fe font  fur les dif-  
 fontiances  qui  fe  fauvent  en  dçfcendant  d’un  ton 5  
 celles  qui  deféendent  d’un  femi-ton  majeur;  font  
 moins  fuppoftables,  parce  que  dans  ce  cas  la  dif-  
 fonnance 6c  la note anticipée fdnt entr’eljes  une neuvième  
 mineure qui, par fa nature , diffonne plus qué  
 la majeure.  Enfin fi la , diffonnance  fe  fauve  fur  un  
 dieze  ou béquarre  accidentel,  Y anticipation du  fau-  
 vement  eft  impraticable ,  non-feulement à caufe  de  
 la  neuvième  mineure  qui a lieu , comme dans le  cas  
 précédent,  mais  encore  patee  qu’il eft  défendu  de  
 doubler  les  diezes  Ou  béquarrèS  accidentels.  Une  
 raifon  encore  plus  forte  6c  qui  renferme  en  quelque  
 façon  les  • deux  autres  ,  c’eft  qu’on  donneroit  
 une  imprefliori  trop  profonde  d’un  mode  relatif  
 6c qu’il  faut  toujours, que le mode principal  régné ;  •  
 on  pourroit  donc  fe  fervir de  cette  derniere  anticipation  
 i  pour  une  expreflion  dure  &   pour  paffer  
 en  même  tems  dans  un  autre  mode  fans  revenir  
 enfuite  dans  celui  qu’on  a  quitté; 
 3°.  Enfin  toutes .les  anticipations  du  fauvement  
 de  la  .diflbnnarice  dérivant  des  accords  de  neuvième  
 ,  il faut  y   obferver  les mêmes précautioris  qüe  
 dans les accords  de neuvième : par exemple  là baffe-  
 continue doit toujours arriver en  montant  à  la  note  
 qui porte la neuvième. Voye{ Neüviemë, ( Mufiq. )  
 Dict.  des Sciences,  6cc.  de même  on  doit.arriver en  
 montant  à toute note  de baffe-continue, fur laquelle,  
 on  veut  pratiquer  une  anticipation,  &c. 
 Les accords de neuvième fur lefquels on fe  fert de  
 Y anticipation, font ordinairement : i° . l’accord de neuvième  
 , quinte 6c tierce. a9. Celui de neuyieme , fixte  
 6c  tierce.  30. Celui  de neuvième &  petite  fixte majeure. 
  40. L’accord de neuvième, feptieme &  tiercé; 
 De l’anticipation du fauvement de la neuvième dans  
 l’accord  de rieuvieme,  quinte  &  tierce ,  on  tire  par  
 le  renverfe ment :  i° .  celui  de la feptieme eri mettant  
 la tierce au grave. 20. L’anticipation du fauvement  
 de la quinte traitée  comme diffonnance {Voy. Q u in t 
 e   , { Mufiq.) Suppl.) en mettant la-quinte au grave;  
 k^oyé£  figi  b  & G , pl,  111.  de  Mufiq.  Supplément. 
 ,  De  C anticipation, du  fauvement  de  la  neuvième  
 dans  l’accord  de,  neuvième ,  fixte &   tierce ,  on né  
 peut tirer que Y anticipation du fauvement.de la quarté  
 dans  l’accord  de  quinte  &   quarte  ou  douzième.  
 Foyeifig.  i&  2 ,   pl.  IV.  de  Mufiq. Supplément. 
 De  celle  du  fauvement de  la  rieuvieme, accompagnée  
 de  l’accord  de  petite fixte,  on obtient,  en  
 mettant  la  quarte  au  grave,   l’anticipation  du  fau-  
 vèment de la fixtè dans l’accord de feptieme &  fixte.  
 Voye{ fig.  3  &  4 ,-  pl.  IV.  de  Mufiq.-Supplément:  
 Erifin Y anticipation du  fauveriient de  la  neuvième  
 accompagnée  de  feptieme  &   tierce  nous  fournit  
 celle  du  fauvement  de  la  tierce traitée  Confine diffonnance  
 dans  l’accord  de  petite  fixte majeure ,•  en  
 portant  la  feptieme  au  grave';  Voyeç. fig.  5   &  G  >  
 planche IV; de Mufique , Supplément, 
 II eft  à remarquer  que  dans  le  reriverfem'erit  de 
 L l ï i j