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40 l7 21 16 26 14 55 12 52 10 iS 7 i 52 '9« 1 b 0
12 I Z 1 3 4
Ha u t e u r de nuages, ( Phyf. Météorol. ) Nous les
voyons fe former fouvent fi près de nous, qu’on ne
peut leur afligner de hauteur déterminée; mais il y a
des nuages qui s’élèvent à trois ou quatre mille toi-
fes & peut-être au-delà; il efl rare qii’on puiffe
mefurer la hauteur d’un nuage , il faudroit que deux
obfervateurs puffent au même inflant diriger des
quarts «Je cercle vers la même partie du nuage ;
cependant M. de Chefenux parvint à mefurer une
hauteur de cette efpece, & il la trouva de 4347
toifes ( Traité de la comete de 1743 , p. 2-JS)• ) > v°yel
aufîi les Recherches de M. de Luc fur les condenfa-
tions de l’atmofphere, & M. Bouguer, Figure de la
terre) pag. 4. Ce célébré académicien penfe que le
terme de la neige confiante efl entre 2400' toifes de
hauteur & 4400, parce que les nuages ne peuvent
pas monter plus haut. ( M. d e l a La n d e .')
Hauteur des montagnes, ( Géogr. Phyf. ) La plus
haute montagne qu’on ait jamais mefurée efl celle
de Chimbôraço au Pérou , qui 33217 toifes au-
deffus du niveau de la mer ( M. Bouguer, Figure de
la terre, pag. So. ) : la pfus.haute oit il foit parvenu
efl celle de Pichincha, qui a 2434 toifes. M. de Luc
a mefuré la hauteur du Mont Blanc ou Mont Maudit ,
qui efl le fommet le plus haut des glaciers du Fauci-
gny en Savoie, quinze lieues ,au fud- efl de Geneve,
il l’a trouvée de 2391 toifes au-deflus du niveau de
la mer ( Recherches fur les modif. de F àiniofpliere, tom.
I l y pag. 23p. ) i il paroît que c’eflla plus haute montagne
d’Europe; car le Pic de Teneriffe, que le P.
Feuillée croyoit de 2213 toifes, n’en a que 1743 »
fuivant lamefure qu’en ont faite M. de Borda & M.
Pingré, en 1772. Le Canigou n’a que 1453 toifes
fuivant M. de Luc (tom. / , pag. 178.). Le mont
d’Or n’a que 1048 toifes ( Mém.de farad. 174.0.) ;
mais cela fuffit pour qu’il y ait de la neige prefque
toute l’année.
Sil’onencroit la carte gravée à Augsboiirg, avec
ce titre, Profptcl. des montagnes neigéès, dite Glets-
çher, en Suifle; le fom m et du mont Saint-Gothard
auroit 2750 toifes , mais cela me paroît fort douV
teux fur la mefure des montagnes. ( AL d e la
La n d e . )
. Ha u t e u r des édifices, ( Archït. ) La pyramide
imefuréeparM. de Chàzelles, au Caire, a 46b pieds
de hauteur perpendiculaire ( Mém. acad. 1761, pag,
iG o . ) ; voyez auflî Thévenot, le Bruyn & Greaves,
dans la Pyramidolagie. La fléché de Malines avoit
600 pieds, fuivant un plan de comparaifon des principaux
édifices de l’Europe, gravé par M . Dumont,
profefleur d’architefture à Paris, rue des Arcis. La
fléché de Strasbourg, avant le cou p de tonnerre qui en
a ruiné la partie fupérieure, avoit 43 9 pieds de Paris,
fuivant la defeription de M. Bohm : la fléché des Invalides
, à Paris, a 3 24 pieds : le fommet de la croix
qui efl fur la coupole de.Paint Pierre de Rome, 378
pieds; les tours de Notre-Dame de Paris, 204 pieds
au-deflus du pavé, & 250 âu-deflusdu lit de la rivière
de Seine : la baluflrade ou l’appui de la terrafle
de l’obfervatoire royal, 82 ~ au - deflus du fol oit il
efl bâti, & 212 au-deflus du fol le plus bas de la
riviere; Mém. acad. de Paris, 1742. (AL d e LA
L a n d e . )
§ HAUT - VILLIERS, Altum - Villare, ( Géogr.)
paroifle du Rémois près de la Marne, à une lieue
d’Ay.& d’Epernay, remarquable par une abbaye de
bénédi&ins defaint Vannes, fondée en 670 par faint
Nivard, archevêque de Reims; c’efl dans cette mai-
fon que fut mis en pénitence Gotefcalc, moine d’Or-
bais, plus malheureux que coupable, après avoir
été condamné & maltraité par Raban de Mayénce &
Hincmar de Reims. Ce village efl renommé par fes
excellens vinsblanes, c’efl: un des meilleurs vignobles
de Champagne. (C .)
HAYE ( l a ) , Géogr. bourg de Touraine fur la
Creufe, à quatre lieues de Châtellerault, fix de Loches
, dix de Tours & de Poitiers, avec titre de ba-,
ronnie, réunie en 1 s 88, au duché de Montbazon : on
y compte environ 160 feux & 700 habitans; il s’y
tient quatre foires par an. Le pere de la philofophie ,
RenéDefcartes, y efl né en 1596 ; il efl mort à Stockholm
lé il février 1650, fon corps fut apporté en
France par lès foins de Valibert, fecrétaire du roi,
qui le fit enterrer à fainte Genevieve, après un fer-
vice folemnel. Nous renvoyons à l’éloge de ce grand
homme par M. Thomas , difeours éloquent qui a
remporté le prix à l’académie Françoife en 17
Ceux qui ont traité fes fyflêmes de romans, n’en
auroient pas fait d’aufli ingénieux ; forcé de créer une
phy fique nouvelle , il ne pouvoit la donner meilleure :