
 
        
         
		Galliarum patrons ;  cette croix  eft attachée par une  
 chaîne de  trois  chaînons  à  un  ruban couleur de  feu.  
 Au revers eft une vierge avec L'enfant Jéfus, émaillé en  
 bleu, fur une terraffe de Jinople ;  la légende qui l’environne  
 e f t ,  nobilis infignia voti. 
 Ce  chapitre-,  compofé  de  vingt-fix  dames,  en  
 comptant la fupérieure,  a S. Denis pour patron. On  
 y  eft admis en faifant preuves de nobleffe, par titres  
 originaux, de lix degrés paternels, la mere conftatee  
 demoifelle ; ce qui a été confirmé par lettres-patentes  
 du ro i, du mois de  janvier  1755,  qui accordent aux  
 dames  chanoineffes d'A lix  la permiflîon de porter la  
 croix attachée à un ruban rouge. PI. X X V I I , fig. 83  
 de Blafon, du Dicl. raif des Sciences,  &c.  (G. D . L.T.') 
 §  ALIZIER,  ( Botanique. )  en latin  cratcegus,  en  
 en anglois wild fervice, c’eft-à-dire forbier fauvage,  
 en allemand wildefpeyerlingbaum.  Cratcegus vient des  
 deux noms grecs zpctToç, force,  6c  ,  aiyoç,  ckevre ,  
 parce qu’apparemment les  chevres  broutent volon-  
 tiers les buiffons  d'alisier aux lieux  montagneux, &   
 que  fes feuilles font pour  elles une nourriture faine  
 6c  fortifiante. 
 Caractère générique. 
 Le  calice  eft  permanent,  il  porte  cinq  pétales  
 arrondis,  creufés  en cuilleron, 6c une vingtaine d’étamines  
 terminées par des  fommets  arrondis.  L’embryon  
 renfermé dans  le calice devient  une  baie fuc-  
 ■ culente  ou  farineufe  ,  qui  contient  ordinairement  
 deux  pépins.  Les  fleurs  font  raffemblées  en  bouquets. 
 Nous n’avons tracé ce  cafa&ere, que p£ur ne  pas  
 déroger à  l’ordre  que nous  nous  fommes  preferit ;  
 car il  eft  impolîible  d’afligner  entre  les alisiers,  les  
 neffliers, les forbiers &  les poiriers, des différences  
 affez  marquées  &  affez  invariables  pour  qu’on  ne  
 puiffe  pas les  confondre.  Ces  genres,  auxquels  on  
 pourroit joindre les coignaffiers &  peut-être les pommiers  
 ,  ne  préfentent  dans  leur  réunion qu’une  famille  
 immenfe :  la nature  femble plutôt s’être  attachée  
 à conferVer  entr’eux  un  air  de  parenté,  qu’à  
 appuyer  fur  les  traits  cara&ériftiques qui  les  différencient  
 : n’a-t-elle  pas  voulu  nous  avertir par  ces  
 reffemblances  extérieures, de celles qui fe  trouvent  
 dans les parties internes de ces arbres? Ne nous fait-  
 elle pas foupçonner que  cette famille a été agrandie  
 par  des  alliances,  6c  qu’il  en  eft  même  déjà né  de  
 nouvelles races? o u , fuppofé qu’elle couvre  encore  
 de quelques ombres ce myftere dont la connoiffance  
 feroit plus curieufe qu’utile ,  ne nous  indique-t-elle  
 pas  au  moins  le  fecours  que  nous  pourrions  tirer  
 de  la reflemblance de ces arbres,  foit pour  obtenir  
 des  variétés nouvelles en  rapprochant  leurs  fexes, 
 ' foit pour fixer &  perpétuer par  la  greffe  celles  qui  
 auront pu  naître d’un accouplement fortuit. 
 Il n’eft prefque pas une  efpece de  tous ces genres  
 qui ne  puiffe fe  greffer fur  toutes  les  autres  :  j’en ai  
 fait l’expérience ; 6c ce moyen a des ufages que l’in-  
 duftrie peut varier, dans la vue de l’utilité ou de l’agrément. 
   Tout  le  monde  fait  que  certains  poiriers  
 greffés  fur coignaffiers,  font  plus  précoces &  frufti-  
 fient davantage,  &   que  leurs  fruits font d’une qualité  
 fupérieure , tant pour l’abondance  6c le  goût de  
 leurs  fucs, que pour leur beauté 6c leur groffeur. 
 D ’autres  efpeces de  poiriers, au  contraire, s’accommodent  
 mieux de l'alisier, du forbier, du nefflier  
 &   de  l’azerolier :  ils  y   donnent  des  fruits  dix  ans  
 plutôt qu’ils ne feraient,  s’ils étoient  greffés  fur  le  
 poirier  fauvage. Veut-on  groffir  le  fruit du  nefflier  
 ou du  forbier,  on le  greffe fur poirier.  S’agit-il d’obliger  
 le forbier, dont le rapport eft fi tardif, à montrer  
 fon fruit  de  bonne  heure,  qu’on  le  greffe  fur  
 l’épine blanche.  Eft-on  preffé  de  multiplier  les  ef--  
 peces rares  d’entre  les épines 6c  azeroliers  d’ornement, 
  pour jouir plutôt de leurs fleurs, on les greffé  
 fur  l’aubepin.  Ces  fujets  font  fort  propres  auffi à  
 donner  plus  de vigueur  6c  de  hauteur  aux  amelan-  
 chiers  6c  cotonafters,  qui  ne  font  que  de  frêles  
 arb uftes. 
 Nous  avons  donc  bien  plus  d’intérêt  à  obferver  
 la reflemblance de  tous ces genres,  qu’à en marquer  
 les différences ; mais comme ils  font  en  grand nombre  
 ,  6c  qu’ils  .ont  fous  eux  quantité  d’efpeces,  il  
 faut les  féparer pour le  foulagement de la mémoire*  
 C ’eft dans cette vue que  nous nous  bornons à  tran-  
 ferire  les  feuls a lis ie r s , auxquels l’ufage  le plus général  
 a confervé ce  nom.  Nous  préviendrons pourtant  
 le lefteur  que Linnæus a réuni fous le  genre des  
 cratcegus, l’oxyacantha, Paronia, qui  eft  l’azerolier  
 de  Provence, l’épine de Virginie,  6c d’autres  efpeces  
 que nous réfervons  pour l'article M e s p i l l u  s . 
 Efpeces. 
 1.  Ali fur à  feuilles  ovales,  inégalement  dentelées 
 ,  6c velues  par-deffôus. 
 Cratcegus foliis ovatis,  incequaliter ferratis , fubtui  
 tomentojis.  Hort. Cliff. 187.  aria  Dalechamp. 
 White  beam  or white le'af-tree. 
 2.  A li fe r  à feuilles cordiformes,  feptangulaires,  
 dont les  lobes  inférieurs font  divergens. 
 • Cratcegus foliis  cordatis , feptangulis,  lobis  infimis  
 devaricatis.  Linn.  Sp.  pl.  476.  Sorbus  torminalis.  
 Mefpillus apii folio. 
 Wild  or mapple  leav'd fervice,  c’eft-à-dire forbier  
 fauvage  ou  d  feuille dérable. 
 3. A li fe r   à  feuilles  ovales  oblongues,  dentées,  
 6c vertes des deux  côtés ; alifer d’Italie. 
 Cratcegus foliis  oblungo -  ovatis, ferratis ,   utrinque  
 virentibus.  . 
 Cratcegus with  an  oblong faw'd  leaf green on  both  
 Jîdes. 
 4.  A life r  à  feuilles  oblongues  &  ovales,  crénelées  
 »argentées par-deffous. A life r  nain,  alifer  de  
 Virginié,  alifer à feuillesd’arboufier. 
 Cratcegus foliis  oblungo -  ovatis,  crenatis ,   fubtus  
 argenteis. 
 Virginean  cratcegus , with an  drbutus leaf. 
 Nous ne  trouvons  dans  le  Traité des  arbres & ar-  
 bufies de M. Duhamel, qu’une efpece qu’on ne puiffe  
 pas rapporter  à celles-ci, c’eft la fuivante. 
 5.  A life r  à feuilles arrondies, dentelées , 6c blanches  
 en deffous , ou alouche de Bourgogne. 
 Cratcegus folio fubrotundo, ferrato, fubtus  incano.  
 Injl. 
 Je  fuis porté à croire  que  cette  efpece ne différé  
 pas  de  celle  que  j’ai  reçue  fous  le  nom d’alifer de  
 Fontainebleau , &  fous  celui d’alifer à gros fruit. 
 6. A life r  à  feuilles plus rondes  que  longues,  légèrement  
 découpées,   blanchâtres  6c  laineufes  des  
 deux  côtés. 
 Cratcegus foliis fubrotundis ,  leviter diffeclis , utrinque  
 lanuginojîs.  Hort.  Col. 
 Cette efpece m’a  été  envoyée fous le  nom d’«//-  
 f e r  à fruitjaune,  6c paroît ne pas différer d’un alifer  
 que j’ai reçu fous le nom d’allier.  Le  caraétere lanugineux  
 du deffus de  la feuille, n’eft bien fenfible que  
 dans  les jeunes  feuilles. 
 7. A life r  à feuilles  de pommier, à  écorce  rude,  
 à  gros  fruit jaune,  figure  en  poire. 
 Cratcegus  mali folio ,  cortice feabro,  fructu magno  
 luteà pyriformi.  Hort. Col. 
 Cet  arbre paroît  former une  nuance  très - déliée  
 entre  les ali fers 6c  les poiriers,  tant  par  la  forme  
 extérieure du  fru it,  que  par  les  cinq  loges qui  fe  
 trouvent  à  fon  centre,  6c  qui  contiennent  chacun  
 un pépin.  Auffi quelques-uns  l’appellent - ils alifer-  
 poirier.  Plufieurs  pépinieriftes  le  cultivent  fous  le  
 nom d'açerolier à gros fruit. On le  greffe avec  fuccès 
 fur  Y alifer n°.  i ,  fur  l ’épine  &   fur  le poirier.  IÎ  
 pouffe  médiocrement fur Y alifer 6c plus vigoureu-  
 fement  fur  l’épine ;  fur  poirier  il  vient  fort  bien ,  
 végété  fobrement,  ne tardé  point  à  rapporter,  6c  
 donne un plus gros fruit,  fur - tout fi  l’on confie  fon  
 bourgeon à un poirier de beuré ou  d’épargne. 
 Ce  petit fruit  eft  très-joli,  6c  je  le  préférerais*  
 pour le goût, aux forbes, aux neffles 6c aux azeroles :  
 on en fait des confitures charmantes. Cet arbre porte  
 à la fin de mai, d’affez  gros bouquets de fleurs blam  
 ches, qui  lui affignent  une place dans  le  bofquet de  
 ce mois.  Son  feuillage n’a aucun mérite* mais i’éeîr.t  
 de fon fruit  doit  le faire  entrer dans la compofition  
 des bofquets  d’été. 
 Les  alifers  n°.  1  6c n°.  2,  ont  pour  l’agrément  
 les  mêmes  ufages que  l’efpece  précédente :  le  fruit  
 du premiér eft  d’un  rouge  éclatant,  6c celui du  fe7  
 cond,  d’un brun  dbfcur quand  il mollit :  alors  il  eft  
 affez bon à manger, &   on le vend par bouquets fur  
 les  marchés  en  Allemagne.  Le  premier  fé  trouve  
 plus  ordinairement  dans  les  bois  qui  couvrent  les  
 montagnes 6c les rochers ;  le fécond habite plus vo lontiers  
 la  plaine.  Leur bois  eft fort  dur,  félon  M .  
 Duhamel,  on  en  fait  des  alluchons,  des  fufeaux  
 dans  les  rouages  des  moulins :  il  eft  recherché par  
 les tourneurs,  6c. les menuifiers  en  font la monturë  
 de  leurs outils. 
 Lorfque le vent agite les rameaux de Y alifer n°.  1,  
 il découvre le deffous des  feuilles ,  6c l’arbré paroît  
 tout blanc. Cet effet forme  dans  les plantations d’agrément  
 une  variété  très-pittorefque  :  il vient fort  
 .bien de graines préparées &  femées félon la méthode  
 détaillée  à Y article Alaterne :  On les  feme  en novembre  
 ou décembre, &  elles lèvent ordinairement  
 à la fin d’avril. Si les  petits alifers  font bien gouvernés, 
   au bout de  fept  ans  ils  formeront  des  arbres  
 propres à  être plantés à demeure. 
 Le n°i 2  fe  multiplié de même ;  mais fa graine  ne  
 îeve  pas  auffi  aifément ni  auffi  abondamment,  &   
 les  jeunes  arbres  font  bien plus  long-tems  avant de  
 pouvoir figurer: c’eft pourquoi je  confeillerois d’enlever  
 dans lés bois de  jeunes arbres  de  trois à quatre  
 pieds  de haut* provenus de  graines  ou de furgeons,  
 6c  de  les  élever  en  pépinière  pendant  quelques  
 années. 
 Nous n’avôns pas cultivé Y alifer n°.  3 ,  àinfi nous  
 allons  traduite ce que Miller en dit. 
 «Ce t alifer croît de lui-même fur le mont Baldus  
 »  &   dans d’autres parties montagneufes  de  l’Italie :  
 »  il s’élève environ à vingt pieds de haut, fe divifant  
 »  en  plufieurs  branches  bien  fournies  de  feuilles  
 »  oblongues &  dentées,  difpOfées alternativement,  
 »  6c attachées à des pédicules très-courts : fes feuilles  
 »  ont environ trois pouces  de  long  fur un  &   demi  
 >*  de  large;  elles  font  d’un  brun  obfeur  dés  deux  
 »  côtés.  Les fleurs naiflènt au bout des branchés par  
 »  petits bouquets  compofés ordinairement de  qua-  
 »  tre  ou  cinq ;  elles  font  blanches,  &   bien  plus  
 »  petites  que celles des efpeces précédentes : il leur  
 »  fuccede des fruits de  la groffeur de ceux de l’épine  
 »  blanche  ,  qui  deviennent  d’un  brun  obfeur  en  
 »  mûriffant.  Cette  efpece  fe multiplie  comme  les  
 »  autres,  mais  elle  demande  une  terre  forte  &   
 »  profonde, autrement  elle  rte profite pas:  elle ré-  
 »  fifte  fort  bien  au  froid.  Elle  eft  à  préfent  fort  
 »  rare  en Angleterre ». 
 QLe  caraôere  exprimé dans  la  phrafe  de  l’efpece  
 n  •  4 »  paroît  convenir à un  petit  alifer  que  nous  
 cultivons fous  le  nom  d'alifer  de  Virginie;  cependant  
 nous n’ofons l’affurer,  i° . parce que la baie  de  
 no5tre  a^ifer  nain  devient  très-noire; 6c Miller  dit  
 qu elle  eft  d’un pourpre  très-foncé :  2®.  parce  qu’il  
 ne  paroît guere devoir s’élever au-deffus  de trois ou  
 quatre pieds,  6c que  Miller dit  qu’il  s’élève  à  fix : 
 30.  parce  que  fa baie  contient  nombre de  pépins ;  
 &c  que  le  caraétere  des  alifers  eft  de  n’en  avoir  
 guère plus de deux. 
 Quoi qu’il en foit, l’efpecé que nous cultivons  êft  
 un très-joli  arbufte,  qui fe  charge vers  la fin de mai  
 «gaffez  gros  bouquets  de  fleurs  blanches  ,   garnies  
 d une houpe d etamines  à fommets purpurins.  Cette  
 parure luiaffigne une place fur les devants des riiaffifs  
 des bofquets de mai : le nombre prodigieux de  baies  
 noires  6c  luifantes dont  il  eft  couvert  fur  la  fin  de  
 Juillet,   doit  le  faire  employer  dans  les  bofquets  
 d’été.  On  peut  l’enter  ou  l’écuffonner  fur  l’épine  
 blanche ; mais la greffe prend difficilement ; il pouffé  
 des  branches fi menues, qu’on peut  à  peine  y   trouver  
 dés  feions  ou  des  écuffons  convenables,  &   ii  
 faut une grande dextérité pour les manier.  Il y  a un  
 autre  inconvénient,  c’eft que le  fujet  devient  très*-'  
 gros ,  en proportion de  la  greffe qui  s’y  trouve im-^  
 plantée, ce  qui  caufe  enfin  la perte de cet  arbufte  ,  
 qui  paroît  d’ailleurs  défeâueux  par  bette  difpro-  
 pôrtion. 
 C ’eft  ce  qu’on peut  éviter  en  lè.  greffant  fur  le  
 cotonafter ou fur l’amélanchier, qui font à-peu-près  
 de la même taille que  lui ;  mais il ne  faut pas négliger  
 de  le  multiplier  par  là  femence :  c’eft  le  feu!  
 moyen  de  lui  donner  toute  la  hauteur &   toute  la  
 beauté dont la  rîàture  l’a  rendu fufceptible.  On prépare  
 fes baies  6c l’on feme  fes  graines fuivant la méthode  
 détaillée  à  Y article Alaternè.  Les.  plantules  
 qui  en  proviennent  font  d’abord  des  progrès  très-  
 lents, mais  la quatrième  année  elles  pouffent  avec  
 vigueur. 
 J’ai greffé les alifers n°.  5  &  n°.  6 fur  l’aria &   fut  
 l’épine blanche ;  les  écuffons  s’attachent  &   reprennent  
 f o r t   bien.  Je  n’ai  encore  vu  ni leurs fleurs,  ni  
 leurs fruits.  Sur  l’épine  il  faut écuffônner fort bas ;  
 mais fiir l’aria ,  qui  eft notre  n°.  1 ,   on  peut pofer  
 l’écuffon auffi haut que l’on voudra,  pourvu que  ce  
 ne foit pas fiir  unë tige  trop grêle.  (M.  le   Baron D E   
 T s c h o u d i .') 
 ALK., f.  m.  ( Hijl.  fiai.  Orniihàlog. )   oifeau aquatique  
 de  la  famille  des unes j  c’eft-à-dire,  de ceux  
 qui ont, comme  furie  où  le  guillemot, trois doigts  
 feulement,  tous antérieurs  6c  réunis  enfemble d’un  
 bout  à  l’autre  par  une  membrane  lâche.  Celui-ci  
 s’appelle  alk  en  N o rvè g e ,  qui  eft  fon  pays  natal ;  
 mais ce nom a fubi divers changemens en paffant chez  
 divers peuples 6c divers auteurs. Eufebe Niereriiberg  
 l’appelle alck,  l’Eclufe alka,  Ray  alca,  les Anglois  
 leptentrionaux auki En Suède  on  le con'noît fous les  
 noms de  tord 6c tordmiile, en Angleterre fous ceux dé  
 murre * ruck, ragônbill. Klein l’appelle plautus tohfor ,  
 M.  Linné  alca,  torda ,  rojlti fulcis  4 ,  lineâ utrinque  
 àltâ  a  rojlro  ad  oculosi  Syjlema  naturce ,  edit.  12 ÿ  
 pag. 210, n°.  1. Albin en a publié une figure paffable,  
 fous le nom à. oifeau à bec tranchant, vol. III.pag. 40 4  
 planch. X X V .  Enfin  M.  Briffon  en donne  Une  def-  
 cription &  une  figure plus exaéte  fous  la dénomination  
 fuivante :  le pingoin,  alca fuperht nigra,  infernè  
 alba j  lineâ utrinque à rojlro ad oculos candidâ; gutture  
 &  cùlli  inférions parte fupremâ fulginojîs ;  remigibus  
 minôribus  albo  in  apice marginatis;  reBric'tbus  nigrH  
 cantibus . . . . .   alca.  Ornitholog.  vol.  VI. pag.  8g ,  
 planch.  VIII.  fig.  1. 
 Ualk eft un peu moins gros que le canard domefti-  
 que ;  mefuré du bout du bec à celui de  la queue ,  il  
 a  quatorze  pouces  un  quart,  &   jufqu’au  bout  des  
 ongles  quatorze  pouces  &   demi  de  Ionguèur.  Son  
 bec  a de fon  extrémité  aux  coins de  la bouche deux  
 pouces  de  long ,  &  de  largeur à  fâ  bafe  dix  lignes.  
 Ses  ailes,  lorfqu’elles  font pliées dans leur fituation  
 naturelles,  atteignent  à  peine  au  milieu  de  la  longueur  
 de la queue  ;  mais lorfqu’elles font étendues ,   
 elles ont deux pieds de vol. La longueur de fa queue