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la maifonde Heffe-Darmftadt en eft en poffeflion,'
par la vente que celle d’ifembourg lui en fit l’an 1600,
pour la Tomme de 356177 florins. ( D . G .)
. KEMBERG, ( Géogr. ) Cameracum, ville d’Allemagne,
dans le cercle de haute-Saxe 6c dans l’électorat
de Saxe, au bailliage de 'Wittemberg. Des Flamands
venus de Cambray 6c du Cambrefis, il y a
plufieurs fiecles, ont été Tes premiers habitans, 6c
ont tranfinis fans doute à leur*poftérité le goût de la
culture du houblon , cette ville étant encore fa-
meufe dans la contrée, par la quantité que Tes environs
en fourniffent ; elle a féance 6c voix dans
les états du pays, 6c elle eft le fiege d’une infpec-
tion eccléfiaftique. (D . G .}
KEMPEN , ( Géogr. Hifi. ) petite ville du territoire
de Cologne, oii le comte de Guebriant, le 17
janvier 1642, battit les impériaux & fit prifonnier
les généraux Lamboi & Mercy, ce qui lui valut le
bâton de maréchal de France : cette aâion fut également
hardie 6c heureufe , très-applaudie dans le
tems, & nous rendit maître de l’éleâorat de Cologne.
( C. )
KEMPENLAND, (Géogr.') quartier de la mairie
de Bos-le-duc, dans le Brabant-Hollandois, pays de
la généralité. Il comprend la ville d’Eindhoven,
le bourg d’Oirfchot, plufieurs feigneuries, avec le
couvent de Poftel, riche abbaye de prémontrés ,
dont leurs hautes puiffances ont bien daigné confer-
ver la fondation. ( D . G . )
KEREN, ( Mufiq. infir. des Hébreux.') c’étoit un
infiniment à vent fait de la corne même d’un boeuf,
ou d’un bélier; on le faifoit aufli d’autres matières,
mais il retenoit toujours la forme d’une corne ; cet
infiniment devoit donc reffembler aux trompes des
chaffeurs, mais être un peu plus recourbé. Kircher
en fait précifément un cornet, mais fans rien alléguer
pour prouver fon opinion. Souvent on confond
le keren avec le fciophar, 6c il paroît qu’effeâivement
ces deux inftrumens ne différoient que parce que le
keren étoit un infiniment profane, dont on ne fe
fervoit point dans le culte, & que le fciophar au
contraire ne fervoit que pour les a&es de religion.
( F . D .C .)
KERMÈS d u N o r d , ou cochenille de Pologne,
( Hi(l. nat. ) en latin, coccus Polonicus tinclorius, aut
coccus radicum. C ’eft félon l’obfervation CIV des Ephé-
mérides des curieux de la nature, par le do&eur Bern-
hardi de Bernitz, un infefte hémiptere, petit,. rond,
un peu moins gros qu’un grain de coriandre, plein
d’un fuc purpurin, 6c qu’on trouve adhérent, vers
la fin de juin, à la racine d’une efpece de renouée ou
de centinode, que Ray a nommée poligonum coccife-
rum incanumflori majori perenni, 6c que M. de Tour-
riefort a regardée comme une efpece de pied de lion,
alchimilla gramineo folio, majore flore. Scleranthus
perennis. Linn. On en trouve aufli fur l’argentine, le
fraifier, la potentilla erecla, mais plus rarement.
* Cette cochenille eft aufli du genre des progallin-
fe&es. Le mâle a été moins connu que la femelle ;
M. Backer la décrit dans les Tranfaclions philofophi-
ques, tome LVI. Son corps 6c fa tête ont des taches
d’uii pourpre brun : fes ailes font blanches avec des
taches pourpres opaques. (D . )
Selon M. Breyn, le polygonum eft abondant dans
le palatinat de K iovie, voilin de l’Ukraine, vers les
villes de Ludnow, Piatka, Stobdyfzce, 6c dans d’autres
lieux déferts ou fablonneux de l’Ukraine , de la
Podolie, de la Volhinie, du grand duché de Lithuanie
, 6c même dans la Prufle du côté de Thorn. Les
payfans 6c tous ceux qui en font la récolte, favent
que le polygonum ne rapporte pas tous les ans; la
récolte manque fur - tout lorfque le tems eft pluvieux
6c froid : ils favent aufli que c’eft immédiatement
après le folftice d’été , que le coccus eft mûr 6c plein
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de fon fuc purpurin. Ils ont à la main une petite
bêche creufe, faite en forme de houlette, 6c qui a
un manche court; d’une main ils tiennent la plante ;
ils la lèvent de terre ; 6c avec l’autre main, armée
de cet inftrument, ils en détachent ces efpeces de
fauffes baies ouinfeftes ronds, 6c remettent la plante
dans le même trou pour ne pas la détruire : ils font
cette manoeuvre avec une dextérité & une vîtefle
admirables. Ayant féparé le coccus de fa terre, par le
moyen d’un crible fait exprès, ils prennent foin d’éviter
qu’il ne fe convertiffe en vermiffeau. Pour l’en empêcher
, ils l’arrofent de vinaigre, 6c quelquefois aufli
d’eau la plus froide ; puis ils le portent dans un lieu
chaud, mais avec précaution ; ou bien ils l’expofent au
foleilpourle faire fécher & pour le faire mourir. S’ils
étoient deflechés trop précipitamment, ilsperdroient
leur belle couleur. Quelquefois ils féparent ces petits
infeûes de leurs vëficules, en les preflant doucement
avec l’extrémité des doigts ; 6c enfuite ils eu
forment de petites mafles rondes. Il faut faire cette
expreflion avec beaucoup d’adrefle 6c d’attention ;
autrement, le fuc colorant feroit réfous par une trop
forte compreflion, 6c la couleur pourpre fe perdroir.
Les teinturiers achètent beaucoup plus cher cette
teinture réduite enmafle, que quand elle eft encore
en graines.
On lit aufli dans la même diflertation, que quelques
feigneurs Polonois, qui ont des terres dans
l’Ukraine , afferment avantageufement la récolte du
coccus aux Juifs, 6c le font recueillir par leurs ferfs
ou leurs vaflaux; que les Turcs 6c les Arméniens,
qui achètent cette drogue des Juifs , l’emploient à
teindre la laine, la foie, le cuir, le maroquin, 6c les
queues de leurs chevaux; que les femmes Turques
en tirent la teinture avec le jus de citron ou du vin,
6c s’en fervent journellement pour fe rougir l’extrémité
des mains 6c des pieds, d’une belle couleur incarnate
; qu’autrefois les Hollandois achetoient aufli
le coccus fort cher , 6c qu’ils l’employoient, avec
moitié de cochenille, pour teindre les draps en écarlate
; que de la teinture de cet infeCte, extraite par
le jus de citron ou une leflïve d’alun, on peut, avec
la craie, faire une laque pour les peintres; 6c qu’en
y ajoutant un peu de gomme arabique, elle eft aufli
belle que la laque de Florence; enfin, qu’on con-
ferve le fuc exprimé des coques du poligonum pour
les mêmes ufages médicinaux que le kermès, 6c qu’on
le fait entrer dans la confection d’alkermès à Var-
fôvie.
Soit que toutes ces propriétés foient exagérées,
foit que le coccus qu’on a envoyé de Dantzic à M.
Hellot, fût éventé 6c trop vieux, ce favant académicien
n’a jamais pu , en le traitant, ou comme le kermès
f ou comme la cochenille, en tirer que des lilas,
des couleurs de chair, des cramoifis plus ou moins
v ifs , 6c il ne lui a pas été poflible de parvenir à en
faire des écarlates. D ’ailleurs celui qu’il a employé
a coûté beaucoup plus cher que la plus belle cochenille
, puifqu’il ne fournit pas la cinquième partie de
la teinture que,rend cet inf.dte du Mexique: c’eft
vraifemblablement pour cette raifon que le commerce
de cette drogue eft extrêmement tombé, 6c
que l’on ne connoît plus le coccus ou cochenille de
grain que de nom, dans la plupart des villes d’Europe
qui ont quelque réputation pour leurs teintures.
M. Linné met cette forte de cochenille dans l’ordre
des iafeftes hémiptères, & du genre de ceux qui
ont la bouche placée à la poitrine, Je ventre fétacé
par le bas, & deux aîles élevées'; mais il n’y a que
les mâles qui ont des ailés. Voici les différentes efpeces
d’infeéfes qu’il range fous le nom de cocc,us,
6c qui font autant de gallinfe&es Ou de progallin-
feCtes ; favoir, i° , la cochenille de Pologne ; 20. le
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c o c c u s d e l a p i l o f e l l e ; 3 0 . l e c o c c u s d u p h a l a r i s ;
4 0. l e c o c c u s d u c i t r o n ; 5 0 . l e c o c c u s d u b o u l e a u ;
6° . l e c o c c u s d e s i n f e â e s ; 7 0. e n f i n , l e c o c c u s d u
c h ê n e v e r d , o u l e kermès d e P r o v e n c e . C e m êm e
a u t e u r p a r l e d ’ u n c o c c u s a q u a t iq u e q u i f e t r o u v e
d a n s l e s f o f f é s 6c d a n s l e s m a r a i s f u r l e s p l a n t e s a q u a t
iq u e s . ( + )
K E R R E N A , ( Luth. ) t r o m p e t t e e n u f a g e d a n s
l ’ I n d o f t a n ; e l l e e f t l o n g u e d e q u in z e p i e d s 6 c r e n d u n
f o n t r è s - é c l a t a n t . ( F. D . C. )
K E S D O E - V A S A R H E L Y , {Géogr.) v i l l e d e T r a n -
f y l v a n i e , d a n s la p r o v i n c e d e Z e c k l e r s , f u r l a r i v i e r e
d ’ A lu t a : e l l e d o n n e f o n n o m à l ’ u n e d e s j u r i f d i â i o n s
f u b o r d o n n é e s à c e l l e d e H a r a m . ( D . G. )
KETMIA Sy ro rum o u Althea frutex , { Bot.
Jard.) e n a n g lo i s fyrianmallou ; e n a l l e m a n d altheen-
ftaude.
L in n æ u s 6c M i l l e r o n t r a n g é l e s ketmia d a n s la
c l a f f e d e s h ib i f e u s ; m a i s c o m m e e l l e c o m p r e n d n o m b
r e d ’ a r b r i f l e a u x 6c d e p l a n t e s d e f e r r e c h a u d e , d o n t
l e d é t a i l e f t é t r a n g e r à n o t r e o b j e t , n o u s c o n f id é -
r e r o n s , a v e c T o u r n e f o r t , l e s ketmia c o m m e u n
g e n r e f é p a r é , e n p r é v e n a n t n é a n m o in s q u e c e g e n r e
r e n f e rm e - e n c o r e q u a n t i t é d e p l a n t e s d o n t l a p lu p a r t
f o n t a n n u e l l e s 6c q u i n e p e u v e n t t r o u v e r p l a c e i c i .
N o u s a l l o n s f u i v r e l a d e f e r i p t i o n g é n é r i q u e d e M .
D u h a m e l , d o n t n o u s a v o n s a v é r é l ’ e x a û i t u d e .
Caractère générique.
L a f l e u r e f t c o m p o f é e d e d e u x c a l i c e s q u i fu b f i f t e n t
j u f q u ’à l a m a tu r i t é d u f r u i t : l e c a l i c e e x t é r i e u r e f t p a r t
a g é a u m o in s e n h u i t l a n i è r e s f o r t é t r o i t e s ; l e c a l i c e
i n t é r i e u r e f t d ’ u n e f e u l e p i e c e d é c o u p é e e n c in q p a r t
ie s . . C e s c a l i c e s f u p p o r t e n t c in q g r a n d s p é t a l e s d i f -
p o f é s e n r o f e ; o n a p p e r ç o i t d a n s l ’ in t é r i e u r d e l a f l e u r
g r a n d n o m b r e d ’é t a m i n e s r é u n i e s e n f e m b l e p a r l e u r
b a f e & f u rm o n t é e s d e f o m m e t s r é n i f o rm e s . A u m i l i e u
d ’ u n t u y a u f o rm é p a r l e s é t a m i n e s , o n d é c o u v r e l e
p i f t i l c o m p o f é d ’ u n e m b r y o n a r r o n d i & d ’u n f t y l e
q u i f e d i v i f e e n c i n q . C e t e m b r y o n d e v i e n t u n f r u i t
o v a l e p a r t a g é e n c i n q l o g e s , d a n s l e f q u e l l e s o n t r o u v e
n o m b r e d e f e m e n c e s q u i r e f l e m b l e n t à u n r e i n .
Efpeces.
Ketmia, a r b r i f f e a u . Althea frutex d e s j a r d in i e r s .
Ketmia fyrorum qidbufdam. C . B . P .
Hibifeus foliis ovato- lanceolatis , fupernè incifo-
ferratis, caule arboreo. Hort. Cliff.
Variétés. {à f l e u r r o f e .
à f l e u r p o u r p r e .
à f l e u r b l a n c h e f o u e t t é e d e r o u g e ,
à f e u i l l e s p a n a c h é e s d e j a u n e ,
à f e u i l l e s p a n a c h é e s d e b l a n c .
J ’ a i v u f u r l e c a t a lo g u e d e G o r d o n , m a r c h a n d p é -
p in i é r i f t e à L o n d r e s , u n a l t h e a â f l e u r d ç u b l e ; m a is
j e n e p u i s a f f u r e r f i c ’ e f t u n a l t h e a f r u t e x ; c e q u ’ i l y
a d e c e r t a i n , c ’ e f t q u e p a r d e s f e m i s r é i t é r é s o n p o u r -
r o i t o b t e n i r n o n - f e u l e m e n t d e s a l t h e a à f l e u r s d o u b
l e s , m a i s e n c o r e d e s in d i v id u s à f l e u r s f im p l'e s d i -
v e r f e m e n t c o l o r é e s . J ’a i t e n t é c e t t e e x p é r i e n c e ; m a is
p o u r f a v o i r f i e l l e a u r a r e u f l i , i l f a u t a t t e n d r e q u e c e s
j e u n e s p l a n t e s a i e n t d o n n é d e s f l e u r s .
C e t a r b r i f l e a u c r o î t n a tu r e l le m e n t e n S y r i e : i l s ’é l
è v e f u r u n e t i g e r a m e u f e à h u i t o u d i x p i e d s d e h a u t ,
l e s f e u i l l e s f o n t o v a l e - l a n c é o l é e s , 6c l e u r p a r t i e fu -
p é r i e u r e e f t f o u v e n t d i v i f é e e n t r o i s l o b e s : l e s f le u r s
n a i f l e n t a u x c ô t é s & a u x b o u t s d e s b o u r g e o n s d e
l ’ a n n e e , e l l e s f o n t d e l a l a r g e u r d ’u n e r o f e f em i -
d o u b l e , & o n t b e a u c o u p d ’ é c l a t : e l le s f e f a n e n t d a n s
l e j o u r ; m a is e l l e s f e f u c c e d e n t e n t r è s - g r a n d n o m b r e
d e p u i s l e c o m m e n c em e n t d ’ a o û t j u f q u e v e r s l e d ix
d ’o û o b r e . R i e n n ’ e f t p lu s b e a u q u e c e s b u i f t b n s b i e n
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fleuris ; ils doivent former la plus belle décoration
desbofquets d’été : en entremêlant toutes les variétés
ou aura le coup d’oeil le plus agréable dans une faiion
ou les arbuftes à fleurs deviennent fi rares.
L althea frutex fe multiplie par les femences, les
marcottes, les boutures 6c la greffe.
Il eft difficile d en avoir de bonne graine, cependant
les capfules mûriflent, quand le mois de fep-
tembre eft fec : on les recueille lorfque l’arbre commence
à fe dépouiller; on les laiflfe fécher devant une
fenêtre&onles confervejufqu’aumoisde mars:alors
on en tire les graines qu’on feme dans de petites caifles
emplies de bonne terre légère ; on enterre ces caifles
dans une couche tempérée faite à l’expofition du
levant. Les graines paroiffent au bout de trois fe-
maines. Ces caifles doivent paffer les deux premiers
hivers fous une caiflë à vitrage : au bout de ce tems
on plantera les petits althea là oii ils doivent demeurer,
à moins que pour les fortifier, on ne veuille les
tenir deux ou trois ans en pépinière.
Les marcottes fe font en juillet, il convientde faire
une coche dans leur partie inférieure, de les fixer
avec un crochet&de les relever contre un bâton bien
droit: qu’on mette de la bonne terre autour, de la
moufle par defliis, 6c qu’on arrofe de tems à autre ,
le fécond printems on aura de très-beaux fujets propres
à être plantés à demeure, & qui ne tarderont
pas à fleurir.
Le mois d’avril eft le tems propre pour les boutures.
On enleve les branches menues avec la protubérance
qui eft à leur infertion ; on fe contente de
parer les bords de cette protubérance avec un canif,
6c on plante les boutures de la moitié de leur hauteur
dans des pots emplis de bonne terre légère ;
qu’on mette ces pots fur une couche tempérée &
ombragée au plus chaud du jour par des paillaflons,
il n’en manquera prefque point. Ces boutures feront
tranfplantées le printems ïuivant, à un pied les unes
des autres dans un morceau de bonne terre, 6c fourniront
, au bout de deux ans, des éleves exeellens. ‘
La greffe fert fur-tout à multiplier les variétés les
plus rares: elle fe fait en ente à la fin d’avril, en
approche en mai, 6c en écuflbn à la fin dè juillet. .
J’ai remarqué que cesbeaux arbuftes aiment généralement
une terre profonde , fubftantielle & plutôt
forte que légère ; ordinairement on les taille en
boulé ; mais c’eft les fatiguer infiniment 6c les défigurer
; il vaut bien mieux les laiffer s’élancer librement
dans les bofquets, oîi leurs feftons fleuris, formant,
des maffes de verdure, préfenteront toute la
fraîcheur des plus belles feenes du printems. Ils fubfiftent
fort bien à l’ombre des autres arbres, quand
elle n’êft pas trop épaifTe , 6c qu’ils ont de l’air par
les côtés. Lorfqu’on plante en amphithéâtre, c’eft-à-
dire, que l’on développe les arbres 6c arbrifleaux
par rang de taille dans des maflïfs , ceux - ci doivent
occuper les cinquième 6c fixieme lignes. On
a reconnu aux althea frutex à-peu-près les mêmes
vertus qu’aux mauves & guimauves. ( M. le Baron
d e Ts c h o u d i . )
KETSKEMET, {Géogr.) ville de la baffe-Hongrie,
dans les comtés réunis de Pilis, de Pefth, 6c
de Solth, & dans un diftritl qui porte fon nom , 6c
renferme encore les villes de Koros & de Czigled,
avec vingt - fept bourgs. Elle eft grande 6c fort peuplée;
fes foires font des plus grofles du royaume, 6c
fon territoire eft des plus riches en grains. Elle renferme
plufieurs églifes.catholiques & un temple luthérien.
{H . G .)
KETTERING, ( Géogr. ) ville à marché d’Angleterre,
dans la province deNorthampton, fur la pentè
d’une colline riante & fertile. Ses manufactures d’étoffes
de laine lui donnent de la.profpérité, & lui font
entretenir avec aifance une bonne école 6c un bon