chap. //j. Il y a ici deux erreurs; i®. ce n’eft pas la
Grotte du Chien que les anciens ont nommée Spira-
culeiy 6>Cc. mais toutes les grottes peftilemielles en
général ; z°. ce n’eft pas au chapitre 113 du fécond
livre , que Pline parle de la Grotte du Chien, mais au
chapitre c)j : il n’y en a en tout dans ce livre que 109
chapitres. Lettres fur C Encyclopédie.
§ GROUPPE, ( Mufiq. ) Outre le grouppe dont
parle le Dictionnaire raifonnè des Sciences, & c » il y
en avoit encore un autre , qui n’étoit qu’un fremolo
prolonge , fuivi d’un circolo me\\o en defcendant.
Voyez F r e m o l o (Mu fiq .), 6c C i r c o l o m e z z o
(Mufîq.') Suppl. Voy. l’effet du grouppe,fig. S, pl. X I I
de Mufique, Supplément. ( F. D. C. )
GRUBENHAGUEN, ( Géogr. ) principauté d’A llemagne,
dans le cercle de baffe Saxe & dans l’élec- ■
torat d’Hanovre, auquel une bonne partie en appartient
: elle touche aux pays deCàlemberg, de Wol-
fenbuttel, de Wernigerode, de Blanckenbourg , de
Hohnftein , de Klettenberg, Dichsfeld 6c d’Hildef-.
heim. Elle comprend une portion du Hartz : elle
peut avoir douze milles de longueur, fur quatre à
cinq de largeur. Elle a pour capitale Einbeck ; 6c
elle eft arrofée des rivières de Leine , d’Ume, de
Ruhme , de Sieber , d’Ocker , &c. elle tire fon nom
d’un château dont on ne voit plus que les ruines: elle
forme un pays d’états, 6c elle fe divife en huit bailliages.
v C ’eft une contrée généralement montueufe , 6c
bien moins fertile en grains, en fruits 6c en légumes,
qu’elle ne l’eft en lin , en chanvre , en bois, 6c fur-
tout en métaux & en minéraux ; l’on en exporte des
toiles en quantité, auflï-bien que des chênes, des
hêtres, des fapins, &des bois d’aulne & de bouleau.
Ses métaux & minéraux font l’o r , l’argent, le cuivre
, le fe r , le plomb , le cobolt, le foufre, le zinc,
le fe l, l’ardoife, la pierre à chaux;, le marbre, le
gyps» l’albatre , le jalpe 6c la pierre de taille. Il fera
parle à l'article H a r t s du produit de c es métaux : les .
villes de Clauffhal 6c de Ceilerfeld, en font les dépôts
les plus confidérables.
Cette principauté , membre du cercle de baffe-
Saxe, donne feance 6c voix à la diete de l’Empire, fur
le banc des princes féculiers ; 6c elle eft taxée à foi-
xante florins. De tout tems elle fit partie du duché
de Brunfwich; & d e nos jours elle eft poffédée, non
pas en commun, mais par portions très-inégales, par
la branche d’Hanovre 6c parcelle de "Wolfenbuttel;
celle-ci n’a que la moindre de ces portions. L’on y
profeffe le Luthéranifme, fous le miniftere de qua-
rante-un pafteurs, & fous i’infpeaion de quatre fur-
intendans eccléfiaftiques, fubordonnés àunfurinten-
danr ginéral. (D . G.')
GRUE , f. f. grus, gruis, (terme de Blafon.) oifeau
que l’on repréfente dan.sl’écu de profil, la pâte dex-
tre levee , tenant un caillou que l’on nomme vigilance
, 6c qui ne s’exprime que lorfqu’il eft d’un émail
différent. Voyez figure 309 , planche VI de Blafon „
Dict.raifdesScienc.6lc.
La grue eft le fymbolede la vigilance, parce qu’on
prétend que ces oifeaux , lorfqu’ils font arrivés en
un lieu, y etabliffent un guet, qui fe fait tour-à-tour
par 1 un deux, qui pour éviter d’être furprisau fom-
meil fe foutient fur un feulpied , & tient un caillou
de l’autre, afin d’éveiller les autres à la moindre apparence
de danger, au moindre bruit.
De Gruel du Villars , en Dauphiné ; de gueules à
la grue <Targent. ( G. D. L. T .)
G r u e , ( Aftronom. ) conftellation méridionale,
lituee au-deffous du. poiffon auftral : elle fe trouvoit
déjà dans les cartes de Bayer: elle a été confervée
par M l’abbé de la Caille, dans fon Planifphtre auftral.
L a p r in c ip a le é to i le d e c è t te c o n fte lla t io n m a rq u é e ,
e ft d e fé c o n d é g ran d eu r : e lle a v o i t e n 1 7 5 0 ,
318° 5' 8" d’afcenfion droite, & 48° <j 22n>de décli*
naifon auftrale ; mais il y a des étoiles de là grue qui
n’ont que 38° de déclinaifon, 6c qui par conféquent
fe lèvent chaque jour fur 1 horizon de Paris. (M. d e
l a La n d e . )
* § GRUE (la danfe gruedela)tc’eftun ballet des anciens
.............IL fut inventé par Thefée, après la défaite
du Minotaure. Il texécuta lui-même avec la jeu-
neffe de Delos. U l’exécuta avec les jeunes Athéniens
qu’il avoit fauvés du labyrinthe. L'oyez ^e Thefée,
par Plutarque , & les Notes de M.Dacier, fur cette
danfe , qui confiftoit à tournoyer en différentes maniérés
, en mémoire du labyrinthe. Lettres fur f Encyclopédie.
* § GRUMENTUM, ( Géogr. ) petite ville de la
grande Grece , 'dans la Lucanie . . . . C’eft la Sapo—
nara de nos jours , qui eft dans le diocefe de Majîco.
i 0. Il falloit dire dans le diocefe de Marftço, 6c non
pas Maffico. 2°. Il n’eft pas certain que Grumentum
foitSaponara. Voyez Riccioli, Briet, Commanville,
la Martiniere, &c. Lettres fur f Encyclopédie.
GRUNAU ou GRINAVA , (Géogr.) petite ville
de la baffe-Hongrie, dans le comté de Presboufg:
elle eft fituée dans une campagne fertile & riante ,
ohcroiffent d’excellens raifins ; & elle eft du nombre
des villes privilégiées de la province. ( D. G. )
GRUNBERG , (Géogr.) très-ancienne ville d’Allemagne
, dans le cercle du haut-Rhin , 6c dans la
portion de la Heffe fupérieure, qui appartient à la
maifonde Darmftadt: elle eft fituée fur une éminence
6c préfide à un grand bailliage. Sous les empereurs
Carlovingiens, elle étoit déjà qualifiée de villaregia;
tombée dès-lors en ruines, comme bien d’autres, ÔC
finguliérement maltraitée pendant la guerre de trente
ans, elle paroît bien éloignée aujourd’hui de tout ce
qu’elle peut avoir eu de luftre ou d’opulence.
( 2 3 . G.)
G r u n b e r g , (Géogr.) ville de la Siléfie Pruf-
fienne , dans la principauté de Glogau , 6c au centre
d’un vignoble affez efiimé. Elle eft habitée de catholiques
6c de protèftâns ,& elle eft pléinede fabriques
de draps. Son territoire renferme plufieurs villages ,
6c fon nom fe donne à un cercle qui comprend en-
tr’autres les petites villes de Wartenberg& de Sabor,
le bourg de Kontop \ &c. Quelques favans l’ont
appellée Prafta Elyfiorum , 6c d’autres , Talloris.
c o- g- m
GRUNINGEN, ( Géogr. ) baillage du canton de
Zurich en Suiffe, d’une étendue fort confidérable,
vu qu’il comprend treize grandes paroiffes : il a cinq
lieues de longueur fur trois de largeur. Il y avoit ci-
devant trente-huit châteaux appartenans à la noblef-
fe , dont il n’en exifteplus que trois. Cette feigneu-
rie appartenoit aux comtes de Rapperfchweil ; l’abbaye
de S. Gall en fit l’acquifition, & la donna en
fief aux barons de Regenfperg. Enfin, après plufieurs
autres variations, elle fut vendue, en 1408, au canton
de Zurich. Elle eft très-fertile en pâturages, en
fruits 6c en grains. Il y a de remarquable dans ce bailliage
, la petite ville de Gruningen, la commanderie
de Bubikon, fondée, en 1205, par Diethelm, comte
de Toggenbourg, & enrichie par une quantité de donations
de la nobleffe des environs : en 1341 elle fut
attachée à l’ordre Teutonique, qui la fait diriger par
un bourgeois de Zurich. La feigneurie de Kempten,
dont les appellations fe portent direélement au fenat
de Zurich, la feigneurie de Greifenfée , celle de
Wetzicon, dontle vieux châteaufubfifte encore tout
entier, n’ayant jamais été afliégé ni pris. Le couvent
de Ruti, faifant un bailliage du canton, il en fera
parlé en fon lieu. Dans la parpiffe de Hinweil, fe
trouve le Geirenbad, dont les eaux font imprégnées
d’alun 6c de foufre : on en fait grand ufage pour purifier
le fang, 6c contre les obftru&ions, &c. (H - )
GRÜYER, (Faucon.) fe dit d’un oifeau dreffé.
]pour la chaffe des grues. On dit: c’eft un oifeau
gruyer. ( + ) , ,. .
GRUYERES ( comté de ) , Geogr. c’etoit anciennement
un comté confidérable en Suiffe : il s eten-
doit depuis les frontières du Valais à la fource de la
Sane, jufqu’à deux lieues de Fribourg. Il y avoit des
comtes de ce nom, célébrés dans l’hiftoire de la
Suiffe , 6c qui poffédoient une quantité d’autres terres
indépendamment de leur comté. Le premier
qu’on connoiffe avec certitude , eft Guillaume, qui
fonda, en 1080, le prieuré de Rougemont. Ces
comtes étant toujours en guerre avec leurs voifins
les Bernois , les Fribourgeois 6c les Valaifans, ils
tombèrent p'eu-à-peu en décadence : le fervice de
France acheva de les ruiner. Michel, comte de Gruyères
, avoit cinq mille Gruyeriens à ce fervice : il ne
fut pas payé, fes dettes s’accumulèrent, 6c la dif-
cuflion de fes biens fut arrêtée par les députés des cantons,
en 1553. Les cantons de Berne 6c de Fribourg
achetèrent fes terres, 6c les partagèrent entr’eux.
Le comte Michel mourut dan« un château de Bourgogne
, le 29 mai 1570. Sa femme s’appelloit Made-
laine de Mioland. N’ayant point de poftérité , fa famille
fut éteinte. Michel,comte de Gruyères, paroît
avoir été un feigneurde qualités éminentes, 6c cherchant
à s’acquérir de la gloire. En 15528c 1553,1!
fit frapper des monnoies en or 6c en argent avec fes
armes 6c fon nom. Sur ces monnoies, 6c dans un a&e
de 15 51, il fe donne le titre de prince & comte de
Gruyères. (H .)
G U
§ GUADELOUPE, ( Géogr. ) une des Antilles,
dont la forme,eft irrégulière, peut avoir quatre-vingts
lieues de tour. Elle eft coupée en deux par un petit
bras de mer qui n’a pas plus de deux lieues de long
fur une de largeur. Ce canal, connu fous le nom de
Riviere Salée, eft navigable, mais ne peut porter que
des barques de cinquante tonneaux.
La partie de l’île, qui donne fon nom à la colonie
entière, eft hériffée dans fon centre de rochers affreux
, où il régné un froid continuel, qui n’y laiffe
croître que des fougères. Aufommetde ces rochers,
s’élève à perte de vue dans la moyenne région de
l’air, une montagne appellée la Soulphriere : elle
exhale, par une ouverture , une épaiffe 6c noire fumée,
entremêlée d’étincelles vifibles pendant la nuit.
De toutes les hauteurs, coulent des fources innombrables
, qui vont porter la fertilité dans les plaines
qu’elles arrofent, ôi tempérer l’air brillant du climat
par la fraîcheur aune boiffon fi renommée, que les
galions avoient ordre autrefois de renouveller leurs
jy ovifions de cette eau pure 6c falubre.
• Aucune natioiî Européenne n’avoit occupé cette
île, forfque cent cinquante-quatre François, conduits
par deux gentilshommes nommés Lolive 6c Du-
pleffis\ y arrivèrent de Dieppe, le 28 juin r635 :
mais le manque de provilions les ayant obligés d’attaquer
les fauvages, ceux-ci brûlèrent les cales, percèrent
de leurs flèches empoifonnées les François,
& ravagèrent les plantations de leurs injuftes ravif-
feurs. Une famine horrible fut la fuite de ce genre de
guerre. ;
Le petit nombre d’habitans échappés aux horreurs
qu’ils >avoient méritées , fut bientôt grofli par quelques
colons de Saint- Chriftophe, par des Européens
avides de nouveauté , 6c par des matelots dégoûtés
de la navigation ; enforte qu’en 1700, \z. Guadeloupe
avoit déjà 3825 blancs, 325 Sauvages negres ou mulâtres
, 6c 6725 efclaves. Ses' cultures fe réduifoient
à 60 petites fucreries, '66 indîgoteries. Mais à la fin
de 1755 , la colonie fe trouva peuplée d£ 9$43
Tome I I I .
b l a n c s , & d e 4 1 1 4 0 e f c l a v e s ; 3 3 4 f u c r e r i e s , 1 1 5
q u a r r é s d ’ i n d i g o , 4 6 8 4 0 p i e d s d e c a c a o , 1 1 7 0 0
p i e d s d e t a b a c , 2 2 5 7 7 2 5 p i e d s d e c a f f é , 1 1 2 7 4 8 4 4 7
p i e d s d e c o t o n , f o rm o i e n t l a m a f f e d e f e s p r o d u c t
i o n s v é n a l e s . P o u r f e s v i v r e s , e l l e c u l t i v o i t 2 9 q u a r r
é s d e r i z o u d e m a ï s , & 1 2 1 9 d e p a t a t e s 6c d ’ ig n a m e s ,
2 0 2 8 5 2 0 b a n a n i e r s , 3 2 5 7 7 9 5 0 f o f f e s d e m a n i o c .
C e s d é t a i l s f o n t l a p a r t i e d e l ’h i f t o i r e d u n o u v e a u
m o n d e , l a p lu s e f f e n t i e l l e p o u r l ’ E u r o p e . C a t o n
l e c e n f e u r l é s e û t é c r i t s ; C h a r l e m a g n e le s a u r o i t
lu s a v e c a v id i t é . Q u i p e u t r o u g i r d e s’ y a r r ê t e r ?
O f o n s - e n p o u r f u i v r e l e c o u r s .
L e s t r o u p e a u x d e l a Guadeloupe c o n f i f t o i e n t e n
4 9 4 6 c h e v a u x , 1 9 2 4 m u l e t s , 1 2 5 b o u r r i q u e s ,
1 3 7 1 6 b ê t e s à c o r n e , 1 1 1 6 2 m o u t o n s o u e h e v r e s ,
2 4 4 4 c o c h o n s .
T e l l e é t o i t l a Guadeloupe , l o r f q u ’ a û m o i s d ’ a v r i l
1 7 5 9 , e l l e f u t c o n q u i f e p a r l e s A n g l o i s , q u i l a g a r d
è r e n t q u a t r e a n s : e l l e f u t r e f t i t u é e a v e c f e s d é p e n d
a n c e s à f o n a n c i e n p o f f e f f e u r , e n j u i l l e t 1 7 6 3 .
C e s d é p e n d a n c e s f o n t d e p e t i t e s î l e s , q u i c o m p r i -
f e s d a n s l e d i f t r i û d e f o n g o u v e r n e m e n t , é r o i e n t t o m b
é e s f o u s l e j o u g d e s A n g l o i s . T e l l e e f t l a D e f i r a d e ,
q u e l a m e r f e m b l e e n a v o i r d é t a c h é e , 6c q u ’ e l l e e n
f é p a r e p a r u n c a n a l a f f e z é t r o i t . C ’ e f t u n e e f p e c e d e
r o c h e r , o ù l ’o n n e p e u t c u l t i v e r q u e d u c o t o n . O n
i g n o r e e h q u e l t em s p r é c i f é m e n t e l l e a c o m m e n c é à
ê t r e h a b i t é e .
L e s S a i n t e s , é l o i g n é e s d e t r o i s l i e u e s d e l a Guadeloupe
, f o n ^ d e u x t r è s - p e t i t e s î l e s q u i , a v e c u n î l o t ,
f o rm e n t u n t r i a n g l e 6 c u n a f f e z b o n p o r t . T r e n t e
F r a n ç o i s , e n 1 6 4 8 , f u r e n t b i e n t ô t f o r c é s d e l ’é v a c
u e r , p a r u n e f é c h e r e f f e e x t r a o r d i n a i r e , q u i t a r i t l a
f e u l e f o n t a i n e o ù l ’ o n p u i f o i t d e l ’ e a u . O n y r e t o u r n a
e n 1 6 5 2 , ô c l ’o n y é t a b l i t d e s c u l t u r e s d u r a b l e s , q u i
p r o d u i f e n t a u j o u r d ’h u i 5 0 m i l l i e r s d e c a f é , 6c 9 0
m i l l i e r s d e c o t o n .
S a i n t - B a r t h é l em i f u t o c c u p é p a r c in q u a n t e F r a n - '
ç o i s e n 1 6 4 8 : i l s y f u r e n t m a f f a c r é s , e n 1 6 5 6 , p a r
u n e a rm é e d e C a r a ï b e s , f o rm é e à S a i n t - V i n c e n t 6c
à l a D o m i n i q u e , 6 c n e f u r e n t r e m p l a c é s q u ’a f f e z
lo n g - t em s a p r è s . L e f o l e f t in g r a t 6 c f t e r i l e ; m a i s i l y
a u n b o n p o r t .
M a r i e - G a l a n t e f u t e n l e v é e à f e s h a b i t a n s n a t u r e l s ,
e n 1 6 4 8 : e l l e p r o d u i t h u i t m i l l e q u i n t a u x d e c a f é ,
m i l l e q u in t a u x d e c o t o n , u n m i l l i o n p e f a n t d e f u c r e .
Voy. Hift. Phil. & Polit, du Commerce & des établif-
fchiens des Européens dans les deux Indes. T. V. ( C . )
* § G U A I A C A N A & G u i a c a n a , (Botan.) f o n t
l e m ê m e a r b r e , q u o iq u ’o n e n f a f f e d e u x a r t i c l e s d a n s
l e Dictionnaire raifonnè des Sciences, 6>Cc. Lettres fur
f Encyclopédie.
§ G U A I N I E R , (Botan, Jardin. ) a r b r e d e J u d é e ;
e u L a t i n , filiquaftrum, T o u r n . Cercis 3 L i n n . e n A n g
l o i s , Judas-tree<
Caractère générique.
L a f l e u r e f t p a p i l i o n a c é e : l e c a l i c e e f t c o u r t , d ’ u n e
f e u l e p i e c e , 6c r e n f l é p a r l e b a s ; i l f u p p o r t e c in q p é t
a l e s : l e p a v i l l o n e f t o v o ï d e , a f f e z l a r g e , 6c t e rm i n
é p a r u n e p o in t e a r r o n d i e : l e s a i l e s f o n t g r a n d e s Sc
a t t a c h é e s a u c a l i c e p a r u n l o n g f i l e t , e n f o r t e q u ’ e l le s
d é p a f f e n t l e p a v i l l o n : l a n a c e l l e e f t c o m p o f é e d e
d e u x p é t a l e s , c o u r t s 6 c l a r g e s , i l s f e r a p p p r o c h e n t
p a r l e b a s , 6c im i t e n t l a f ig u r e d ’u n c oe u r : a u c e n t r e ,
e f t f i t u é u n e m b r y o n a l o n g é , f u rm o n t é d ’u n f t y l e
q u e t e rm in e u n f t ig m a t e o b t u s . P r è s d e c e t e m b r y o n
e f t u n c o r p s g l a n d u l e u x o u nectarium : i l e f t e n v i r o n n
é p a r d i x é t a m i n e s , , d o n t q u a t r e f o n t p lu s l o n g u e s
q u e l e s a u t r e s . L ’ e m b r y o n d e v i e n t u n e . f i l i q u e t r è s -
a l o n g é e 6c t r è s - p l a t e , t e rm in é e p a r u n e p o in t e o b t u -
f e : e l l e c o n t i e n t p lu f i e u r s f e m e n c e s , q u i y fo n t l o g é e s
d a n s d e p e t i t e s c a v i t é s , q u i f o rm e n t a u t a n t d e b o f f e s
au^-dglfris d ç l a f i l i q u e j ç l le $ f o a f p v a l e s 6c d u r e s *
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