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 léeeres d’été aux dames du pays. L’ecoree extérieure  I  
 la  plus épaiffe  de  ces  gaines  de-feuilles,  leur  fournit  
 des fils groffiers  pour faire  des  cables &  des cordages. 
   A Manado ils en forment des efpeces de  lacs 
 dans lefquels ils dorment.  Leur mamere de tirer ces  
 fils confifte à enlever  d’abord la  première  pellicule  
 de ces gaines; enfuite ils les fendent avec des pointes  
 de rofeaux ou des couteaux de bois de bambou ou de  
 fer  en des fils aufli  fins qu’ils  défirent.  De  ces  fils  
 ils ourdiffent des piecf s de toiles affez courtes  , dont  
 ilâ  joignent  enfuite. les  morceaux  1  mais  toujours  
 de maniéré  qu’on voit leurs  points  de  couture.  Les  
 habitans  de Ternate  &   de Gelolo: ,  qui habitent  la  
 côte  maritime ,  &  qui  font  des  efpeces de montagnards  
 &   de  fauvages  ,  plus: accoutumés à  faire  a  
 guerre  qu’à  cultiver ,  ignorent  1 art  de  faire  de  la  
 toile, &  ne font  aucun.ufage du  coffo.  Ceux d Am-  
 boine  emploient  feulement  les fils  de  fon  ecotce  
 pour  en faire  des  lignes  de  pêche ,  pu  pour  attacher  
 leurs hains  &  hameçons.  Il paroit  par  la  relation  
 de Dapper, que les  habitans d’Enngdrane ,  qui  
 eft  fur  la partie  orientale  de  l’ile  de  Madagascar  ,  
 ont cette  même  plante  dont  ils  font des toiles pour  
 s’habiller,  comme  ceux  de Mindanao.  . 
 Les civettes aiment  beaucoup  le  fruit  du coffo ,  
 &   on  s’enfert  comme  d’appât pour  les  prendre;. 
 L’axe du  régime du  coffo  pilé  ou  concaffe  légèrement  
 ,  &  macéré dans l’eau  pendant une  nuit, le  
 boit comme un  fudorifique très-puiffant dans les petites  
 véroles qui  ont  peine  à fe  développer .p a rc e   
 qu’elle fait'fortir  les boutons,  en portant au-dehors  
 fa   grande  chaleur  qui  fe concentroit  d’abord  intérieurement  
 autour du coeur.  . . . .   ,  . 
 Variétés. Cette efpece a  une  variété  dont  la  tige  
 eft toute verte ou blanchâtre  comme  celle des bana-  
 niers  cultivés  &   plus  haute  ,  mais  elle  eft  moins  
 eftimée que la  brune. 
 V in g t ièm e   e fp e c e .  Fana* 
 Les habitans de Ternate appellent du nom de fana,  
 &  ceux  d’Amboine  hda-abbal,  une autreefpece de  
 coffo qui eft défigné  dans quelques diftionnaires, par  
 le nom aiaca,  corrompu de celui d’M a l , &  qui eft  
 commun  à  Amboine,  dans  les  fbrets  de  Sagon  &   
 dans d’autres lieux incultes  , dans des vallees froides  
 au  bord des torrens,  dans des précipices creufes par 
 les tremblemens de  terre. 
 Le fana eft beaucoup  plus petit  que  le coffo.  Sa  
 tige a à  peine  feize  pieds  de  hauteur  &   un  pied  
 I  diamètre.  La panicule de fes fleurs eft  courbee à  
 fon extrémité,  elle ne porte que quatre  paquets ou  
 fichus  de  fruits  qui  font  noirs dans leur maturité  *  
 longs  de  deux pouces ôc demi,  &du relie  iembla-  
 blés à ceux du  coffo. 
 Variétés.  Cette  efpece  à ,  comme  le  coffo,  une  
 variété  à  tige verte un peu plus forte. 
 V in g t -u n iem e   e fp e c e .  Abu. 
 Les Malays  appellent des noms abu, piffang abu  
 & foldado  ou  pijfang-foldado ,   une  autre  efpece  de  
 bananier à tige  haute de  huit  à  dix pieds au plus,  a  
 fruit long de deux pouces &  demi,  de moitié moins  
 large  ovoïde, un peu comprimé ou applati, blanc-  
 jaune ou cendré,  à chair vilqueufe  fade,   &  qui ne  
 fe manee que  rôtie  ou frite. 
 V in g t -d e u x iem e   e fp e c e .  BOMBOR. 
 Le bombor  ou  piffang-bombor  des Malays,  qui  
 eft le kula-keker  ou  l’ure-rerel des habitans d Amboine  
 , différé du précédentabu , en ce que fes fruits,  
 quoique  de  même  longueur,  font  ovoïdes,  nullement  
 comprimés, marqués  de  trois  à  quatre angles  
 •.légers , femblables à. un oe uf de poule, c’eft-à-dire,  
 .de moitié plus longs que larges,  blancs-jaunâtres, a 
 B A N 
 chair  blanche,  acide-auftere  ,   &  qui  fe  màttge  y  
 non  pas  crue,  mais rôtie. 
 Vingt-troifieme  efpece.  R AD J A. 
 Le  nom  de  radja  ou  pijfang  radja  ou  bananier  
 royal, queRumphe appelle mu fa  régi a , au volume V ,  
 paoe  131 de fon Herbarium Amboinicum , a été donne  
 par les  Malays  à  l’efpece qui  eft  préférée  à  toutes  
 les  autres à Batavia  ,  pour être  préfentée en deffert  
 fur les meilleures tables ,  comm’e onfert  à Amboine  
 le medji à  fon  défaut.  Il  y   a  apparence  que  c’eft  
 le canimbala du Malabar.  C ’eft  peut-être le  figuier  
 d’Adam,pomum paradifi, de Cardan &  des Chrétiens  
 d’Eoypte &   de Syrie  qui  croient que  ce  fut  le fruit  
 qui tenta Eve.  '  ? 
 Il  différé du bombor en ce  que fa tige n a que lept  
 à huit pieds de  hauteur ; fon  fruit  n’a guere plus de  
 deux  pouces  de  longueur,  fur  une  fois  moins^de  
 largeur ; il eft liffe, ovoïde ,  moins renflé, u n i, fans  
 côtes ,fans angles ; il a l’écorce mince,  jaune-doree ,  
 très-facile  à  enlever  ,  la  chai»  tendre,  blanche',  
 luifante  comme  du  fucre,  d’un  goût  de  figue mêlé  
 avec  celui  de  la  pomme.  Il n’ eft bon que  crud. 
 V in g t -q u a tr iem e   e fp e c e .  C AN A Y A. 
 Le  canaya ou  piffang-canaya  p u ti,  ou  fuffu.  ou  
 piffang-fuffu des Malays différé  du  radja en  ce  que  
 i°.  fa tige  &   fes feuilles font  brunes ,  maisRecouvertes  
 d’une farine blanche  ,  qui  peut  s enlever alternent  
 en  les  raclant  avec  un  couteau  ;  2  .  fon  
 fruit a deux pouces de longueur &  à peine un pouce  
 d’êpaiffeur  ; 30.  il  eft anguleux ,  jaunâtre ^termine  
 par fon ftyle qui reffemble à un mamelon; 4  . fa chair  
 eft  affez  ferme &   acide  ;  50. il  ne  peut  fe manger  
 crud, mais  feulement  rôti ou  frit ; il  n’eft  pas  beau-  
 coup'eftïmé.  ; 6°.  il  fruftifie  dès  le  quatrième ou le  
 cinquième mois  qu’il a  été planté ; c’eft le  plus hâtif  
 de tous,  ainfi que  les fuivans. 
 Vingt-cinquieme  efpece.  T e n à . 
 Le tena ou tena-telile  des  habitans de Luhu ,  que  
 les  Malays  appellent pifang-canaya  kitsjil, .différé  
 des précédens.  1 I   I  ,  .   .  ,  c . 
 Sa tige s’élève à peine  à la hauteur de fax pieds. Ses  
 'feuilles n’ont guere que trois à trois pieds &  demi de  
 longueur. 
 Ses  fruits croiffent  au nombre de  200 fur chaque  
 régime :  ils  y  font  très-ferrés &  fi  bas , qu’on  peut  
 y   porter  la  bouche  &   les  manger  fans  les  cueillir.  
 Ils n’ont guere qu’un pouce &  demi de longueur, oc  
 une  fois moins  de  largeur.  Leur  écorce  eft  jaune,  
 liffe  très-mince  ,  fragile &  très-difficile  à  enlever.  
 Leur  chair  ferme,  aigrelette,  eft  meilleure  cuitq  
 dans  l’eau  que  crue , alors  elle  a le goût de la figiîe. 
 Culture.  Le tena aime  les  lieux  fauvages  &   les  
 montagnes  où  la  terre  eft  graffe  mais pierreufe &   
 &  brune.  Les habitans  d’Amboine  le  plantent communément  
 aux bords de  la mer,  afin  que  fes  tiges  
 &  fes fruits foient  plus petits  ,  &   par-là plus  hauts  
 &  de meilleur goût. Il porte fes fruits quatre ou cinq  
 mois après  avoir  été  planté  , mais il produit peu de  
 rejettons du  pied. 
 t’appellent  hlia  bey, êeUx de Baleyà buo lution,  Sc  
 les Malays jacki  oupijfangjacki,  que Rumpherend  
 par  le nom de müfd-fimiarum j  c’eft-à-dire,  bananier  
 desfînges ,  au  volume  V  de  fon Herbarium Amboinicum  
 , page 138  > où il donne une bonne figure de  ton  
 fruit, planche L X l, figure A. 
 Il fetrouve dans les forêts d’Aniboine &  à Baleyà,  
 mais il  eft affez  rare. 
 Sa tige n’a guere  que  cihq pieds  de  hauteur!  Ses  
 fruits font très-ferrés'fur le régime , ovoïdes, droits,  
 longs  d’un  pouce &  demi,  une1 fois  moins  larges  ,  
 arrondis  fans  angles  fenfibles  ,  pointus  à  leur extrémité  
 qui  eft  terminée  par  une  efpèce  de  ftyle  cy:~  
 lindrique.  lis font-jaune s  ,  à  chair  blanche  douce  ,  
 fans graines  apparentes,  &   recouverte  d’une  peau  
 très difficile  à  enlever. 
 Ufâges. Quoique fon fruit foitbon à manger çrùd,  
 on  le néglige  à caufe  de  fa  petiteffe ,  &   on  l’abandonne  
 aux  fingesv v 
 Vingt-huitième  efpece.  SCHUNDILA. 
 Le tehundila ou fchundila-can.im-bala du Malabar,  
 •tee  différé  du  jacki qu’en ce que  fon  régime  eft tout  
 couvert  de fruit,  c’eft-à-dire ,  de  fleurs  toutes  fertiles. 
 Vingt-neuvieme  efpice.  BanGALÀ. 
 Le» Malabares  regardent  encore  comme  une  efpece  
 dq bananier.  le barigala.,  qu’ils appellent aufli  
 bangala  bala , dont les fleurs font d’un bleu tirant fur  
 le  -brun. 
 Remarques. On voit par la deferiptiort de Ces vingt-  
 neuf efpeces  de  bananier,  i° .  que  toutes  ont  des  .  
 fleurs  hermaphrodites ,  dont  les  fupérieures  font  
 Hérites  dans  là  plupart ;  20.  que  les fleurs  fertiles  
 ne  different  des Hérites  qu’en  ce  que  leur fleur  eft  
 plus  courte,  &   que  leurs  étamines  font  fans  am*  
 îheres. 
 .  M.  Linné  s’eft donc  trompé ,  lorfqu’il  a  défigné  
 le  bananier  par  la  dénomination  fuivante  :  Mufa, 
 1 .  paradifiaca  ,  fpadice nutante  ,  fioribus  mafculis  
 perjiftentibus, &  le  bacovier„par celte de mufa,  z. fa-  
 pientum ^ fpadice nutante,  fioribus mafculis deciduis,  
 puifque  i ° .   ces fleursme font pas  mâles,,  mais hermaphrodites' 
  complettes ;  20.  ces fleurs hermaphro-  
 dités,  qu’il  appelle  mâles ,  relient,' pour  la  plus  
 grande  partie  ,  dans  ces  deux efpeces ,  &   dans  la  
 plupart  des autres-,  fous la forme d’un coeur,  comme  
 nous-l’avons  expliqué. 
 Il y  a-encore  deux autres erreurs dans le carà&ere  
 générique  que M. Linné  afligne au bananier,  mufa ,  
 dans fon Syfiema nature, édition de  lyCy, page 6 Gy.  
 Il lui  attribue  fix  étamines, filamenta  f e x ,  quorum  
 quoique  ptrficla  ; mais  il n’y   a  que  les  grandes  efpeces  
 ,  comme  1e  tando,  la  banane,  &c.  qui  aient  
 fix étamines ,  celles à petit fruit,  comme  la bacove ,  
 n’en ont que cinq,  &   toutes  font  complettes  avec  
 des  anthères  dans  leS  fleurs' Hérites,  quoique  M.  
 Linné dite  qu’il n’y   en a que  cinq de  telles: ' La quatrième  
 erreur  de cet auteur confifte  en  ce  qu’il  prétend  
 que  les  fleurs  fertiles  n’ont qu’une  feule  étamine  
 de  parfaite  ; pifiillum  hermapkroditi  filamento  
 unico perfeclo :  mais  toutés  ont  le  même  nombre  de  
 filets que  les fleurs Hérites ,  C’eft-à-dire ,  cinq  à fix  
 félon tes efpeces ,  mais pas  un de ces  filets n’a  d’am  
 therei'  ; 
 Tant d’erreurs  commîtes par un botanifte de la célébrité  
 de M. Linné , non-feulement  fur 1e bananier,  
 mais encore fur tant d’autres plantes étrangères,  qui  
 n’étoient  pas  plus  difficiles  à  bien  caraftérifer  ,  hé  
 font que confirmer ce  que nous  avons  dit  ailleurs ,'  
 qu’il  falloit  abfolument voir fleurir ces  plantes dans  
 leur  pays  natal  ,  ou< s’en  rapporter  entièrement  
 à  ceux  qui les y   ont  obferyées,  fi l’on ne veut  pas  
 fome  f 
 rîîqü'er 3’êtré  trompé par  les irrégularités que tübn-  
 trentcelles qui fleuriffent par des chaleurs artificielle^  
 dans nos  climats froids.  ( M. A d  a n  so n  ,  ) 
 *   §   B A N a R A  ou B a n a r e s  ,  (  Géçgr. )   ville d’Afie   
 au  Mogol,  &   B e n à r e s ,   ville  de  l’indoftan  fur  le  
 Gange  ,’  font  une  féuje  &  même  ville.  Voyez  le  
 Dictionnaire Géogr. de la Martiniere, au mot Banara..  
 Lettrés fur l'Encyclopédie. 
 BANCÀL ,  f.  m.  ( Hifl. nat.  Botanique.  )  arbre  
 d’un  .nouveau  genre  dans  la  famille  des  aparines, 
 &  du  café,  ainfi  nommé  par  les  Malays, iqui l’appellent  
 encore b&nckal  lacki  lacki. &   daunkitsjil,  ce*  
 que  Rumphe a exprimé  en latin  par le nom bancalus  
 mas &  parvifolia, feu  bancalus  major  laùfolia ,  au  
 Volume I I I , page 8 4 , de fon Herbarium  Amboinicum , 
 , où il en-  a  donné  une  très-bonne  figure ;  quoique  
 fans détail, à la  planche  LV ,  figure  1. 
 C’eri  un  arbre  haut  de  30  pieds,  à  trOnc droitj  
 élevé  de  dix  à  douze  pieds  ,  d’un  pied environ de  .  
 diamètre, couronné  par une  cime  fpheroïde  ,  très-,  
 dente ,  de  branches  ferrées  ,  vertes -,  oppofées  en  
 croix-, menues,médiocrement longues ; &  ouvertes  
 fous  une  angle  de  45  degrés. 
 ,  Ses  feuilles  font  oppofées  eh  croix *  affez  près  
 à  près,  garniffant  tes  branches d’un bout à  l’autre,  
 au .nombre de  trois  paires.  Elles  font  elliptiques y  
 pointues  aux  deux extrémités,  longues de quatre  à  
 cinq pouces , une fois moins .larges ,  entières, lifles,  
 unies ;  relevées  en-deffous  d’une  greffe  nervure;  
 longitudinale,  ramifiée  fur  tes  côtés,  en  fept  à  
 huit  paires de  côtes  oppofées  &   portées  horizontalement  
 fur  un  pédicule  cylindrique  affez  court* 
 A  l’origine  de  chaque paire  de  feuilles, on  voit fur  
 les  cotes  dés  branches deux  ftipules  triangulaires^  
 deux  fois  plus  longues  que larges, qui y  font appliquées  
 &   oppofés  comme  les  feuilles. 
 Au fommet  de  chaque branche  on voit  une fem-  
 blable  paire de  ftipules,  qui  contient  pour i’ordi-f  
 naire  une  liqueur  jaune  &   gluante.  C ’eft  d’entrè  
 ces deux  ftipules,  que  fort  un  péduncule  égal  à  la  
 longueur  de  la moitié des feuilles ,  couronné d’une  
 tête  fphérique,  de  cinq  à  fix  lignes  de  diamètre y  
 portant  une  centaine  de  fleurs  hermaphrodites  ,  à  ,  
 étamines  blanches, fé,parées les  unes des autres par  
 une  écaille.  Chaque,  fleur porte  fur  le  fommet  dë  
 l’avaire  qui  eft  turbiné :  elle  confifte  en  un  calice  
 cylindrique d’une feule  piece, marqué  fur  tes bords'  
 de  cinq  dentelures  égales,  d’une  corolle  blanche  
 d’une  feule  piece ,  en entonnoir  , à  tube  long,  par^-  
 tagé  en  cinq  divifioiis  triangulaires  égales,  &   en  
 cinq étamines  plus longues que  la  corolle.  Le  ftyle  
 qui part du centre  de  l’ovairé, égale la longueur des  
 étamines,  &   eft  divifé  à  fon  extrémité  en  deux  
 lligmates demi-cylindriques  , blanchâtres, veloutés. 
 Chaque  ovaire ,  en mûriffant,  devient, urie  baie  
 à une loge,  qui  contient  plufieurs  graines  brunes*  
 menues  comme  des  grains  de  fable.  L’affemblage  
 de  ces  ovaires,  qui  n’ont  pas,  changé.de  place,  a  
 en  total  l’apparence  d’un  fruit femblable  à  celui  dé  
 l’arboufier,  de  la grandeur d’une  groffe,  cerife  bien  
 m.ûre, c’eft-à-dire, de fept à huit lignes de  diamètre,  
 ridée.,  comme  tuberculée  ou  chagrinée  ;  blanc-  
 jaunâtre  , affez ferme, peu charnue, tenace * comme  
 yifqueufe ,• difficile  à  féparer  par  éclats,  &   d’un  
 goût amer. 
 Culture. Le bancal croît dans les  forêts des plaines  
 maritimes;  aux  îles Moluques.  Il  fleurit  en  mars,  
 &  tes fruits font mûrs en mai :  c’eft alors qu’ils  tombent  
 * &  leurs graines, quoique menues  comme  des  
 grains de fable , lèvent &  reprodüifentde nouveaux  
 arbres* 
 Qualités.  Ses  feuilles  &   tes  fruits  font  amers.  
 Ses. fleurs ont une  odeur  douce  & fiia ve .  Son  bois  
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