
 
        
         
		^iô  A U  R 
 'manière qu’il femble que ce foit deux ou trois grains  
 -oui d’abord  aient  été  féparés , &   fé  foient  enfuite  
 yéunis  en partant de la même  bafe  &  crpiffant  dans  ■  
 les  mêmes  balles.  Tant que  les  tiges font  vertes,  
 •les grains  le  font àuffi, &  renferment  une fubuanfce  
 glaireufe.  Ils  fe  deffechent  en  même  tems  que  
 les  tiges ;  ils  fe  rétreciffent,  deviennent  noirs, &   
 fconfervent  néanmoins  leur  forme ,  quoique  flétris  
 -& vuidés  de  tout  fuc. 
 Ce  rachitifme  n’eft  pas une  maladie  particulière  
 eaux  terreins  maigres.  On  en  obferve  dans un bon  
 -terrein, au milieu des plus belles touffes de froment, 
 &   quelquefois  on  en  cherche inutilement dans des  
 terres où le bled eft très-clair &  paroit languiffant. 
 Beaucoup de laboureurs méconnoiffent cette maladie. 
   Ils  confondent  les  grains noirs  avoués, qu’ils  
 apperçoivent  dans  un monceau  de  froment, avec  
 les grains  de  nielle  ,  qui  effectivement  font  à  peu  
 près  de la même  figure. 
 Fruit  avorté,  fe  dit  des  fruits  qui ne  viennent  
 point  à  maturité.  Les  mauvais  vents  font  ‘avorter  
 Tes  fruits.  ( 4-)  ^  r  _  _ 
 A VRANCHIN ,  ( Géogr. )   contrée  de  France en  
 baffe  Normandie,  qui  a  le  Cotentin  au  nord,  la  
 Bretagne &   le Maine  au fud,  le  pays  d’Houlmes  à  
 l’eft ,  & à   l’oueft  l’Océan &   le golfe  de S.  Michel.  
 Elle  a  onze  lieues  de  longueur  &  environ  fept  de  ;  
 largeur.  La  terre y   eft  fertile  en  bled  ,  en  lin ,  en  
 chanvre &  en fruits. Les rivières principales qui ar-  
 rofent 1’Avranckin,  font le Canche, la S ée,  la Seule  
 &  le Cæfnon. Ce pays faifoit partie,  fous  Jules Cé -  •  
 fa r , de la fécondé-Lionnoife.  ( C A .  ) 
 AU RELIEN ,  (  Hifi.  Rom.) né  dans  la  contrée ■  
 qui  féparoit  le  pays  des Daces  de  la  Macédoine  ,  
 monta à la puiffance fouveraine,  fans avoir d autre  
 titre que fa valeur &  fes talens pour la guerre ; arti-  
 fan de  fa  grandeur ,  il fit  oublier que  fes peres n’é-  
 toient  que  d’obfcurs  cultivateurs  qui  vivoiént  du  •  
 produit  de  leur  champ  &  du  fruit  de  leur travail.  1  
 L ’empire  Romain  penchoit  vers  fa  ruine, lorfqu’il  ;  
 fut choifi pour le relever, l’an deux cent  foixante  &   
 onze  de  notre  ere.  Après  avoir  paffe  par  t'ous  les  .  
 dégrés de la  milice ,  il fut proclamé  empereur  par  
 l’armée  qui  depuis long-tems  avoit  ufurpe le  droit  
 d’élire les maîtres du monde. Aurelien-zvoit la valeur  
 &   les  talens  qui  font  les  conquérans ;  mais  élevé  :  
 fous latente, il avoit  lâ  rudeffe  d’un  foldat  familia-  !  
 Tifé  avec  la  pouffiere  du  camp.  Grand guerrier, il  
 pouvoit briller à la tête  d’une armee ,  mais  fon  ea-  
 raâere  inflexible ne pouvoit fe  plier  ni avoir  cette  
 foupleffe ,  en  quoi  confifte l’art de gouverner;  fatigué  
 du  détail  importun  des  affaires, il  négligea  la  
 police  intérieure ,-pOur  ne  s’occuper  que  du  reta-  
 bliffefbent  de  la  difcipline  militaire.  La  foibleffe  &   
 l’agitation  des  régnés précédens  avoient  jette l’état  
 dans Ta  languèur. La licence introduite dans  les armées  
 y  faifoit méconnoitre la voix  des  chefs.  Aure-  
 lien  qui  étoit  l’ouvràge  de  cette  foldatefqüe  info-  
 ïerîte,  crut i’annoblir  en  la faifant  rentrer  dans  les'  
 -bornés de fes devoirs. La Sévérité devenue  néceflài-  
 -re, fut portée à l’excès; le foldat étonrté de fes ven-  
 geanees ,  fe fournit fans paroître en murmurer,  parce  
 qu’il  étoit  convaincu, qu’il  étoit  feul  digne  de  
 marcher à fa tête.  Dès  que  l’ancienne difcipline eut  
 é t é   rétablie , Aurélïtn  fit  des  préparatifs  pour  une  
 guerre  étrangère ;  le  fénat  propofa d’immoler  une  
 hécatombe  pour  rendre le ciel propice à fes armes ;  
 les-  foldats  moins  fupèrftitieux  que  ces  magiftrats  
 pacifiques,s’écrièrent que leurempèteur étoit  affei  
 puiffant pour vaincre, fans affocier les dieux à  l’honneur  
 de fes  viôoires.  Cette impiété eft du moins un  
 témoignage glorieux de  la haute idêé  que  la milice  
 s’étoii  formée  de fes talens,  &   qui  fut  juftifiée  par  
 la  défaite des  barbares  qui depuis-long-tems  défoîoîent  
 l’oceident.Une femme, qui avoit tous  leS tâ*  
 le ns qui  forment  les grands hommes,  prit  alors  lé  
 titre  de reine  de l’orient , &  voulut enufufper  tous  
 les  privilèges;  c’étoit Zénobie  , reine  dePalmyre,  
 princéffe qui  réuniffoit  toutes  les connoiffances  qui  
 font refpeÔer  les  philofophes, &  la Valeur  circonf-  
 peele qui  fait  les héros.  Aurélien  tourna  fes  armes  
 contre cette  illuftre  ennemie.  Zénobie  vaincue  fut  
 réduite  à  s’enfermer  dans  fa  capitale, où elle  fe vit  
 bientôt,  affiégée.  Son  aine  toujours,friperieure à  fe  
 fortune , ne  s’abaiffa  point  à  implorer la  clémence  
 de fon ennemi ; elle  lui écrivit  une lettre infultante,  
 qui devoiloit la fierté d’une ame préparée à tous  les  
 revers;  cette lettre fut  l’ouvrage du célébré  Longin  
 qui paya de  fa  tête  le  fafte  de  fon  ftyle.  Zénobie,  
 après  une  défenfç  opiniâtre, fentit  l’inutilité  d’une  
 plus  longue  réfiftance  ;  elle  fortit  fecrétement  de  
 Palmyre  qui  n’étoit  plus  qu’un  affemblage  informe  
 de débris. Elle fe flattoit  de trouver un àfyle &   des  
 vengeurs  chez  les Perfes, ennemis  comme  elle des  
 Romains;  mais  elle  fut  arrêtée  dans  fa  route, &:  
 menée  au  vainqueur qui  eut  affez  dè  modération  
 pour ne pas  déshonorer fe victoire par la mort d’une  
 femme quil’avoit infulté ; mais il la réferva pour fer-  
 vir d’ornement à  fon triomphe ; il lui demanda comment  
 elle avoit  eu l'audace d’infulter un  empereur  
 1  Romain  :  je  ne  te  reconnois  empereur,  répondit 
 elle ,  que  depuis  que tu  m’as  vaincue.  Aurelien  
 fatisfait d’avoir humilié fe fierté,lui affigna des terres  
 fuffifantes pour fubfifter en perlônne  privée. 
 Tandis qu’il rendoit à l’empire  fon  antique  fplen-  
 deur,  fes principaux-officiers indignés de  fes cruautés  
 , ne  purent lui pardonner d’avoir fait mourir fon  
 propre neveu,  pour un égarement paffager.  Ils formèrent  
 une conjuration, &  ils employèrent le minif-  
 tere  d’un  efelave  qui  l’affaffina  dans  la  Thrace j  
 entre Héraclée &  Conftantinople. 
 Ce  prince  pendant  un  régné  de  cinq  ans  &   
 trois mois, éloigna les Germains  de  l’Italie  ,  qui depuis  
 un  fiecle  étoit  devenu  le  théâtre  de  leurs brigandages. 
  La  défaite des Sueves, des Marcomans-,  &   
 <des  Sarmates délivra Milan  de  fes barbares  opprel-  
 feurs.  Rome  fous  fon  régné,  frit  revêtue  de  murailles  
 , &   l’empire reprit les premières limites. Il fut  
 le premier Romain qui ceignit fon front d’un diadème.  
 Ce  Prince  craint &   admiré des  barbares,  chéri  des  
 peuples qu’il protégeoit contre  la  licence  du foldat,  
 n’eft point Compté au nombre des empereurs illuftres  
 &   bienfàilâns,  parce  que  les  années  manquèrent  
 à  fes vertus; un reghe plus, long eut étendu fa gloire  
 •&  affuré  la  félicité  des  peuples:  il  imprima  une  
 flétriffure  à  tous  les délateurs,  qui  font  les  fléaux  
 des  états &  les  ennemis  dè  la  vertu.  Les .exa&eurs  
 qui avoient  élevé  leur  fortune  fur les ruines du public  
 j rentrèrent dans leur premier  néant.  11  n’exerça  
 point  de  perfécutions contre  les  chrétiens ; &   ceux  
 qui  le rangent parmi les ennemis de l’eglife naiffante,  
 font  réfutés par Eufebe qui  dit que  le  démon  s endormit  
 depuis  Décius  j-ùfqù’à  Dioclétien.  L’armée  
 dontil avoit été la terreur oC l’idole, conferva tant de  
 refpeâ: pour fe mémoire, qu’elle ne put fe  refoudre  
 •à lui trouver lin  fucceffeur  parmi fés  chefs •,  dont  la  
 plupart  étoient les  complices de  fa mort;  leleûion  
 fut renvoyéè au  fénat,  qui  ne voulut point accepter  
 j  ce dangereux  honneur; il y   eût-un  long interrègne,  
 &   l’empire refta  fans  chef  jufqu’à  l’cleâion  de Tacite. 
   Il avoit fuGcédé à Quintellus Flavius,  proclamé  
 j  -empereur  par  le  fénat; mais  ce  Quintellus  ne  tut  
 qu’un  phantôme  qui  s’évanouit à la  première  nou-  
 ■  velle qx?Aurélitn avoit été proclamé  par l’armée, 6C  
 |  dès  qu’il  apprit qu’il  avoit  un  compétiteur  lï  dan-  
 !  gereux,  il  fe-fit ouvrir  les veines  pour  fe fouftraire  
 a  la  honte  d’être  redevable  de  la  vie  à  un  rival, ! AURELIUS 
 .  ÀURFLIUS P  RO BUS,  ( Hiß. Rom. ) empereur  
 Romain, eut le furriom de Probus, qui marquoit fon  
 in té g r ité   &   l’in n o c en c e  d e. f e s  moeurs.  Quoique fils  
 d’un pàyfan de Dalmatie, il eut toute l’élévation des  
 fen t in ien s  d’un prince né fous la pourpré ; également  
 propre aux exercices pacifiques  &   militaires, il  fut  
 àuffi grand à la tête des armées,  que dans  les détails  
 de  l’admmiftratiori.  Florianus, frere  d e   l’empereur  
 Tacite, s’étoit faifi de l’empire, comme d’un héritage ;  
 mais  à  la  première nouvelle  qu'Aurélius  avoit  été  
 proclamé empereur ,  il  fe  fit ouvrir les veines pour  
 ne pas furvivre  à  fa dégradation. Sa mort laiffa  fort  
 rival poffeffeur tranquille du  pouvoir  fuprême.  LeS  
 Gaules  envahies  &   dévaftées  par  les  barbares  ,  
 furent  délivrées  de  leurs  oppreffeurs ;  &   le  calme  
 dont  elles  jouirent, fut  le  fruit des  viftoires  d‘‘Au-  
 rélius  qui  enfuite  fe  tranfporta  dans  l’Orient,  où  
 il  diffipa  la  révolte  de "Saturninus,  qui  s’étoit  fait  
 proclamer empereur; tous les  petits tyrans qui défo-  
 loient  l’empire ,  furent  vaincus  &   punis.  Les  Sarmates  
 qui  faifoient  la  guerre,  moins  pair  un  fenti-  
 inent  de  gloire, que  par  l’avidité  du  butin,  fuient  
 taillés en  pièces  j  &   réduits  dans  l’impuiffance  de  
 troubler  leuis  voifins  ;  toute  la  terre  alloit  jouir  
 de la paix  acquife  par  fes  armes, lorfqu’une  parole  
 imprudente la replongea dans les ca lam ité s . Aurélius  
 Je  félicitant  du  bonheur  dont  fes  peuples  alloient  
 jou ir ,  eut  l’indifcrétion  de  dire que ,  puifqu’ll  n’y   
 avoit  plus  de  guerre,  il  faifoit  licencier  l’a rm é e '  
 qui furchargeoit le  cultivateur ; les  foldats  s’affem-  
 blerent  tufflultuairement,  &   le  maffacrerent  dans  
 le lieu même où il avoit  reçu la v ie , après un iegne  
 de fix  ans. ■ ( T—N. ) 
 AÜRÉLIOPOLIS, ( Géogr. )  II  y  avoit autrefois  
 deux villes  épifcopales  de  ce  nom  dans  l’Afie mineure  
 j dont une en L ydie, félon Hiéroclès, &  l’autre  
 dans, l’Afie proprement dite, félon Léon le  fage.  (-f-) 
 AUREOLUS,  (Hiß. dt üertipirt Romain. ) général  
 de  l’armée  d’Illirie  fous  Gallien,  fut  proclamé empereur  
 par fes  foldats  qui le  forcèrent de  prendre  la  
 pourpre. Gallien tombe dans le  mépris, aima mieux  
 l’avoir pour  collègue  que pour ennemi,  &   n’a y ân t   
 pu réuffir à le vaincre, il mendia fon affiftance contre  
 Pofthume qui  avoit envahi  la Gaule.  Gallien ayant  
 perdu  la  vie  dans  un  combat  contre  Claudius,  le  
 vainquent1,  fous prétexte  de pacifier  l’empire,  demanda  
 une entrevue  à Aureolus ; celui-ci plein d’une  
 confiance imprudente, fe  rendit  à   l’invitation de Ton  
 rival qui le fit affaffiner  auprès d’un pont  qui depuis  
 ce  tems  a  confervé  le  nom  de  cet  empereur.- 
 < æ |   I 
 §   AURIOLË,  c’eft  le nom d’un  roi &  non  d’un  
 royaume, comme dit le Dicl. raif. des  Sciences,  &e.  
 Voyè^ le  Voyage  de Pyrard,  &   la nouvelle édition du  
 Dictionnaire  Géographique  dt  la  Mqrtiniere.  « Pour  
 aller de Badara en la terre de Calicut, dit le premier,  
 il faut paffer  une  ri viere,  &£ il y   a un roi  entre deux  
 qui-s’ap p e lle   Ahriole,  qui  n’a aucun  port, mais qui  
 demeure  en  terré ,• étant  ami des  Portugais , &   ennemi  
 des Malabäres en  fon  coeur ; mais  il  n’en  fait  
 pas femblant,  d’autant  qu’ils  ont  affaire  enifemble ,  
 &   ne  fe  peuvent paffer  les  uns  des  autres.  Par fe  
 terre  p a ffe   un  fleuve  qui  vient s’emboucher  à  Mar-  
 caire, &  qui porte bateaux l’efpace de plusde vingt-  
 cinq  lieues ».  ( C. ) 
 A U R O N , (Géogr.')riviere de  France  en  B e r r y  ;  
 elle  a  fe fource  à  trois  lieues  oueft-nord-oueft  de  
 Bourbon-l'Archambault, &  fon embouchure à Bourges  
 dans l’Evre.  après un cours d’environ dix Heu e s  j 
 <+)  2 
 §  AURORE  Bo réa le,- (Phyfiquè. Météorologie.')  
 cette lumière me  paroît  avoir plus de  rapport avec  
 l’éleôricité qu’avec  aucune autre  efpece de phéno-  
 Jnerie ;  elle  fait  varier  fenfiblçment  la  direction  de  
 Tome  I, 
 l’aiguille aimantée,  elle éleûrife des  pointes  ifolées  
 placées  dans  des  tubes de  verre.  M.  Meffier affure  
 même avoir entendu un pétillement ou un bruit fem-  
 blablé à celui des étincelles  électriques. 
 On fait aujourd’hui qu’il y   a beaucoup  de  rapport  
 entre la matière  de  l’éleCtricité  &   celle de l’aimant ;  
 ne pourroit-on pas dire que  la matière éleétrique  fè  
 porte  vers  le  nord  à  raifon  du  mouvement  de  la  
 terre ,  &   fort  par,les pôles,  fur-tout par  les pôles  
 de l’aimant? L’aiguille aimantée décline  de  20 dégrés  
 vers  le  couchant,  &   les aurores boréales,  paroiffent  
 àuffi  tirer  du même côté ;  elles  font  prefque  continuelles  
 dans  les  régions  Septentrionales,  comme  
 l’éleCtricité  y   eft  beaucoup  plus  fenfible  ;  tout  annonce  
 ici  des  rapports  que  des  obfervàtions  plus  
 Suivies pourront nous faire mieux connoître. (M .   d e   
 L a   L a n d e .  ) 
 Table des A u r o r e s  b o r é a l e s  , depuis Vannée 3 g 4.  
 jufqu à  Tannée  i j 5 ù 
 Années. 
 Aurorés  Bo réales  
 con-  
 fidérables. 
 Aurores  Bo-  
 (  réales  mé-  
 ,  diocres.. 
 Total. 
 de 394 à 500 quelques-unes qUelques-unes incertain 
 ,  5° 2 1   -o H 1 
 :  ,  î 84   r i 0 
 58L 1 HH!  0 i 
 de  770 à 778 i quelques-unes incertain 
 808 0 x 
 H  H 3 quelques-unes incertain 
 87 r 0 1 z 
 930 1 0 
 w m M p  m 0 i z 
 9 Ï 9 ö z i 
 9 9 2 i ,  6 z 
 i 0 î 
 §98  , a  - 1 ,Z 
 1014 0  ,  - 2 2 
 1039 0  j 1 x 
 io 95 1 quelques-unes incertain 
 1   .1096  L 0  j 1 z 
 1098 0 ,  .  1 
 1099 0 1 
 * I ° Î   ■ 0 i   ■ 
 1106 0 i 
 H IJ 0 1 j 
 I 1 IÖ , 1 0  i ® z 
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 1 200' i 
 1269^ 0  1 z I 
 m   1 0 K  Z  ■ z 
 I 32 5 i  0 Z x 
 1352 1 O I 
 H 0 z I 
 1354 0 z 
 1446 0 z 
 1461 1 !•)  ° *   I 
 1499  ! 0 X z 
 M M 0 I I 
 1518 6 z I 
 13 JO 2 0 i 
 U 27   » 1  1 -   .  0 z 
 I 529 ï 6 ssanæ ■ ■ 
 U 3 4   1 0 z i 
 M 35 0 ,  z 1 
 1536 1  b   j z z 
 U 37 0 z X 
 1541 0 z ,  z 
 1543 0 z ,-i 
 Ï Ï 4 Î I z 
 1540  ;  - 0 z z 
 U 4 7 0 z z 
 1348 0 z i 
 M 49 0' z t 
 1531 0 3  1 3 in 0 3 y 3 
 0 2 2 iss« 0 i 2 
 : 6  | i .2 
 1560  - 0 §   .  3 ..-, '  .  2