
 
        
         
		méningés:  il  voudrait fouteqir la communication de  
 la dure-mere fur  toute la  longueur  des nerfs. Après  
 quelques  expériences  ,  &   beaucoup  de  ratfonne-  
 mens  contre  l’infenfibilité  des tendons &  des  membranes  
 ,  on voit que  M.  le  Cat  a  trouvé  lui-même  
 ces  parties  infenfibles. Les mémoires  fur  la.couleur  
 noire  des negres,  &   fur  la  caufe  de  l’évacuation  
 ■ périodiques ,'font entièrement fondés fur des hypo-  
 thefes.  ,  , 
 David Corneille de Courcelles  a donne deux ouvrages  
 fur les mufcles ;  dans  le  premier ,  il  donne  
 les  figures  des mufcles  du  pied  ;  dans le  fécond,  
 les mufcles du vifage  font deflines avec beaucoup de  
 propreté  :  &   quoiqu’Albinus  ait  travaille  dans un  
 goût plus anatomique,  les planches de notre auteur  
 ne  font  point  à méprifer. 
 Jean-Nathanaël Lieberkuhn, médecin  de Berlin,  
 l’un  des  anatomiftes  qui  a  r é u lïï  le  mieux dans  les  
 in]eÉtions ; tout ce qu’il a écrit eft bon, mais fur-tout  
 fon mémoire fur la  ftrudure  des  floccons qui com-  
 pofent la tunique interne des inteftins :  de très-belles  
 planches  repréfentent  le  réfeau vafculaire,  les petites  
 glandes,  &  la bulle chyleufe,  par  laquelle M.  
 Lieberkuhn  croit que  cette  liqueur  nourricière  eft  
 reforbée.  M.  Lieberkuhn a découvert dans un  mémoire, 
   fon  fecret  pour mouler  en  argent les vaif-  
 feaux  des  vifceres  ;  &  dans  un  autre  ,  une  petite  
 planche  fort commode pour mettre  des  petits  animaux  
 fous le  microfcope.  Il a laiffe  un  affortiment  
 précieux  de  préparations anatomiques. 
 J ofeph-Etienne Bertier, prêtre de l’oratoire, mérite  
 d’être mis au nombre  des  anatomiftes,  par  les  
 expériences  qu’il a faites fur  les  animaux en vie ;  il  
 a  nié le  mouvement périftaltique;  il a cherché dans  
 l’air &   dans  la chaleur la  caufe  principale  du mouvement  
 du  fang.  Il  eft  affligeant  que M. Bertier  ait  
 trouvé l’erreur fur le chemin qui mene à la vérité. 
 Henri Baker  a fait des  expériences fur le poly pe :  
 il a écrit des obfervations microfcopiques, dont une  
 partie  regarde la  circulation  du  fang  ,  &   d autres  
 lujets phyfiologiques.  •  ’  .  - 
 j.  C. Wilde  a  donné  des  obfervations  anatomiques  
 dans  les  mémoires  de  Pétersbourg. 
 Clifton  Wintringham  ,  premier  médecin  du  roi  
 d’Angleterre,  a  fait  un  nombre  confidérable  d’expériences  
 fur les mefures &  les forces de  différentes  
 arteres &   veines du  corps animal,  &  il  en  a déduit  
 des  conféquences  très-importantes  pour  la phyfio-  
 logie.  Les veines  généralement  refiftent mieux a la  
 dilatation que les arteres  ;  & le s petites arteres font  
 plus fortes que  les troncs.  Les arteres du baflin font  
 plus  foibles  que  les  arteres voifines,  &   les veines  
 y   font  plus  fortes ,  &c. 
 Benjamin  Hoadley,  médecin,  belefprit,  auteur  
 d’une  piece  de théâtre  eftimée, a donne,  fur la ref-  
 piration,  un mémoire dans lequel il defend une hy-  
 pothefe erronée, mais qui renferme des expériences  
 curieufes.  ■  >■  ' 
 Pierre  Demours  a  donné  plufieurs  mémoires  
 fur  l’oe il,  fur les  fibres de  l’iris,  fur  une membrane  
 nouvelle de l’humeur aqueufe;  il a donné âufli  deux  
 mémoires  fur  l’accouplement  des  falamandres  &   
 des  crapauds. 
 La  thefe  de  Frédéric  Liebegotf  Pitfchel,  fur  la  
 glaire  articulaire,  eft bonne ,  &  contient des obfer-  
 vàtions  intéreffantes  fur les  glandes de  Havers. 
 Jofeph Exupere Bertin,  de l’académie,  médecin  
 du prince de Walachie,  établi depuis  à  Rennes,  a  
 donné plufieurs  ouvrages  d'anatomie  &   de  phylio-  
 logie  :  fon  oftéologie  eft  très-bonne  &   très-com-  
 plette,  il  s’eft  oppofé  à la nouvelle  théorie  de  M.  
 Ferrein,  fur la formation de la voix.  Dans différens  
 mémoires,  il a décrit  les cornets fphénoïdiens  :  les  
 fibres  de  l’eftoçiac  du  cheval,   très - femblablçs à 
 celles dé l’eftomac de l’homme;  les  fibres de  celui-  
 ci ;  les-vaiffeaux  que  la  veine ombilicale  donne  au  
 foie ;  les  conduits  lacrymaux  de  différentes  bêtes.  
 Il  a  traité  encore  de  la  circulation  des  efprits  animaux, 
   &   de  la circulation particulière du foie.  • 
 Jacques  Parfons,  médecin  de  Londres,  a  écrit  
 fur  les  voies  urinaires  ,  fur la  génération,  fur ies  
 hermaphrodites,  fur le mouvement mufculaire, fur  
 la  phyfionomie  produite  par l’aftion fréquente des  
 mufcles  qui  fervent  de  cara&ere  à  certaines  paf-  
 fions ; il y  a de lui plufieurs mémoires dans les Tran-  
 faûions Philofophiques,  qui  roulent  généralement  
 fur Yanatomie comparée. 
 Antoine Petit,  le fils  ,  de l’académie  ,  anatomifte  
 &  médecin :  fon édition de 1’Anatomie de-Palfyn eft  
 en  grande  partie  un  ouvrage  nouveau &   original.  
 Il a donné des mémoires fur la maniéré  de rappeller  
 les  noyés  à la vie ,  les  ligamens  de  l’utérüs ,  &c.  
 Il  eft  entré  avec M.  Bouvart dans une  controtferfe  
 anatomique  qui  dure  encore.  M.  Petit  eft pour  la  
 latitude dans le terme  de l’accouchement ; il a donné  
 à  cette  occafion une  théorie  nouvelle  de  la  caufe  
 de  l’accouchement,  entièrement  neuve. 
 Philippe  Conrad  Fabricius,  profeffeur  à Helmf-  
 tadt,  homme philofophique  entièrement  livré  aux  
 études  :  il  a  donné  un  abrégé  fur  l’adminiftration  
 anatomique,  &   plufieurs  bonnes  thefes  fur  l’Anatomie. 
 J.  Daniel Schlifting,  médecin  à  Amfterdam  ,  a  
 donné une defeription  des  organes  de la génération ,  
 mais fur-tout un mémoire fur le mouvement du cer*  
 veau  qui dépend de  la refpiration,  qui a donné lieit  
 aux recherches  de  M.  de  Haller &  de M. Camure: 
 ' on a de lui plufieurs mémoires anatomiques &  phy-,  
 fiologiques. 
 ,  François-David  Hériffant  ,  de l’académie;  fes  
 mémoires  fur la formation des o s ,  des dents &  des  
 coquilles,  font intéreffans ;  il a  trouvé  que  le  canevas  
 original  &   cellulaire  (  vafculaire  en même  
 t ems)  des o s ,  fubfifte même dans  leur état  de parfaite  
 dureté,  &   qu’on peut le mettre  à découvert,'  
 en diflblvant la terre dont il eft recouvert. Il a donné  
 encore Vanatomie de l’eftomac  du  coucou ,   &   l’or-,  
 gane  de  la voix de l ’âne , du cheval  &  du  mulet. 
 Théophile  de  Bordeu,  célébré médecin,  a  écrit  
 fur  les  glandes,  fur le tiffu cellulaire , fur le pouls:  
 il croit  que  les glandes rendent leur humeur  ,  non  
 parce  qu’elles  font comprimées  ,  mais  par un effet  
 de  leur  l’irritation.  Il a admis une forcé contra&ive  
 puiffante dans le  tiffu cellulaire, &  aflïgné à  chaque  
 vifeere  un  pouls  cara&ériftique. 
 Cafimir Chriftophe Schmiedel, médecin  du  corps  
 du Margrave d’Anfpach,  a écrit fur l’origine du nerf  
 intercoftâl  ( qu’il  dérive  en  partie  d’une  cellulofité  
 fortie  des  membranes  de  la  carotide)  fur  ce  nerf  
 'dans  la  poitrine &  dans le bas-ventre ;  fur quelques  
 anaftomofes  des  arteres ;  fur les  vaiffeaux lympha-,  
 tiques  du  foie. 
 Frédéric Guillaume Henfing, profeffeur à Gieffen,’  
 mort  dans  un  âge peu  avancé,  a  donné  des  thefes  
 utiles  fur  le  péritoine,  l’épiploon,  le  colon  &  les  
 apophyfes. 
 Pierre Tabarrani, de Bologne, a donné des obfervations  
 anatomiques  nombreufes  &   intéreffantes ,  
 fur  les  finus  du  cerveau;  fur  les  parties  génitales  
 de  la  femme ;  fur les  corps  jaunes.  Il en  a  donné  
 d’autres dans  les mémoires de l’académie de  Sienne,  
 fur  les  enveloppes  du  tefticule,. ;  fur  la  valvule  
 d’Euftachio ;  fur un hermaphrodite. 
 Les deux mémoires de M. Jean Linings, imprimés  
 dans  les Tranfaftions  Philofophiques  ,  contiennent  
 des  tables  très - exaétes  fur  la  tranfpiration  infen-  
 fible  dreffés fur les expériences que l’auteur a faites  
 dans  la Caroline  méridional^. 
 Charles Bonnet, de Geneve, philofophè, a donné  
 dâns  fon Infeclologie,  des  expériences  très - intéref-  
 fantës  fur  la  fécondité  des  pucerons  ,  fans  aucun  
 mélange du mâle ;  fur la réparation des parties dans  
 différentes  efpeees  de  vers.  Ses  Confidérallons fu r   
 les-corps  organifés ,  &.fa  P alingénefie-,  contiennent  
 un fyftême fur la génération,  fur les  polypes  & fur  
 la  réparation  des  parties  perdues,  dont il explique  
 les. phénomènes  par  des  germes pré formés,  &   qui  
 fe'  développent.  L’Effai  analytique fu r   les  facultés  
 de l'âme,  eft  une  théorie mécanique  fur la  formation  
 des  idées,  leur  affociation,  la  v o lo n té , &c.  Il  
 a donné des m émoires académiques fur la refpiration  
 des  chenilles  ,  fur  le  toe n ia ,  fur  quelques  parties  
 nouvellement découvertes dans les  infeftes. 
 Turbervillè Nëedham,  ex-jéfuite ,  a  donné  plu-  
 fieurs  ouvrages'  fur  l e s ‘organes  fpermatiques  du  
 calmar ;  fur  les  petits.animaux qui naiflènt  dans  les  
 infufions , & fur la chaîne  qui lie  le  fyftême  animal  
 au  végétal.  Il  admet  un  paffage  imperceptible  de  
 l’un  de  ces  fyftêmes  à  l’au tre ,  &  fe  perfuade  que  
 la matière  végétante  exaltée peut  devenir animale,  
 &   redevenir  végétale  p a r  la p erte  d’une  partie  de  
 fes  forces. 
 Guillaume  Hunter  a  peu  é c rit,  quoiqu’un  des  
 meilleurs  anatomiftes  du  fiecle.  Une  controverfe  
 l’a  porté à donner un mémoire fur la^marche du  tef-  
 ticule  dans  le  foetus :  il a ajouté  à la découverte de  
 M.  de Haller, que la cellulofité, par laquelle le tefti-  
 cule  defeend po u r fe  rendre au lc ro tum ,  eft fermée  
 p a r  un étranglement  qui  fùrvient  à  la  defeente  du  
 tefticulë.  M.  Haller  ôte  aux veines rouges la fonction  
 de"repomper les humeurs fines ;  il affigne cëtte  
 fonfiion  uniquement  aux  vaiffeaux  lymphatiques.  
 Il foutient, d’après fes propres recherches,: la nature  
 infenfible des tendons, des ligamens,  & c .  M. Hunter  
 prépare  depuis long-temps  un  grand & magnifique-  
 ouvrage fur le/foetus  &  le  placenta.  La  membrane  
 qui  couvre le placenta  ,  & que nous appelions cho-  
 rion,  eft félon lui une membrane furnuméraire  produite  
 par  la  tunique  intérieure  de  l’utérus :  il-  eft  à  
 fouhaiter que cet ouvrage foit  publié. 
 George-Louis le Clerc de Buffon,  de l’académie,:'  
 il  a  donné dans  fes mémoires  plufieurs differtations  
 phyfiologiques  fur les couleurs accidentelles ;  fur le  
 ftrabifme ;  fur les corps jaunës.  Dans-la grande hif-  
 toire  n ature lle,  dont  treize  tomes  roulent  fur  les  
 quadrupèdes,  le  fécond  eft  deftiné  au myftere  de  
 la  génération.  M. de Buffon  re connoît,  &  dans  la  
 liqueur fécondante  du mâle,  &   dans  la  liqueur  du  
 corps  jaune ,  des  particules  organiques  v iv a n te s,  
 détachées  de toutes  les  parties  de  l’animal,  fur lef-  
 quelles  elles  fe  font  moulées  par  un  fecret  de  la  
 nature.  Ces  particules  s’uniffent  en  commençant  
 p a r  celles  qui  dérivent  des  parties'génitales  :  de  
 leu r  union  réfulte  un  nouvel  animal.  On  trouve  
 aiifli dans  ce  tome  une  oftéogénie;  un  traité fur  la  
 n u tritio n ,  l’àccroiffement,  la  durée  de la vie  ,  les  
 tables  mortuaires.,  &c.  Dans  le  IIIe  tom e ,  M.  de  
 Buffon  traite des fens,  & fur-tout de la v ue  ,  de la  
 couleur des negres, &c.  Ce que M. de Buffon donne  
 fur  les  a n im au x | appartient à leur partie phyfique.  
 Dans  le  XIIe  tome  il  établit que  plufieurs  efpeees  
 d’animaux ont difparu entièrement ;  que l’Amérique  
 méridionale  n’a que des  animaux à e lle ,  & différens  
 de  ceux  de  l’ancien continent.  Dans  lef XIII tom e ,  
 M .  de Buffon  reprend fes moules  intérieurs,  & les  
 deux  puiffances  formatrices J  l’élafticité  &  l’attraction 
 .M 
 .  d’Aubenton  ,  de  l’académie,  s’eft  affocié  à  
 M.  de  Buffon  pour  fon  Hiftoire  de  la  nature :  les  
 différions  des  quadrupèdes font  de  lui  ;  elles font  
 accompagnées^  des  fquelettes  &  des  mefures  des  
 parties principales, fur lefquelles l’attention de l’au-  
 Tornel, 
 teuf s’eft fixée ,  comme  les vifceres,  le diaphragme,'  
 les dents. Il y  a beaucoup de bon dans  ces anatomies,  
 &   on  y  trouve  plufieurs  animaux  dont  l’anatomie  
 nous manquoit encore.  La  defeription du cabinet du  
 roi eft  entièrement de M. d’Aubenton;  on y  trouve  
 des monftres ,  des  maladies  ,  de  l’anatomie  artificielle. 
   On a  de lui  des mémoires'fur  l’hypomanès,  
 les  os du  manmoulh,  le  différent  emplacement  du  
 grand  trou  occipital  dans l’homme  &   dans  les  animaux. 
 François  Lamure,  de  Montpellier  :  on  a de  lui  
 trois mémoires anatomiques  ou phyfiologiques.  Le  
 premier fur  les changemens  qûe la  refpiration produit  
 dans  le  mouvement  du  fang  du  cerveau.  Les  
 expériences  font,les  mêmes  en  général  que  celles  
 de M.  de Haller ,  mais  moins détaillées ;  la théorie  
 en eft un peu différente.  M. Lamure donne  à  fes expériences  
 une date  plus ancienne;  mais celles de M.  
 de Haller ont paru les premières, &  font plus  nombreufes. 
  M. Lamure a donné, &  même réimprimé là-  
 deffus unmémoire polémique que fes amispourroient  
 fotihaiter  qu’il eût fupprimé. Il a donné un autre mémoire  
 fiîr  le mouvement du  fang &   le pouls  ,  dans  
 lequel  il  rejette  la  dilatation  de  l’artere ;  un troi-  
 fieme fur la coëne  du fang: .dans une thefe il a donné  
 une  hypothefe  fur  la  fecrétion  animale. 
 Jofeph  Marie  de  la  Sônè,  de  l’académie  ,  premier  
 médecin de  la  reine :  on a de. lui quelques mémoires  
 phyfiologiques  fur  les capfules  rénales;  fur  
 la  ftrufture  des os ;  furTa formation des  dents; fur  
 la  ftrufture  de  la  rate  &  fur celle des arteres.  . 
 Abraham„Trembley, de Geneve ,  a découvert les  
 polypes d’eàu douce,  après quelques indications  légères  
 qu’en  avoit  donné Leuwenhoeck &   un anonyme  
 Anglois.  II.a fait fur ces animaux un  nombre  
 confidérable  d’expériences  très-fines  &   très-lumi-  
 neu.fes.  Le monde apprit par lé fuccès  de  fes  expériences', 
   qti’il  y   a  des  animaux  qui  ,  comme  les  
 plantes, pouffent  des bourgeons dont fe  forment de  
 nouveaux  animaux  ;  qu’on  peut  même,  par  des  
 incifions, forcer ces animaux de fe multiplier, &  que  
 l’art  en  fait  faire  les hydres  les plus  compliquées.  
 M. Trembley a donné plufieurs autres mémoires fur  
 différentes efpeees de polypes,  dont  plufieurs fe di-  
 vifent &  fe partagent  en deux animaux, &  dont d’autres  
 efpeees  ont  un  tronc  commun  avec  plufieurs  
 têtes,  gouvernées  par  des  volontés  différentes  Ôc  
 oppofées. 
 Jacques Gautier  a  imprimé,  à  la  maniéré  de  le  
 Blond, un nombre confidérable de planches anatomiques  
 ,  inégalement bonnes, dont il y  en a cependant  
 où  les  veines &  les  nerfs font reprefentés avec  plus  
 d’abondance que  chez  les autres  auteurs. U étoit ar-  
 tifte,  &  la  bonté  du  de Ain  dépendoit du^ chirurgien  
 qui difféquoit pour  lui.  11  ne  faut  cependant pas  fe  
 livrer aux fingulieres idées de Gautier fur la préformation  
 du  foetus dans le mâle. 
 J. S. Eifenman, profêffeur de Strasbourg, a donné  
 une  diffeftiôn  d’une matrice  double,  avec de  très-  
 belles planches. 
 Richard Broklesby a confirmé par des expériences  
 l ’infenfibilité  du périofte &  des tendons.  ; 
 J. Jofeph  Sue,  chirurgien,  a  orné  la  tradudion  
 de  l’oftéologie  de  Monro,  de  très-belles  planches  
 deflinées  par  une  dame.  Il a  donné  un  anthropoto-  
 mie  &  un abrégé  d’Anatomie:  on  a  de  lui  de bons  
 mémoires  fur les  fibres  müfculeufes. de  la matrice ,  
 fur les mefures  du foetus de différens  âges , &c. 
 Pierre  'Camper,  profeffeur  de  Groningue,  a  
 donné  plufieurs  ouvrages intéreffans.  Il  y   a  deux  
 tomes  de  deflins anatomiques du  bras &   du baflin,  
 qui  font  de  fa main.  Il rejette l’irritabilité  des  arteres  
 , &  attribue à la  piquûre  des  nerfs les accidens  
 qui  furviennent  à  la  faignée,  &   que  l’on  met  fur  
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