à l’autre auflj promptement que l’air.PIufieurs lanières
faites de parties femblables & femblablement préparées,
auront le même tiffu & le même degré d’élafti-
cité. Eflayonsd’en faire des hygromètres dont la marche
foit comparable.
Vers l'extrémité fupérieur« d’une planche je trace
un cadran-que je divife en dix parties égales; au
centre de ce cadran j’attache une poulie à double
gorge &-garnie d’une aiguille je prépare une laniere
de parchemin de trois lignes de largeur & qui ait en
longueur cent fois-le contour de la poulie : j’attache
cette laniere par une de fes extrémités au bas de la
planche, Sc à une di^ance du cadran qui foit égale
à la longueur de la laniere. A l’autre extrémité de
la laniere, j ’adapte un fil ou une petite chaîne qui
vient s’accrocher à un point de l’une des gorges de
la.pouiie.; j’attache un autre fil à un point de l’autre
gorge de la même poulie , Sc je fu(pends à ce fil
un poids d’une demi-once : les deux fils paffent, l’un
fur la première gorge, & l’autre fur la leconde, en
fens contraire, de maniéré que le poids tient la laniere
dans une tenfion perpétuelle.
Lorfque la laniere devient humide, elle s’alonge^
le contrepoids fait tourner la poulie, Sc l’aiguille
marque far le cadran de combien la laniere s'eft alon-
gée : chaque dégré marque un alongement égal à un
millième de la longueur de la laniere.
Ce rapport entre la longueur d elà laniere & chaque
dégré du cadran rend éë^Y hygromètre comparable
jufqu’à un certain point: car foient deux hygromètres,
faits comme on vient de le dire, & placés, l ’un à
Rome & l’autre à Paris; fi l'un marquoit hier trois
degrés, Sc l’autre quatre dégrés, Sc qu’aujourd’hui
le premier marque cinq dégrés & le fécond-dix, il eft
clair que le changement furvenu eft le même à Rome
Sc à Paris , puifqu’il a produit fur les deux lanières
un alongement de 0,05. Si au contraire le premier
marquoit hier trois dégrés & le fécond quatre, &C
qu’aujourd’hui le premier refte à trois dégrés, tandis
que le fécond avance du quatre au fept, ne doit-
on pas en conclure que l’air eft devenu plus humide
à Paris qu’à Rome? On peut donner une idée de
cette différence, en difant qu’elle eft marquée par un
alongement de o , 03 , de la laniere.
Pour rendre la comparaifon de ces hygromètres plus,
facile, il ne s’agit que de faire partir les aiguilles d’un
terme connu & qui foit le même par-tout, de forte
qu’un même dégré d’humidité foit marqué fur tous les
hygromètres par le même numéro : ce terme n’efl pas
fi difficile à trouver qu’on fe l’imagine. Il eft un tems,
Sc ce tems n’eft pas rare, où les vapeurs humides
font fans aftion ; c’eft celui d’une forte gelée, pendant
lequel les molécules d’eau réduites en glaçons
ne peuvent s’infinuer dans les corps : ce tems peut
paffer pour le terme zéro de l’humidité. Srçn p y t
de ce point pour graduer les hygromètres, Sc que l’on
Éùive d’ailleurs ce que nous avons preferit, ces inf-
trumens fe trouveront prefque auffi comparables en-
tr’eux que les baromètres ou les thermomètres. Il n’y
aura plus qu’un inconvénient auquel il faudra remédier,
l’altération des lanières caufée par leur vétufté ;
On y remédiera en fubftituant tous les ans une nouvelle
laniere à l’ancienne. (D . Ca s s o i s , membre de la
fociété royale des feiences & des arts de la ville de Met£,
& principal du college de la même viUe. )
M. Fergufon, membre de la Société royale de Londres,
dont les ouvrages font auffi efûmes des étrangers
que des Anglois, a inventé un hygromètre que
l’on voit repréfenté, fig. 3 & 4 , p i. 1 , de Phyfique,
dans ce Suppl, dont voici la conftruâion.
A A A A ,fig. 3 , eft un chaffis de menuiferie, dans
les longs côtés duquel font pratiquées deux rainures,
dans lefquelles eft emboîté un. panneau de bois blanc,
guqnçl on laiffe du jeu : ce panneau a environ l’épaiffeur
d’un écu Sc rç pouces de long ; & eft
fc;é dans un fens-contraire au grain du bois. La partie
du milieu déborde aux endroits -c Sc c , & tient au
chaffis par deux vis qui le contiennent en place, tandis
que le refte s’alonge lorfqu'il fait humide, Sc fe
refferre vers le milieu lorfquele tems eft fec. Feft une
goupille plantée près dHine des extrémités du panneau
, furdequel tournent'la grande Sc là petite poulie
H Sc G , qui eft fixe dans l’endroit h. On attache
le bout dHine petite corde flexible à la goupille F 9
dont l’autre-boutentoure la petite poulie G , dans la
rainure de laquelle elle eft attachée au point h: on
attachelebout d’une autre petite corde I K , au fond
de la raifiure de la grande poulie, laquelle va paffer
fur une autre-L , & de-'-là fur iune troifieme M , Sc
qui porte un poids plat JV. Les rainures des poulies
G êc L , font égales, favoir, la dixième partie du
diamètre de-la grande, qui doit être d’une grandeur
convenable.
Il eft évident que plus le panneau fe déjette entre
F 6c G j plus la poulie G , doit s’écarter de fon pivot,
& plus la corde D E doit la faire tourner à rebours ,
Sc faire remonter le poids N dix fois autant qu’elle
tourne. Si donc le panneau fe déjette d’un dixième
de pouce dans un tems humide , 1a poulie L tournera
entièrement, ou feulement à moitié, s’il ne fe dé jette
que d’un vingtième de pouce. A mefure que le panneau
fe refferre, le poidsA^redefcend & fait tourner
toutes les poiffies dans un fens contraire.
On attache la plaque A A y fig. 4 I derrière le chaffis
de la fig. 3 , de maniéré qu’elle foit de niveau avec
fon bord fupérieur, Sc que le centre B fe trouve directement
fur celui de la poulie L ; à mefure que la
corde 1K fait tourner celle - c i , l’aiguille tourne pareillement,
Sc montre le dégré d’humidité ou de fé-
chereffe de l’air.
Dans le cas où la dilatation S c où la contraction
du panneau augmentent au point de faire paffer
à l’aiguille les limites qui lui font affignées, on peut
y remédier en mettant une poulie plus grande à la
place de celle qui eft marquée L. Si elles ne font pas
affez grandes pour faire parcourir à l’aiguille tous les
dégrés marqués fur la plaque, on diminuera fon diamètre
à proportion.
Il faut avoir foin de renouveller le panneau tous
les trois ou quatre ans, parce que l’air ne l’affe&e
plus au bout de ces tems - là; il convient donc d’avoir
une piece de.bois de réferve, dont on enlevera l’é-
paiffeur d’une carte du côté où l’on veut prendre le
panneau.
On collera, aux endroits G Sc M , un petit morceau
de bois dur, pour contenir les pivots fur lef-
quels les poulies tournent , & empêches qu’ils ne
s’enfoncent dans le panneau. (Cer article ejl tire des
Journaux Anglois. )
M. de Lu c, célébré par un excellent ouvrage qui
a paru en 1 7 7 1 , fur les modifications de l’atmof-
phere, avoit compris plus <jue pçrfonne dans le
cours de fes obfervations météorologiques, combien
l’ufage de l'hygromètre étoit néceffaire même
dans l’Aftronomie, 6c combien il étoit utile de faire
des hygromètres qui fuffent comparables entr’eux. I!
y eft parvenu , Sc il a envoyé la defeription de fon
n©uvel infirument à la fociété royale de Londres,
Cet hygromètre a la forme d’un thermomètre de mercure
: la partie inférieure eft un tube d’y voire très-
mince , mais large, & le haut eft un tube capillaire
-de verre. L’y voire étant très-fenfible à l’humidité
& à la féchereffe , le réfervoir fe refferre par la.fé-
chereffe Sc force le mercure à monter dans le tube.’
Le point fixe de cet hygromètre eft la glace fondue ,
comme dans les thermomètres : il a pris pour divi-
fions le double des degrés d’un thermomètre, qui
auroit
a u r o i t l e m ê m e t u b e Sc la m êm e q u a n t i t é d e m e r c
u r e ; m a is p o u r é v i t e r d a n s Y hygromètre l ’ e f f e t f h e r -
m o m é t r i q ù e , i l a p l a c é l e t u b e f u r u n e r é g l é m o b i l e
d a n s u n e c o u l i f f e q u ’ i l m e t a u d é g r é a f t u e l d u t h e r m
o m è t r e : p a r c e m o y e n l e s d i v i f i o n s d e l ’hygromètre
c o m m e n c e n t , n o n p a s à l ’ e n d r o i t d e la c o n g é l a t i o n ,
m a i s a u p o in t o ù l a c h a l e u r f e u l e a u r o i t f a i t m o n t e r
l e m e r c u r e d u b a r o m è t r e in d é p e n d a m m e n t d e l ’h u m i d
i t é . P a r c e t t e m é t h o d e o n n e t r o u v e g u è r e q u e d e s
in c e r t i t u d e s d ’ u n d i x i è m e f u r la m a r c h e t o t a l e d e l ’A y -
grometre : c e t t e d i f f é r e n c e v i e n t d e c e q u ’o n m a n q u e
d ’u n t e rm e f u p é r i e u r d e f é c h e r e f f e , q u i f o i t f ix e c o m m
e c e l u i d e l ’h u m id i t é d e la g l a c e f o n d a n t e . Uhygromètre
d e M . d e L u e v a ju f q u ’ à 1 0 0 ,d é g r é s d e f a d iv i -
f i o n , à l ’ a i r l ib r e & à l ’o m b r e , & ju f q u ’ à 1 3 3 a u
f o l e i l ; f u r l e s h a u t e s m o n t a g n e s , c o m m e l e g l a c i e r
d e B u e t e n F a u c i g n y , o ù M . d e L u c a o b f e r v é -, Y hygromètre
montoit ju f q u ’ à 1 3 3 , q u o i q u ’ à l ’o m b r e . L a
f o c i é t é r o y a l e d e L o n d r e s , à q u i l ’ a u t e u r a f a i t h o m m
a g e d e f o n Mémoire, l ’ a p u b l i é d a n s l e s TranJ,'actions
Philofophiques d e 1 7 7 3 : . ( M. d e la La n d e . )
H Y M É E , (Mujîq. des anc.) c h a n f o n d e s m e u n i e r s
c h e z l e s a n c i e n s G r e c s , d i t e a u t r em e n t - épiaulie.
(S)
§ H Y M E N , f . m . (Anatom.) c ’e f t u n e m e m b r a n e
q u i f e t r o u v e c o n f t a m m e n t d a n s l ’o u v e r t u r e d u v a g in
d u foe t u s h u m a in d e l ’ e n f a n t q u i v i e n t d e n a î t r e Sc
d a n s la f i l l e v i e r g e .
E l l e è f t a t t a c h é e à l a f e u l e e f p e c e h u m a i n e , l e s
f e m e l l e s d e s a n im a u x n ’o n t r i e n q u i l u i f o i t a n a l
o g u e .
E l l e f e t r o u v e fa n s e x c e p t i o n d a n s l e s foe t u s ; j e
l ’a i v u e d a n s d e s f i l l e s d e t o u t â g e , & i l n ’y a a u c u n e
l a i f o n d e c r o i r e q u ’ e l l e p u i f f e m a n q u e r n a t u r e l l e m
e n t à q u e l q u e s f u j e t s . S i o n n e l ’ a p a s t r o u v é e ,
c ’ e f t q u e , d a n s l e f i e c l e p r é c é d e n t a u n ô t r e , o n n e
c l i f f é q u o i t q u e r a r e m e n t d e s c o r p s h u m a in s y p lu s
r a r e m e n t e n c o r e c e u x d e s j e u n e s f i l l e s , Sc q u e l ’o n
é t o i t r é d u i t p r e f q u e g é n é r a l e m e n t à d e s c o r p s f u p -
p l i c i é s ; u n e f e m m e c r im in e l l e e f t r a r e m e n t v i e r g e .
D a n s n o t r e f i e c l e , le s o c c a f i o n s d e ' d i f f é q u e r d e s
c o r p s h u m a in s f o n t b e a u c o u p p lu s f r é q u e n t e s : o n d if-
f e q u e b e a u c o u p d ’e n f a n s , & t o u s l e s a n a t o m i f t e s f e
f o n t r é u n i s à r é t a b l i r l ’ e x i f t e n c e de*Ykymen.
I l d o i t f e t r o u v e r d a n s t o u t e v i e r g e h u m a i n e , à
m o in s q u e q u e l q u e a c c id e n t p a r t i c u l i e r n e l ’a i t d é t
r u i t . C e n ’ e f t p a s n o n p lu s u n p r é j u g é q u e l a c o u t
u m e t r è s - a n c i e n n e p a r l a q u e l l e o n c o n f t a t e l a v i r g
i n i t é d e t o u t e f i l l e a v a n t f o n m a r i a g e . C e f ig n e
d o i t f e t r o u v e r ‘p lu s c o p i e u x , m êm e a p r è s v in g t
a n s , p a r c e q u e Y hymen r é f i f t e d a v a n t a g e , & n e
c e d e q u ’ à l a v i o l e n c e . J e n e c r o i s p a s q u ’ i l p u i f f e y
a v o i r d ’ e x e u f e p o u r u n e f i l l e c h e z q u i c e t t e m a r q u e
d e f a c h a f t e t é n e f e t r o u v e p a s , à m o in s q u ’u n e
d i f p r o p o r t i o n d e la t a i l l e o u q u e l q u ’ a u t r e r a i f o n
p a r t i c u l i è r e n e r e n d e im p e r c e p t i b l e l e r é t r e c i f f e -
m e n t d e Yhymen.
C e t t e m e m b r a n e e f t d ’u n c ô t é u n e c o n t i n u a t i o n
d e l a p e a u , q u i s ’ e f t r e p l i é e p o u r f o rm e r l e s l e v r e s ,
Sc d e l ’ a u t r e , d e l a m e m b t a n e d u v a g i n , q u i e l l e -
m ê m e e f t u n e c o n t i n u a t i o n d e l a p e a u . S a p l a c e e f t
a u - d e v a n t d e s c a r o n c u l e s , q u i f o n t à l ’e x t r é m i t é d e s
d e u x c o l o n n e s d e s r id e s d u v a g i n , & q u i f o n t f a i t e s
p a r u n é p a i f f i f f em e n t d e c e s c o l o n n e s .
V a f c u l e u f e c o m m e l a p e a u , - e l l e f o u r n i t d u f a n g
q u a n d o n la d é c h i r e . E l l e e f t n e r v e u f e , & c e t t e
m ê m e v i o l e n c e e f t a c c o m p a g n é e d ’ u n e d o u l e u r a f f e z
v i v e , Sc d ’a u t a n t p lu s v i v e , q u e l e s e f fo r t s p o u r fu r -
m o n t e r f a r é f i f t a n c e f o n t g r a n d s .
E l l e e f t l i f f e , m a i s u n p e u r é t i c u l a i r e d u c ô t é d u
v a g in .
S a f i g u r e , q u a n d o n l a d é m o n t r e , e f t c e l l e d’u n
c e r c l e im p a r f a i t . D a n s l a f i l l e v i v a n t e , t e s c ô t é s d e
Tome III•
Yhymen fouit fort alongés Sc fort étroits, il n’y a que
la partie la plus poftérieure qui ait de la largeur. Son
ampleur eft fuffifante pour cotlvrir entièrement le
vagin, mais fans le fermer ; car il y a naturellement
de 1 intervalle entre l’uretre & le croiffant de la part
ie poftérieure de Yhymen. Le cercle que forme Yhymen
eft parfait, mais de maniéré que fa plus grande
largeur eft placée poftérieurement, que les colonnes
latérales deviennent plus étroite^, à mefure qu’elles
approchent de Furetre , & que la plus petite largeur
eft à l’endroit de l’uretre ; quelquefois même Yhymen
manque entièrement à cet endroit : il fe termine
alors en deux cornes de croiffant, Sc finit à la val-
vulve qui couvre les finus fupèrieurs du vagin.
Il n’eft pas rare qu’au lieu d’un cercle étroit Sc
évuidé, Yhymen forme un cercle plein & qu’il bouche
entièrement l’orifice du vagin. Il empêche alors les
évacuations naturelles de fortir, elles s’accumulent,
rempliffent à l’excès l’utérus Si le vagin , incommodent
vivement la fille , & exigent une opération qui
ouvre à la nature un paffage néceffaire.
C ’eft apparemment Yhymen trop robufte Sc trop
étendu qui fermoit le vagin dans le cas nombreux
dans lefquels les auteurs attellent que la fille a con-
fervé fon hymen fans conferver fa virginité, & s’eft
trouvée groffe. Le vagin n’aura pas été entièrement
fermé, mais l’ouverture aura été petite. Je connois
une fille de bonne maifon qui étant groffe, s’eft trouvée
réduite à faire élargir par le fcalpel le paffage
néceffaire pour le foetus.
On ne peut fe refufer à l’idée que Yhymen a été
accordé à la vierge humaine feule pour que fon
époux pût être affuré de fa chafteté, Sç qu’il y trouvât
un gage de la bonne conduite future dé fon époufe.
Une fois corrompue, elle peut l’être avec plus de
facilité à la faveur du mariage qui palliera fés
fautes.,
Un chirurgien de Paris , d’ailleurs plein de talens,
a voulu fubftituer à Yhymen quatre caroncules myr-
tiformes qui doivent fe trouver à l’extrémité du
vagin des filles. Mais ces caroncules font des témoins
irréfragables d’une virginité perdue. II peut arriver
d’abord que Yhymen fe déchire d’un côté ou de
deux , Sc que dans la fuite il fe déchire plus profondément
, & qu’il répande du fang encore une
fois. Peu-à-peu les reftes de Yhymen s’effaceront,
une partie fe confond avec l’extrémité de la colonne
poftérieure des. rides du .vagin. L’extrémité antérieure
forme une fécondé caroncule. Il y en aura
trois, fi la colonne poftérieure fe partage en deux
branches.
Pour qu’il y en ait quatre , il faut mettre de leur
nombre les valvules qui couvrent les finus pofté-
rietlrs du vagin. Ces valvules dans les femmes fe
gonflent, fe carnifient, Sc peuvent porter le nom de
caroncules.
Le même changement arrive aux valvules antérieures
, il pourra donc y avoir quatre caroncules
&même davantage. Lè nombre en eft certain, mais
certainement elles ne prouvent.rien en faveur de la
chafteté de la fille. {H. D . G.)
' H y m e n , {Bot.) peau déliée, qui enveloppe les
fleurs qui font en bouton, Sc qui ne fe rompt que
lorfque la fleur s’épanouit ; ce qui fe dit particuliérement
des rofes. (-f-)
HYMNE, {Mujîq. des anc.) chant enl’honneuf
des dieux ou des.héros. Il y a cette différencç entre
Yhymne Sc le cantique , que celui-ci fe rapporte plus
communément aux allions Sc l’AyOT/ie auxperfonries.
Les premiers chants dé toutes les nations'ont été des
cantiques ou des hymnes. Orphée & Linus paffoient,
chez les Grecs, pour auteurs des premiers hymnes ; Sc