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» m’arrêtera peut-être en chemin. Maxi entre Fixité*
» rêt de mes jours 6c celui de l’état, je ne dois point
b balancer ». ( M. d e Sa c y .')
Frédéric I , ( Hiß, de Suède. ) roi de Suede»
Après la mort de Charles X II , la princeffe Ulrique
Eléonore , fa foeur, fut plaçée lur le trône ; elle
avoit époufé Frédéric , prince héréditaire de Heffe-
Caffel. Réfolue de l’affocier à fa couronne , elle
affembla les états l’an 1 7 10 , moins pour les con*
fulter fur le choix d’un ro i, que pour leur ordonner
d’élire fon époux : elle fut obéie ; Frédéric fut couronné
; la Suede n’eut pas lieu de s’en repentir. Frédéric
étoit un prince généreux par penchant & par
^principe ; ami de la vérité, ayant le courage de la
' dire, & celui de l’entendre, guerrier habile 6c ennemi
de la guerre , il avoit eu part à la gloire de Charles
XII ; mais il en avoit gémi ; il aëcôrdoit aux
arts cette attention éclairée qui les dirige , 6c cette
proteôion bienfaifante qui les encourage ; laborieux
» aélif, fon efprit ne quittoit les grands objets du
gouvernement que pouf fe repofer fur les détails.
Avare du fang des hommes, il préféroit la gloire
de diftèr de bonnes loix à celle de gagner des batailles.
La paix conclue avec l’Angleterre, la Pruffe,
la Pologne, 6c le Danemarck » fut fon premier
ouvrage. Mais Pierre-le-Grand n’avoit point encore
oublié tous les maux que Charles X ll lui avoit
faits ; Pultava ne l’avoit point affez vengé, 6c tandis
qu’il envoyoit des ambaffadeuts à Neuftadt
pour entamer la négociation, fes généraux dévaf-
toient les frontières de la Suede. La conclusion du
traité coûta cher aux Suédois : il fallut céder au
czar la Livonie , l’Ingermanie , Wibourg & fon
territoire » la Carélie prefqu’entiere, les ifles d’Oëfel,
de Dragoë , de Maeu. Le czar qui aimoit mieux vui-
der fes tréfors que de céder fes provinces, ne ref-
titua qu’une partie du duché de Finlande, & promit
de payer au roi de Suede deux millions d’écus. Ce
traité fut conclu en 1721 , & dès 1721 les traces de
la guerre furentprefque entièrement effacées parles
foins de Frédéric. Le commerce reprit fa vigueur
première » la licence du foldat ne troubla plus l’exercice
du pouvoir législatif, 6c l’état recouvra fon
antique fplendeur. Le czar demandoit lé titre de ma-
jeflé impériale ; le duc de Holftein Gottorp, celui
d’alteSTe royale, Frédéric qui favoit que les titres
n’ajoutent 6c n’ôtent rien à la puiffance ou au mérite
des hommes, engagea les états à leur accorder cet
honneur. Frédéric cherchoit lui-même à rendre la
Suede redoutable par des moyens plus fürs, il faifoit
fortifier les villes frontières, établiffoit dans les
troupes une nouvelle difeipline, veilloit à l’exploitation
des mines ; il s’unilfoit à la France 6c à l’Angleterre
pour la défenfe commune, & ratifioit le
traité concluà Hanover l’an 1727. La RuSIiearmoit
depuis quelques années , la Pologne murmuroit, de
légères étincelles auroient allumé un grand incendie
, Si le fage Frédéric n’eût, par des négociations
adroites, étouffé ces troubles dans leur naiSTance.
Charles fon pere , prince de HeSfe-CaSTel , étoit
mort : le roi prit poffeflion de fes états ; & forma
un confeil de régence, dont fon frere Guillaume fut
le chef. Mais afin de veiller par lui-même au bonheur
de fes premiers fujets , Frédéric appella près de
lui quelques minières Heffois. En même tems il
favorifoit l’établiSfement d’une compagnie pour le
commerce des Indes ; Se pour encourager cette
entreprife , il augmentoit fa marine , 6c faifoit de
nouvelles levées. Il fut tranquille fpeûateur des troubles
de la Pologne , oü quelques partis rappelloient
le roi Stanifias, & renouvella l’alliance de la Suede
avec la Ruffie, dont les mouvemens lui donnoient
de l’ombrage , & fembloient tendre à une rupture.
jÇependant un nouveau palais , orné avec goût,
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mais fans farte, s’élevoit à Stockholm , 6c les plus
habiles artirtes accouroient du fond de l’Italie pour
l’embellir.
Frédéric ertimoit les François, lorfque le marquis
d’Antin qui avoit palfé quelques jours avec fon
efeadredans le port de Stockholm, alloit mettre à la
voile , le roi lui fit préfent de fon épée. « J’efpere ,
» dit-il , que vous vous en fervirez pour nous Si
» nous foiiimes attaqués, comme nous pour Louis
» X V , Si on lui füicite quelque guerre ». Frédéric
conclut en 1740 un traité d’alliance avec la. Porte ,
fans doute pour intimider la cour de RuSîie qui
paroiffoit chercher à réveiller les anciens différends1.
Ce prince aimoit mieux contenir les Ruffes par une
fage politique , que par la force de fes armes. Mais
la nation plus impétueufe que lu i, résolut la guerre
dans une affemblée des états, tenue le 22 Décembre
1740.
Le roi fut donc forcé d’applaudir lui-même au cri
général du peuple ; il voulut malgré le poids des
années prendre le. commandement de fes troupes :
mais on s’oppofa à cette réfolution. Le comte de
Lewenhaupt partit à la tête d’une armée , 6c le pacifique
Frédéric dépêcha auSîi-tôt le comte de Nolken
pour entamer une négociation qui ne réuSIit pas.
Cependant Frédéric , occupé du bonheur de fon peuple
, & de la fplendeur de l’état, faifoit creufer deS
canaux , applanir des montagnes, élever des manufactures.
La guerre fut malheureufe , & les généraux
Lewenhaupt 6c Budenbroek payèrent de leur
tête les fautes dont la fortune étoit peut-être refJ
ponfable. Enfin la paix fut conclue en 1743 ; il fallut
l’acheter encore par des ceflions confidérables , &z la
cour de Rurtie ne fit que de foibles reftitutîOns.
Cependant la fuccefiion à la couronne fembloit
devoir allumer dans l’intérieur de la Suede des troubles
plus funeftes que ceux qu’elle avoit éprouvés
fur fes frontières. Après bien des débats on élut
Adolphe Frédéric I I , duc de Holrtein-Eutin , évêque
de Lubec , 6c adminiftrateur du duché de Holrtein-
Gottorp. C ’étoit une fage précaution de défigner
l’héritier du trône du vivant de Frédéric I. Celui-ci
accéda à la ligue de Francfort, l’an 1744; mais de
peur de déplaire aux états , il ne fit cette démarche
qu’en qualité de landgrave de Heffe ; l’alliance des
cours de Stockholm 6c de Ruffie fut refferrée par un
nouveau traité ; on fe promit des fecours mutuels
fi l’une des deux puiffances étoit attaquée. Un pareil
traité fut conclu avec la Pruffe , 6c les cours de
Londres , de Pétersbourg , 6c les Provinces-Unies
fe hâtèrent d’oppofer une ligue défenfive à cette
alliance. Cependant le roi faifoit défricher des dé-
ferts jufqu’alors incultes, attiroit dans fes états des
Juifs commerçans, 6c faifoit commencer un canal
depuis Stockholm jufqu’à Gottenbourg. Ainfi les
vaiffeaux Suédois n’étoient plus obligés de s’engager
dans le Zund, dont le péage fut fi long-tems un
lujet de guerre entre les deux couronnes de Danemarck
6c de Suede. Frédéric mourut l’an 175 1 , fans
poftérité. Dans un fiecle.de barbarie ce prince pacifique
auroit joui penttent fa vie d’une foible renommée
qui feroit morte avec lui ; mais dans un tems
où la philofophiea fait fentir aux hommes que le feül
héros véritable eft celui qui les rend heureux, le
fage 6c bon Frédéric obtiendra un place parmi les
plus grands princes» ( M. d e SACY. )
FREDELINGHEN 0# Fridlingen , ( Géogr. )
Hifi. ) fortereffe d’Allemagne , près de Huningue,
à trois quarts de lieue de Balle , où le marquis de
Villars défit l’armée impériale, commandée par le
prince de Bade, le i^Oûobre 1702. Cette viftoire
due en partie à l’intelligence de M. de Magnac, valut
à M. de Villars le bâton de maréchal de France|Tau va
l’Alface, ouvrit un partage pour joindre le duc de
Bavière,
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B a v i e r è - , 6t f a c i l i t a la p r i f e d u f o r t d e K e l î . L é s
e n n e m i s a v o i e n t c i n q u a n t e - q u a t r e e f e a d r o n s c o n t r e
t r e n t e - t r o i s » Préf. de la Hénr. (C.)
F R E D P U Y ou F r a i s p u i t s , ( Hiß.nat. ) N o u s
t r a n f^ r i r ö h s i c i la b e l l e ' d e f e r i p t i o n q u e P e l i f f ô n a
f a i t e d e c e t t e m e r v e i l l e . ; « C e p r o d i g e c o n n u f o u s le
» n o m d e pais puits, '6c q u ’o n n e p e u t a p p ë l l e r p r o - .
» p r em e n t - in i fo n t a i n e y n i r i v i e r e , n i é t a n g , n i !
» g a u f r e d ’ é a t i î , m i ' t o r r ë n t , ' m a is t o u t c e l a e 'n fe tn -
» b i ë ; c a r c ’e f t u n e p e t i t e m o n t a g n e , q u i , é g a l a n t
» l e s p l u s 'h a u t s c l o c h e r s d e s e n v i r o n s , & n e l a i f -
» f a n t f o r t i r d ’o r d in a i r e q u ’ u n e f o n t a i n e m é d i o c r e :
» p a r l e s * c ô t é s d u r o c J v ô m i t 6c é l a n c e q u e l q u e f o i s I
>> à f o n ' f o m m e t a u t a n t d ’ é à i i q u e l e V é f u v e d e f lam -
» m e s , p a r u n e o u v e r t u r e l a r g e d e v i n g t t ô i f e s .
» L ’ a n ia s o ù g o u f r é ' d ’ e a u 'f à n s f o n d , q u i p a r o i f f o i t
» d o rm i r a u p a r a v a n t a u b a s d e c e p u i t s , s ’ é l e v a n t
» e n f u r e u r n o n - f e u l é m e n t ju f q u ’a u h a u t , m a is f i x
» t ô i f e s " a u - d e f f u s e n ] f o r m e d e g e r b e s , o u p l u t ô t
» d e m o n t a g n e s . d ’ e a u , q u i é p o u v a n t e p r e n i i é r e -
» m e n t , 6c .p u is n o i e 6c r a v a g e l e s c a m p a g n e s v o i -
» fin e s ; , ju f q u ’ à c e q u e t r o u v a n t u n c a n a l f o r t u i t
s» e n t r e d e u x m o n t a g n e s , i l c o u l e d é f o rm a i s c o m m e
» u n e p a i f i b l e r i v i e r e , 6c f e d é c h a r g e d a n s c e l l e d e
» la" P o m l l e u f e a u p r è s d e V e f o u l » .
C e p u i t s s ’ é t a n t d é b o r d é f o r t à - p r o p o s l o r s d u f i e g e
d e V e f o u l , p air l e b a r o n d é P ö ln i t z o u P o l v i l e r , e n
* 557 > l e f o r ç a à f e r e t i r e r , &c f a u v a l a v i l l e . G o l l u t
Mém. des Bourg, p. ga. -
L e p u i t s ’ d e B r a i n e , f u r l e c h e m in d e B e f a n ç o n à
O m a n s , à î*és m êm e s e f f e t s ; a p p a r em m e n t q u e l e
c a n a l o r d in a i r e d e s g r a n d s r é f e r v o i r s d ’ e a u q u i f o r m
e n t l e s p u i t s , f è t r o u v e t r o p é t r o i t p o u r q u e
t o u t e l ’ e a u q u i s ’ y ' e f t à m a f f é e p e n d a n t le s p lu i e s ,
p t i i f f e y p à f f e r : c e t t e e a u s * é l e v e & f e d é g o r g e
im p é t u e u f e m e n t p a r u n a u t r e p a r t a g e : a in f i o n v o i t ,
p r è s d e la f o u r c e d e l ’ A in , f o r t i r a p r è s l e s g r a n d e s ;
p l u i e s , d ’u n a n t r e p r o f o n d , u n e q u a n t i t é p r o d i g i e u f e
d ’ e a u q u i e n t r e d a n s l e l i t d e l a r i v i e r e , 6c q u i t a r i t
a p r è s q u e l q u e s j o u r s d e b e a u t em s . P e l i f f o n . Voy»
de Franche-Comté. D u n o d . Hiß. du comté de Bourgogne,
tome IL p. 4<3 /,.- ( C. )
F R E I E N H A G E N , f Géogr. ) v i l l e d ’ A l l e m a g n e
d a n s l e c e r c l e d u h a u t R h in , 6c d a n s l a p r i n c ip a u t é
d e . W à l d è c k ; e l l e e f t p e t i t e , m a is f o r t a n c i e n n e ,
a y a n t j o u i lo n g - t em s d e p r é r o g a t i v e s q u e lu i a v o i t
c o n c é d é e s C h a r l e m a g n e lu i -m ê m e . (D .G .)
_ F R E I E N S T E I N , ( Géogr. ) n o m d ’u n e p e t i t e v i l l e
d ’ A l le m a g n e , d a n s l e B r a n d e b o u r g , 6c d ’ u n c h â t e a u
î r è s - f o r t p a r f o n a f ï ï e t t e , - f i t u é d a n s l e c o m t é d ’ E r -
b a c h e n F r a n c o n i e . ( D. G. )
F R E I E N W A L D , ( Géogr. ) p e t i t e v i l l e d’ A l l e -
m a g n e , d a n s l a P o m é r a n i e P r u f f i e n n e y a u p a y s d e s
C a f f u b e s . E l l e e f t l e l i e g e d ’u n e p r é v ô t é lu t h é r i e n n e ,
6c e l l e a p p a r t i e n t à t i t r e d e f e i g n e u r i e à l a f a m i l l e
d e W ë d e l , t r è s - r i c h e d a n s l e p a y s . (D. G. J
F R E I E N W A L D E , (Géogr. ) p e t i t e v i l l e d ’A l l e m
a g n e , d a n s l e c e r c l e d e h a u t e S a x e , 6c d a n s l a
m o y e n n e M a r c h e d e B r a n d e b o u r g , a u b o r d d e
r O d e r , q u e l ’o n y p a f f e f u r u n b a c , & o ù l ’o n
p a i e p é a g e . E l l e n ’a r i e n e n f o i d e r e m a r q u a b l e ,
m a i s l ’ a lu n f o u i l l é 6c t r a v a i l l é d a n s f o n v o i f i n a g e , 6c
l e s e x c e l l e n t e s e a u x m in é r a l e s q u e l ’o n y v a p r e n d r e
l a r e n d e n t t r è s - c é l e b r e d a n s la c o n t r é e . C e s e a u x
d é c o u v e r t e s f o u s l e g r a n d é l e & e u r l ’a n 1 6 8 4 , 6c
e f f a y e e s , f o u s F r é d é r i c I , p a r K u n c k e l & H o f f m
a n , c h y m i f t e & m é d e c i n d u p r e m i e r o r d r e
jo u i f f e n t d e la r é p u t a t i o n la m i e u x a f f u r é e , d a n s le s
^ a l a d i e s d e n e r f s 6c d a n s l e s o b f t r u d i o n s . E t c e t
a lu n t i r é 6c p r é p a r é a v e c t o u t e l ’ in t e l l i g e n c e 6c l ’ afli-
o i u t e , q u i d e n o s j o u r s c a r a & é r i f e n t l e s é t a b l i f f e -
m e n s P r u f li e n s , a b o n d e a f f e z p o u r f u b v e n i r e n f o n
g e n r e a u x b ë fo in s d e^ tb u s l e s é t a t s d u ro i» L e p r o f i t
e n e a i g n é d è s l ’ a n 1 7 3 8 , à l a g r a n d e m a i f o n d e s Tome III. 0 -
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enfans d é fôîdafé -, qui , devenus orphelins -, fo n t
élevés à Potzdam : & un autre objet çl’admiratiert
aux environs ;dè Freienwalde j c’eft qu’à l’honneiu*
encore de la moderne adminiftration pruflienne , ufi
cours plus droit a été donné à l’Oder, au moyen
d un canal nouveau , qui effaçant les finuofités d'i
fleuve dans-cct endroit, a defleché ën m’ême tems
un marais de cinq à fix milles de circuit, & en a fait
un terrein labourable & fertile ÿ qu’habitent & culti-
tivent aujourd’hui au-delà de 1200 familles. (D G V
* § FREIDBERG, (Géogr:) ville d'Alletna«m Yrt
Mifnie . . . . Elle a produit quelques hommes de lettres ,
Queffenberg (Jacques Aurile d e), antiquaire dit
quinzième fiècle. Gefner ne donné à Queftenberg.quê
le nom de JÛÔnfci. Lettres fur VEncyclopédie,
FREIN d e l a l a n g u e , ( Anat, ) ligament placé
fous le bout de la langue qu’il retient en place * 6c
dont il modéré les mouvemens. Il eft formé par un
repli de la membrane- qui tapiffe l’intérieur de la
bouche. Il ar.rive quelquefois, dans les enfans nou-
veaux-nés, qtie Cette membrane fe continue julqu’aii
bout de la langue , ce-qui les empêche de ietter , 6c
formeroit dans la fuite un obftacle à la prononciation
; c’efl ce qu’on appelle 1 t 'filet. On y remédie
de bonne heure en le coupant avec précaution. Foyj
F i l e t , (Anat.) Suppl. Les moraliftes remarquent que
1 auteur de la nature a place un freiii à la langue, & un
autre au membre viril, afin de nous aider à modéref,
I aâion , fou vent immodérée de Ces- deux parties.
Frein de la vulve. La plupart des anatomiftes donnent
ce nom à un repli membraneux , plaèé à la
commiffureinférieure de la vulve, & plus ordinairement
appelle la fourchette. Fqyeç F o u r c h e t t e -
( Anat.) DiEl. râif. dès Sciences, &c. f-j-)
FREISACH ou FRIESACH, ( Géogr. ) villê
d’Allemagne , dans le cercle d’Autriche , & dans la-
baffe Carinthié , fur la petite riviere de MetriitZi.
C’eft la plus ancienne ville du pays : dans le dixième
fiecle elle appartenoit encore à des comtes de Zelt-
fchach , le dernier defquels laiffa dans le veuvage ,
fon époufe canonifée fous le nom de Sainte Hemma i
à la mort de cette fainte , & en vertu de. la donatioii
qu elle en avoit faite , Freifach 6c fon territoire pafi-
ferent entre les niains de l’archëvêque de Saltzbourg ,
qui en attacha potir jamais la poffelfion à fon fiege*
II y a dans cette ville deux couvens, avec -une
commanderie de l’ordre Teuronique , laquelle eft la
feptieme du bailliage d’Autriche ; & il y a tout proche
un château appellé Geyérsberg, où la régence de
l’archevêque tient fon fiege. (D . G .)
* § FREISTADT , il y cinq ou f ix petites Villes dt
ce nom en Allemagne..,.,, une cinquième dans la Poméranie.
Lifez dans la Poméfahie, -6t non paS la Poméranie
, comme on le dit mal-à-propôs'dans le Dictionnaire
François de Baudrand » la première étant
au-delà delà Viftule, & lafeconde bien en deçà*.
Voy. la Martiniere , û« . F r e y s t a d t , car c’eft âinft
■ que s’écrit lé nom de ces villes. Lettres fur ÜEntycL
§ FRÊNE , ( Bot. Agric» ) en latin, fraxinus ; en
anglois , ask-tree ; en allemand, efchè.
Caractère génèriqitè.
Le même arbre porte des fleurs hermaphrodites
& des fleurs femelles ; & quelquefois ces fleurs différentes
fe trouvent chacune fur un individu diffé*
rent» Les premières ont, au lieu de pétales > un petit
calice, d’où foTtent deux étamines droites : au centre
eft fitué un embryon ovale & comprimé * qui de vient
enfuite une follicule membraneufe,oblongue,appIatie*
ailée, formée comme une langue d’oifeau, qui contient
une femence plate de la même figure. Les fleurs
femelles font femblables aux fleurs hermaphrodites-,
mais elles font dépourvues d’étamines. Il eft des efpe-
ces dç frênes, dont les fleurs portent des pétales»