
 
        
         
		Quant à la  forme des  alluchons,  quoique ce  fait  
 une  chofe  très-effentielle  dans  l’exécution  des  machines  
 ,  on  laiffe  fouvent mal-à-propos  le  foin  de  
 cette partie aux ouvriers  q u i, ayant tous  leur  routine  
 particulière, ne  fuivent aucune  réglé là-deffus, 
 &  s’imaginent avoir bien  rempli leur objet,  pourvu  
 que l’engrenage  fe  faffe  librement,  fans obftacle  8c  
 fans contrainte. Les uns fe contentent de donner une  
 furface plane à la touche,  c’eft-à-dire -,  à la partie  de  
 Yalluchon  qui  opéré  fur le  fufeau ;  ils  la dreflent 8c  
 la   poliffent le  plus  exactement qu’il  eft poffible ; ils  
 l’arrondiffent fur le bout pour faciliter le dégagement,  
 &  laiffent au tems 8c au frottement  à  donner  peu-à-  
 peu à cette piece la configuration la plus convenable,  
 que fouvent elle n’acquiert  que lorfqu elle  eft  affoi-  
 blie 8c hors de fervice.  Il en■ efM’autres  q #  donnent  
 aux alluchons la forme de  cône  tronqué , ils s’imaginent  
 diminuer  ainfi  le  frottement par  te  moindre  
 contact des parties  engrenantes ; mais 1e méchanicien  
 géomètre porte fes  vues plus loin, il veut des réglés  
 &   en  établit pour  configurer  ces'  pièces,  de  façon  
 que  l’égalité des  leviers foit toujours  confiante,  que  
 l’effort de  la  puiffance  foit toujours  1e même  8c  le  
 mouvement de  la  machine  conftamment  uniforme.  
 M. de la Hire eft le premier  qui  ait fait des  recherches  
 utiles fur cet  objet; il  a déterminé  que  la courbure  
 la plus parfaite que l’on puiffe donner aux dents  
 d’une roue  eft celte  d’une  épicycloïde. Voyez  à  ce  
 fujet le traité qu’il a donné  de  ces fortes de courbes  
 &  de leur  application  à  la  méchanique.  M.  Camus  
 a perfectionné cette découverte  8c lui a donné beaucoup  
 plus  d’étendue,  dans tes Mêrn.  de  I Acad,  des  
 Scienc.  année  173 3  ,  8c  dans  fon  Cours dt Mathem.  
 M. le R oy a répandu un nouveau jour fur cette  matière, 
   &   on  ne  peut  voir  qu’avec  fatisfaction  la  
 théorie fimple &  lumineufe qu’il établit fur cet objet  
 intéreffant d’un art, dans.lequel fur  les traces de fon  
 illuftre pere,  il fe rend aufli célébré qu’utile.^ 
 La  pratique des arts  s’enrichit  de  ces  précieufes  
 découvertes. Un méchanicien éclairé fait  les mettre  
 à profit, lorfqu’il a à déterminer la forme la plus convenable  
 des alluchons, il dirige lui-meme  la main de  
 l’ouvrier dans  l’exécution. Après avoir tracé fur une  
 furface  exactement  plane  l’épure  du  hériffon,  ou  
 tout Amplement  1e  cercle  dont  la circonférence  eft  
 deftinée à recevoir- ces alluchons, il fait rouler fur  le  
 Convexe de cette même circonférence, un autre  cercle  
 qui a pour rayon  celui de  la  lanterne  pris de fon  
 centre à celui de fes fufeaux ; ce cerçle muni au point  
 de  contaCt d’un ftyle ou d’un traçoir, décrit une  epi-  
 cycloïde  qui  d’ailleurs  peut  fe  tracer  au  compas.  
 C ’eft la  portion  de  cette  courbe  prife  de  fon point  
 d’origine, qui  donneroit la  courbure des  alluchons,  
 fuppofé  que  tes  fufeaux  fuffent  infiniment  délies ;  
 mais la  théorie  qui veut  éclairer &   guider la pratique  
 , n’ en refte pas à cette fuppofition qui la rendroit  
 inutili :  il faut que  les fufeaux  foient d’une folidité,  
 d’une groffeür refpeftive à leurs  efforts ; il faut donc  
 réformer  cette  épicycloïde,  8c  pour  cet  effet,  le  
 rayon des fufeaux étant déterminé  , on  décrit  d’une  
 ouverture de compas.égale à ce  rayon,  1e plus qu’il  
 eft poffible, de petits arcs qui tous ayant leur centre  
 dans- la  ligne  même  de  l’épicycloïde,  vont  s’entrecouper  
 du  côté  de  fa concavité:  on réunit tous  ces  
 points d’interfe&ion, d’oii  il réfulte une  courbe  qui  
 eft  une  autre  épicycloïde  parallèle  femblable  à  la  
 première,  &  dont la courbure  prife  du  principe  de  
 fa  génération fournit 1e modèle fur lequel  Yalluchon  
 doit être conftruit. Il  eft démontré que c’eft la forme  
 la plus  avantageufe qu’on puiffe  lui donner, vu que  
 par ce  moyen  la ligne  perpendiculaire  aux  parties  
 quife  touchent  dans  l’engrenage, paffe toujours par  
 le même ’point où  fe  terminent  les  rayons primitifs  
 du hériffon 8c de la lanterne dans la ligne des centres ; 
 d’où il fuit que la. longueur des  leviers effeflifs étant  
 toujours la  même,  les alluchons 8c  tes  fufeaux  font  
 toujours les  uns à  l’égard  des  autres  dans desfitua-  
 ticjns  également  favorables,  ce  qui  donne  à  la machine  
 la propriété d’être mue  uniformément par une  
 puiffance  conftamment égale. 
 Quant  à  la forme  des alluchons  des  rouets,  elle  
 doit  être  différente,  vu  la  différence  des  lanternes  
 qui au lieu d’être  cylindriques  comme  pour  tes  hé-  
 riffons,  doivent  être  coniques  pour  engrener  avec  
 tes  rouets. La courbure des alluchons d’,un rouet fera  
 donc déterminée par le  roulement  de  la  zone  conique  
 de  la  lanterne  q ui, .en  fe  développant  dans  fa  
 marche  fur  le  plan  circulaire,  où  doivent être placés  
 les  alluchons 9  engendre  8c  décrit  une  cycloïde  
 ou plutôt  une lame  cycloïdale,  qui  a  pour bafe  ce  
 plan même 8c  pour  générateurs les  différens cercles  
 qui  compofent la zone.  Cette  courbe  trouvée  der   
 mande  la  même  réforme  que  la  précédente  ,  eu  
 égard-à l’épaiffeur  des  fufeaux  néceffaires  à  la  mar  
 chine.  La  portion  naiffante  de  cette  bande  cycloïdale  
 réformée,  indiquera la forme requife des allu-  
 chons  d’un rouet.  M.  Camus  appelle  cette  courbe  
 épicycloïde J'phérique. Voyez fur cet article  fon Cours  
 de Mathématiques , Tome  page 3 o i , jufqu’à  la fin. 
 La longueur  des  alluchons 6c  leur intervalle dans  
 tes  hériffons,  comme  dans les  rouets,  doit  être déterminée, 
   eu égard  au nombre,  à  la  groffeür  &   à  
 l’écartement  des  fufeaux  de  la  lanterne ,   de  façon  
 que  l’engrenage  8c  1e  dégagement  fe  faffent librement  
 8c  qu’il n’arrive  ni  arrêt,  ni  arc-boutement.  
 L'alluchon  doit  engrener  de  façon  qu’il  opéré  fur  
 tes  fufeaux  le  plus  près  qu’il  eft  poffible  de  fa  racine, 
  fans  cependant que  tes  fufeaux puiffent  jamais  
 toucher en aucun point la circonférence  de la courbe  
 quifert de bafe aux alluchons. Comme il n’y  a qu’une  
 face  de  Yalluchon  qui  opéré  fur  le  fufeau,  il  n’eft  
 pas néceffaire  que  la  face  qui  lui  eft  oppofée  foit;  
 également configurée,' vu  qu’elle  ne travaille  pas 8c  
 qu’il convient d’ailleurs  de  îaiffer  de-  cette part  à  la  
 racine de Yalluchon un collet 8c un épaulement pour  
 en affurer la  folidité ;  cependant, il  eft à propos que  
 cette partie foit telle qu’elle, ne préfente auciin obftacle  
 , s’il arrivoit qu’en montant, où réparant, ou démontant  
 la machine,  on fut obligé de faire  tourner  
 les roues à contre-fens.  -  - 
 On  donne  aux  queues  des alluchonsla  forme  de  
 pyramide quadrangulaire.tronquée.  Elles  traverfent  
 toute l’épaiffeur de  la courbe  de  charpente  où  elles  
 font emmortoifées. On  a foin de  les  clavetter par le  
 bout,  afin  qu’elles  foient  inébranlables  dans  leur  
 place.  On d i t , en terme de  l’art,  rech mffer un rouet  
 &  un hériffon, lorfqu’on  tes  garnit de  nouveaux alluchons. 
   ( P . F.') 
 §  ALLUMÉ,  ÉE  ,  adj.  ( terme de  BLifon. )  fe dit  
 d’un  flambeau  qui  femble  brfiler ; des  oifeaux dont  
 tes yeux font d’un émail  different ; des ours &  autres  
 quadrupèdes,  qui  pareillement  ont  tes  yeux  d’un  
 autre .émail  que leurs  corps  : ôn exçepte  le  cheval,  
 dont  l’oeil  d’un  autre  émail  que  fon  corps, eft  dit  
 animé. 
 Lafare de la  Salle,  de  la Cofte ,- de  la T ou r ,  ert  
 Languedoc ; d’azur à  trois flambeaux ' d or,  ranges en  
 trois  pals  ,  allumés  de  gueules :  devife  lux  noflris,  
 hoflibus ignis ; des mêmes flambleaux dont nous éclairons  
 nos  amis,  nous brillons nos  ennemis. 
 Baynaguet  de  Saint  Pardoux,  de  P„'nantie^* ,  en  
 la même  province , originaire  d’Auvergne ; d argent  
 à la canette de fable ,  becquée &  allumée de  gueules ,  
 efforante  & flottante fur des  ondes de flnople ;  au chef  
 coufu d'or ,  chargé de trois lof anges du troifieme émail- 
 Romecourt,  co-feigne.ur  de  Villiers-les-Hautz ,  
 en  Bourgogne ; d'or à l'ours  paffant de fable,  allume  
 £  argent,  (G , D* L ,T .) 
 ALLUSION,  f.  f.  (Belles-Lettres.)  Application  
 perfonnelle d’un trait de  louange ou de  blâme. 
 Diogene  reprochoit  à  Platon  de  n’avoir  jamais  
 offenfé  perfonne.  Grâce  aux  alluflons,  il  eft  peu  
 d’écrivains célébrés de nos jours  qui aient le  mem'e  
 reproche  à  craindre. 
 Rien  de  plus odieux  fans doute que la fatyre perfonnelle  
 ;  8c quoiqu’on puiffe imaginer un degré de  
 dépravation des  moeurs publiques,.  où  le  vice  impuni  
 ,  toléré,  allant  par-tout  la  tête haute  ,  feroit  
 louhaiter  qu’il  s’élevât un homme  pour l’infulter en  
 face &  le flétrir ;  ce  vengeur  ne  laifferoit pas d’être  
 encôre  un  perfonnage dëteftablè. 
 Que  chacun dans  la  fociété  fe  faffe  raifon  par 1e  
 mépris,  &  par un mépris éclatant,  du vice  infolent  
 qui  le  bleffe ;  rien  de  plus  noble  &   de  plus  jufte.  
 Mais le métier d’exécuteur,  quoique très-utile ,  eft  
 infâme ; & ‘s’il fe trouvoit un homme doué d’un génie'  
 ardent,  d’une  éloquence  impétueufe  ,  du  don  de  
 peindre avec vigueur,  8c  que  cet homme  eut  commis  
 un  crime  digne  de  la rigueur des loix ;  c’eft lui  
 qu’il  faudroit  condamner  à  la  fatyre  perfonnelle.  
 Voye^ S a t y r e  , Suppl. 
 Mais  autant  la  fatyre  .perfonnelle  eft  odieufe  ,  
 autant  la  fatyre  générale  des  mauvaifes moeurs  eft  
 honnête. Celle-ci différé de l’autre à pëu-pr.ès comme  
 1e miroir différé du portrait ;  dans 1e miroir malheur  
 à celui qui  fe reconnoît,  la  honte  n’en  eft  qu’à  lui  
 feul. 
 La  fatyre,  me  dira-t-on,  porte  avec  elle  une  
 reffemblanee  :  il  eft  vrai ;  mais  cette  reffemblance  
 eft celle du v ice,  à laquelle il dépend de vous qu’on  
 ne  vous  reconnoiffe pas. 
 C ’eft-là cependant cette efpece de fatyre innocente  
 8c jufte, qu’on trouve 1e moyen de rendre criminelle  
 par la méthode des alluflons. 
 On fait tout 1e chagrin qu’elles ont fait à Moliere.  
 Heureufement le vertueux Montaufier fut flatté  que  
 l’on crût qu’il reffembloit au Mifantrope ;  heureufement  
 il  ne  dépendit  pas  de  quelques  puiffans  per-  
 fonnages de faire brûler * comme ils l’auroient voulu,  
 le Tartuffe avec fon auteur. 
 C ’eft  une  façon  de  nuire  aufli  baffe  qu’elle  eft  
 commune ,  que  d’appliquer  ainfi  des  traits  qui par  
 eux-mêmes  n’ont  rien  de perfonnel",  pour  faire  un  
 crime  à  l’écrivain de  l’intention  qu’on  lui  fuppofe.  
 L ’envie  8c  la  malignité y   trouvent  d’autant mieux  
 leur compte,  que c’eft un fer à deux tranchans. 
 C ’eft  par  allufion  que, dans la tragédie d’OEdipe,  
 on voulut rendre repréhenfibles ces vers : 
 Nos prêtres ne font pas ce qu'un vain peuple penfe. 
 Notre  crédulité fait  toute  leur fcience. 
 Un jo u r ,  au fpeûacle ,  un  de  ces miférables  qui  
 . font  payés  pour  nuire, faifant  remarquer  un  vers  
 qui attaquoit fortement  je ne fais  quel  vice ;  s’écria  
 que Y allufion étoit punijfable.  Trés-puniffable ,  lui dit  
 quelqu’un qui  l’avoit  entendu  ;  mais c'efl vous qui la  
 faites. 
 L’allufion eft fur-tout dangereufe, lorfqu’elle rend  
 perfonnelle aux fouverains ou  aux hommes en place  
 une peinture générale des foibleffes &  des erreurs où  
 peuvent tomber leurs pareils. Malheur au gouverne-  
 m.ent  fous  lequel  il  ne feroit permis ni de  blâmer le  
 vice ni  de  louer la vertu. 
 (Rien  de  plus  effrayant alors,  &   de  plus  nuifible  
 en  effet pour  les lettres ,  que  cette manie  des  allu-  
 fions. De peur d’y  donner lieu ,  on n’ofe caraétérifèr  
 avec force  ni  le vice ni la  vertu ;  on fe répand dans  
 .le  vague ,  on gliffe  légèrement fur tout ce qui peut  
 reflembler ;  on  ne  peint  plus  fon  fiecle  ,  on  craint  
 meme fouvent  de  peindre à  grands  traits  la  nature,  
 ü n  n oie  dire  ni  bien ni mal que de loin,  à.perte  de  j 
 vue J  &   alors  on  mérite  le  reproché  que  Phocion  
 '  faifoit à  l’orateur Léofthene ; que f e s  propos reflèm-  
 bloient  aux  cyprès,  qui fo n t ,  difoit-il,  beaux  &  
 droits,mais  qui  ne  portent  aucun fruit. 
 il  feroit  digne des hommes  en place  de  répondrè  
 aux  vils  délateurs  qui  leur  dénoncent  les  traits  dé  
 blâme  qui peuvent les regarder , ce qu’un  roi  philo^  
 fophe  (  Archelaiis,  roi  de  Macédoine  ),,  fur  qiti  
 quelqu’un de fa fenêtre avoit Iaiffer tomber de l’eau  
 -répondit à fes courtifans ■, qui l’excitoient à l’en punir ï  
 ce nefi pas fur moi qu'il a jetté de l'eau ,  mais fur celui  
 qui  pàffoLt.  Cela  feul  feroit  noble  &   jufte ;  &   ce  
 feroit alors- que l’homme de lettres, avec la franchife  
 8c la fécurite de l’innocence, pourroit blâmer le vice  
 8c louer la  v ertu ,  fans  que  perfonne  prît  la  fatyre  
 pour  un’ affront,  ni l’éloge  pour une  infulte.  V oy \   
 Sa t y r e  ,  Supplém. ( M. M â r m o n t e l . ) 
 §  ALMANZA ,  ( Géogr. )  petite  ville  d’Efpagne  
 dans  la.nouvelle  Caftille,  ,  fur  les-  frontieres  dit  
 royaume  de  Valence, :à- vingt  lieues  fud-eft  de  la  
 villë  de  Valence.  C ’eft-là  qu’en  1707  les  François  
 &   les  Efpagnols ,  commandés  par  le  maréchal  de  
 Berwick,  Anglois  de  nation,  remportèrent  une  
 grande  victoire-.fu r .les  Angiois  &   les. Portugais ,  
 commandés  par  1e  comté  de  Gallo^vay.  Il  y   a  une  
 i'nfcription pour monument de cette victoire.  (C. A l)  
 ALMA S ,  (  Géogr. )   petite ville de la Tranfilvanie,  
 avec  un  diftrift,  dépendant  du  comté  de  Claufen-  
 bourg,  auxHOngroiSi Ce diftri&eft enfre,BurgIos 8c  
 Claufenbourg ;  il., ne  contient  que  des-montagnes,  
 dans  lefquelle.s  on  trouve  un grand  nombre  de;  cavernes  
 &  de fouterrains. Il y  a un bourg dans 1e bannat  
 de TemefWa'r,  &  une riviere,  fur laquelle  eft fituée  
 la  fortereffe  de  Sigeth,  qui  portent le même  nom.  
 :(C-  4 .) 
 ALMAZAN,  ( Géogr.') jolie petite ville d’Efpagne  
 dans la vieille Caftille, au pied des montagnes frontières  
 de la province  d’Aragon :  elle a titré de  mar-  
 quifat. On y  va voir avec beaucoup de dévotion une  
 relique  quon  regarde  comme la tête d,e  S. Etiennè,  
 martyr ,&  qu’ on prétend n’être autre  chofe "que  celte  
 d un  pendu,  que  dès pèlerins  François,  qui alloieiit  
 en Galice ,  apportèrent  exprès  dans , Ce., lieu  pour  
 ramaffer  quelque  argent,  afin  de  continuer  leur  
 route. Long.  i5 , go. lat. 4/, 30.  (C. A .) 
 §  AL M EIDE,  ( Géogr. )  ville de Portugal dans- la  
 province  de  Beyra ,  fur  la  riviere  Çoa  ,_près  des  
 frontières du royaume. Elle a  des  fortifications  à  la  
 moderne,  une  églife  paroiffiale,  un  couvent,  une  
 maifqn  de  charité,  un hôpital &   deux  mille  habi-  
 . tans.  Cette  ville  fait partie de  l’apanagé. des  infans  
 de Portugal.  Long.  //,  22.  lat.  40,  5.  , 
 Vofgien ne s’eft trompé que de deux degrés vingt-  
 . deux minutes  de  longitude &   autant  de  latitude iùr  
 la pofition de cette v ille ,  8c il la met dans la province  
 de  Tra  los Montes,  tandis:qu’elle  eft  dans  celte  de  
 Beyra.  (C . A . ) 
 ALMELO,  (Géogr.)  ville, des  Provinces-unies,  
 dans i’Overiffel, au bailliage de Twente.  Elle eft fur  
 la  riviere  de  Vecht,  entre  Delden  8c  Ottmerfum:  
 les  Comtes .de,Rechtren  la  poffedent  à  titre  de  féi-  
 gneiirie. Lesmaifons en font affezjôlies 8c bien bâties;  
 il  y   a  fur-tout  un beau château.  Son  commerce  de  
 toiles  en  fait  une  ville  confidérable.  Long.-2.4,  <$*.  
 lac. 5x ,  26.  ( C. A . ) 
 ALMENARA, ( Géogr.) petite ville maritime d’Efpagne  
 dans le royaume .de  Valence, .  au  nord de  la  
 ville de  Valence,  &  au fud-eft  dè  Segorbe  :  elle eft  
 près de la riviere  Polancia.  On lui donne  le titre dé  
 comté. Long.  17,  30. lat.,3^ >.4S.  (  C. A. ) 
 §   ALMERIEj  (Géogr.)  ville maritime  d’Efpagnê  
 au  royaume  de  Grenade  ,  fur la  riviere d’Almora»  
 avec un bon port fur,la Méditerranée. Elle eft au nord»  
 oueft de  la pointe du  cap  de  Gates ,  anciennement