
 
        
         
		la partie  fupérieure,  croyant  par  ce. moyen  avoir  
 parfaitement remédié  au  défaut  de  l’inégalité  de  la  
 leffive;  cependant  le mauvais  état oùfe  trouve  le  
 linge  quand ils le rendent, ne  prouve 'que  trop clairement  
 combien  la. méthode  de  le  mettre  dans  le  
 même cuvier, avec  le gros linge venant à charger la  
 leffive d’une  partie de  la mai-propreté qui  s’en détache  
 , la  communique  au  linge  fin  qui n’eft jamais  
 fi bien blanchi que  quand on  le  met dans un  cuvier à  
 part  &  en  petite  quantité.  Si  je recommande d’imbiber  
 le linge  d’eau  de  favon avant que  de le placer  
 dans le cuvier, c’eft par la raifon que cette  eau  étant  
 diftribuée par-tout dans le  linge,  difpofe  les' routes  
 à la leffive qui doit le  pénétrer ,  &  que le favon qui  
 s’y   trouve  adoucit un  peu le premier  effet  des  fels  
 âcres des cendres, &  contribue beaucoup  à détacher  
 la  craffe à mefure que  la maffe  du  linge  vient à s’échauffer  
 peu-à-peu  par une  chaleur  douce  &  pénétrante  
 , qui agit fur toutes fes parties fans les fatiguer.  
 Le  tems  que  je  propofe  d’employer  à toute  cette  
 opération, ainfi que celui de le laiffer mitonner  dans  
 fa  chaleur  avec  toute  la  leffive  renfermée  dans  le  
 cuvier,  n’eft  point trop long.  C’eft afin que les fels  
 de la leffive aient affez  de  tems  pour  pénétrer partout  
 &  faire leur effet.  Au moyen  de ce que je  pref-  
 cris de porter le linge encore chaud à  la  riviere pour  
 le  laver  dans  de  l’èau  qui  foit  tiede  ,  s’il fé  peut,  
 telle  qu’elle fe  trouve  en  été,  fur-tout fi on a laiffé  
 au foleil  le tems de  la rechauffer,  je compte que la  
 craffe s’en détache  beaucoup mieux,  &  qu’alors le  
 linge  n’a pas  befoin dè tant de torture qu’il en reçoit  
 communément des blanchiffeufes  qui  le  déchirent à  
 Coup  de battoir, ou  à forcé dé lebroffer pour réparer  
 le défaut de leurleffive. Je conviens qu’alors elles  
 y  mettent un peu de favon ; mais comme ce favon éft  
 mis  à  froid fur le linge,  &  qu’il  n’y   refte  qu’un in filant., 
   il n’a  pas  le  tems  de produire  aucun effet, &   
 cependant  le  frottement de  la broffe l’ufe  plus que  
 toute  autre  chofe.  . 
 Au  contraire,  fùivant la méthode que  j’ai  enféi-  
 gnée, &  qui fe pratique dans bien des pays, le foleil  
 &   l’eau claire  donnent  le  luftre &   un blanc  parfait  
 au linge, lorfqu’on a le foin de l’arrofer chaque  fois  
 qu’il  commencé à fécher, & dè  le retourner dé tous  
 côtés  pendant  deux  jours  au  moins  par  tiri  beau  
 tems.  On n’a point d’autre méthode aux  Indes pour  
 blanchir  le linge,  que de  l’expofer  Amplement au  
 foleil &  de  l’arrofer  continuellement  avec  dé  l’éaü  
 tiede.  Il  faut avouer  pourtant  que lé  climat  ae  ce  
 pays  éft plus  chaud  que le  nôtre, &  que le  foleil y:  
 agit avec plus de force.  Mais en Hollande, qui eft urt  
 pays moins chaud que le nôtre,onm et le linge au foleil,  
 &  on l’arrofe pjécifément de même qu’on  fait  les toiles  
 lorfqu’on les blanchit. Auparavant que de faire fu-  
 bir au linge cette opération, on l’a fait paffer, comme  
 je  le dis,  par une  leffive faite  avec toutes les  attentions  
 que j’ai marquées ci-deffus,  &   lorfque le linge  
 a acquis  ce  beau  blatte  de  neige,  on  le pàffë  pour  
 lui donner  encore  plus  d’éclat dans  une  eau légèrement  
 teinte d’indigo,  &  on le  laiffé  effuyér un peu  
 &  fécher à demi auparavant que dealer ëpaffer.  Auffi  
 le linge  y  eft-il toujours  du  plus  beau blanc &  très-  
 propre  :  au  contraire,  en  fuivant  la  méthode  préjudiciable. 
  qui  fe  pratique généralement ailleurs  par  
 toutes  les  blanchiffeufes  ,  on  n’a  jamais  de  linge  
 bien blanc,  &   d’ailleurs .il  eft bientôt  mis  en  pièces  
 &   abfolument  ufé.  J’avoue  qu’il  y  a  bien  dès1  
 maîtreffes  de  maifon  qui apportent  un  peu plus  de  
 foin pour le blanchiffage de  leur  linge ; mais  la  plupart  
 cependarit partent  des  mauvais  principes  que  
 je viens  de  blâmer,  ou elles  ne font  les  chofes que  
 bien imparfaitement, quelque  bonne volonté qu’elles  
 aient.  Ainfi je me flatte qu’elles  liront avec plaifir  
 ces obfervations, &  qu’elles voudront bien en profiter. 
   (+ )   < 
 BLANCS  , adj.  pl.  vérifiants.  (  Belles - Lettres'.  
 Poéfie.  )  Dans  la  poéfie  moderne  on  appelle"  vers  
 blancs des vers  non rimés.  Plufieurs poètes  Ahglois  
 &   Allemands  fe  font affranchis de  la-rime ;  mais  les  
 Allemands  ont  prétendu y   fuppléer  en  compofant  
 des vers métriques  à la  maniéré des Latins ;  les  An-  
 glois fe  font contentés  du  vers  rytmique  qùi  eft  le  
 même  que celui des  Italiens. 
 Le  vers peut  avoir  trois fortes d’agrémerts qui le  
 diftinguent  de la profe; une harmonie plus  fenfible ,  
 une difficulté  de  plus  qu’on  a  le mérite de vaihere ,  
 &  un moyen pour  la  mémoire de  retenir plus aifé-  
 ment  la penfée  &   les  mots dont le  vers  eft  formé.  
 Le vers  blanc peut être  auffi harmonieux que le vers  
 rimé  à  la confonance  près  dont l’habitude a fait un  
 plaifir pour l’oreille ; &  fi dans les vers blancs le poète  
 a mis  à  profit  la  liberté  qu’il  s’eft  donnée  pour  en  
 mieux affortir  les nombres &  les foris, le foible  plaifir  
 de la  rime  fera aifément compenfé.  Mais la difficulté  
 vaincue  &   la  furprife  agréable  qu’elle  nous  
 canfe,  fur-tout lorfque  la néceffité  dé  la  rime  produit  
 une penfée inattendue &  heureufement amenée,  
 une  expreffion  finguliere  &  jufte., &  dans l’une  ou  
 dans  l’autre  un  tour  ingénieux,  ce  mérite  de  l’art  
 qui  fe renouvelle à  chaque inftant dans  les  vers ri-  
 •  més, &  qui par une alternative continuelle, excite & 
 |  fatisfait  la  curiofité  de  l’efprit  &   l’impatience  de  
 l’oreille,  n’exifte  plus dans  les vers  blancs.  Ils n’ont  
 pas non plus l’avantage de donner  à la mémoire dans  
 l’uniffon dies définances des points d’appui, &  comme  
 des  fignaux  qui  l’empêchent  de  s’égarer,  &  a'ces  
 deux égards  les  vers blancs font  inférieurs  aux  vers  
 rimés. 
 Au furpluS,  ce n’eft  pas  pour  fe  donner  plus de  
 peine  qu’drt a voulu  fe  délivrer de  la  contrainte de  
 la  rime  ;  &   le  foin qu’on auroit mis à  la  chercher ,  
 on ne l’a pas  employé à rendre le vers blanc plus harmonieux. 
   Quelque  foin même qu’on  y   emploie, il  
 eft difficile que cette efpece  de  vers  ait  une harmonie  
 affez marquée,  affez chere  à  l’oreille,  affezfu-  
 périeure à  celle de là bonne profe, pour  compenfer  
 par cela feul le défagrément &  la  gêne d’une cadencé  
 uniforme  dont  l'oreillé  doit fe laffer,  lorfqu’il  n’eri  
 réfulte  pour elle  nulle  autre  efpece  de  plaifir.  La  
 liberté  de varier  au  gré de  îâ penfée ,  du  fentiment  
 &   de l’image, lès nombres,  la  coupe &  le tour périodique  
 du* difeours,  eft une  chofe  trop  précieufe  
 pour  la facrifier  au  pur  caprice  d’aligner lès mots  
 fur  des mefurës qui  n’ont pas même le foible mérite  
 d’être  égales ;  &   lorfqu’on  rt’écrit  pas  èn  profe ,  
 il  faut  donner aux vers,   en agrément ou en utilité,  
 un  avantagé  que  là  profe  n’ait  pas.  (  M .   M a r -   
 mont el .  ) 
 BLASER.,  f.  m.  {Hiß.  hat. Ichthyolog. ) nouveau  
 genrè  de  poiffon  de  la  famille deS coffres  ,  orbes ,  
 affez bien grâvé &  enluminé par Coyett à la fécondé  
 partie d e  ïo t i Recueil des poiffons d 'Amboine ,n°. 142 ,  
 fous ce  nom,  &   fous  celui  de" groote b la fer ou gros  
 foußleUr (T Amboine. 
 Il  a  le corps  enflé,  àrrondi  ,  affez  court  ,  fanà  
 écailles, mais femé d’épines, la tête petite, la bouche  
 4  grande, armée de beaucoup de  grandes dents aiguës,  
 les ÿèüx médiocrement grands, comme couverts,très-  
 alongés  &   pointus  au  lieu  d’être ronds. 
 Ses  nageoires font au nombre de fept feulement,'  
 favoir, dèux péttorales médiocres,rondes ; une anale  
 plu's  profonde  que  longue  ;  deux  dorfales  dont  
 l’antérieure  longue,  &  Une  à  la  queue  fourchue  
 jufqu’àu milieu 'en  trois branches.  De Ces nageoires  
 il  n’y   en  ä  qu’une  d’épineufe  ,  c’eft  la  dorfale  
 antériëufé. 
 SônJ 'Côî'ôs  eft  jaune,  brun,  avec  unè  grande  
 tache  de  chaque  côté  d’un  bleu-noir , marqué tout  
 autour  dé  dix 'à  douze  crenelures.  Les  nàgeoires1 
 font  vèrtèS  ,  excepté  la  dorfale  antérieure  qui  eft  
 jaune  avec  ónze  ràyons bleus.  On voit  trois lignes  
 rouges  &   une.  tache  rouge  de  chaque  côté  de  la  
 tête.  Les yeux-ont la  prunelle noire  ,  entourée d’un  
 iris  blanc [d’abord ,  enfuite  bleu  èntouré de  rouge. 
 Qualités.  Le  b la fer  eft  huileux  &   de  mauvais 
 %©#  '  L ’’  .  .  , 
 Moeurs.  Il  avale  une  grande  quantité  d’eau qufil  
 lance  avec  grande  force  contre les  autres  poiflons  
 pour  les étourdir &   les prendre.  ( M .A d  an so n . )\ 
 *  §  BLANK.A,  (Géogr.)  «petite  île  du  golfe  
 » de Mexique , près  la  Côte  de Tlafcala ».  Les  bons  
 géographes  ne connoiffent point cette  île. Lettr.fur  
 V Encyclopédie. 
 * '  §   • BLANKENHAYM  &  Bl a n k e n h e im   ,  
 (  Géogr.  )  deux  articles qui fe  fuivent dans  le  H ici.  
 raifdesfciences,  & c.  font  pourtant  la  même chofe,  
 une  petite  ville  d’Allemagne,  au  comté  de  même  
 nom.  Lettres -fur  l'Encyclopédie. 
 BLANDUSIE ,  (  Géogr.  )  nom  d’une  fontaine  
 célébré  par  la  belle  ode'qu’Horace  lui  adreffe,  /. 
 III.  od,  13.  Il  en  faut  dire  un  mot :  elle  étoit  
 fituée  dans  la  Sabine  où Horace  avoit  un  champ. 
 'Cruquîus avertit que les anciens, exemplaires portent  
 Bandujîoe  &   dans  les  éditions  d’Horace  par  
 M.  de  Cunigarn,  on  lit: 
 O  fons  Bandujîe  fplendidior  vitro.  (  C. ) 
 BLANGIES,o«Blangis, ou Blangei, (  G,éogr. )   
 village  du  Hainaut  entre  Condé,  Mons  &  Bavey :  
 c’eft  entre  ce  village  &   celui de  Malplaquet,  que  
 fe donna  le  11 Septembre  1709  la  fameufe bataille  
 entre  l’armée  de  France  &   celle  des  alliés.  ( C ) 
 §  BLASON ,  f. m. Scientia , ars heraldica,  fcience  
 pu art héraldique, qui  enfeigne  à déchiffrer les armes  
 ou  armoiries des  nobles  &   à  en  nommer  les pièces  
 &   meubles  dans  les  termes qui leur  font  propres. 
 Blafon,  f.  m. feutum gendlitium, pièces  &  meubles  
 qui entrent  dans l’écu  ,  lefquelles  repréfentent  
 les belles aérions &  la nobleffe de ceux qui ont droit  
 de  les  porter. 
 Origine. 
 Le  Blafon qu’on  nomme  auffi  Vart héraldique,  a  
 commencé  à  être  en  ufage  environ  l’an  ipoô ;  les  
 chevaliers qui  dévoient  fe  trouver  aux  tournois,  
 prirent  diverfes  marques  pour  fe  connoître  entre  
 eux ;  ils  les  portèrent  d’abord  fur  leurs  boucliers  
 &   Cottes d’armes ;  elles furent nommées pour cette  
 raifon  armes  ou  armoiries. 
 Emaux. 
 Les armes ou armoiries des chevaliers qui venoient  
 aux tournois ouqui alloient à  la guerre,étoient repré-  
 fentées  en  or  ou  eq^urgent  avec  diverfes couleurs  
 fur leurs  éçus  ,  on y  employoit d’émail  pour réfifter  
 aux  injures  du tems,  ce qui  a  fait  donner  le  nom  
 d’émaux,  aux  métâux ,  couleurs &   fourrures  qui  
 entroient  dans  ces  armoiries. 
 Il  y   a  neuf  émaux ,  dont  deux métaux,  cinq  
 couleurs  &   deux  fourrures. 
 Lesx métaux  font  le  jaune  qu’on  nomme  or.  Le  
 blanc,  argent.  •  • 
 L  f Les  couleurs  font  le  bleu ,  qu’on  nomme  a^ur;  
 le rouge, gueules ; le verd ,Jinople ;  le noir,  fable ;  
 &  le,violet, pourpre. 
 Les  fourrures  font' le  vair  &   Vhtrminè. 
 Depuis  environ  deux fiecles,  on  a  imaginé  de  
 repréferifér ces  émâux  en gravure  ,  par des points ,  
 traits  ou  hachures. 
 L’or  par  grand  nombre  de  petits  points; 
 L’argent  tout  blanc  ,  c’ eft-à-dire  ,  fans  aucune  
 hachure. 
 L’azur  par  des  lignes horizontales.  - 
 Le gueules  par  des lignes  perpendiculaires*  ! 
 Le  iinôplé  par  des  lignes  diagonales  à  droite»  
 Le  fable  par  des  lignes horizontales  &   perpendiculaires  
 croifées.  les  unes  fur  les  autres. 
 Le  pourpre  par  des  lignes  diagonales  à  gauche»  
 Le vair par l’azur, chargé de petites pièces d’argent  
 en ^forme  de  clochettes  renverfées» 
 L’hermine  par  l’argent,  chargé  de mouchetures  
 de  fable. 
 Signification  des émaux.  '  ' 
 L’or  fignifie  rkheffe, , force ,fa i , pureté, confiance»  
 L’argent, innocence  ,  blancheur,  virginité. 
 L’azur,  royauté,  majefié ,  beauté. 
 Le  gueules ,  courage ,  kardieffe , tiptrépiduê. 
 Le  finople,  efpérance,  abondance,  liberté. 
 Le  fable ,  fcience  , modefiie ,  affliction. 
 Le  pourpre  ,  dignité, puiffance,  fouverainèté. 
 Le  vair  &   l’hermine ,  grandeur, autorité,  empire»  
 A  ces  neuf émaux,,  on  en  ajoute  deux,  autres*  
 La  couleur de carnation pour  le  corps  humain Ô£  
 fes  parties,  lorfqu’ils font de  couleur de  chair. 
 La  couleur  naturelle  pour  les  animaux  &   lès  
 plantes  ,  qui  fe  trouvent  tels  que  la  nature  les  
 repréfente. 
 Pièces honorables. 
 Les  pièces  honorables  ont  été  ainfi  nommées  «,  
 parce  que  ce  font  les  premières  pièces  qui  aient  
 été  mifes  en  ufage  dans  l’art du Blafon,  &  parce  
 que  plufieurs  maifons anciennes  en portent depuis  
 l’invention  des  armoiries;  : 
 Ces  pièces.(  lorfqu’elles  ne  font'point  accompagnées  
 d’autres pièces ou meubles) occupent.deux  
 parties  de  fept  de  la  largeur  de  l’écu,  c’eft-à-dire  
 un  peu  moins  du  tiers  ,  leurs  extrémités  en  tout  
 chent  ordinairement les bords ;  elles font  au nombre  
 de  fept. 
 Le  chef. 
 La  fafee. 
 Le  pal. 
 La croix» 
 La  bande. 
 Le  chevron.' 
 Le  fautoir. 
 Les auteurs  qui ont  traité du Blafoh,  mettent au  
 rang  des  pièces  ■ honorables,  le  franc-canton,  la-  
 barre ,  la bordure , la champagne,  l’orle ,   le pairie,  
 le  trêcheur. 
 Le  franc-canton  eft  affez  rare  en  armoiries. 
 La barre  eft - une bande,  qui  au  lieu d’être  pofée  
 à  dextre  fe  trouve  à  feneftre ;  par  exemple  une  
 maifon  a  une  bande dans fes armes,. un fils naturel  
 de  la même  maifon  porte  cette  bande  en .barre ;  
 elle ne doit  plus  être au  rang des  pieçes honorables. 
 La bordure -, comme piece de l’écu,  eft rare :  c’ eft  
 le  plus  fouvent  une  brifure  des  cadets  de. puînés,  
 fi  elle étoit  piece honorable,  les  lambels,  brifures  
 des  puînés,  fe  trouveroient  au  rang  des'  pièces  
 honorables. 
 La  champagne,  l’orle ,  le  pairie  &  le  trêcheuf  
 font  fi  rares  dans  les  armoiries  qu’on  ne  peut  les  
 mettre  parmi  les  pièces honorables. 
 En  général  toutes,  les  pièces  &   meublés  qui  
 entrent  dans  les- armoiries  font  honorables  ,  mais  
 ellesne font point nommées pieçes honorables,  n’étant  
 pas  d’un  ufage  auffi  ancien  dans  le  Blafon  que  le  
 chef,  la  fafee, le  pal,  la croix,  la bande,  le chevron  
 &. le  fautoir. 
 Pojition  des pièces  honorables. 
 Le  chef occupe  la  plus haute  partie  de l’écu , il  
 repréfentè  le  cafqüe  de  l’homme  de  guerre* 
 La fafee  eft placée  au  milieu horizontalement Si  
 repréfente Técnarpe  de  l’ancien  chevalier,