
 
        
         
		à Antiochus,  la province  de Comagene,  Séleucie^  
 .&  quelques  autres  villes  de  la Méfopotamie  où il  
 régna fans  gloire,  puifque  l’hiftoire  a  dédaigné  de  
 nous  apprendre  le  refte de  fes  deftinées. 
 L’ere  des  Séleucides  dont  nous  nous  fommes  
 fervi  pour marquer  les  principaux  événemèns  du  
 régné  des  Antiochus i  commence  fous le  grand  Sé-  
 leucus j  fuccefleur d’Alexandre, l’an du monde 3692  
 -&  312  avant  l’ere  vulgaire  ;  on Fappelloit encore  
 les  ans Grecs.  Les  Juifs  l’adopterent depuis  qu’ils  
 furent  aflùjettis  à  la  domination  de's Macédoniens,  
 &  il  eft en fait mention dans le livre  des Machabées. 
 ANTIOPE,  anc. Myth.)   fille de Ni&ée,l\m  
 des rois  de  la  Béotie, devint  enceinte  avant  d’être  
 époufe ; &   fur  ce  que  fon pere lui reprochoit fà  fécondité  
 ,  elle  fe  dit  femme  de  Jupiter.  C ’étoit  une  
 grande reffource  dans les  temps idolâtres. Voulôit-  
 on  tromper  un  pere, un  mari ?  on  attribuoit auflï-  
 tôt à  la  divinité  le  fruit  de  fon  incontinence.  C ’eft  
 ainfi qu’en  avoit  ufé'  la  mere  de  Romulus,  celle  
 d’Alexandre  &   de  plufieurs  autres  grands  hommes  
 auxquels  on  auroit  pu  reprocher  le  vice  de  leur  
 naiflance. Niftée  eût pu  fuccomber  à  la  vanité  de  
 palier pour le beau-pere d’un Dieu ,  il  aima mieux“  
 venger fon  honneur blefle. Antiope redoutant fa vengeance  
 , fe réfugia à Sicioneoii Epopeus Pépoufa.  Sa  
 fuite  caufa  une  douleur  fi  vive à  fon  pere  qu’il  ne  
 put  y   furvivre :  il' fe  tua  laiflant  à  Licus  fon  frere  
 le  foin  de  lé  venger.  Licus  prit  aufli-tôt  Sicione,  
 tua Epopeus, &   fit  enfermer  Antiope dans une  pri-  
 fon  fort  étroite. Elle y   accoucha  de  deux  gémeaux  
 Amphion  &   Zétée.  Dans  la  fuite  ayant  trouvé  le  
 moyen  de  s’échapper,  elle  fe fit connôître à  fes  fils  
 qui  pour  la  venger  tuerent  Licus 1(&c  attachèrent  
 Dircée  fa  femme  aux  cornés  d’un  taureau  furieux-  
 qui la  niit en pièces.. Amphion* &  Zétée après avoir  
 régné  dansThebes,  furent  enfevelis  dans  le même  
 tombeau. LesTithôréens leur rendirent une efpece de  
 culte religieux. Ils y  portoient  des offrandes tous les  
 ans lorfque le  foleil entroit dans'le ligne  du taureau»-  
 ( J - N . ) 
 * §  ANTIPATRIDE,  (Gèogr.facr.) Le Dict. raif.  
 des Sciences, Arts & Métiers diftingue deux villes de ce  
 nom,  qui pourtant ne parodient être que la même!  '  
 Lettres fur C Encyclopédie. 
 ANTIPARALLELES {lignes^,  Géométrie.  Soient  
 deux  lignes  droites  tirées  comme  on  voudra  dans  
 le même  plan,  &   que  nous  appellerons  A   &  B ;  
 foient  deux  autres fignes. qui coupent  les  lignes  A   
 &  B ,  &  que  nous  nommerons  C  &  D  ;  fi  l’angle  
 de la ligne  C avec la ligne  A   ou la  ligne 5  efi:  égal  
 à l’angle  de la  ligne D   avec  la  ligne  B   ou  la  ligne  
 A  ,  les  lignes  C &   D  ,  font  appellées anti-paralle-  
 /es.Elles  feroient parallèles,  fi l’angle de  C  avec  A   
 ou B  étoit  égal à  l’angle  de  D   avec A   ou  B. 
 La  fecfion  d’un  cône,  faite par  un  plan  anti parallèle  
 à labafe, eft toujours une ellipfe. A'oy. C ône  
 dans  le Dict. raif.  des Sciences,  & c . (O).' 
 AN T IPH O N lE R ,o u  A n t i p h o n a i r e ^  f. m.{Mu-  
 Jique  d’Eglifc.')  liv re   qui  contient  en notes  les  an-  
 tiennés  &  autres chants dont on ufe dans l’Eglife C a tholique. 
   (S') 
 §  ANTIQUE, adj.  ( terme de B lof on. ) fe  dit  des  
 couronnes à pointes,   des vafes, édifices, vêtemèns  
 des  anciens ,   &c. 
 Les  lions &   les  léopards  couronnés  dans  les armoiries  
 , ont prefque toujours une couronne  à pointes  
 fur leur  tete ;  c!eft  pourquoi  on ne dit point  en  
 blafonnant, un lion,  ou un léopard couronné à Üantique; 
   on dit  feulement  que ces  animaux font  couronnés  
 ,  en exprimant les émaux. 
 • Il n’en eft pas de même des autres animaux;quaod  
 ils  ont  une  couronne ;  il  faut  nommer  l’efpece  de  
 Couronne,  fi  elle eft antique ou moderne. 
 Morel  de  Putanges  en  Normandie ;  d'or  au  lion  
 de Jinople couronné d'argent. 
 ■  Gartoule  de  Belfourtès  à  Caftres  en  Albigeois ;  
 d’azur au dauphin dor ,  couronné d'une  couronne antique  
 ;  on peut  dire  aufli, couronné a  l'antique. 
 De  Waffervas  en  Artois,  d'azur à.  trois  aiguières  
 antiques d]or.  ( G. D .  L.  T. ) 
 A n t i q u e s  , {arts du Dejfein.) c’eft  le nom qu’on  
 donne aux pièces  entières 6c aux  fragmens qui nous  
 reftent des ouvrages peints ou fculptés chez les peur  
 pies'anciens  où  les, arts  ont  fleuri.  On  renferme  
 dans cette  clafîe  les pierres  gravées,  les médailles  ,  
 les  ftatues ,  les  ouvrages  moulés  &  fcu lp té s le s   
 peintures,  les  bâtimens ,_ 6c  les  ruines  des  anciens  
 édifices ;  ces  ouvrages  datent ou,.de  l’origine  des  
 beaux-arts , .ou. du  tems  de  leur  fplendeur, ou  de  
 celui  de leur  décadence. Ceux qui fe  font confervés  
 des  beaux  jours  de  la Grece,  &   quelques  autres  
 qui  font  poftérieurs  à  ce  tems-là,  font  regardés  
 comme  des,, modèles pariaits ,  ou  qui du moins  approchent  
 de  bien  près  de  la  perfe&ion.  Quand  les  
 artiftes i ou les maîtres de  l’art parlent avec enthou-  
 fiafme  de  la  beautés  des, antiques,  ce n’eft  que. de  
 ce  petit  nombre  de  pièces ,  qu’ils entendent parler.  
 Car  on  ne  voit que  trop,.d'Antiques  qui atteftent la  
 décadence  des  arts  dans  les  fiecles  anciens, poflé-  
 rieurs  aux  beaux  fiecles de la Grèce. 
 .  Voici les quatre  parties  èflentiellés  dé l’art  qii’on  
 admire dans les antiques.  i°. La  beauté générale des  
 formes,20.  La perfe&ion du deflein dans les  figures  
 humaines , &   en  particulier les* belles  têtes.  30. La  
 grandeur &  la  noblefle des  airs ,  &  des  eara&eres*  
 40.  l’expreflion  fiere-Sc correéte des  pallions ,  toujours  
 fubordonnée  néanmoins  à la  beauté.  Il n’y   a  
 point  d’expreflion chez  les  anciens,  qui  foit  a fiez  
 forte pour nuire au beau.  En général ils'.s’attachoient  
 moins  à  la  nature, qu’au  beau idéal.  Ils  rejettoiedt  
 tout ce  qui  n’eut  défigné que tel  où  tel homme  en  
 particulier.  Leur grand but alloit à  faire que  chaque  
 image fut toute entière ce  qu’elle  devoit être,  mais  
 fans  aucun  mélange  d’autre carafterè.1 Jupiter étoit  
 tout majefté,; Hercule tout force.  On négligeoit ce  
 qui ne  tenoit  pas  riéceflairement à l’idée principale.  
 Tout  artifte  qui afpire  à  exceller dans  ces  quatre  
 parties de  l’art,  ne  fauroit  trop  étudier  les  belles  
 antiques ;   ce  n’eft  qu’à  force dé les  contempler  &   
 de  les copier ,  'qu’il  élevera fon  goût à  la  grandeur  
 &   à  la juftefle des  artiftes  grecs.  Aufli  les peintres  
 &   les  fculpteurs  de  l’école  romaine  l’ont- ils'emporté  
 fur  toutes  les  autres  écoles  modernes  dans  
 ces parties  là , parce  qu’ils ont eu plus d’occafion &   
 de facilité d’étudier ces grands modèles de l’ancienne  
 Grece. 
 Nous confeillons au-jeune artifte de commencer par  
 une  le&ure refléchie ,des excellens écrits de Winkel-  
 mann ; il  y   verra en  quoi confifte.la fupériorité des  
 antiques,  &   il  la  verra  dans  fon  plus  beau  jour.  
 Qu’il  pafle  enfuite  à  l’étude  même  de  ces antiques  
 autant qu’il  pourra être à portée  d’en voir,  &  qu’il  
 les obferve  lui-même  allez  long-tems pour en fentir  
 le vérjtable  prix.  Ce  qu’Horace  difoit  aux  poètes,  
 nous  le  recommandons  pareillement  aux  artiftes  : 
 . . . ; ■ .   Vos  exemplaria  graca 
 Nocturnâ verjate manu, verfate dlurnâ. 
 Les meilleures  ftatues  fe  voient  à  Rome &  à Florence. 
   On trouve dans  tous les pays de l’Europe de  
 belles çolleélions de pierres gravées, &  de médailles.  
 Les  plus  beaux  reftes  des  anciens  édifices  font 
 épars  dansja  Grece  &   dans  l’Italie:  Si  l’on  n’eft  
 ■ pas  affez heureux pour  voir  les  originaux ,  il  faut  
 du moins  les étudier  fur les copies en moule  ou  fur  
 les deffins, quoique  ceux-ci rendent pour l’ordinaire  
 tres-imparfattement ce  que l’original a  de  plus beau  
 oc  de  plus  grand.  Les  empreintes  de  Lippert  forment  
 une excellente colleélion de pierres gravées. Il  
 feroit  à  defirer, pour le progrès des  arts  , que quel-  
 qu un  en  entreprît une pareille  en  fait de  médailles  
 chômes.  On  peut  étudier  les  édifices  de  l’antiquité  
 fur  les  deflïns  de  MM.  des  Godets &  le  R o i,  &   
 les  ftatues  anciennes  dans  les  colleétions  que  Bif-  
 chop, van Dalen, Perier &  Preifler en ont données.  
 La  plus  grande  colleélion  de  pierres  gravées  eft  
 celle  que  M. Mariette  a  publiée. M.  Stofch  a décrit  
 &   fait graver  les  principales  de  ces pierres  qui  
 portent  le  nom  de  l’artifte.  Enfin  on a  dans  le  recueil  
 de M.  le  comte  de Caylus,  Sc dans les eftam-  
 pes*des  antiques d’Herculane  , les  meilleurs  fecôurs  
 pour  connoître  la peinture  des  anciens. 
 Les  ouvrages  de  l’antiquité  en général,  different  
 beaucoup entr’eu x, en excellence  &  en expreflion  
 mais  point en  goût.  On peut  ranger  les monumens  
 anciens  fous  trois claffes  capitales.  En effet  on  ob-  
 ferve  trms  divers  degrés,  de  beauté,  qui  ou  tous  
 enlemble,  ou du  moins  féparément,  fe  retrouvent  
 dans  toutes  lés  ftatues  de  l’antiquité  que  le  tems  
 nous a confervées ; les moindres  d’entPelles ont toutes  
 le  goût  du  beau ,  mais  ce  n’eft  que  dans  les  
 parties effentielles ;  celles  du  fécond  dégré ,y  joignent  
 encore  la beauté dans  les  parties  utiles,  &   
 celles du‘plus haut  dégré  enfin  réunifient la beauté  
 Jijfques dans  les parties de hors-d’oeuvre ; aufli font-  
 elles parfaitement belles. Les  plus  belles de ce  dégré  
 fuprême  font  le  Laocoon  &   le  Torfe  du  Bel-  
 vedere.  Les plus belles  du fécond degré font l'Apollon  
 &   le  Gladiateur du  jardin Borghefe ;  il y   en a  
 une infinité du troifieme genre. Voye^ Mengs, Penfées  
 furie beau & le goût en fait  de peinture , pag.  70. 80. 
 Tous les  connoifleurs  s’accordent à regarder  l’é-  
 tude  des  antiques  comme J’occupation  la  plus  in-  
 dilpenfable  pour  un artifte. C ’eft par ce moyen que  
 .Raphaël  &   Michel-Ange  ont  atteint  ce  point  de  
 grandeur  que  nous  admirons  en  eux ;  leur  exem-  
 P..e,  ren<^  fdperflu  tout  ce  qu’on  pourroit  encore  
 alléguer en faveur de  cette étude. C’eft une maxime  
 univerfellement reçue aujourd’hui, que pour acquérir  
 le  vrai goût du beau, il eft  néceffaire de consulter  
 attentivement les antiques. 
 Cette  étude cependant  ne fauroit être d’un grand  
 lecours  à  de  petits  génies.  Il ne  fuffit  pas, d’obfer-  
 ver  les contours ,  c’eft  l’efprit qu’il  eft  queftion de  
 faifîr  dans  les  belles  antiques.  Celui  qui  après  les  
 avoir long-tems contemplées n’éprouve pas  un certain  
 raviffement, ne  fent pas  la  perfeffion  invilible  
 au  travers de  la  beauté palpable,  n’a qu’à ietter fes  
 crayons ; les  antiques lui  font  inutiles. 
 Il  faut avouer néanmoins,  qu’il y  a de l’exagération  
 dans les  éloges  que les  connoiffeurs anciens &   
 modernes  ont  fait  de  l’excellence  des  antiques. On  
 lent bien  que  tout n’eft  pas exaaement vrai dans ce  
 que  Pline  rapporte  du  Paris d’Euphranor  f  Vàyer  
 rlans ce Supplément Aclégorie ) ,  &  l’on aurait tort 
 ^prendre  à la lettre, comme V eb b  le  fait,  toutes 
 rhefif Ci lpt‘° nS  “ïue .les  anciens  ont données de  ces  
 .ts -d  oeuvre.  Mais a nous  en  tenir aux ouvraees  
 qui  fe  font  confervés  jufqu’à  nous,  il  y   a  alez  
 f   l r   ?*cuer  n°tre  admiration.  Les  artiftes  &   les  
 ièSSS fau™ ent  troP  confulter  fur ce. fuie  
 de  1*,lnkelmann ;  nous y   renvoyons  
 _  ,fi  S MUS  ne  Pas  alonger  cet  article.  (Cet  
 M.  S  u  f z T l f   thiorit m  iu  Beaux-Am ie 
 ANTI-SPASMODIQUE,  adj.  ( Mat. mai. ), le 
 mot  imù-fpafmoiiqut  a  long-tems  été  fynonyme  
 d anu-epdepuque, comme  il l’eft encore  de  cipkdli-  
 ■ ■  “ f “  ; mais l’épilepfie n’étant qu’une efpece  
 hféTa llaffe’ T nïUlf" T ° U a généra! 
 diminuer les mouvemens  néceffaires,  lorfqu’ils font  
 mop  forts ou trop rapides :  cette vertu  leu?" ft c ™ ! 
 ra!“  k r a n ô l t T  ° “   h^ n0tiî u“ >  » 
 La  multiplicité  des maladies nerveufes, &  fi j’ofe  
 .   ,’ r.e ’  e Pece de mode  d’avoir les  nerfs irritables  
 &  duiicats,  ont rendu l’ufage d nanti-fparmoires  
 prefoue umverfel.  Leur  adrainiftrarion  p/rticulfere  
 conft.tue.de  nos jours: une  branche  de la méd" c i? '  
 rèm!qUe ’ lu,r,la5uelle  on  a déjà  établi plufieurs fyf-  
 d e 1   °|l‘ fmethr° des-Ql'clques médecms& beaucoup  
 W e  d  ’  fe S   exclnfivement arrogé le privL  
 ie% f ,  ‘ eïe-cer ; &  ^S-orance,  la crédulité, ia fu-  
 perftition  meme  ont  infiniment  ajouté  au  nombre 
 L X !  f  1>La 1,11e des aanr n‘-efrfpqai!f-dmSo i°iqnu Bes feroit  immmeanlfaed £fs, ie 
 f im „ !S   rapi-°rter  la  fouIe  dés  iubftances  qu’on t   
 fuppofe  avoir cette propriété. Le merveilles prétendu  
 de  quelques-unes des maladies qu’on avoir  à  
 combattre,  a  fait  aufli  rechercher  Æ v e X i x   
 dans les  remedes;,on  a preferit  des  réglés  pom“   
 maniéré de les adminiftrer ; on a indiqué le mmTre-  
 quis pour les recueillir, pour les préparer, pour 1« 
 MPa tiré de?" 1 S   l’heure  le^our, la faifon :  
 on a tire  des induâions de la couleur,  du poids  de 
 da medl.c.a?l=nt.  Il n’eft enfin aucune efpece  
 ■ H l   qn’° "   n’ait  fucceflivement  
 m n  e,n  ufage f ° us ce  point  de  vue. 
 ^  Il n eft  aucun  médecin  honnête  &   éclairé  au»  
 naitfenti  le  vuide  des  promeffes  dè  tant  de  fpéri- 
 &  " ï ï  d?ft,?„f"rge  a 5 nouve.Ues matières médicales  
 &   les  difpenfaires  de  cette immenfité d’erreurs aui  
 fa.foien.la hon.e  de  la  médecine;  maisTe  peupî" 
 éblouif i - ,COnvertl-  Lf   goto  du  merveilleux  qui  
 éblouit, ftu encore croire aux fachets pendus au col, 
 t e e s   Êr  î  ^   •}0T br.e s ’   aux  difterens  amucceelflfei   
 dd’ êetrleq  peluqpTle ,  en™ onvta lpnass  î ruoi ung’io, ndte   rangeenrc olerse   
 exorcifmes  dans  la  claflÿ  des  ?nti-fpa}ZiqueS  
 ( .p V ‘ 1   une  Dpertatwn  fur  tes ami-fpafmoiiqles  
 couronnée par 1 academie de Dijon ). ÏI eft humiliant  
 de retrouver  vers  la  fin  de  ce lie c le ,  un  exTmrf?  
 digne  de  la  barbarie  des  tems  abfurdes  qui  nous  
 ont  précédé  ;  d  eft-encoie  plus  humiliant^  dire  
 bation  a mis “ 'eaù de fou  approreurs% 
   d.  T '   ' ran{p°,rté  dans ces  'ems  d’ér- 
 vToOidleess ^leess   pnlruesn  ?é°pna?ise-rfu°rÙ t olu'Ss” l,0e1s, 3h"o“m rmépeas,n d&o itto luess  
 les  états  ,  &   oit  l’on  ne  connoiffoit d’aurië  ftieme  
 que  celle de  tromper.  .. 
 Les nnti-fpafmoiiques n’agiffent que d’une maniéré  
 ! !   n  r   •  ’,‘?n P°“rro,t même dire  que cette  action  
 eft  fi  indéterminée  dans la  plupart,  qu’on  ne  
 peut  guere  compter  fur  cette  reffource  dans  les  
 maladies btfarres contre lefque'lles on les deftine. Les  
 variétés des  tempéramens ou  des conffitutions  les  
 différences  de  climat, d’âge, de  fexe ,  de  genre de  
 v ie ,  d éducation, d’habitudes, font des nuances im-  
 e& t sPKS’   qUi  décidentde  lei,rs  bons  ou mauvais 
 Les anti-fpafînodiques  les plus  ufités  font  les  racines  
 de pivoine &  ,de  valériane  ou valérienne  fau-  
 vage ; les fleurs de tilleul, de muguet, le  camphre  
 le mufe,  la  civette,  la  liqueur  minérale  anodine