s’échappe Côftome un courant d’air, & alots le tfem*
Element eft moins fenfible, Ce n’eft pas qu’une partie
de la maffe des Alpes n’ait auffi quelquefois été agitée
par des tremblemens de terre, mais le foyer
étoit toujours très-éloigrié de-là. Voy.'Mémoir. fur les
tremblemens de terre , dans'le Recueil de traités'fur
VHifi. nat. '
Les glaciérs du Nord refiemblent bien plus à deux
de la Suifl'e que ceux qui font près de l’équateur,
dont nous venons de parler.
Pontoppidan ne nous a' pas fait connoître fort en
détail les monts neiges & glatés de la Norvège, dans
YHißoite .naturelle qu’il a donnée de ce royaume.
Mais les isbredes ott côtes de glace de ce pays-là ne
different eh rien de nos glaciers , 8c tous les hauts
fommets des monts de ces contrées! font toujours
couverts de neiges permanentes comme nos cimes
blanches.
La Suede a de même des montagnes neigées, d’oir
fe forment plus bas dans les vallons de grands amas
de glaçons, Si Brovallius donne à ces monts fupé-
rieurs 2333 toifes de hauteur.
Au nord 8c à l’orient de. l’Hlande eft une chaîne de
montagnes enfevelies auffi fousles neiges 8c les glaces
permanentes durant tout l’été , les habitans les
nommentyoeUar & joekelen ; Si ce qu’il y a de fingu-
lie r , c’eft que ces monts ne font pas les plus élevés
de ce pays-là, & que ces glaciers changent de lit très-
fouvent. Ceux du mont Hécla , du Kotlegau 8c de
l’CEraife qui font des volcaiis, ne changent point de
lit. Le mont V efteriækel eft celui qui renferme le
plus de glaces permanentes pour le lit Si l’étendue.
Horrebow, Thorkelfon, Widalius & Olavius ont
décrit ces monts, ces glaces Si ces volcans, Si on
peut voir dans le tome X I I I du Magaßn de Hambourg,
des détails curieux fur ces objets.
La Laponie offre auffi des glaciers, mais d’un tout
autre genre ; ce fonr de véritables lacs Si des marais
gelés jufques au fond. D ’un autre côté, vers la Nort-
lande occidentale, en Finlande, dans la Friflande,
dans les îles de Meyen, de Pouchochoth, Si vrai-
femblablement dans toutes celles de ces mers du
Nord , tous les fommets élevés des montagnes font
perpétuellement glacés. Hægftræm , Ehrenmalm Si
Ladë, dans fes Voyages, nous ont décrit ces phénomènes
de la nature.
Nous voyons encore dans le Recueil des'voyages
au Nordy une defcription des glaciers maritimes. Les
côtés orientales Si occidentales du Groënland font
couvertes de pyramides Si de malles énormes de
glaces inacceffibles, entre des rochers, à fleur-d’eau,
dont les intervalles font remplis par la mer gelée. La
mer eft couverte au loin de glaçons qui, du Spitz-
berg Si des terres voifines du pôle, font continuellement
pouffées au rivage par les courans Si les
vents, tandis que la chaîne des rochers élevés , qui
forment la côte occidentale, eft occupée par des
neiges éternelles, dont les lavanges Si les fontes de
la glace rendent le rivage horrible Si inabordable.
Toutes les montagnes d’ailleurs un peu élevées de
ce trifte pays font auffi des glaciers de toute ancienneté
, Si à une hauteur médiocre au-deffus du niveau
de la mer.
Le Spitzbérg, la nouvelle Zemble, n’offrent de
même aux navigateurs que des neiges Si des glaces,
non plus que les mers qui font auprès, toujours couvertes
d’dès flottantes de glaces qui rendent les côtes
abandonnées, inabordables.
On fait encore mention des glaciers qui fe trouvent
, dit-on $ dans d’autres climats, mais qui font
moins connus ; comme fur le mont Liban, entre la
-Syrie Si la Pàleftine, dont Pockocke , dans fon
Voyage, ne parle point ; fur le mont Ararat, le mont
Talifus ; l’Hémus, l’Atlas; le mont blanc de la Tât*
tarie orientale, &c.
VI. Utilités des monts de neige. Tout dans la ftruc*
ture extérieure de notre globe eft néceffaire ou a fes
ufages, comme dans fa ftru&ure intérieure : c’eft ce
qu’une géographie phyfique de la terre, judicieufe 8c
bien traitée auroit du faire fentir ; au lieu qu’il femble
que fouvent les écrivains paroiffent avoir employé
r ieur éloquence à exagérer les irrégularités, les dé-
feéhiofités, lesbouleverfetnens de notre globe, pour'
n’y faire appercevoir que confufion 8c défordre. Tout
cependant eft utile , je le répété, eft lié , eft indif-
penfable dans le plan général. Les montagnes fi difformes
8c fouvent fi horribles, étoient néanmoins fi
néceflaires que jamais , quoi qu’en ait penfé Burnet,
la terre, fes végétaux 8c fes habitans .n*o.nt pu s’en
paffer. Voy. Ufages des montagnes, dans le Recueil de
traités fur l'H'ijloire naturelle, A vigno n , 17 6,6. ....
Les glaciers fur les montagnes les plus élevées
n’étoient pas moins effentiels pour la circulation des
eaux, l’entretien des fources, 8c les befoins des végétaux
8c des animaux.
Si les glaciers de la Suifle rendent ce pays plus
! froid qu’il ne devroit être, vu fa pofition; fi ces
montagnes y produifent des vents , une viciffitude
de chaleur 8c de froid,fouventfubite, dans un court
intervalle de tems, des pluies abondantes,.ces mêmes
maffes de montagnes élevées, & ces glaciers,
amaffent, confervent 8c entretiennent des fources
qui fervent à arrofer fort au loin une grande partie
de l’Europe , qui fans cela manquerait d’eau. J
Si ces montagnes étoient moins hautes, 8c qu’il
n’y tombât par conféquent que de la pluie qui s’écoulerait
auffi-tôt 8c ferait diffipée en vapeurs, les
fources de cinq grandes rivières , d’une multitude de
moindres, 8c d’une infinité de ruiffeaux 8c de fontaines
, ne feraient pas permanentes 8c intariffables.
Mais ces neiges 8c ces glaces perpétuelles qui fe
fondent peu-à-peu & fans ceffe pendant toute la
faifon chaude , dont l’eau pénétré continuellement
l’intérieur de ces monts élevés, pour en remplir les
grottes, les cavernes, les fiffurès 8c les canaux, entretiennent
fans interruption la confiante durée des
fources permanentes. Toutes ces rivières qui partent
d’un point fi élevé, ont par-là même une pente
néceffaire 8c fuffifante, pour porter au loin le tribut
de leurs eaux, 8c avec elles la fraîcheur 8c la fécondité.
Celles qui coulent au Nord ont à-peu-près une
pente de quinze pieds par lieue , pour arrofer tous
les pays oit elles paffent jufqu’à la mer ; & celles qui
defcendent au fud en ont auffi une d’environ vingt-
cinq pieds par lieue commune. Ne pas admirer une
difpofition fi bien calculée 8c fi fage, c’eft être aveugle
ou infenfible. Une pente plus ou moins forte,
auroit donné un cours trop rapide ou trop lent.
Toutes les fontaines périodiques ou intermittentes,
dont les périodes d’écoulement 8c d’interruption
font annuels ou journaliers, ou irréguliers, doivent
tous les phénomènes finguliers de leur écoulement
8c de leur intermiffion à la fonte, des neiges 8c
des glaces, dont les eaux font reçues dans les baffins
intérieurs, ou bien à la forme particulière de ces
baffins 8c des canaux qui en parient & fortent au-
dehors.
Les rochers & les neiges qui couvrent les hautes
montagnes, les forêts encore quigarniflënt les montagnes
inférieures, arrêtant l’évaporation des eaux
intérieures , en rendent les réfervoirs fouterrains
plus abondans & intariffables; propres par-là à fournir
aux canaux qui en partent, en aboutiffant à la fur-
face , une eau pure 8c perpétuelle. Changez quelque
chofe dans cette fage difpofition 8c dans cette ftruc-
ture, les eaux s’écouleront toutes à la fois, fe diffi-
peront pour caufer des inondations dcfaftreufes, &
îaiffer
l a i f f e r e n f u i t e le s l i e u x p lu s b a s d a n s u n e a r i d i t é d e f t r û c -
â i v e p o u r t o u s l e s v é g é t a u x & l e s a n im a u x . (B..C.)
* O n t r o u v e r a d a n s 1 e)Dicl:. taif. des Sciences, 8cc.
( planches d’Hifioire naturelle, régné minerai , fixieme
collection ) .des f ig u r e s d e p lu f i e u r s glaciers q u i n e f o n t
p o in t a n n o n c é e s d a n s l e t e x t e . ; c e q u i n o u s o b l i g e
d e l e s r a p p e l l e r i c i . L a planch. I r e p r é f e n t e u n e . v u e
d u glatier.de G r i n d e lw a l d , d a n s l e c a n t o n de. B e r n e 4
A l a planch. : 1 1 , fig. t , o n v o i t l e s glaciers d e B e r -
n i n a , c h e z l e s G r i f o n s ; 8cfig,2, la c a f c a d e d i t e flan-
bach , p r o d u i t e p a r ;la . f o n t e d ’ u n glacier d u c a n t o n d e
B e r n e . L a planche 11I r e p r é f e n t e fig. 1 , u n glacier
d e S a v o i e ; 8c fig. 2 , l e glacier d e G e t t e n b e r g , d a n s
l e c a n t o n d e B e r n e .
G L A D B A Ç H ou G L A D B E C K , ( Géogr. ) v i l l e
d ’ A l l e m a g n e d a n s l e c e r c l e d e W e f t p h a l i e , 8c d a n s
l e d u c h é d e J u l i e r s , a v e c u n e a b b a y e d e b é n é -
d i é l i n s , q u i p a f l ’e p o u r l ’ u n e d e s p lu s a n c i e n n e s d e
l ’ E m p i r e , 8c .q u i p r é t e n d v a i n e m e n t , i l e f t v r a i , à
l a f e ig n e u r i e d e l a v i l l e . I l y a d a n s l ’ à r c h e v ê c h e
d e T r e v e s , a u b a i l l i a g e d e M o n t a b a u r , u n p e t i t l i e u
d u m ê m e n om . ( D . G. )
* § G L A D I A T E U R , . . D a n s c e t a r t i c l e , a u l i e u
d e Beryle, l i f e z Btryte. Lettres fur VEnclopédie. * § G l a d i a t e u r expirant. . . . D a n s c e t a r t i c l e ,
a u l i e u de la vigne Ludoveçe , l i f e z la vigne Ludovife.
Lettres fur YEncyclopédie.
G L A N D , f . m . . ( terme de Blafon. ) m e u b l e d e
l ’é c u q u i r e p r é f e n t e u n gland d e c h ê n e , i l p a r a î t
t o u j o u r s a v e c f o n g o b e l e t o u f a c a l o t t e , & u n p e t i t
b o u t ’ d é f a t i g e q u i e f t e n h a u t .
Tigé 8c feuille, f e d i t d u gland, I o r f q u e la t i g e e f t
u n p e u à l o n g é e & g a r n i e d e f e u i l l e s .
G a t i lm in d e M o n t g e o r g ë e n B o u r b o n n o i s ; d'azur,
a trois glands d’or.
B o c a u d .d e T e y r a n , d e J a c o u à M o n t p e l l i e r ; déa-
cfir à troisglands tiges G feuilles d'or, accompagnés en
chef d'une étoile de même.
* § G L A N D , pain de gland & de châtaignes.
{Econ. domefi. Boulang. ) L e p r e m i e r p a in d o n t o n
f e f o i t n o u r r i d a n s c e r t a in s p a y s , c o m m e e n A r c a d
i e , a é t é f a i t d e glands : P lu t a r q u e a p p e l l o i t l e s
A r c a d i e n s , mangeurs de glands. Ceres frumenta inve-
7iit, ciim anteà glande vefcerentur. P l in . I. VII, ch. SG.
I l f a u t m e t t r e a u n o m b r e d e s p a in s d e glands, l e
p a in d e c h â t a i g n e s , q u e l e s a n c i e n s c o m p r e n o i e n t
a v e c l e s f a i n e s , f o u s l e n o m g é n é r i q u e de gland: dul-
ciffima ejl omnium glans fagi. V i r g i l . 4 . Géorg. I l s y
c o m p r e n o i e n t m êm e d e s r a c in e s , q u ’ i l s n o m m o i e n t
glandes terra, f a v o i r l e s p a t a t e s , l e s p o m m e s d e
t e r r e , l e s t o p i n a m b o u r s , l e s t r u f f e s , &c. Quia ex
his homines quondam vivebant , glandis appellation:
( ut Ulpianus fentit ) omnes fruclus continentur. C a l e p .
I l y ' a a u f f i a u t a n t d e d i f f é r e n t e s e f p e c e s d e glands,
p r o p r e m e n t d i t s , q u ’ i l y a d e d i f f é r e n t e s e f p e c e s d e
c h ê n e s . I l y e n a d o n t l e g o û t e f t m o in s a m e r q u e
c e l u i d e s a u t r e s : I o r f q u e l e gland e f t p r i s d a n s u n e
.p a r f a i t e m a t u r i t é , i l e f t p lu s d o u x q u e l o r f q u ’i l e f t
p r i s e n c o r e v e r d .
P o u r f a i r e d u p a in a v e c d e s glands d e c h ê n e , c o m m e
o n e n a f a i t e n W e f t p h a l i e d a n s l e t em s d e l a d è r -
m e r e g u e r r e , o n d o i t c o m m e n c e r p a r l e p r é p a r e r :
p o u r c e t e f f e t , i l f a u t l e g r i l l e r 8c e n ô t e r l ’é c o r c e ;
o u b i e n i l n ’ y a q u ’ à l e f a i r e b o u i l l i r p o u r e n d é t a c
h e r L’ é c o r c e , p u is o n l e f a i t f é c h e r , 8c e n f in o n l e
r é d u i t e n f a r i n e . C e t t e p r é p a r a t i o n l ’ a d o u c i t e n lu i
o t a n t u n e c e r t a in e â p r e t é a m e r e q u i d é p l a î t . Inopia
frugum arefaclis molitur farina fpiffcturque in panis
ufum; dulcior eadem in cinere tojla. P l in .
a L e s f a r i n e u x o n t b e f o i n d ’ ê t r e o u f e rm e n t é s , o u
r ô t i s , p o u r q u e l ’ o n p u i f f e e n f a i r e u n e n o u r r i t u r e
c o n v e n a b l e q u i f e d i g é r é b i e n ; l e s glands e n o n t
p lu s b e f o in e n c o r e q u e l e s g r a in s .
' ^ ° i î r ^a *r e B P 3 “ 1 c h â t a i g n e s , o n l e s p r é p a r e Tome III,
comme lçs glands ton en ôte l’écorce après les avoir
fait cuire , foit dans l’eau, foit dans la cendre, foit
dans la poêle. Enfuite on les réduit en farine.
En général, les marrons bouillis font plus adouci
flans 8c plus rafraîchiffans que les rôtis, parce
que les marrons rôtis ont une huile brûlée , qui eft
volatdife.e > par le feu , comme elle eft dans le café
grillé ; c’eft ce qui fait la différence dit café brûlé ,
à/celui qui.ne l’eft pas. Mais on peut dire auffi que
les marrons rôtis fé digèrent par cela même , plus
aifément. En un mot, les marrons bouillis font meilleurs
pour la poitrine & les rôtis pour l’eftomac.
'. C ’eft une qualité effentielle au pain, d’avoir levé
en pâte:ainfi l’art pour faire du pain de glands 8c de
châtaines ,, confifte principalement à trouver les
moyens d’en faire fermenter la pâte : on ne fait point
fermenter la pâte , même celle des farines de grains
fans.y avoir mis du levain ;& même il faut pour bien
faire, y mettre la moitié de levain. Cet ufage du
levain devient encore bien plus néceffaire pour faire
les pâtes des glands 8c des châtaignes, qui fermentent
plus difficilement que celle, des grains.
Il faut pour faire le pain do. glands, de châtaignes
prendre, fi on le peut, du levain de pâte ordinaire ;
8c pour bien faire encore, il faut avoir compofé ce
levain ayéc de la farine bife’ ou avec dû, gros gruau,
qui fermentent plus en levain que la farine blanche.
. Le. levain, le lait, la crème, le beurre , les oeufs
meme dont on met quelquefois un peu dans la com-
pofition du pain de châtaignes , ne rendent pas plus
difficile la fermentation de ces farineux; au contraire,
cela apporte dans la compofition de leur pâte
une variété , qui fait augmenter la difpofition à
fermenter. Il eft vrai que c’eft une fermentation qui
n’eft pas la même, ni auffi propre au pain , que l’eft
celle qui eft produite par un levain de pâte , qui eft
plus analogue. (.<4rr du Boulangerpar M. Mal ou iN f
GLANDE, ( jBot.') glandula. C ’eft une partie
faillante 8c de forme variée que l’on trouve fur différentes
parties des plantes, 8c que l’on croit fervir
à quelque fecrétion. ( + )
§ G l a n d e , f. f. ( Anat. ) Le terme do glande s’eft
pris quelquefois pour défigner un organe fecrétoire.
C ’eft dans ce fens que Keil appelle glande , une
artere divifée en plufieurs branches, dont une partie
fépare du fang une liqueur plus fine que le fang.
Cette définition eft erronée. La peau certainement
n’eft pas un0glande ; la membrane nvée ou les rayons
ciliaires ne le font point, & cependant la peau eft
l’organe fecrétoire par lequel la matière de la tranf-
piration eft féparée du fang, 8c l’humeur aqueufe
naît des arteres de l’uvée ou des rayons ciliaires. '
On. a pris d’autres fois pour le cara&ere de la
glande un port particulier, qui diftingtie la glande
du mufcle , du tiflii cellulaire , 8c des autres parties
du corps humain. Ce n’eft qu’en ce fens, que les anciens
ont pris le nom de glande : ce n’eft encore que
dans ce fens, qu’on en peut faire un genre, dont
la glande conglobée , 8c la glande conglomérée font
des efpeces.
Pour parler bien précifément, il faudrait diftin-
guer le follicule de la glande conglobée, 8c celle-ci
de la glande conglomérée. Le follicule eft effentiel-
lement concave : les autres glandes ne le font pas.
Nous renvoyons à l’article F o l l i c u l e , Suppl,
pour les glandes Amples, ou compofées de fimples*
La glande conglobée, qui n’eft qu’un tiffu de vaif-
feaux lymphatiques unis par une cellulofité , trouvera
fa place dans l’article Lymphatique, Suppl,
Nous ne parlerons ici que de la glande conglomérée.
Elle n’eft pas compofée de follicules, quoiqu’elle
ait de la reffemblance avec les paquets de
follicules du larynx & du voile du palais. Mais elle
en différé effentiellement. Les grains dont velle eft